Ma belle
Write by Lulu-marie
Chapitre 15 : Ma belle
*Régina***
Moi (sans hésitation) : Non
Mathis(les mains dans la poche) : je suis déjà là
Moi (ouvrant encore le portail) : et tu peux ressortir s'il te plaît....
Il n'a pas attendu que je termine la phrase qu'il était déjà bien loin de moi.
Non mais ce n'est pas possible, j'ai fermé le portail et je l'ai rejoins, à l'intérieur.
Moi (calmement) : Mathis...
Mathis : Régi ?
Moi : il est difficile et c'est un exploit de réussir à m'enerver
Mathis : ça c'est vrai
Moi : maintenant bravo parce que tu m'as énervé
Mathis(s'asseyant) : Oui je remarque et pour la première fois je vois à quoi tu ressembles quand tu es énervée
Moi(prenant mon calme) : tu veux quoi?
Mathis (retroussant les manches de sa chemise) : discuter
Moi : pas ce soir s'il te plaît
Mathis(se relevant) : ça ne peut pas attendre Régina, dois je te rappeler que depuis des mois tu me fuis? Tu rejettes constamment mes appels, tu ne réponds même pas aux messages.
Moi : je n'avais pas envie
Mathis (se rendant dans la cuisine) : si on ne parle pas ce soir, qu'est ce qui me garanti que demain tu vas répondre à mes appels? Rien... tu risques même de me bloquer
Moi : je ne l'ai pas fais avant donc je ne le ferai pas demain
Mathis (depuis la cuisine) : tu as raison mais rien ne prouve.
J'ai pris le portable pour appeler Lara, celle là elle va m'entendre
Lara (décrochant) : surprisssseeeee
Moi : Lara
Lara : Alors tu as aimé ma surprise?
Moi : Lara pourquoi tu as fait ça ?
Lara : aller écoute simplement ce qu'il a à te dire et après il s'en ira
Moi : je te...
Lara(me coupant) : Elyed est là ça va barder.... Bisou bisou
Click
Elle m'a raccroché au nez? D'accord Lara, c'est très bien. J'ai rejoins Mathis dans la cuisine, il était entrain de se servir de l'eau dans le réfrigérateur
Moi (debout devant la porte) : ...
Mathis(me regardant): tu ne m'as pas proposé de l'eau ma belle, j'ai marché longtemps pour trouver un zem avant d'arriver ici
Moi : ma belle ? Depuis quand tu m'appelles ma belle?
Mathis : depuis tout à l'heure et ça sera ainsi désormais
Moi : Mathis, tu peux t'en aller après
Mathis : c'est aussi chez moi ici
Moi (Ouvrant la bouche) : D'accord, je sais que c'est chez toi pas besoin de me le rappeler.
J'ai monté les escaliers en courant.
C'est ce que je disais, ici c'est chez lui ça a toujours été chez lui. Je ne sais pas ce que je fais ici. J'ai tiré une valise que j'ai ouvert.
Mathis (devant la porte): Régina qu'est ce que tu fais ?
Moi (le fixant): je vais libérer ta maison, te donner ton espace et demain ce sera ton argent.
Il s'est précipité pour m'arracher la valise des mains en la poussant loin.
Mathis : mais je rigolais, tu penses que..? tu ne me crois pas capable d'une telle chose non? de te renvoyer d'ici?
Moi : Si
Mathis : mais c'est impossible, si je ne l'ai pas fait depuis ce n'est pas aujourd'hui que je vais le faire, c'est à croire que tu ne me connais pas
Moi : bien sûr que non je ne te connaîs pas
Mathis(s'avançant): excuses moi si je parraîs désagréable ce soir envers toi, excuses moi de t'avoir énerver.
Moi : pars d'ici alors
Mathis : d'accord mais d'abord je suis venu te rendre quelque chose
Moi (les yeux levés) : quoi?
Mathis(sortant de sa poche): tu te rappelles de ça ?
Moi (m'asseyant sur le lit) : comment oublié, c'est le chapelet que je t'ai remis en prison
Mathis (s'asseyant près de moi): un jour une femme pieuse m'a donné cet chapelet en m'encourageant à ne pas perdre la foi en Dieu, cet chapelet m'a aidé à tenir durant trois ans, il a été ma seule source de motivation et sans l'aide de cette femme je n'aurai pas pu, je leur dois ma libération et ma vie.
Moi : Mathis je n'ai rien fait dedans je t'ai juste guidé
Mathis : tu en as fait beaucoup plus que tu l'imagines. Je ne sais pas si c'est le destin mais si Dieu a mit cette femme sur mon chemin c'est pour une raison.
Moi : ...cette femme
Mathis (accroupi en face de moi) : et c'est précisément pour cette raison que (prenant ma main en me remettant le chapelet) je voudrais que cet chapelet soit à toi maintenant, fais de lui notre socle, au nom de cet chapelet je veux te prouver mon amour. Je t'offre à mon tour cet chapelet comme un présent de mon amour pour toi et de ma reconnaissance. D'autres offrirons un bouquet de rose, des chocolats ou quelque chose de plus beau et romantique mais moi c'est ce que j'ai à t'offrir en signe de mon amour ça ; un chapelet tout usé qui a perdu plusieurs grains de son dizainier mais qui a plus de valeur que tout or et diamant de ce monde.
Moi (impressionnée) : ...
Mathis : Tu n'aimerais pas entendre ça mais je t'aime Régina, je ne sais à quel moment je suis tombé amoureux de toi mais tout ce que je sais c'est que je suis arrivée au stade où je ne peux plus reculer, je n'arrive même pas à passer une journée sans te voir figure toi. Je passe par ici chaque soir ou par ton salon chaque matin te voir. Juste le simple fait de te voir me donne la joie au cœur.
Moi (retirant ma main en gardant le chapelet) tu m'espionnes ?
Mathis: pas en mal ma belle
Moi (me levant): écoute Mathis, tu ne me connais même pas...
Mathis (faisant pareil) : ça m'ait égal ; je sais que tu es une perle rare et ça me suffit, avec le temps je vais apprendre à te connaître et je sais que ce que je vais découvrir me plaira d'avantage.
Moi : Mathis, je... Je ne suis pas une femme pour toi...
Mathis(se rapprochant plus près de moi): Moi je ne dirai pas que je suis un homme pour toi, la seule chose dont je suis certain c'est que je t'aime.
L'odeur de son parfum m'envahissait... Il sentait tellement bon et le souffle de sa respiration tout près de moi était un appel. On se fixait dans le blanc des yeux nez à nez, je tremblais presque et mon cœur battait à vive allure. Mathis a pris mon visage dans ses mains en raprochant ses lèvres des miennes, il m'a embrassé et je me suis laissée aller tout en répondant à son baiser. Jamais de toute ma vie on ne m'avait embrassé ainsi, c'était si bon, si intense que je ne voulais pas qu'il arrête.
*Lara***
Lol, bien sûr que Elyed n'était pas là, j'ai dit ça pour échapper au sermon de Régina, sinon elle va râler dans mes oreilles, j'espère qu'elle ne va pas mettre Mathis dehors et elle va l'écouter et lui donner une chance.
Ouuf j'avais fini de prendre ma douche, je me suis rendue dans la buanderie prendre un drap et des taies propres. Maintenant c'est la faim qui me fait sortir, je n'avais rien pris ce midi. Je suis allée à la cuisine sortir mon repas le vider dans un plat et le mettre au micro-onde. Votre parent n'est toujours pas rentré inh une heure s'était déjà écoulée depuis mon arrivée ici, qu'est ce que ça peut bien me faire? j'étais dans cette maison ici et il allait coucher avec sa maîtresse avant de rentrer il peut même ne pas rentrer annh au plaisir. Le déclic du micro-onde m'indiquait que les deux minutes de chauffage que j'avais programmé s'étaient écoulées. J'ai récupéré mon plat à l'aide d'une manique et je l'ai déposé à table. J'ai fait un tour pour me servir un verre d'eau simple et je suis revenue m'asseoir pour manger.
J'étais à la moitié de mon plat quand j'ai entendu le bruit du portail. Il aura l'air surpris en voyant mon véhicule. Je me suis levée en direction de la cuisine, j'ai refermé mon plat que j'ai posé sur le plan de travail, j'ai lavé mon verre et je me suis rapprochée de la fenêtre ; de là je peux parfaitement entendre ce qu'ils se disaient dehors.
Elyed : Fassa ma femme est rentrée ?
Fassa : Oui madame est là
Comme s'il n'avait pas aperçu les lumières à l'intérieur pfff
Elyed : Depuis quand?
Fassa : ce soir même patron
Elyed : Et tu ne m'as rien dit?
Fassa : patron comme vous ne m'avez...
[Bruit de porte qu'on ouvre]
Oh non il a laissé le type parlé dans le vide, je me suis empressée de sortir de la cuisine, on s'est croisé à l'entrée.
Moi : Bonsoir
Elyed (l'air heureux): mon amour tu es là ?
Moi (cassant sa joie): je ne suis pas là pour ce que tu penses Elyed ne t'emballes pas trop vite (le dépassant).
Elyed (derrière moi): alors tu es là pourquoi ?
Moi (pressant le pas) : je n'ai pas d'explications à te donner
Elyed : Lara ma chérie s'il te plaît écoute moi
Moi : Elyed pas ce soir tu veux? Je suis fatiguée.
Elyed : d'accord
Je pensais qu'il n'était plus derrière moi mais non, il m'a suivit jusque devant la chambre
Elyed : Tu vas dormir ici?
Moi (le regardant) : oui pourquoi ?
Elyed : notre chambre
Moi : tu penses vraiment que je vais encore dormir auprès de toi? (Claquant la porte devant lui en mettant la serrure).
Non ce n'est pas possible, tu es culotté et ce que tu ne sais pas c'est que tu me répugnes.
*Régina***
Il posa ses lèvres dans mon cou tout en me caressant le ventre. Mathis me serra fort contre lui, il glissa son doigt en moi en me mordant le lobe de l'oreille ensuite il retira son doigt puis pénétra délicatement en moi puis ressorti comme il était entré, puis vigoureusement ses battements de reins me faisaient trembler.
Moi (excitée) : Hann
Mathis(dans l'oreille) : excuse moi si je te fais mal.
Mal? Non mal n'est pas ce que je ressens mais plutôt du bien, du plaisir. Mon cœur me demandait de prendre la fuite là toute suite mais les vibrations de mon corps me disaient le contraire. Jamais encore une fois jamais je n'avais ressenti cela en Sept ans de vie conjugale avec Dylan, jamais je n'avais ressenti ce plaisir, jamais un homme ne m'avait ainsi fait l'amour.
Sa façon de me mordiller la lèvres m'invita à passer mes mains derrière sa nuque et fermer les yeux pour sentir ses caresses et son souffle chaud au creux de son oreille. J'ouvrais la bouche à chaque fois lorsqu'il m'offrait une pénétration qui me procurait tant de plaisir. Lui sur moi, moi sur lui j'avais chaud et je transpirais malgré la climatisation à l'intérieure. Mathis avait une érection phénoménale, j'étais sur le point d'exploser, mon cœur battait très fort, mon souffle s'accélère...
Il venait de se vider en moi oui en cinq ; six et sept coup de reins féroce avant de s'écouler sur le lit et de m'attirer vers lui en posant des bisous partout dans le cou.
J'avais honte, honte de moi, je ne peux pas le regarder en face, je ne pouvais même pas bouger, je fermai hermétiquement les yeux. Régina aïe aïe aïe qu'est ce qui vient de se passer là?
La fatigue me regagna automatiquement et je m'en dormi dans la même position collée à lui.
Je me réveillais comme ça par hasard et remarquais qu'il y avait des bras musclés autour de moi, ce n'est pas les bras de Lara pensais je quand les images d'hier me revenaient peu à peu. Mathiiiiiiis, j'ai serré fort mes dents en enlevant doucement ses mains et je me suis éjectée hors du lit en portant ma robe de chambre je me suis rendue dans la douche faire une toilette soutenue avant de ressortir sur la pointe des pieds. La porte était ouverte et je me suis glissée hors de la chambre, j'avais faim et j'avais soif, je jetais un coup d'œil vers l'horloge de la cuisine il n'était que...MINUIT ???
Je me suis servie l'eau directement au robinet que j'ai bu en un trait.
Mathis (m'enlaçant par derrière) : j'ai aussi soif
Moi (en sursaut): Mathis tu m'as fait peur
Mathis (me retournant): désolé... je t'énerve, je te fais peur vraiment désolé.
J'étais loin d'imaginer qu'il était nue derrière moi et sans vous mentir la vue de son corps me déstabilise.
Moi : je penses que tu devrais rentrer il est minuit
Régina : en effet
Moi (voulant m'échapper) : Bien
Mathis(me bloquant en posant les mains de part et d'autre de l'évier) : C'est à ton tour de me renvoyer ?
Moi (sentant son souffle): Math...(gorge serrée)
Mathis(me doigtant) : Je t'aime comme un fou
Moi(serrant mes jambes) : jeeeee.....
Il m'a embrassé et je me suis laissée aller encore une fois, c'était à la fois brutal et suave. Ne me demandez pas comment nous avons franchi les escaliers pour nous retrouver dans la chambre parce que moi même j'ignore. Et c'était parti pour un second round. En même temps pour deux personnes qui se sont privées de sexe pendant plus de trois années je pense que ça ce comprend aisément.
*Dans la matinée**
Mathis : Bonjour ma belle
Moi : humm Bonjour
Mathis (me mordant l'oreille) : bien dormir?
Moi : Mathis quand tu fais ça, ça me...(fermant mes dents)
Mathis : c'est un point que j'ai découvert hier, tu vois j'apprends à te connaitre peu à peu et j'aime ça.
Moi(faisant la table): tu vas prendre le petit déjeuner avant de partir?
Mathis : Oui bien sûr
Moi (prenant mes clés): je vais prendre du pain
Mathis (prenant mes mains): je vais le faire
Moi : tu ne connais pas..
Mathis : tu oublies que je vivais dans ce quartier ?
Moi : la marquise n'est pas dans le quartier
Mathis : c'est à l'autre bout de la rue je sais.
Moi (lui remettant les clés de la voiture) : tiens
Mathis : pourquoi tu ne me regardes pas dans les yeux Régina ?
Moi : je te regarde je suis juste occupée à faire la table.
Mathis : Régi...?
Moi : Je vais être en retard
Mathis : D'accord. Tu m'as vu mon porte-monnaie s'il te plaît ?
Moi : Dans le canapé
Mathis : merci je reviens vite
Moi : prends du pain, friand et du croissant, pas beaucoup je conserve juste pour trois jours.
Mathis (s'en allant): très bien.
Moi : Mathis
Mathis (revenant sur ses pas): Oui?
Moi : la clé du portail aussi, c'est dans la porte
Mathis (retirant le trousseau derrière la porte) : je fais vite
Il a refermé la porte derrière lui et je suis allée vers la fenêtre l'observer. Il a fait sa manœuvre en sortant le véhicule tout seul en refermant le portail. Grrrrrrrr pourquoi ça m'arrive justement, pourquoi cet homme m'attire autant...cela ne m'était jamais arrivé alors pourquoi justement maintenant?? Mon Dieu que j'ai honte de n'avoir pas pu résister à la tentation.
*Mathis***
Je n'ai fait qu'un tour rapide et j'ai pris ce qu'elle voulait et je suis revenu, j'ai garé au portail et je suis rentré.
Beaucoup de questions trottent dans vos têtes, vous voulez savoir comme par exemple ce qui s'est passé hier, ce que je ressens aujourd'hui et pleins d'autres questions. Mais je ne répondrai pas je vous laisse sur votre faim. Je suis rentré retrouvé ma belle et j'ai posé le pain sur la table.
Moi (ne la voyant nul part): Régina ?
Régina (en haut) : Oui tu es là ?
Moi (soulagé) : Oui
Régina (descendant) : C'était rapide
Moi(souriant): j'ai filé
Régina : prends place alors.
J'ai pris place et je me suis servi le lait.
Régina : j'ai fait du café pour toi
Moi : ah je préfère alors ça.
Régina : moi je vais prendre le lait.
Moi : il faut que je te dise quelque chose
Régina(coupant le pain) : moi aussi
Moi : toi d'abord
Régina : Non, toi d'abord
Moi (prenant sa main) : okay, je veux que tu saches que ce qui s'est passé hier entre nous est spécial et très important pour moi car ça marque un début dans notre histoire... Je ne veux pas partir d'ici pour ne plus te revoir, je veux dire que je ne veux pas te perdre, je ne veux pas t'appeler et comprendre que tu ne veuilles plus décroché mes appels ni me voir
Régina : Je n'ai pas dit que je comptais m'en fuire
Moi (rassuré) : je veux pouvoir te dire à l'oreille chaque nuit combien de fois je t'aime et je veux te rendre heureuse.
Régina : ...
Moi (serrant plus fort sa main): mais avant tous ceci je dois être honnête avec toi et te dire la vérité. Tu sais j'ai appris de mes erreurs... Régina la réponse que tu me donneras déterminera notre relation. Après ce que je vais te dire, tu seras la seule à décider si tu veux ou pas continuer ce que nous venons de commencer. Aussi difficile quelle sera je l'accepterai je te jure.
Régina : je t'écoute
Moi (la gorge trop serrée) : Je sais que le rêve de toute femme c'est de construire un foyer autour d'un homme, des enfants et d'une joie absolue. Moi, je ne peux pas...enfin, je peux t'offrir tout cela sauf ce qui est primordial, un enfant. Régina je ne peux pas te donner d'enfant parce que...je suis stérile, c'est la seule chose que je suis incapable de te donner.
Régina (me regardant) : ce n'est pas un problème, je le sais
Moi (ravalant ma salive) : Tu... tu le savais?
Régina : Oui.. Je l'ai su par Mélissa entre temps.
Oh j'aurais du m'en douter, les femmes entre elles ça parle beaucoup.
Moi : Alors ?
Régina : ce n'est pas un problème Mathis ça ne me gêne pas, je suis comme toi.
Moi (me perdant) : ...
Régina : Je suis stérile aussi et je ne peux pas avoir d'enfant.
Moi (sur le choc): quoi...comment?
Régina : je ne peux pas avoir d'enfant Mathis
Moi : comment tu sais? Tu as appris ça quand, tu as fait des analyses ?
Régina : Non rien de tout ça
Moi : Alors comment tu sais?
Régina : Mathis en Sept années de vie commune avec mon ex mari, je n'ai même pas fait une fausse couche, j'ai utilisé beaucoup de remèdes traditionnels et rien n'a marché alors j'en suis arrivée à la conclusion que je ne pouvais jamais porter de grossesse
Moi : ce n'est pas vrai, comment tu peux arriver à cette conclusion sans avoir vérifier autrement. Je te propose qu'on aille faire des analyses.
Régina : Non je ne veux pas perdre mon temps, en plus ce n'est pas la peine
Moi : mais pourquoi, tu es encore jeune tu as quelle âge?
Régina : 32 et bientôt 33ans, je suis jeune certes ce n'est pas la peine parce que je ne vais pas nous compliqué la vie à gâcher ce qu'on a si bien commencé tu as dit tout à l'heure.
Il faut dire que je m'attendais à toute réponse sauf à celle ci, elle vient de me confirmer qu'elle est prête à s'engager et à partager sa vie avec moi. Mon cœur s'est emballé de joie et je me suis levé de table pour la prendre dans mes bras et la serré très fort contre moi.
Moi : Merci ma belle, tu ne sais pas à quel point tu me rends heureux
Régina : Mathis, ne précipitons pas les choses il faut de temps pour...
Moi (l'arrêtant) : il n'y a plus de temps Régi tu en as eu suffisamment déjà maintenant je ne vais plus t'accorder de temps.
Régina : okay mais Mathis je vais être vraiment en retard.
Moi (la désserant): oui pardon, mangeons.
Nous avons déjeuner tout en discutant, c'est moi qui essayait de faire la causerie, à un moment donné je l'ai senti plus détendue.
Régina : je te dépose où ?
Moi : pas besoin je vais prendre Zem.
Régina : non, d'ailleurs ta voiture est où ?
Moi : je l'ai vendu, je prendrai une nouvelle avant la fin de la semaine
Régina : mais pourquoi tu as vendu?
Moi : c'est une vielle voiture, maman l'a entretenue pendant toutes ses années et c'est encore en très bon état mais je ne veux plus conduire ça.
Régina : dans ce cas prends ma voiture, tu me déposes et tu continues avec
Moi : non non non je ne vais pas abuser non plus
Régina : Tu n'abuses pas c'est vrai.
Moi : Okay en route alors.
Je suis passé devant et elle a tout fermé avant de me rejoindre et j'ai démarré. J'ai attrapé sa main pour ne plus relâcher, toutes les fois où je l'ai fait c'était pour changer de vitesse et j'attrappais encore sa main juste après.
Moi : Il y a beaucoup de choses que tu dois me dire sur toi comme par exemple....humm ta couleur préférée, ton repas préféré, la date de ton anniversaire, tes désirs les plus fous, ton plus beau souvenir et beaucoup d'autres choses.
Régina : J'allais te retourner aussi la question.
Moi : à toi l'honneur
Régina (riant): mes couleurs préférées bleue ciel, blanche et marron. A toi
Moi : Orange, verte, blanche, jaune et bleue marine.
Régina : il y a de différence entre bleue ciel et bleue marine ?
Moi : humm je ne sais pas mais je crois bien inh
Régina : Lol de toutes façons bleue c'est bleue
Moi(riant) : oui tu as raison bleue c'est bleue
Régina : pour ce qui est de ma date d'anniversaire, tu sais pas que je la fête le même jour que la petite Mével?
Moi : Ah bon?
Régina : Oui
Moi : j'ignorais et c'est quand précisément ?
Régina : 17Août
Moi : Dans trois mois c'est noté (garant) et voilà nous sommes arrivés.
Régina (regardant en direction de son salon): les clientes m'attendent certainement.
Moi : On terminera notre discussion après. Je passe te prendre pour le déjeuner ?
Régina : Non je n'aurai pas le temps je vais manger sur place
Moi : je passe le soir alors.
Régina : d'accord
Moi : Lara est déjà là ?
Régina : ah ta complice dans les affaires louches ? Oui son véhicule est garée
Moi (riant): elle n'est pas ma complice elle n'a fait que m'aider. Passe lui le bonjour
Régina (ouvrant la portière) : C'est ça oui
Moi : Tu passes une bonne journée
Régina (descendant): Merci pareillement à toi
Moi (l'interpellant) : je t'aime
Elle n'a pas répondu elle s'est contentée de fermer la portière et de m'adresser un sourire.
A suivre ...