LES EMMERDES 1
Write by Lari93
Une
semaine plus tard
Charles-Emmanuel DASLIVIERA
Je suis à la holding
ce matin.
J’ai de nombreux
dossiers à valider.
Avec Annabelle tout se
passe à merveille.
J’ai profité du
week-end pour la présenté à mon père, lors d’un diner au domicile familial.
Papa et Annabelle sont
très bien entendu.
Ils ont passé toute la
soirée à échanger, au point où il me menaçait de faire d’elle sa seconde épouse
si jamais je trainais à me décider.
Aucune de mes ex
partenaires m’avais eu ce privilège.
C’était déjà, un non
avant qu’il ne me traverse l’esprit de les invités à un diner chez mes parents.
Ces filles étaient
pour la plupart du même milieu que moi et mes parents les avaient soit déjà
aperçu à des galas ou autres soirées mondaine de la haute société.
Leurs attitudes de
stars et de filles gâtés pourris, ma mère en avait horreur.
Malgré, leurs fortunes
mes parents m’avait éduqué dans la simplicité.
Ils m’avaient inculqué
des valeurs et appris à respecter moins nantis, à commencer par le personnel de
maison, jusqu’aux entreprises.
Et c’est aussi pareil
pour les jumelles.
Avec Annabelle,
c’était comme s’ils la connaissaient tous depuis toujours.
Ma mère qui l’appelle ma
fille et lui donne des conseils sur ce que j’aime ou pas.
Les jumelles qui
l’admirent pour son intelligence, sa simplicité et sa beauté.
Et enfin mon père qui
me menace comme je vous l’ai déjà dit.
Je crois que je ne me
suis jamais autant senti sure de mon choix.
Annabelle est faite
pour moi et je l’épouserais (en regardant l’écrin dans le tiroir de mon bureau contenant
un solitaire, en or blanc serti de diamant).
Je l’ai acheté pendant
mon voyage à new York.
Je suis rentré dans
cette boutique pour lui acheter juste un bracelet, mais j’ai eu le déclic pour
cette bague. Quand je l’ai vu j’ai su que c’était cette bague qu’il me fallait pour
elle.
Pourquoi je l’ai acheté
? Je ne saurais vous l’expliquer mais je sais juste qu’elle irait à la femme
que j’aime et que c’était la bonne bague.
J’entends soudainement
des bruits qui me tir de ma léthargie.
Je me lève et me
dirige vers le secrétariat, jamais GLORIA n’oserait permettre autant de
vacarme.
Cette intérimaire en
plus d’être incompétente, envoie le marché à ma porte.
J’ouvre et je les vois
se chamailler.
Alice : Madame, je ne sais
pas en quelle langue vous le répéter. Mais je vous dis et redit que Monsieur DASLIVIERA est occupé. En plus, vous n’avez pas pris de rendez-vous. Veuillez-vous
sortir s’il vous plait.
Lyaah : Tu rêves pauvre
petite idiote. Quand je serais madame DASLIVIERA Tu seras immédiatement viré. Je ne bougerais pas
sans avoir vu Charles es clair ?
Moi : Que veux-tu (Elles se rendit compte
de présence) ?
Alice : Monsieur je suis
désolé. Mais cette dame a commencé à faire un scandale quand je lui ai refusé
l’accès à votre bureau.
Moi : Merci Alice. Bon
travail (Dis-je avec ironie). Et toi (en m’adressant à LYAAH) que
veux-tu ?
Lyaah : Bébé on doit parler,
après je te libère. Je promets d’être rapide.
Moi : Alice vérifie et
confirme-moi par teams que miss TANOH est toujours en clientèle (lyaah poussa
un juron).
Alice : ok Monsieur.
Moi : Lyaah Suis moi.
Lyaah : Ok mon cœur (en
tirant la langue à Alice, suivi d’un second juron. Cette fille franchement
aucune retenu).
Une fois dans mon bureau, nous
prenons place et je prépare mon esprit à entendre son charabia habituel.
Moi : je t’écoute, on va
faire vite et tu l’as promis. J’ai beaucoup de boulot, mademoiselle.
Lyaah : Ah Charles, relaxe-toi
s’il te plait. Tu as toujours été occuper dans la vie. Mais je pense que tout
ça va bientôt changer.
(Mais Qu’es qu’elle raconte cette
folle)
Moi : s’il te plait accouche,
je n’ai pas que ça à faire (elle éclate de rire).
Lyaah : Bébé c’est dans 05
mois et 02 semaines que nous aurons notre magnifique bébé, ne soit pas si
pressé (En riant).
Moi : Quoi ? Tu as fumé
un joint ce matin ? tu parles de quoi au juste ? tu es ivre ?
Lyaah : Je dis que je suis
enceinte de 03 mois et 02 semaines.
Moi : Bien félicitation, je
t’enverrais un paquet à la naissance de l’enfant. Au passage, je fais un coucou
au père. Tu peux partir maintenant. J’ai du boulot.
Lyaah : Charles c’est toi
l’auteur de ma grossesses (En déposant des documents et plusieurs écographies sur
ma table).
J’ai l’impression d’avoir reçu
une douche froide. Elle a dit quoi celle folle ? non c’est une
blague ! j’ai la tête qui chauffe et le cerveau qui bouillonne.
Je regarde les documents, ils
proviennent de la Polyclinique Centrale de Cocody. C’est un très bon
établissement avec un bonne réputation. Lyaah est enceinte.
Moi : Lyaah, je n’ai pas le temps pour
les plaisanteries. Tu es peut-être enceinte mais ne me lie pas à ta grossesse.
Lyaah : Moi non
plus Charles je n’ai pas le temps pour les plaisanteries. Tu te souviens de
cette nuit au FLIJIM CLUB ou on s’est vu pour la dernière fois, il y a quelques
mois. Cette nuit l’a ou on fait l’amour, tu étais peut-être ivre mais, Tu as
germé ton fruit en moi.
Merdeeeeeeeeeeeeee
Cette nuit-là, je l’ai
regretté pendant des semaines.
Vous vous souvenez de
ma dispute avec Annabelle avant le voyage pour Abuja ?
Seigneur !!! je
savais que j’allais en payer les frais, mais pas de cette façon.
Un enfant, un innocent
au milieu de tout ceci.
Au lendemain de cette
nuit, je ne me souvenais plus de rien, Il y avait juste LYAAH dans mon lit à
mon réveille.
Je vous raconte.
Ce jour-là, j’étais
très énervé. Je ne m’acceptais pas d’être traité ainsi par Annabelle.
Mon ego avait pris un
coup.
Je ne décolérais pas de
la journée, à ma descente, j’ai rejoint Anderson et sa bande au CLUB, c’est
bien plus tard que Lyaah est arrivée avec un autre groupe.
Quand elle nous a vu,
elle a abandonné sa team pour nous rejoindre.
J’ai picolé plus que d’habitude,
ce jour-là.
La suite vous le
savez.
J’ai évité Annabelle
les jours qui ont suivi, tant j’avais mal et honte de l’avoir trompé.
Annabelle, je crois
qu’elle pensait que je boudais dans mon coin juste à cause de notre dispute.
Apres, je me suis dit
qu’il n’y avait encore rien d’officiel entre nous et que je ne devais pas
culpabiliser ainsi. Anderson, m’avait aussi suggéré de ne rien dire. Alors, j’ai
gardé cette dérive pour moi. Toutes les vérités son pas bonne à dire pensais-je.
Mais ce sentiment, de
culpabilité me démontrait aussi à quel point Annabelle comptait pour moi.
Alors j’ai pris les devants
pour officialiser notre idylle à Abuja.
Je reste un moment à
regarder cette vipère en face de moi, qui affichait un sourire triomphal.
Moi : Ok,
l’enfant n’a rien avoir avec nous. Je prendrai mes responsabilités vis-à-vis de
lui (Dis-je froidement en la regardant droit dans les yeux).
Lyaah : Non Mon
cœur, tu prendras tes responsabilités vis-à-vis de nous deux. Moi et l’enfant.
Mon père n’acceptera
jamais un enfant hors mariage dans sa demeure.
Moi : Ton père
n’est il pas au courant que tu fornique à tout bout de champs sans être
marié ? Ma Décision est prise. IL n’a pas de débat qui tienne, OK ?
(Dis-je toujours dans le même ton)
Elle se levé
brusquement, rouge de colère, le regard assombri.
Lyaah : j’ai
juste voulu faire les choses avec respect avec toi. Tu pense que tu peux
m’utiliser et me jeter à tout va le champ. Ce bébé est le nôtre. Mon père ira
rencontrer le tien. Tu assumeras tes responsabilités vis-à-vis de moi et
l’enfant ou tu auras deux corps sous la main. Aussi, puissant que soit ton Nom
Monsieur DASILVIERA tu m’honoreras.
(Elle se dirige vers la
sortie, ouvre la porte, marque une pose devant celle-ci puis se retourne vers
moi)
Aussi, sache que je
suis au courant pour TRISHA, pas besoin de te faire un dessin.
Je pense qu’elle ne
supportera pas que sa famille soit informée de sa double vie passé et l’humiliation
public que je lui réserve.
Alors Charles, ne me
pousse pas bout.
Bonne journée mon cœur
(avec un sourire).
Sur ces paroles, elle
sorti sans refermer la porte.
Mon regard était perdu
dans les sales paroles que je venais d’entendre.
Elle savait pour
Annabelle, Lyaah à bien préparer son coup.
Déjà que je ne sais
pas comment gérer cette histoire de grossesse, cette folle risque aussi de nuire
à la réputation d’Annabelle par ma faute.
Il me faut trouver une
solution, Annabelle ne doit pas être la victime de mon erreur.
Il y a aussi ma
famille, mon père est très à cheval sur les principes.
Si mon père et le père de lyaah se rencontre
ça risque de très mal tourner pour moi.
IL faut que j’anticipe
les choses.
Le général et ses
soldats.
Mais par où
commencer ? (Je regarde les documents sur mon bureau et une larme coule
sur ma joue)
Je suis piégé.
Seigneur aide moi.