Leilaji, l’auteure au doigts de fée
Write by Muswada
Quand on parle de romance africaine dans l’univers des chroniques, vous entendrez un nom revenir souvent: Leila Marmelade, alias Leilaji.
Sa plume est folle et passionnée . Si vous avez lu « Les amoureux du Taj Mahal », « Love Strong » ou encore « Je t’ai dans la peau », eh bien, il est fort probable que vous soyez déjà tombés sous le charme de sa plume.
Découvrez dans cette interview qui est Leilaji, l’auteure aux doigts de fée.
Team Muswada : Bonjour Leilaji comment vous allez ?
Leilaji : Je vais bien merci. Et vous ?
Team Muswada : Nous allons très bien Leilaji, c’est un véritable plaisir de vous interviewer aujourd’hui. Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs en quelques phrases ?
Leilaji : Je suis Leila Marmelade, auteure. J’ai une petite préférence pour la romance même s’il peut m’arriver d’écrire de la fantasy ou un thriller.
Team Muswada : Que fait Leilaji dans la vie ? À part l’écriture bien sûr.
Leilaji : Je suis juriste, lectrice compulsive (je partage mes lectures sur mon compte Instagram), rateuse professionnelle de plats (je ne sais pas vraiment cuisiner), féministe et bad girl dans l’âme de 10 heures à 18 heures lol.
Team Muswada : (rire) Le personnage Leila dans vos histoires c’est vous ?
Leilaji : Non, même si mes lectrices ont tendance à me confondre avec Leilaji. D’ailleurs mon surnom vient de là. Comme tout auteur, je me suis inspirée de détails de mon quotidien et d’histoires racontées par des connaissances et même parfois inconnues. Je fais même des clins d’œil à des films populaires (lol). En clair, ce n’est pas moi. Mais c’est un peu de moi (oui je sais ce n’est pas très clair tout ça lol). Mais la relation entre Leila et Elle par exemple est inspirée de celle que j’ai avec ma meilleure amie.
Team Muswada : Parlez-nous un peu de votre passion pour l’écriture. Quand et comment avez-vous décidé de peindre vos pensées avez des mots ?
Leilaji : J’écris depuis très longtemps, depuis toute petite. Mais c’est en tombant par hasard dans le monde des chroniques sur Facebook que j’ai compris que je n’avais plus besoin d’écrire seulement pour moi (et mes amis beau gosses imaginaires… oui oui j’ai toujours aimé les beaux gosses, ce n’est pas un péché si on se contente de les regarder de loin et de baver de près). J’aime partager mes histoires et donner de la force aux autres. Mon thème principal, c’est la femme forte, et je la décline à l’infini.
Team Muswada : (rire) Comment vous vient votre inspiration ? Et surtout comment arrivez-vous à la dompter ?
Leilaji : J’ai mille et une histoires en tête. Je ne passe pas une seule journée sans l’un de mes personnages (à qui je parle et que je réconforte en permanence quand ils sont tristes lol). Tout m’inspire, une histoire lue, entendue dans un taxi, un film, un constat amer sur notre société, une chanson écoutée sur YouTube et même une simple photo. Je dompte l’inspiration en écrivant tout simplement. Quand l’histoire m’obsède un peu trop, je l’écris et elle me laisse tranquille (comme ça j’ai moins l’air d’une folle).
Team Muswada : Pour toutes ces personnes qui vous lisent et qui ont envie de se lancer dans l’écriture que leur conseilleriez-vous ? Comment procéder ? Et surtout à quel intervalle de temps vous pensez qu’il faille publier des chapitres ?
Leilaji : Il n’existe aucune méthode universelle. Cela dépend de la personnalité de chacun. Cependant pour moi la méthode la plus fiable c’est : lire et écrire, écrire et lire. Il faut le faire tout le temps. Ça nous aide à améliorer notre vocabulaire, notre style, notre manière de structurer l’histoire, d’écrire les actions, les dialogues, poser le décor. Lisez les conseils de Stephen King sur le sujet, vous ne serez pas déçu. Mais je suppose que ça ne marche pas avec tout le monde. Chez certains le talent est inné (ils écrivent et bam c’est parfait !) chez d’autre il se travaille (ils écrivent, effacent, réécrivent, effacent de nouveau etc), à vous de connaître votre camp.
Concernant celles qui veulent se lancer sur facebook et muswada je dirai qu’il faut publier 2 à 3 fois par semaine pour capter des lectrices fidèles. C’est comme ça que j’ai fait à mes débuts. Je dormais parfois à 1 heure de matin et il y avait quand même des lectrices qui veillaient pour lire une suite. Maintenant je préfère mettre plus de temps à publier car je privilégie la qualité à la quantité (bah c’est ça vieillir hein, on prend son temps pour tout). Ça ne plait pas à tout le monde mais c’est un choix. Cependant, je vais essayer pour 2018 de revenir à un rythme plus rapide. Les lectrices le méritent amplement car elles sont restées fidèles à la page facebook, malgré les absences.
Mais je dirai surtout qu’Il faut être patient et ne pas crier au scandale si vous mettez du temps à devenir populaire.
Team Muswada : Comment avez-vous connu Muswada ? Et que pensez-vous de cette plateforme ?
Leilaji : par son créateur (oui oui moi aussi je connais une star des start-up maintenant et je m’en vanterai quand il deviendra milliardaire). Je n’ai qu’un seul regret, ne pas avoir débuté mes publications sur Muswada en même temps que les autres, c’est à dire dès la création. Je me suis inscrite quand ça a été créé, j’ai même essayé d’y publier un texte exclusif, mais je n’y suis pas arrivée dès la première tentative et j’ai abandonné (honte à moi). Maintenant je maîtrise mieux la plateforme et je trouve l’application super facile à utiliser. Pour moi toute la communauté de lecteurs et lectrices de Facebook doit soutenir Muswada et s’y inscrire. C’est une plateforme créée rien que pour nous, qui s’améliore chaque année et reste à l’écoute de nos envies. On ne peut rien imposer à Facebook ou Wattpad, mais à Muswada on peut donner des conseils pour que l’application s’améliore. Que demander de plus ?
Team Muswada : Que pensez-vous de la littérature Africaine aujourd’hui ? De quoi a telle réellement besoin pour prendre son envol ?
Leilaji : Grâce à des auteures comme Chimamanda Ngozi Adichie, on est sous le feu des projecteurs, mais je trouve que la littérature africaine est encore un peu trop élitiste. J’ai souvent l’impression que les auteurs africains contemporains de renom n’écrivent que pour concourir à des prix Nobel ou Pulitzer (lol). Ou alors, ils ont écrit à la suite dès indépendances africaines et aujourd’hui sont morts (vous conviendrez avec moi qu’on peut difficilement obtenir leur dédicace). On a besoin de rendre notre littérature accessible à tous, d’écrire des romans populaires que l’on peut acheter au super marché. Des romans qu’on lit pour décompresser après une dure journée au boulot, des romans pour rêver quand la vie nous fouette comme Christian Grey fouette Anastasia Steel dans 50 nuances de Grey. Je parle de romance, de thriller, de roman feel good etc.
Team Muswada : Vaudace, on en parle ?
Leilaji : Vaudace c’est mon premier bébé ! Mon premier roman publié par une maison d’édition africaine. Je pense que je devrais m’en faire un tatouage pour marquer le coup, je vais écrire Vaudace sur ma fesse droite, c’est la plus jolie des 2 (lol). C’est une histoire assez intense. Mais tout ce que je sais c’est que quand on le finit, on inspire un bon coup et on dit tout haut : waouh, avec des étoiles plein les yeux. Si vous êtes une femme à la recherche de défi à relever, lisez Vaudace.
Team Muswada : Comment acheter les deux tomes de Vaudace ?
Leilaji : Pour la version électronique, sur Amazon pour celles qui sont hors de l’Afrique et sur Kusoma pour celle qui sont en Afrique. Pour la version papier, ce sera j’espère pour cette fin d’année. Patience.
Team Muswada : Merci pour cette belle interview qui tend vers sa fin, un dernier mot à vos lecteurs ?
Leilaji : lisez sur Muswada ! Faites un effort et inscrivez-vous. Ça fait un bien fou d’être membre de communauté. Et soyez sûr que bientôt le monde entendra parler de nous ! La femme africaine, ce n’est pas seulement celle qui pile le manioc dans un mortier. La femme africaine d’aujourd’hui, c’est celle qui pile le manioc de la main gauche et lit un roman sur son smartphone qui tient dans sa main droite. Croyez en vos rêves, lancez-vous. On ne vit qu’une fois.