Liaison dangereuse
Write by la go de gagnoa
« Mademoiselle vous avez laissé tomber votre carte »
De quelle carte s’agit-il ? Je pense que vous vous tromper de
personne monsieur !! non je vous assure regardez la.
Je pris la carte et fis mine d’être un peu agacée par cet étranger qui
venait perturber ma tranquillité. le regard fixé sur la carte je vis comme
inscription Monsieur Nafo Yves, Tax manager. Je souris et je lui tendis la
carte, désolé il ne s’agit pas de la mienne, il me répondit : «
maintenant c’est votre propriété je ne suis plus à présenter vu que vous
connaissez mon nom. Qu’en est-il du votre ? »
Technique d’approche jamais rencontrée jusque-là, Yves était un homme
très charmant âgé de 35 ans. Il avait une barbe à couper le souffle, propre sur
lui, on savait que c’était un homme classe et raffiné, son parfum était
enivrant, bref le parfait coup d’un soir comme vous pouvez l’imaginer.
« Mademoiselle OCARIE Bonédé, je suis assistante juridique dans un
cabinet »
« Charmant en plus d’être sublime vous êtes intelligente »
Yves avait tout pour faire tourner la tête de toutes les filles mais je ne me
laissai guère apprivoisé par ce bel inconnu. Il commença la narration de sa vie
ses objectifs et sa passion pour le tennis et le basket. Je l’écoutais
attentivement et plus je prêtais attention plus j’étais fasciné par cet homme.
Le soir de notre rencontre il m’invita pour le dîner, inconsciemment je
me vêtis d’une robe rouge moulante laissant entrevoir ma poitrine généreuse
ainsi que mes courbes. A vrai dire j’étais sexy et je ne savais même pas
pourquoi.
A mon arrivée à notre table Yves ne pu détourner le regard de ma
personne tout au long de la soirée il était ébloui par moi. Il était un jeune
célibataire qui sortait d’un mariage chaotique et ne croyait plus en l’amour
mais était sur le point de changer d’avis, va savoir pourquoi ?
Sans lui mentir je l’informais que j’étais en couple avec un ami depuis
près de 4 ans et que ces temps ci la relation n’était pas top parce qu’on était
plus sur le même niveau de compréhension des choses et qu’il était vraiment
distant. Il m’apporta son appui et me donna des conseils au cas où je voulais
continuer dans cette lancée dans le cas contraire sa porte était ouverte.
Le mec ne se gênait même pas pour me draguer ouvertement, j’étais contente
intérieurement parce que cela prouvait que je plaisais toujours malgré la
négligence de mon « homme » à mon égard.
La soirée fut belle avec du bon vin en prime, le repas était exquis,
rien à redire. La conversation alla bon train et on sentait réellement cette
connexion entre nous. Après 4 heures à discuter, Yves me raccompagna dans ma
chambre, porte 26. Il m’indiqua sa porte de loin car on était comme par coïncidence
sur le même pallier. J’ouvris ma porte et il me donna à guise de bonne nuit une
bise sur le front.
Pour tout vous dire, je ne fis que penser à lui tout au long de la nuit,
j’oubliais d’appeler Hamed malgré les tonnes de messages qu’il m’avait laissé.
Le lendemain matin à 6 heures je répondis aux messages d’Hamed arguant
le fait que le voyage m’avait épuisé et que je me suis endormie sans crier gare.
Malgré mes excuses il ne manqua pas de montrer son mécontentement, il était
froid et failli même me raccrocher au nez. Intérieurement je n’accordai pas
grande importance à ses dires donc j’écoutais toute la colère qu’il déversait
sans dire un mot.
9 heures, quelqu’un frappa à ma porte, qui cela peut-il être ?
Vêtue de ma nuisette qui laissait entrevoir tout mon corps vu qu’elle était
transparente, j’ouvris la porte et sans surprise, le visage d’Yves se
dessinait. Il s’invita dans ma chambre, toute confuse je fis mine de le laisser
entrer ne sachant même plus où me mettre. D’un geste brusque je saisi ma
couverture pour cacher ce que cette nuisette montrait. Il eu un sourire en
coin, « t’es si timide que ça ? » oui répliquais-je, désolé je n’ai
pas encore pris mon bain et vu que je dors seule je me suis permis de me mettre
à l’aise.
« Ne le prend pas de la sorte, je voulais juste te taquiner, en
plus j’adore tes courbes. A cet instant le malaise était à son paroxysme.
Bon, je voulais juste t’informer que je souhaite passer cette journée avec toi
je t’emmènerai découvrir de nouveau endroit vu que c’est ta première fois, acceptes-tu
de faire de moi ton guide ? »
« Bien sûr, laisse-moi le temps de prendre un bain et je te rejoins
dans le hall. D’accord à bientôt ».
Vêtu d’une culote assortie à son t-shirt gris et d’une casquette bleu
nuit Yves était assis au bar sirotant un café, c’était vraiment un très bel
homme. D’un geste de la main je lui fis part de ma venue, on était presqu’assortie
moi avec mes baskets et ma salopette bleu ciel.
A vos ordres mademoiselle dit il en m’ouvrant la porte de la voiture qu’il
avait louer pour l’occasion, il m’emmena à Grand Bereby plus précisément à la
baie des sirènes franchement cet hôtel était très beau, notre journée fut super
belle on s’amusait comme des enfants, le repas était très bon également, j’avais
vraiment passé un excellent moment.
De retour à notre hôtel, Yves me laissa devant ma porte je l’invitai à
rentrer pour le remercier pour cette journée que j’avais eu l’opportunité de
passer en sa présence.
A ce moment précis Yves se rapprocha de moi et m’embrassa avec fougue, j’avoue
que je répondis à ce baiser, il me poussa dans la chambre et ferma la porte. Il
me prit par la hanche et m’embrassa, il enleva ma salopette et retira le haut
que j’avais mis en dessous. Je soupirais déjà, l’attraction était tellement forte
que je ne pouvais me dégager. D’un geste d’expert, il dégrafa mon soutien et me
mit sur le lit. J’avais très envie de lui vu que ça fessait des mois que je n’avais
plus aucun rapport avec mon petit ami.
Je m’abandonnai dans ses bras, et il me fit l’amour comme jamais
auparavant, il était tellement attentionné dans ses gestes et sa manière de
faire, je gémis de plaisir jusqu’au petit matin.
Mon réveil fut merveilleux, Yves avait pensé à tout, petit déjeuner au
lit comme une princesse, je fus vraiment comblée durant tout mon séjour y
compris sexuellement je vous épargne les détails pour ne pas vous choquer « MDR ».
Mon séjour tirait donc allègrement à sa fin et Hamed et moi on se
parlait rarement, j’oubliais de vous le dire Yves avait prolongé son séjour
pour moi, j’étais vraiment heureuse.
Hélas, il fallait retourner à la réalité…