L'excision ce fléau!

Write by yamsow42

CAPTIVES TOME1


Partie 6


*** Aissatou Bella Souaré ***


On arrive tardivement à Conakry je réveille les filles qui sont déjà endormies. Je ne peux plus les porter. Le chauffeur m'aide à faire rentrer nos bagages. Je trace dans ma chambre et trouve Rafiou endormi. Je dépose mes affaires sans faire de bruit me rend dans la salle de bain. Je prend une rapide douche, et viens me mettre au lit


-bonsoir chérie 


-oh je t'ai réveillé ça va ?


-oui, maintenant que tu es la


Il se met sur moi et m'embrasse 


-tu as mangé 


-non j'ai envie de tout autre chose


Je me crispe et il le sens 


-c'est quoi ? Tu n’en as pas envie 


-c'est pas ça. Je crois connaître à présent la source de notre problème 


-quel problème chérie 


-tu sais je t’ai toujours dit que je fais des rêves bizarres et à chaque fois je me réveille avec des saignements 


-oui


-euh ben figure toi que mes problèmes n’ont qu’un seul nom et c'est Boubacar le cadenas dans mon sac tu t’en rappelle ?


-quel cadenas 


Je lui explique 


-oui je vois


-c'est Boubacar qui l’a mis la pour nous séparer et pour qu’on ne fasse jamais d'enfants toi et moi


-Bella !!! Qui t'as raconté cela ?


-c'est une ami de ta mère. Elle a des dons dès qu'elle m’a vu elle s'est mise à parler 


-tu ne devrais pas trop croire en ces choses, je t'ai déjà dit de ne pas te stresser pour ça. On est encore jeune ok ? prions Dieu c'est l'essentielle. je ne t'ai pas épousé a cause de ta capacité à procréer je t'ai épousé parce que je t'aime Bella. Alors arrête de stresser s’il te plaît 


-Mais Rafiou notre fille à déjà près de 10 ans 


-shut laisse cela, préoccupe toi des choses que tu maitrises et laisse ceux qui te dépassent. tu m’a déjà fait un enfant c'est suffisant 


-mais c'est une fille Rafiou tu sais comment c'est vu par la société 


-a moi elle suffit c'est l'essentiel.

Il dit en remontant ma nuisette et s'enfonçant en moi.


Il me fait l'amour avec douceur comme toujours, en me communiquant tout son amour.


-tu avais dis que tu as une nouvelle importante a me dire


-ça y est chérie tu as devant toi le nouveau ministre des mines et géologies 


-c'est vrai ???


-oui chérie, le décret passe demain au journal


-oh félicitations mon cœur je suis si contente pour toi. Dis-je en le serrant dans mes bras. Tu as enfin réalisé ton rêve.


-merci. Mais pour quoi je ne te sens pas si heureuse que cela ?


-je suis un peu triste parce que déjà qu’on ne te voit pas, ça va être pire avec tes nouvelles responsabilités 


-ne t'inquiète pas chérie, je trouverais du temps pour vous promis. Mais toi aussi avec ta clinique c'est pas évident. je trouverais bien un moment pour qu’on aille tous en vacances au Canada les filles me rabattent les oreilles avec


-ok pas souci chéri 


Je me blottis contre lui et le sommeil m'emporte. 

Le matin je prends les grandes ablution  et m’en vais prier. Je demande a Allah de protéger mon mari. Je l’ai confié ma famille de prendre soin d’elle et nous épargner tout danger. 


Les jours suivantes la maison ne désemplit pas. Moi qui croyais faire une carrière digne de nom, est-ce que je savais alors qu’être femme d’un haut cadre et maman de deux grosses demandaient autant d'efforts !!! C'est épuisant parfois je n’ai même pas le temps de m'occuper de moi-même. 


Il y’a des associations de femmes et plains d’autre qui me demande d'adhérer. J'ai participé à une ou deux réunions. Mais boff je ne me vois pas faire partie de ce genre de cercles ou tout ce qui importe c'est le « m’as-tu vu ?» et une jalousie non dissimulée y règne. je me demande qui a établi la règle selon la qu'elle les femmes doivent forcément se jalouser entre elles ? 

j’adhère a des associations caritatives, je souhaite créer une ONG pour aider les jeunes filles en milieu rural. Celle comme moi qui souhaite faire des études mais se voix contrainte d'abandonner leur rêve parce qu’elle parte trop tôt en mariage, lutter contre le mariage forcé ainsi que l’excision qui fait des ravages chez nous, j’en suis moi-même victime. 


Avec tout l'argent que j’ai réussi à mettre de côté j'ai acheté un terrain et est fait construire un duplex dans le quartier COSA pour mes parents. Depuis le retour de mon père de la Mecque ils y logent avec mes frères . 


Toc toc


-j’y vais me cris Fatou


-Assalam wualekum 


-wualekum salam nènè


-comment tu vas Aïssatou 


-je vais bien Nènè. Prend place


-merci, et ton mari ?


-il est parti au boulot 


Elle s'assoit. Il eu un petit flottement 


-tu ne prend des nouvelles de ton père ?


-je suppose qu’il va bien sinon j'en serais déjà informé 


-Aissatou. Elle soupire et me regarde. Après toutes ces années tu nous en veux toujours ?


-….


-je sais qu’on s'est trompé mais a aucun moment nous ne l'avons fait dans l'intention de te blessé ou…


-parlons d’autre choses tu veux ?? je n'est pas envie de parler de cela


-je pensais qu’on avait dépassé ça. Alors pourquoi tu fais tout ça pour nous ? Pourquoi tu t'occupes tant de nous si tu sais que tu nous en veux toujours toujours ? Tu es vraiment mauvaise Bella, c'est le mauvais cœur sinon je sais pas pourquoi tu peux encore nous en vouloir après tout ce temps. 


-je fais juste mon devoir en tant qu'enfant, vous m’avez donné la vie et je fais mes devoirs envers vous c'est tout. Ne vous attendez pas à autre chose de ma part, parce qu'a cause de vous j'ai failli mourir et jusque la je paye les frais de vôtre entêtement. Tu sais pourquoi je n'arrive plus à faire d'enfants ? Nènè tu sais pourquoi ? parce que votre très cher et tendre beau fils m’a marabouté, mon lit était remplie de gris-gris, je ne sais même pas d’où sa sors, comment il fait pour introduire ça chez moi. 

Alors s'il te plaît épargne moi le bavardage, j’en ai jusqu'au coup a cause de vous. Si ce n'ai l’aide de Dieu je sais même pas comment je m’en serais sortie.


-arrêt Boubacar est passé à autre chose, il y’a longtemps qu’il s'est remarier. Il ne t’en a jamais voulu après ça. On a voulu le rembourser pour toutes ses dépenses il a catégoriquement refusé. Il dit que nous somme de la même famille pourquoi nous ferait-il payer quoi que ça soit 


Je roule des yeux. La femme la pff,  je lui raconte mes problèmes elle défend mon bourreau. je me demande ce que j’ai fait pour mériter ce genre de parent. Même pas la peine de continuer cette discussion.


-tu m’as dit que tu voulais me parler je t'écoute 


-je voulais qu’on parle des filles. Tu sais que c'est les vacances c'est la période propice, elle sont déjà très avancées en âge 


-de quoi tu parle 


-de leurs excisions 


-tu blague j'espère 


-pourquoi elle me demande avec la mine froncer 


J’en éclate d'abord de rire et l'observe.


-il n’en est pas question. Ni ma fille ni ma sœur ne subirons cette barbarie. Nènè on est plus a cette époque c'est révolue, jamais je ne vais permettre cela. Tu connais les conséquences sur elle ?


-euhhh Aissatou tu crois que tu es devenu une blanche parce que tu mènes cette vie aujourd'hui. Qu'elle on été les conséquences pour toi ? Pour moi ? Même notre religion l’exige alors pourquoi pas ?


-ouvre ton Coran mère et montre moi le verset qui en parle ou tu me montre le hadith authentique qui en parlent. Balivernes, si c'est de cette chaire que vous vous nourrissez et ben laisse moi te dire qu’on ne touche ni ma sœur ni ma fille et je ne vais pas revenir dessus


Elle met sa main sur sa tête et commence a crier 


-wooo Aissatou c'est a moi que tu parle ainsi aujourd'hui snif Aissatou…


Je déconnecte mon cerveau de son bavardage, elle va se calmer seule. 


-si tu ne veux pas que ta fille soit excisé c'est ton problème mais la mienne le sera, alors je ne bougerai pas d’ici sans elle. Si c'est c'est l'éducation que tu comptes lui donner je m’y oppose qu’elle sorte on y va et elle ne remettra plus pied ici.


-elle n'ira nulle part et quiconque nènè. Dis-je en me relevant et lui faisant face. je dis bien quiconque s’hasarde a la toucher fera la prison, même si c'est toi je n'hésiterai pas une seconde, je vous mettrai en prison et je m'assurerais que vous y demeurer pendant des années.


Elle me regarde choqué 


-oui tu m'as bien entendu quiconque s’hasarde a la toucher me trouvera sur son chemin. Je sais que vous avez l'habitude de kidnapper les enfants et les faire exciser. mais qu’on touche ne serait-ce qu’un seule de leur cheveux !!! vous aller me dire dans ce cas si c'est vous qui avez créer ce organe pour le supprimer. Vous êtes plus que le créateur allah pour savoir ce qui doit rester ou pas sur le corps de sa créature. Vous êtes la a soulé les gens de ne pas mettre de faux cheveux parce que c'est contraire à l'Islam qu’on doit rester telle que Dieu nous a créer. et vous êtes les premières a imputer les  enfants ce n'est pas Dieu qui l’a créé ce organe peut-être ?


-tu veux que ces filles soit des prostitués ? Des bordels dont le seul soucis est de coucher avec des hommes de gauche à droite ?


-nènè tu vas me pousser a bout ensuite te plaindre que je ne te respecte pas. Je ne veux pas polémiquer avec toi, je dis simplement que ces filles ne seront pas excisées. Maintenant si vous voulez tenter le diable, si vous voulez réveiller ma folie tentés simplement vous n'allez pas me reconnaître. J’en est fini je m’en vais travailler 


Je me lève, elle me regarde la bouche ouverte. Je la laisse, rentre me changer et m’en vais a la clinique.


****


Préfecture de LABÉ (sous préfecture DIARI)


***RIDWANE DIALLO***


-Ridwane on ne devrais pas y aller, c'est dangereux 


-et pourquoi ? je te dis que ce sont des histoires tout ça aller viens 


-hmm c’est pas des histoires ohh cette chute d’eau est vraiment habiter par des djinns 


-hahahahahah tu crois trop au histoire a dormir debout, aller viens dépêche toi


-on devrait d’abord rentrer. Au moins mettre nos sac a la maison 


-les autres vont nous laisser toi aussi Binta arrêt de faire ta trouillarde et allons-y


Je lui prend la main et la tire. Nous rejoignons le groupe. Et c'est dans un bruit qui ne dit pas son nom que nous nous dirigeons vers les chutes de Diari Saala. C'est vrai que ces chutes n'ont pas une bonne réputation des gens s’y noient, il arrive même que d'autres meurent. mais bon ce sont les risques lorsqu’on se jette a l’eau sans pourvoir nager. Ce n'est en rapport avec aucun esprit. 


On ne pouvait manquer cette sortie pour rien au monde avec les amis, organisés a l'occasion de la fin des examens. On a fini avec l'examen d'entrée au collège. J'espère que les résultats seront favorables.


On arrive rapidement a la chute. Presque toute l'école est présente. Il ya même certain du collège 


-Ridwane !!!


Je sursaute et me retourne 


-euhh.. bonjour kôtô (grand frère) Hasmiou 


C'est mon cousin Hasmiou Diallo. C'est aussi le meilleur pote de mon grand frère Amadou. S’il est la c'est que Amadou n'est pas loin aussi mince il va me gâcher ma sortie.  


-qu'est-ce que tu fais la Ridwane 


Il me regarde en fronçant les sourcils, je suis toujours autant subjugué par sa beauté. 


-euuh…au faite.. on est venue avec des amis nous amusez après la fin des épreuves dis-je en détournant le regard


-ton frère sais que tu es la ?


-non, vous êtes venu ensemble ?


-oui mais il est réparti. il devait partir avec ton père pour soigner l’un de vos vaches blessé a la patte.


Oufff je souffle soulager. Je tourne les talon, il me saisit le bras


-tu ne t'éloigne pas, tu ne vas pas en profondeur tu as compris ? et tu te tiens a l'écart de ces petits garçons


-d'accord kôtô dis-je. en observant l’eau d'une clarté éblouissante,  cette couleur verte, ces rayons solaires qui se reflètent au fond de l’eau est saisissant. 


Avec ce chaud soleil tout ce que j’ai envie c'est de m’y jeter rapidement. Certains sont même arrivé au niveau de la chute, les plus âgés, nous autres restons au bord. d'ailleurs les plus grand n’aiment pas se mêler a nous qui somme encore au primaire. Mais ce n'est qu’une question de temps bientôt nous serons aussi au collège.


Il tourne les talons et s’en va je le regarde marché et se diriger vers ses potes


-c'est lui Hasmiou ???


-hmm hmm 


-donc c'est son nom tu écris souvent sur tes cahiers la ?


-quoi ??? qu'est-ce que tu  racontes ?


-hahahahahaha ne nies pas, c'est lui j'ai vu ton amoureux, j’ai vu ton amoureux elle chantonne 


-thruuuuuu tu es malade ? tu te fais des idées. aller viens 


Nous partons nous baigner avec nos amis. L’eau est tellement bonne. 

Je jette de temps en temps des regards vers Hasmiou, il rigole avec ses amis. Il ne se baigne pas il sont la peut-être pour juste papoter. 

Avec Binta qui était retissante au début on s'amuse comme des folles. 

Je ne sais pas comment mais après un moment on s'est retrouvé vers les chutes. Mon pied ne touche plus le fond. Je brase l'eau de mes pied pour rester a la surface. Binta est remonter trop peureuse cette fille, elle prétend qu'elle est épuisée. je suis avec certains de nos camarades de classe. Nous nous arrêtons sous les chutes. l'eau nous tombe dessus c'est simplement magique cette sensation de sentir l'eau nous fouetter le crâne. Fatigué je plonge pour regagner la surface.

 

Pendant que je nage je sens quelque chose comme une main me tenir le pied et le relâché 


-Madiou arrêt dis-je a un ami de classe avec qui je nage


-quoi ?


-Arrêt de me tirer le pied


-je ne t’ai pas touché 


-tu mens je sais que tu m'a tenu le pied


-je te jure Ridwane je ne t’ai pas touché 


-thruuuuu


Je ressens la même sensation je me dépêche pour pouvoir regagner la surface, mais je sens comme si on me retenait. 


-Madiou lâche moi


Je constate qu'il s'est éloigné, il est presque au bord. Je n’arrive pas à bouger je sens pourtant qu’une main me retiens. Je cris et me débat. Je commence a me noyer. Une peur viscérale me saisie je cris a m’en égosiller. les autres me regardent me noyer, personne n’ose venir a mon secours. Je me débat de toute mes force pour que m’a tête reste a la surface mais je me sens entraîné vers les profondeurs. Je faiblis. Je cris a nouveau très fort. Je vois Hasmiou sauter dans l'eau c'est la dernière chose que j'ai la possibilité de voir avant d'être traîner en profondeur. Après plus rien.


Je sens qu’on me tapote la joue ensuite je sens une pression dans ma gorge qui me fait tousser et l'eau j'allie de ma bouche, j'ouvre les yeux et rencontre les yeux fermés de Hasmiou. Sa bouche contre la mienne. Mes poumons me brûle je n'arrive pas à respirer. il se relève. Je tousse fort et crache de l'eau. il se baisse à nouveau et souffle dans ma bouche . Je sens tout mon corps frissonner. Il se relève à nouveau et je crache encore de l’eau


-ça va Ridwane tu m’entend, j'ai l'oreille bouchée par l'eau mais j'arrive à l'attendre 


J’acquiesce juste encore sonné par ce qui vient de se passer. J'ai vraiment failli mourir. Je me met à pleurer. Les gens sont attroupés sur nous. Il leur demande de se disperser. Mon amie Binta se précipite vers moi


-ça va Ridwane ? Mon Dieu j'ai tellement eu peur, je t’avais dit qu'on…


-c'est pas le moment dit Hasmiou 


Mes larmes n'arrête pas de couler, à vrai dire je me retiens juste de chialer comme j'en ai envie, à cause de lui. Je ne veux pas qu'il me voit pleurer.


-ou sont ses affaires ?


-là dis Binta


-tu peux t'arrêter ? Il me demande


 J’acquiesce a nouveau. Il se relève et me présente sont dos.  Je grimpe, m'accroche a lui et le sers très fort. Je tremble de mon corps.


Il me porte jusqu'à la maison suivis de mon amie Binta qui loge pas loin de la maison. Hasmiou me tiens fermement ses habits sont trempés.


Arrivé a la maison dès que ma mère nous voit, elle se lève en catastrophe 


-Hasmiou qu'est-ce qui se passe, pourquoi tu porte Ridwane ? Il lui est arrivé quelque chose ?


-elle a faillit se noyée a Saala


-quoi qu'est-ce que tu étais parti chercher là-bas Ridwane ? Hein ? Tu veux mourir ?


-ma tante c'est pas la peine de lui gronder dessus elle est déjà assez secoué. C'est encore une enfant. Elle y était avec ses camarades.


Il m’a conduit dans la maison 


-ça va aller, je te laisse te chercher 


-d'accord dis-je la voix enrouée 


-arrêt de pleurer à présent ok, tout va bien 


-quelqu’un ma tenu le pied je n'arrivais pas à tirer mon pied


-ton pied s'était accroché a une liane. N'ai pas peur c'est fini


-c'est vrai ?


-oui il ne faut pas avoir peur


Je ne sais pas s'il l'a dit pour ne pas que j'ai peur mais ça eu le don de m'apaiser. Je me suis jeté au pied de ma mère pour ne pas qu’elle en parle a mon père mais rien. Le soir j'ai eu la bastille de ma vie. De toute les façons j'avais décidé moi et l’eau c'est fini, ça va juste me servir pour le nettoyage et me désaltérer c'est tout.


Apres quelque temps, Hasmiou doit rentre à Conakry. Leur père un grand commerçants as fait construire une maison ici au village et chaque vacances ils sont la. Son père a trois femmes sa mère est la dernière sa jeune épouse. 

Cette nouvelle m’a tellement attristé que j’en est pleuré des jours dans mon cœur d’innocente c'était le bordel et pire je comprends pas pourquoi d’autant plus que je l’ai entendu dire a mon frère qu'il veut faire l'armée qu’il ne croit pas revenir les vacances prochaines parqu’il doit intégrer une académie militaire. Ça a toujours été son rêve depuis toujours.


La vie a repris son cours. Je gardais toujours le souvenir de Hasmiou dans un coin de mon cœur. J'espère qu’il pensera un jour à revenir nous voir. 


j’étais une petite fille normal en bonne Santé débordante d’une joie de vivre sans pareil, insoucieuse et ignorante des réalités qui m’entourent, 


J'ai écouté sans le faire exprès une conversation de ma mère et l’une de ses amis 


-habibatou tu sais que c'est la période ? les filles sont assez grande avant on disait que c'était risqué parce qu’on le faisait alors que les filles étaient encore très jeune 


-oui c’est vrai, Ridwane est en âge de passer cette épreuve, elle a presque 10 ans 


-oui on va organisé cela dans deux jours, la femme sur la montagne est très bien, on a déjà recensé un groupe elle sont au totale 10 ou 11 elle passerons l'épreuve en même temps


-d'accord je serai prête 


(AVERTISSEMENT : Pour les personnes sensibles a la douleur d'autrui, vous pouvez arrêter la lecture la on se retrouve au chapitre suivant)


Je n'ai pas compris à l'instant, mais tous à basculer cette fameuse nuit ou ma mère ma réveiller, et m’a apprêter. on devait se rendre quelque part cette nuit je lui ai dit de me laisser j’avais sommeil, elle m’a dit que arriver la où nous partons que je vais me reposer. elle a prit la lampe tempête et nous nous somme mise en route. 

Sur le chemin d’autre maman et leur filles nous ont rejoint, a présent on formait un bon petit groupe. j’ai vite oublier l’envie de dormir trop contente de retrouver certaines de mes copines. je ne saurais dire combien de kilomètres on a parcouru mais c’était distant. Arriver au pied de la montage nos maman nous on mise sur leur dos et ont grimpées jusqu'au sommet. Contrairement a ce que je croyais tout est plat, il y avait des petites cases, au centre de ces cases était allumer un grand feu de bois, qui éclairait tous les environs. apparemment on était attendu puisque des femmes s’affairaient ça et la. Il y’avait des sièges en bois devant une grande case c'était la plus grande de toute. On nous a demandé de prendre place. chacune avec son enfant est venue prendre place.

Apres un petit moment une vieille femme dont le visage ne me disais rien qui vaille en est sorti, elle a saluer le groupe et leur a demandé d’entrer une a une a tour de rôle, c’est seulement en ce moment que j’ai remarqué que chaque maman avait un petit sac ou se trouve un complet, je l'ai su en touchant le sac qu’avait ma mère.

La première est rentrée avec sa fille. Mon cœur a commencé à battre je sentais que tout ceux-ci n'était pas normal et cela s'est confirmé lorsque quelques minutes plus tard j’ai entendu hurler a l'intérieur de la case ce genre de cris ou transperce une grande douleur. elle hurlais en m’en faire peur ? j’ai demandé a ma maman pourquoi elle hurlait ainsi ? elle m’a juste répondu qu'il fallait être courageuse, que c'était nos traditions et que c'était un passage obligatoire. que tout allait bien se passer. qu'est-ce qui allait bien se passer ? je n’en avait aucune idée mais la deuxième est rentrer on a entendu le même hurlement la j'avait vraiment peur, j’ai supplié ma mère de ne pas me faire entrer dans cette case. elle me répétais juste d'être forte que je suis une femme de prendre courage. j'ai commencer à pleurer franchement et lorsque notre tour arriva j’ai retiré ma main de celle de ma mère et je me suis mise à courir. Malheureusement mes petites jambes ne m’ont pas porter bien loin. je suis tombé et elles m’ont rattrapés, je me débattais et hurlais de toutes mes forces, mais rien n’y fît, elles me maintenaient fermement et m’ont conduite dans la case. la vieille dame est sorti appeler deux dames qui s’affairaient dans la cour a notre arrivés. il y avait une natte, un tabourets posé a l'extrémité de la natte a coter d’un foyer ou le feu crépitait flamboyant. aucunes marmites n’était posé dessus, seulement des sortes de couteaux qui était inséré a l'intérieur du feu ardent. plus loin il avaient ces filles qui m’avais devancer assises entrain de pleurer de tout leur soul. j’ai regardé ma mère pour qu’elle ne les laisse pas me toucher, mais elle a détourner le regarde. les deux femmes m’ont attrapés. la vieille m’a déshabillé, elle a fait appeler d'autres femmes pour venir me tenir parce que je me débattais comme un beau diable. Elle m’ont portés et couchés sur la natte et m’ont écarté les jambes a les déboiter. 

je hurlais a m’en fendre les poumons et les suppliais. mais elles y étaient habituer ça ne leur fessais absolument rien. 

la vielle dame est venu prendre place sur le tabouret je ne voyais plus rien ma tête était maintenu a présent au sol, je n’arrivais à bouger aucun membre.  

J’ai ressenti un énorme sentiment d’impuissance, oui j'étais impuissante à leur merci. 

je sais juste que j'ai ressenti une vive douleur elle était tellement vive que je ne saurais vous dire où on m’avait coupé exactement. mais ceux-ci n’était rien comparer à celle qui a suivis puisque, j’en ai suffoquer j’ai senti l’odeur de ma chair brûlée, Ensuite je me suis senti partir petit à petit.


Je me suis réveiller plus tard avec les autres filles habillées en uniforme dans un endroit que je ne connaissais pas. je faisais de la fièvre ma mère était à côté au petit soin. Une autre femme était chargé de nous, c'est elle qui nous guidais nous donnait des conseils sur la vie de femme etc.... 

Moi contrairement au autres je n'allais pas mieux j'avais mal je souffrais atrocement je ne dormais pas et je saignais abondamment. on m’a fait boire des décoctions de plantes et racine et on me faisait le pansement tous les deux jours. je suppose qu’au fur et à mesure que le temps passais la plaie cicatrisait. on nous interdisait de regarder notre intimité. Pour nous en dissuader complètement on nous disait que quiconque regarde son intimité aura sa bouche qui sentira tout le long de sa vie.


C’est depuis lors que j’ai des problèmes à uriner correctement dès que je commence les urines se divisent et ça fait un mal de chien. j’en es parler a ma mère mais elle me répète toujours qu’une femme doit supporter les douleurs je ne suis pas la seule c’est ainsi la vie. De supporter. elle me dit « lorsque tu te marieras tout cela va prendre fin tu ne vas plus avoir mal en faisant pipi prend courage» je supporte en attendant ma délivrance je ne sais pas encore comment le mariage peut mettre fin à cette douleur, mais je suis impatiente de le découvrir. je veux enfin pourvoir uriner normalement c'est tout ce qui m'importe 


À suivre…


Encore désolé, si j'ai heurté votre sensibilité. Mais malheureusement jusqu'à nos jours ces pratiques sont encore très présentes. 

Et les avis sont très partagés a ce sujet malheureusement.


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