Le psycho-sociopathe violeur Saison II Fin

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LE PSYCHO-SOCIOPATHE VIOLEUR (Nouvelle) Saison II FIN.


Ce visage lui parut familier mais elle ne savait pas exactement d’où elle le connaissait. Pleins de souvenirs défilèrent dans ses pensées et elle essaya de trouver une réponse à ses inquiétudes. Pour ne pas éveiller les soupçons d’Albertine ou peut-être la mettre mal à l’aise, elle prit le soin de faire des compliments sur son fameux Chris. Une fois chez elle le soir, Annabelle pour étancher sa soif d’inquiétudes fit des recherches sur Chris sans  toutefois trouver aucune info de lui. Mais son visage lui restait toujours familier. C’est à ce moment qu’elle s’est souvenue de l’histoire d’un psychopathe violeur que lui a narrée un de ses collègues de l’Etat où il s’est enfui. Il lui avait même montré une de ses photos. Raison pour laquelle elle avait son image gravée dans son subconscient. Putain de merde, c’est bel et bien lui : James Killer. Elle fouilla son tiroir et ressortit un vieil article d’un journal qui parlait de lui. Prise de panique, elle téléphona à Albertine pour l’avertir du danger qu’elle courait mais elle tombait sans cesse sur son répondeur. Elle serait même en ce moment entrain de s’amouracher avec lui chez elle. Pour ne pas perdre du temps, elle se rendit à son domicile.


Devant le portail


 - Est-ce qu’il est là ? (lui lança Annabelle)


 - Mais de qui parles-tu ? Et que fais-tu ici ? (répondit Albertine étonnée)


 - Je parle de Chris.


 - Chris ? qu’est-ce qu’il a fait mon Chris ? pourquoi débarques-tu chez moi sans me prévenir sachant bien que j’ai un rencard ?


 - C’est pour ton bien mon amie. Laisse-moi entrer. Cet homme n’est pas celui que tu crois. Lis la page sept de ce journal.


 - Quoi ? Tu as fait des recherches sur mon mec ? comment as-tu osé ?


 - Il ne m’a pas inspiré confiance. Avant de te jeter sur moi, je te prierai de lire ce qui figure à la page sept de ce journal. (Elle le prit et lut la page sept).


 - Mais où as-tu déniché ça ? 


C’est à ce moment que Chris les rejoignit au portail.


 - Qu’est-ce qui se passe chérie ? qui est-cette femme et de quoi parlez-vous ?


 - Euh au fait c’est une collègue de travail qui est passée me dire bonsoir.


 - Une collègue de travail à cette heure de la nuit ?

(Elle fit signe de la tête à Annabelle d’épouser son idée mais cette dernière se précipita pour passer les menottes à Chris.)


 - Mais qu’est-ce que vous faites madame ? Lui cria t-il.


 - Vous êtes en état d’arrestation James Killer. Tout ce que vous diriez sera retenu contre vous.


 - Arrête Annabelle, on peut trouver un meilleur moyen pour le faire non ? D’ailleurs je ne crois toujours pas qu’il peut me mentir à ce point. 


 - Non Albertine, cria Annabelle cet homme est très dangereux et il n’y a pas un meilleur moyen pour le faire mettre en taule que celui là.


 - Ne l’écoute pas Albertine chérie ! Cria Chris. Je n’en sais rien de ce qu’elle affirme. Et ce James Killer, je n’en ai jamais entendu parler. Tu dois me croire je suis innocent.


 - Alors explique-nous la page sept ce journal. N’est-ce pas ta photo en couverture du journal ? Comment peux-je être bête à ce point pour me laisser être bernée par toi ? 


 - Ce n’est pas moi ma chérie ! Continua t-il en se lamentant. Je n’ai jamais tué ni fait de mal à quelqu’un dans ma vie bref je suis on ne peut plus irréprochable.


 - Si vous êtes innocents comme vous le prétendez, alors nous allons attendre les renforts et une fois qu’ils seront là, nous vous conduirons au poste pour plus d’éclaircissements. Mais en attendant ça, moi et Albertine allons vous surveiller de près. Un seul faux pas de votre part et je vous abats comme un chien.


 - Je vous ai déjà dit que je suis innocent alors enlevez-moi les menottes s’il vous plaît. Albertine tu dois me croire, toi et moi avons passé des moments inoubliables ! Je suis tombé amoureux de toi.


 - Mais n’empêche pas qu’on te traite de psycho-sociopathe violeur.


 - Je n’en sais rien de toutes ces balivernes que racontent les journaux. Bon sang !


 - Ce type ment comme il respire fit Annabelle. Les renforts seront là d’ici quinze minutes. J’espère que tu tiens le coup.


 - Oui, ça peut aller. Sincèrement je te remercie de m’avoir ouvert les yeux.


 - T’inquiète. Je t’avais dit que je couvrirai tes arrières.


Pendant qu’elles s’étaient retournées en papotant, Chris enleva tout doucement ses menottes et prit la fuite. Dès qu’elles se sont rendues comptes, elles se séparèrent chacune de son côté pour le retrouver. Albertine partit prendre son arme dans sa chambre. Annabelle prit la cuisine et Albertine les chambres. Pendant qu’elles se lançaient à sa poursuite, Lui se cachait dans la cuisine et prit par surprise Annabelle par derrière en lui asséna un violent coup au crâne qui la fit évanouir sur le champ. Il prit possession de son arme.


Albertine de son côté revint au salon bredouille en allant dans tous les sens. C’est à ce moment qu’il braqua sur sa tempe le pistolet qu’il a pris à son amie.


 - Un geste de ta part et tu meurs. 


 - Chris ? Qu’as-tu fait à mon amie ? Tu n’es qu’un menteur et pire un tueur !


 - Pense ce que tu veux mais pose ton arme par terre si tu tiens à vivre de nouveau.


 - Okay d’accord, ne tire pas s’il te plait.


Elle s’abaissa, faisant semblant de déposer l’arme par terre et le prit par surprise en lui donna de violents coups dans les jambes. Son arme tomba sur le sol. Elle se jeta ensuite sur lui en essayant de lui tirer dessus avec l’arme qu’elle voulait déposer à terre mais il la retint avec ses bras musclés. Se débattant quelques minutes par terre, une force inestimable l’envahit et il retourna la situation en sa faveur. Il lui prit le pistolet et la frappa avec dans la figure jusqu’à ce qu’elle ne commence à saigner abondement et lorsqu’il le chargea pour l’abattre, Annabelle sortit de je ne sais où et l’assomma avec un extincteur qu’elle arracha au mur. Il se refroidit sur le champ comme un poulet fraichement égorgé. Les renforts arrivèrent dans les instants qui suivent et elles furent toutes deux amenées à l’hôpital pour des soins. Quant à Chris ou James Killer, ce fut sa fin. La police se chargea de son corps.


Par Koffi Olivier HONSOU


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