Les remords

Write by Lulu-marie

Chapitre 27 : Les remords 

***Mélissa*** 

Liliane (parlant bas) : Hein réponds moi de quel divorce parle t'il ? Qu'est ce que tu as fait ? 

Moi (ouvrant la bouche) : Non mais j'hallucine, tu m'espionnes dans ma propre maison ? Tu écoutais aux portes

Liliane : Je ne pouvais pas m'empêcher de vous écoutez 

Moi : Ça veut dire quoi ça ?

Liliane : qu'est-ce que vous manigancez ton mari et toi ? Tu es enceinte de qui !? 

Moi : Liliane laisse moi en paix

Liliane : Non je ne te laisserai pas tant que je ne saurai pas la vérité. Tu as trompé ton mari et tu...

Moi : Stop n'en dis pas plus 

Je lui ai tourné dos et elle m'a retenu par le bras.

Liliane : Oh pas si vite petite dame

Moi : lâche moi tu me veux quoi à la fin ? 

Liliane (me lâchant le bras): Tu n'as pas intérêt à divorcé tu m'as bien entendu ? 

Moi : tu n'es pas possible. 

Ecouté carrément aux portes, non cette dame est insupportable. 

Vu qu'il était tard, elle ne voudra pas rentrer chez elle. Je suis descendue à la cuisine faire quelque chose à mangé, c'est là qu'elle est arrivée me trouver. Mathis à demandé de commander un repas rapide, ce que je ne voulais pas. Je ne savais pas qu'elle m'espionnait.

Mathis (entrant) : tu as commandé ? 

Moi : je vais faire du couscous.

Mathis : et ça sera prêt quand ? Appel le restaurant et tu commandes quelque chose Mélissa 

Liliane : Ah ton couscous la va prendre du temps inh et moi j'ai faim.

Mathis : C'est vrai j'ai aussi faim

Moi : Je commande pour vous et moi je prépare 

Liliane : okay 

Mathis (sortant une coupe de champagne) : on peut discuter madame ? 

Liliane (souriante) : oui oui 

Mathis : Champagne ou vin ? 

Liliane : Champagne bien sûr 

Ils sont sortis et moi je suis restée à la cuisine j'avais une folle envie de ce couscous la depuis tout à l'heure. 

(Soupirant) j'ai toujours un problème en instance. Maintenant je dois faire un choix, Mathis s'est montré très brave en prenant cette décision, il a dit que c'était la meilleure pour nous tous. Signé les papiers voudra dire que je suis libre ; libre de refaire ma vie avec l'homme dont je suis tombée amoureuse et avec qui je vais avoir un enfant. Mais est ce que je le veux vraiment ? Ça parrait simple maintenant mais non, je n'ai pas envie de le quitter je ne sais pas si c'est la culpabilité. C'est ce que je voulais depuis le début mais maintenant je ne sais plus. C'est comme ci je l'abandonne et ça me fait de la peine. Je vais devoir faire un choix très important pour moi et pour mon enfant, me poser et réfléchir. 

***Mathis***

Liliane : Oh mon beau-fils voilà la situation inh et comme tu m'avais promis quelque chose avant la... 

Moi : il n'y a pas de problème maman

Liliane : Ah toi tu es bon, que Dieu te bénisse 

Moi : Amen 

Liliane : qu'il te comble abondamment. Que tu puisses toujours prendre soins de ma fille.

Moi : Amen. 

Elle m'a parlé de la situation qui ne va pas avec son mari ainsi que son fils aîné qui a quelques petits soucis et n'arrive plus à lui venir en aide comme il le faisait. J'ai compris tous ça, si je travail, c'est pour ne manquer de rien et pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin. Même si Liliane ne sera jamais satisfaite en matière d'argent, ce n'est pas un problème. 

J'ai mainte fois réfléchis et je trouve que Mélissa sera heureuse avec lui. Même si je n'aimerai pas la voir avec un autre, je suis conscient que je ne lui apporterai pas ce qu'elle recherche. J'aurais aimé faire autrement mais ce qu'elle recherche je ne pourrais pas lui donner. Je reconnais que je suis aussi fautif, discuter avec ma femme ne m'aurait pas tuer, peut être on aurait pu trouver d'autres solutions ensemble depuis mais c'est trop tard. J'ai mal faire de garder le silence et aujourd'hui j'en paye. Si elle ne veut plus divorcer, je vais la forcer, je vais lui rendre sa liberté, elle attend l'enfant d'un autre et je ne peux en aucun cas séparer un père de sa fille, je ne peux pas les empêcher d'être ensemble. 

Liliane après un court instant a reprit parole 

Liliane : Mathis, je peux te demander autre chose ? 

Moi : Oui tous ce que vous voudriez

Liliane : Ne laisse pas ma fille s'il te plaît 

Moi : je ne comprends pas 

Liliane : Promets moi d'être toujours là pour elle, c'est ta femme, ne l'abandonne pas. Vous êtes tellement beau ensemble et vous serez parents, soyez toujours unis

Moi : Je ne vous comprends pas

Liliane : Que rien ni personne ne s'interpose entre vous. Promet le moi. 

Moi : euuh

Liliane : promet le 

Moi : je vous le promet .

Mélissa (se joignant à nous) : J'ai passé la commande déjà

Liliane : Merci, je discutais avec ton mari 

Mélissa : Je sais ça 

Je la regarde et je me rend compte de mon amour pour elle, Mélissa est une femme géniale. C'est vrai elle m'a trompé et ça m'a beaucoup fait mal. D'aucun diront que je devrais la mettre à la porte, que je ne devrais pas lui pardonner que je devrais lui faire payer mais non, ça ne sert à rien. Je suis toujours entre deux avions, je n'ai pas le temps c'est ceci qui l'a poussé a faire ça. Elle recherche l'attention et je ne pourrais lui donner. On aurait pu former une véritable famille mais dommage. Je prends la responsabilité d'être toujours présent pour elle et son enfant.

***Dylan***

Nanou la tu as fais ça déjà ? Nanou la tu as fait ci ? Nanou je vais te gifler maintenant, Nanou impolie, Nanou, Nanou et encore Nanou... Et c'est ça le calvaire de cette petite dans la maison.

Je ne suis qu'un con qui mérite amplement ce qui lui arrive. Je ne sais pas ce qui m'a prit de me mettre à jetter les affaires de ma femme et devant ses parents en plus. Régina me maudirait sûrement à l'heure là. Elle n'aimerait plus entendre parler de moi. J'ai commis l'impardonnable devant sa famille, elle ne me pardonnera jamais. Je n'ai aucune chance de reprendre ma femme. Même pas soixante douze heure et je regrette déjà mon acte. Même Dieu ne me pardonnera ce que j'ai fait. Je ne sais pas comment tous ceci est arrivé. Cette nuit je n'ai pas fermé l'oeil, j'entendais encore la voix de ma mère résonnée dans ma tête. Cette voix qui ne cessait de me répéter la phrase "Mets la dehors, elle doit partir d'ici". C'était comme un cauchemar, j'ai bouché mes oreilles durant toute la nuit, ce que j'aurais dû faire un peu plutôt et ma femme serait encore ici à mes côtés. A force d'y penser, je me suis rendu malade. J'avais sérieusement mal et mon corps chauffait en même temps j'avais mal à la tête et aux yeux. J'avais une température sûrement élèvée. Je ne suis pas sorti de la chambre depuis ce jour, j'ai juste appelé le service pour demander une permission, je me justifierai plutard. Je me sens mal et faible, la fièvre et le froid n'arrangeaient pas ma situation. Et le pire ce sont les cris de cette femme, je souffre. 

Boum boum boum

Solène : Dylan... Dylan... Dylan oooh... 

Maman : Tu l'entends ? 

Solene : Non, il ne répond toujours pas...Il est là, il n'est pas sorti depuis trois jours. Hier il avait dit de le laisser seul et aujourd'hui aussi il ne réponds pas.

Maman : Solène pousse toi le menuisier va défoncer la porte

Solène : Ah vous l'avez trouvé ? 

Maman : Oui pousse toi. 

J'avais fermé la porte de l'intérieur. Je ne voulais voir personne parceque ces femmes ne feront rien d'autre qu'empirer ma situation, elles sont à l'origine de tous ceci. 
Elles ont réussi a défoncer la porte quand même. Je n'avais pas bougé, j'étais recroquevillé sur moi même.

Maman (tombant sur moi) : Dylan 

Solène : Dylan 

Maman (me secouant) : Il ne va pas bien, il est fiévreux 

Solène (me touchant) : C'est vrai il est brûlant.

Maman : Dylan tu m'écoutes, tu peux te lever ? Oooh mon fils oooh, il faut l'emmener à l'hôpital. 

Solène : qui allons nous appelé maintenant où est-ce qu'on va trouver un taxi à l'heure là, il est minuit.

Moi : Laissez moi seul

Maman : Dylo s'il te plaît allons à l'hôpital. 

Solène : lève toi

Moi : Ça va 

Maman : Non ça ne va pas. Je dois avoir quelques écorces là je vais préparer rapidement et lui faire boire. 

Solène : Moi je vais tremper un pagne pour baisser un peu sa température(s'en allant) 

Maman : est ce qu'il n'y a pas des comprimés dans la boîte ? 

Solène : Oui je crois, je vais voir. 

Si seulement elles savaient que se sont elles qui m'ont rendu malade.

[...]

Malgré leur traitement d'hier je ne me suis toujours pas retrouvé. Ce matin je m'appretais pour me rendre à l'hôpital quand elle s'est présentée devant moi. 

Solène (venant s'asseoir) : comment tu te sens ? 

Moi : Ça va 

Solène : Tu iras à l'hôpital ? 

Moi : oui 

Solène : Okay, c'est parce-que tu ne te sentais pas bien que je ne te l'ai pas dit, j'ai demandé à ma soeur de me prendre la liste de la dot

Je l'ai regardé et j'ai détourné le regard, je suis sorti. Je ne sais pas quoi lui dire parce que si je vais parler, je vais agrraver ma santé. 

Solène : Dylan, anhan Dylan je te parle et tu me tournes dos.

Si je savais, c'est le dernier mot de l'imbécile, et oui, je ne suis qu'un imbécile.

***Régina***

Sonia (entrant) : Bonjour comment tu vas ce matin ? 

Moi (la regardant) : je vais bien. Pas besoin de te demander si toi tu vas bien ça se voit déjà.

Sonia (faisant la bouche) : houmm

Moi : oui je t'écoute 

Sonia : tu sors ? 

Moi : oui je vais dans l'église rapidement 

Sonia : il y a quoi ? 

Moi : Rien aujourd'hui c'est vendredi et sûrement je vais trouver un groupe de prière ou sinon je vais tenir un tête à tête avec Dieu

Sonia : je suis contente pour toi 

Moi : merci

Sonia : je voulais m'excuser auprès pour ce qui s'est passé. Je...

Moi : tu n'as pas à t'excusé. Je devrais plutôt te remercier. Viens t'asseoir 

Sonia (s'asseyant) : 

Moi : Si tu ne m'aimais pas, tu n'allais jamais faire ce que tu as fait 

Sonia : Je suis ta soeur et c'est mon devoir. 

Moi : Tu es adorable 

Sonia : je vois que ton entretien avec maman hier t'a fait du bien. 

Moi : Enormément du bien. Je vais mettre en pratique ses conseils 

Sonia : Ça va aller. Du courage 

Moi : Merci 

Sonia : tes copines viendront demain

Moi (ouvrant les yeux) : 

Sonia : Pardon c'est encore moi oooh ma bouche la 

Moi (rigolant): ça ne porte pas caleçon comme ont dit hein. Ce n'est pas grave. 

Sonia : bon moi je vais à Cotonou 

Moi : Hounn ce Ronel la nous doit beaucoup inh

Sonia(se levant) : Oui c'est ça. Allez prie pour moi

Moi : Oui

C'est maman qui a raison, il ne sert à rien de pleurer. Je dois me montrer plus forte. Même si c'est Difficile je vais y arriver Dieu m'aidera.

***Mélissa***

J'ai choisi aujourd'hui pour la première consultation c'est vendredi. J'avais contacté ma gynécologue hier et elle m'a dit qu'elle serait présente aujourd'hui. Mathis devrait m'accompagner mais il est partit très tôt pour le boulot et comme Liliane était toujours dans les environs, il lui a passé l'appareil. Je vais devoir supporter cette femme pendant environ combien de temps ? Pfff Mathis lui a remit une enveloppe avant de partir ce matin, ses yeux brillaient de mille feux. Elle est montée depuis dix heures et n'est toujours pas descendue. Je vais devoir attendre le temps que la miss se fasse belle. 

Ce n'est qu'à midi elle est descendue me disant qu'elle était prête non ce n'est pas croyable.

Liliane : Je dois te parler avant qu'on ne parte

Moi : de quoi ? 

Liliane : Je ne sais pas ce qui se passe avec ton mari mais tu n'as pas intérêt à divorcé 

Moi : quoi quoi ? 

Liliane : tu as trompé ton mari et tu es tombée enceinte d'un je ne sais qui, je ne le connais pas et je ne veux même pas le connaître. Je te dis juste qu'il n'est pas question que tu divorces 

Moi : Et pourquoi ? 

Liliane : Tu réfléchis comment ? Tu penses que tu pourras trouver un homme comme ton mari ? Un homme qui prendra soins de toi, un homme qui va te faire vivre dans une maison pareille et te couvrir de bijoux ? 

Moi : tu n'en as que pour l'argent toi.

Liliane : C'est primordial ma fille. Qu'est-ce qui te manquait et tu es allée ouvrir les cuisses à un autre ? 

Moi : ...

Liliane : Tu ne peux pas appeler un enfant au monde et ne pas être capable de t'en charger 

Moi (me perdant) : Qu'est-ce que tu racontes, je ne te suis pas.

Liliane : Je suis sûre que tu es tombé enceinte d'un minable, un moins que rien. Va savoir il ne fait rien sûrement c'est toi qui lui donne encore.

Moi : Si c'était le cas, où se trouve ton problème ? 

Liliane : Il fait quoi ? Je ne vois personne prendre autant soin de toi que ton mari actuel.

Moi : c'est normal tu viens de recevoir une enveloppe pleine de billet de banque. 

Liliane : Mathis est un homme bon. Alors réfléchis bien, je ne sais pas ce qui s'est passé jusqu'à ce que tu le trompe.

Moi : Et tu ne cherches pas à savoir, une fois que tu as ton enveloppe en mains le reste t'importe peu. Je peux tomber enceinte d'un pauvre mécano ce n'est pas ton problème. 

Liliane : rassures moi tu n'es pas aussi bête que je le pense n'est-ce pas ? 

Moi : ton problème c'est l'argent 

Liliane (grimacant) : ce n'est pas vrai.

Moi : Oh que si 

Liliane : Lili ce que je te dis est très important. Pense à ton enfant, il aura une belle vie, il va grandir dans le luxe. Moi je n'avais pas eu cette chance. J'en veux toujours à ma mère et si elle était encore en vie, je lui demanderai pourquoi elle est tombée sur un homme pauvre parce que mon père était pauvre. J'ai souffert et je ne veux pas de ça pour mes enfants ni mes petits enfants.

Moi : tu as fini ? 

Liliane : Mathis est un bon parti, le type ne cligne même pas des yeux avant de faire sortir le cach. Qu'est-ce qui n'a pas marché Mélissa ? 

Moi (levant les yeux) : Mon Dieu qu'est ce que je disais, c'est son intérêt qui est en jeu.

Liliane : Mélissa pense à ton enfant, c'est son avenir qui est en jeu. 

Je l'ai abandonné là et je suis sortie, elle m'enerve cette dame. 
J'ai appelé le chauffeur pour qu'il fasse sortir le véhicule. Au même moment Mathis m'appellait. 

Mathis : C'est maintenant que tu pars? 

Moi : Oui 

Mathis : Pourquoi ? 

Moi (énervée): La princesse n'avait pas finit de se faire belle pfff

Liliane (derrière moi) : Tu n'as pas à t'énervé contre moi inh, ne passe pas tes hormones de femme enceinte sur moi. 

Moi : N'importe quoi 

Mathis : calme toi Mélissa. Alors tu demandes au chauffeur de t'emmener ? 

Moi : Oui. 

Mathis : tiens moi informer. Il est possible que je parte en Afrique du Sud ce soir. 

Moi : Ooh

Mathis : Oui. Fais attention à toi

Moi : D'accord 

Click

Je me suis installée à côté du chauffeur et la diva derrière.

(...)

La première visite s'est plutôt pas mal déroulée. Selon le gynécologue je me porte bien, le foetus également mais seulement que je dois faire certaines analyses et pour cela je dois revenir dans trois jours. Elle m'a conseillé beaucoup de repos et m'a prescrite des médicaments. Je me suis rendue à la pharmacie la plus proche. Arrivée là-bas, je n'avais pas trouvé tous ce qui était sur l'ordonnance et je suis allée ailleurs. Je voulais tout prendre au même endroit.

***Pavel*** 

Si je dis qu'elle ne me manque pas alors j'ai menti. Elle est omniprésente dans mes pensées, Mélissa me manque terriblement et je fais un effort surhumain pour ne pas l'appeler. Comme j'aimerais la revoir et l'avoir près de moi. Si elle n'a pas cherché à me voir cela veut dire qu'elle s'est rendue compte de l'erreur et qu'elle a préféré rester avec son mari. 

C'est le bip de maman qui m'a sorti de mes pensées.

Je devrais me rendre à la pharmacie lui prendre son médicament, elle me bip pour me le rappeler. Je suis en pause et je vais en profiter parce que si je ne le fais pas maintenant, je risque d'oublier après. Je me suis rendu directement à la pharmacie. J'ai vu un véhicule qui ressemblait à celui de Mélissa, j'ai garé juste à côté du dit vehicule et suis descendu vérifier l'immatriculation ; c'était la sienne. J'etais curieux de savoir ce qu'elle faisait là, j'entre et je l'aperçois debout au comptoir, elle faisait dos à l'entrée. 

Moi : Mélissa ? 

Elle s'est retournée, et j'ai lu la surprise dans ses yeux, elle ne s'attendait pas à me voir ici. 

Mélissa : Pavel

Moi (m'approchant) : comment tu vas ? 

Mélissa : je me porte bien et toi ? 

Moi : Ça va. Tu es... Bon moi je suis venu prendre un produit pour ma mère. 

Lui : bonjour monsieur que puis-je pour vous ? 

Je lui ai remit le bout de papier que maman m'avait écrite et il a disparu derrière les rayons.

Mélissa : Ah ok

Une pharmacienne à posé un panier devant Mélissa. 

Elle : Madame nous n'avons pas ce médicament (montrant l'ordonnance medicale) 

Mélissa : euuuh 

Elle : Comment se fait t'il que vous n'ayiez pas, ça fait la deuxième pharmacie. Le médicament que la femme enceinte doit utiliser ne peut pas manquer dans une si grande pharmacie alors que c'est primordial pour le bébé et pour la maman. C'est très grave, où sont vos responsables ? 

Mélissa (à la pharmacienne) : je peux trouver ça ailleurs ? 

Elle : Oui 

Mélissa : le total de ce que vous avez trouvé fait combien ? 

Elle : Vingt deux mille cinq cent trente cinq francs madame. 

Mélissa : servez moi. 

Elle : d'accord passez à la caisse.

Celui qui m'avait pris en charge est revenu et il m'a demandé de passer à la caisse aussi. Elle a payé avant moi et je lui ai demandé de m'attendre. 

Moi : Tu es enceinte ? 

Mélissa (me regardant) : ...

Elle : Bonjour monsieur 

Moi : Oui bonjour madame 

C'était la dame qui parlait tout à l'heure.

Elle : Liliane, je suis la mère de Mélissa 

Elle est très jeune et lui ressemble beaucoup. Je me rappelle qu'elle m'avait dit que sa mère l'avait abandonné et qu'elle ne lui pardonnerai jamais. Sûrement qu'elles on fait table rase du passé.

Moi : enchanté, Pavel do Régo un ami à votre fille

Elle : do Régo ? Je connais des do Régo vous êtes le fils D'Ignace do Régo? 

Moi : Euuh non

Elle : Vous êtes d'où ? 

Mélissa : Liliane c'est bon laisses nous seul s'il te plaît 

Elle : Laisse moi faire la connaissance du type non. 

Mélissa (sec) : Non attends moi dans le véhicule 

Moi (lui tendant la main) : On aura le temps de se connaître madame. 

Elle (la saisissant) : Oui je veux bien faire plus de connaissance. À la prochaine 

Moi : Oui madame 

J'ai attendu qu'elle passe par la porte avant de me retourner vers sa fille. 

Moi : Félicitation, je suppose que c'est pour ça que tu as gardé tes distances. 

Mélissa : ...

Moi : réponds moi 

Mélissa : Oui 

Moi (déçu) : D'accord félicitation et bonne chance. Soyez heureux. 

Mélissa (me regardant) : Pavel 

Moi : laisse tomber.

Je suis sortie et elle m'a suivi

Mélissa : Pavel ce n'est pas ce que tu penses.

Moi : tu aurais pu me le dire, pour que j'arrête d'espérer comme un con. Tu aurais dû me dire que tu as repris avec ton mari et que vous attendez un enfant. Bref bonne chance 

Elle est restée debout jusqu'à ce que je ne démarre 

Je suis retourné au bureau dans l'intention de me concentrer sur mon travail mais je ne pouvais pas. Je suis rentré, j'ai fait escale pour remettre son produit à maman. Mon frère est venu dans la soirée me tenir compagnie. J'avais encore un bout d'espoir mais maintenant tout est clair.

Ronel : Elle n'a jamais été pour toi 

Moi : ça me brise. A un moment donné j'ai cru qu'elle allait me dire que l'enfant qu'elle attendait était de moi. 

Ronel (me tapant l'épaule) : courage la vie continue.

Plume d'ébène : les écrits de lulu 

À suivre...

Vie de femme : L'imp...