loango

Write by pomme poire abricot

 

Quand ma grand-mère est décédée, une partie de la richesse culturelle de mon pays l’a suivi. A défaut de conserver ses terrains ou ses plantations. J’ai gardé ses nasses (petit panier fait de branches de palmier dont on se sert pour pécher), des poteries et ses photos. Aujourd’hui s’est comme si je l’ai perdue une seconde fois.

Concernant l’agression…

Il y’a quelques temps, j’ai reçu la visite d’un jeune animateur très en vogue dans le pays. Ce dernier, a fait tomber dans une de ses soirées son précieux téléphone. Contenant des photos de lui dans des situations embarrassantes. Le pauvre craignait pour son avenir. Ensemble nous devions écrire un discours et établir une stratégie pour redorer son image auprès de ses auditeurs.

Quelle affaire plus complexe qu’elle n’y parait ! En fait, il était victime d’un coup de gens haut placé, étant très beau de visage, associé à son charisme et son sens de l’humour. M. OVONO a fait chavirer le cœur de la fille d’une personnalité. Ayant refusé de répondre favorablement à ses avances, il à retrouver ses erreurs de jeunesse et son penchant pour l’alcool faire de lui une proie facile pour des personnes sachant se servir de logiciel de montage de photo.  Prouver que c’est du fake étais faciles, mais reprendre le chemin de la caricature et des ragots glacé qui sont le leitmotiv de son émission s’annonce difficile. Car s’il en était l’acteur principal et qu’il ne peut plus se permettre de froisser se « monde » qui sait si bien faire taire les gens.

J’ai pécher en donnant espoirs à ce jeune homme qui a fauter comme tant d’autres de son âge en se frottant à une jet-set dont il n’était pas membre. L’amoureuse déchue (la fille de…), Me voyant comme une rivale, c’est alors venger sur moi et les poteries de grand-maman !

Voilà, pour vous, la version officielle de la raison de l’état de ma maison. Je récupère des vêtements et sors de la maison ou m’attends garer M. ATCHANDIET.

« Je ne coucherai pas avec vous si c’est que vous étés venu chercher », oui je sais exaspérer les gens !

 gaby ne dit mots, je prends place coté cabine et le laisse me conduire jusqu’à un hôtel. Arrivé sur place je descends sans demander mon reste et claque la portière comme je sais si bien le faire.

Comment on est en arrivé là me demanderez-vous ? On sait quitter sur un délicieux voyage à Port-gentill et nous revoilà en train de jouer à chien et chat.

 

j’ai réservé une chambre SVP,

-Comme d’habitude M. ?

Je reste impassible…Un homme dont les préférences sont connues dans tous les motels.

-Non arrête !

-Si je t’assure

-Tu veux dire que ce gaillard de M. MAVOUROULOU appelle ses copines maman et porte des couches durant leurs ébats.

- Pourquoi as-tu du mal à l’admettre ? Tout le monde peut avoir ses petits secrets.

- Comme se comporter comme un nourrisson en intimité ?

- Patrick n’a jamais connu sa mère il a grandi avec une tante qui passait son temps à déverser sa colère sur lui. Dois-je te préciser que cette tante se prostituait.

-woooow ! Je comprends mieux…Il cherche à retrouver une figure maternelle alors ?

 

C’était par une belle après-midi de juillet. Les écoliers prenaient leur vacance. Et moi je tombais follement amoureuse de Gabriel. Nous multiplions des rendez-vous dites d’affaire, dont le but premier était la charge de notre client …Qu’on passait tout notre temps à critiquer.

Polo gris, culotte blanche et rayban. J’admirais le spectacle du mouvement de ses lèvres me comptant des faits historiques sur le parc national de la Loango. Comme à ses habitudes ces bien loin de la capitale et des bureaux qu’on traitait affairent. Devais-je m’en douter ?

 

-Tu peux y rester tout le temps qu’il faudra (gab)

-juste cette nuit et ça ira

-tu peux toujours venir t’installer avec moi ? Ma maison est assez vaste pour nous deux.

- ATCHANDIET, prend la porte stp…

 

Cette maison j’y avais malheureusement mis les pieds. Un soir alors qu’on célébra la clôture définitive du dossier « Mavouroulou Patrick allias gros bébé » …

Vêtue d’une robe rouge au décolleté plongeant j’esquissais des pas de kizomba au rythme de « Bate por voce » du chanteur NANTINGUE.

Le mouvement de nos corps entremêler, suant me provoquait des sensations inconnues. L’avocat savait s’y prendre en kiz qu’il pratiquait depuis plusieurs années maintenant. Dans son regard luisait l’envie, ma tête contre son coup, reniflant à pleine narine l’odeur boisée de son parfum mâle…

Et nous fîmes l’amour ce soir-là. Ma première fois.

Assise devant le miroir m’appliquant mon masque pour dormir. Je ne sais toujours pas pourquoi je vous raconte cela…

ahaaaaaaaaaaaaaaah c'est à cause d'Idrissou, kiss

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