Ce midi, une scène m'a profondément touché et j'ai eu envie de la partager avec vous.

A mon bureau, nous avons des chiens de garde qui ont été dressés : un mâle qui est un mélange de labrador et de berger allemand et une femelle qui est un pur berger allemand.

Récemment, la femelle a mis bas de douze chiots qui malheureusement sont tous morts.

Ils ont deux cages; l’une ne à l'arrière de nos locaux où ils restent la plupart du temps et une autre dans la cour où ils prennent leur déjeuner.

Pour en revenir à la scène du jour, ce midi, une collègue qui est devenue plus qu’une sœur pour moi, m'a averti du fait que la femelle était dans la cage de la cour pour prendre son déjeuner car la veille j’ai cherché à m’enquérir de ses nouvelles puisque j'étais absente du bureau ces dernières semaines. Je me sentais mal pour elle, imaginant le trouble émotionnel que la perte de ses chiots aurait pu lui causer, je voulais savoir si elle tenait le coup.

Ne l'oublions pas, les animaux aussi ont des émotions.

Quand ils sont venus donc dans la cour pour le déjeuner, elle m’a interpellé et je suis allée les voir.

Aussitôt que je me suis approchée de la cage, la femelle s’est mise à aboyer et à sautiller, elle grattait un peu contre la porte de la cage.

Je vous disais plus tôt qu’ils ont été dressés. Généralement, quand ils font cela, c’est pour demander qu’on leur ouvre la cage pour qu’ils sortent

Je me suis tournée vers ma sœur pour lui demander s’il fallait que je lui ouvre la cage ou pas (elle a arrêtée de manger à ma vue), puisque de son bureau on a une vue sur la cage des chiens.

Un autre de mes collègues, celui qui est plus familier avec eux est venu lui ouvrir sa cage.

Presque aussitôt, la chienne s’est mis à sautiller autour de moi et a bondi sur moi tout en aboyant joyeusement et faisait même des rondes.

Evidemment, je l’ai caressé quelque secondes avant que mon collègue ne lui ordonne de retourner en cage et qu’elle ne s’exécute mais difficilement car elle ne semblait pas vouloir me lâcher. Elle m’a même léché le visage chose qui ne s’était jamais produite auparavant.

Waouh ! Quel accueil ! Me suis-je dit.

Sa réaction… exprimait de la joie.

Elle était contente de me revoir.

J’étais émue comme pas possible.

Elle m’avait vraiment fait chaud au cœur.

Quand je suis revenue à mon bureau, ma sœur m’a dit que la chienne était vraiment contente de me revoir et que c’est sa façon de manifester sa reconnaissance parce que je l’avais un peu aidé au lendemain de sa mise bas.

Je n’avais même pas fait grand-chose je vous assure.

Entre nous humains, combien de fois manifestons nous cet amour envers nos frères ?

Combien de fois sommes-nous reconnaissants pour les petites attentions qu’ont les autres à notre intention ?

Combien de fois sommes-nous reconnaissants au Père Éternel ne serait-ce que pour le souffle de vie qu’Il nous accorde tous les jours ?

Je paraphrase ma sœur qui a dit ceci après la scène avec la chienne : si nous savions observer les animaux, nous apprendrions beaucoup d’eux et verrons qu’ils sont plus sensibles que beaucoup d’humains.

En passant, je remercie ma sœur pour les deux gestes forts qu’elle a eus à mon égard aujourd’hui parce que je sais qu’elle lira ce post. Deux gestes qui n’ont peut-être l’air de rien mais qui sont plus que grands à mes yeux.

Que le Tout Puissant te le rende au centuple te qu’Il te touche de manière spéciale en ce jour.

Posons-nous les bonnes questions mes amis.

Agissons bien et surtout, soyons toujours RECONNAISSANTS.

Pluie de bénédictions divines.

PS: Chapitre unique.