Ma famille, ma perte. Chapitre 43 :

Write by Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 43 :

Durant tout le week-end je n'ai reçu aucun appel de Jamal. Il m’écrit juste les soirs pour me souhaiter bonne nuit.

Aujourd’hui c’est mardi. Je l'ai vu hier à la plénière comme tous les lundis matin quand il est au pays. Après ça plus aucune trace de lui ni aucun signe. J'ai l'impression qu'il est entrain de prendre de la distance vis-à-vis de moi. J'ai un peu peur.

Est-il repartir voir Ivana ? Qu'est-ce qu'ils se sont dit ? C’est quoi la suite ? Nous en sommes où lui et moi ? Telles sont les questions qui me taraudent l'esprit depuis le week-end. J'ai envie d’aller chez lui ce soir après le service et aller lui faire à mangé mais j'hésite. Et s'il me renvoit de chez lui ? Comment me comporter une fois là-bas ? Je vais appeler ma mère pour savoir quoi faire.

Elle décroche à la seconde sonnerie. Je lui dis mes inquiétudes.

Maman : il t'a renvoyé de chez lui ?

Moi : non. C’est moi-même qui ai fait mon sac pour venir passé le weekend à la maison avant qu'il ne découvre le secret d'Ivana.

Maman : ok. Va chez lui après le boulot et fait à mangé comme d'habitude. Invite-le à table. S’il refuse n’insiste pas et reviens à la maison. S’il aborde le sujet, discutez-en calmement. Je dis bien calmement Miracle. Mais s'il n’aborde pas le sujet ne lui dit rien à ce propos. Ne lui met pas la pression.

Moi : ok. Merci maman.

Maman : je t'en prie. Mais Miracle, sache qu'on ne fuie pas les problèmes. Ton comportement du week-end ne m'a pas plus. Aucune relation n’est parfaite et il y a toujours des hauts et des bas quand on décide de faire vie commune avec quelqu’un. Tu sais que tu es en tord, il se fâche et toi tu fais ton sac pour venir passer le week-end à la maison. Et si c’était lui qui avait tord ?  ou bien que si vous étiez déjà marié et qu'il y a eu un malentendu entre vous ? Tu allais quitter ton foyer ? Ça ne marche pas comme ça m’a fille. On affronte et règle les problèmes. On ne les fuies pas et sache que le mariage est une école où on ne finit jamais d'apprendre. Bref, il faut vraiment qu’on ait une vrai discussion mère-fille quand tu rentreras. Il y a beaucoup de choses que je dois t’apprendre en relation amoureuse apparemment.

Moi : d'accord. Merci beaucoup maman.

Maman : je t'en prie. Courage et patience. Patience encore et toujours. On ne règle rien sous l'effet de la colère. Ça va aller. A ce soir.

Moi : D’accord maman.

Je raccroche et me reconcentre sur le boulot en comptant les minutes qui me séparent de l'heure de la descente. Je suis d'accord avec ma mère que j'ai beaucoup à apprendre en ce qui concerne la vie à deux. Je suis vraiment nul dans le domaine. Je l'avoue.

À 18h je quitte le boulot en passant par le marché avant de rentrer chez Jamal. Les agents de sécurité me laissent entrer. Laure m'aide à décharger la voiture. Je monte dans notre chambre me changer puis revient me mettre au fourneau. J'ai décidé de cuisiner les mets qu'il aime. J'ai fait du couscous, la sauce légume accompagné de la pâte noire et pour troisième met j’ai fait du poulet braisé avec des pommes de terre sauté au beurre. J’ai fait aussi de la salade au cas ou il en aura envie parce qu'il aime mangé léger parfois les soirs.
Je fais un gâteau au caramel beurre salé comme désert. Pour rendre la soirée plus spécial, je vais prendre deux bouteilles de vin dans la cave à vin et viens dresser la table.

Laure : (m’aidant à finir le dressage) madame ?

Moi : oui.

Laure : Monsieur est déjà rentré. Il doit être dans son bureau ou dans la chambre.

Moi : ah bon ! Quand ça ? Je ne l'ai pas entendu rentré.

Laure : quand on est dans la cuisine on entend pas ce qui se passe au dehors. C’est quand vous sortiez le gâteau du four qu'il est rentré. Il s'est juste arrêté devant la porte de la cuisine, nous a observé un moment et puis il s'est retourné. Vous étiez de dos donc vous ne l'aviez pas vue.

Moi : ok. Merci de m'informer. Je vous ai déjà dit de ne plus me vouvoyer. Vous avez l’âge de ma mère. Tutoyer moi.

Laure : d’accord. Merci ma fille.

Moi : je préfère ça.

Laure : ma fille ?

Moi : oui.

Laure : merci infiniment pour la dernière fois. Dieu te le rendras au centuple.

Moi : (détachant le tablier de mon cou) je vous en prie. Dis-je avant de prendre la direction des escaliers pour aller rejoindre Jamal.

Laure me remercie parce que j'ai surpris une discussion entre elle et sa fille la semaine surpassée. Son petit fils est hospitalisé et il leurs manquait 75000f pour payer les frais d’hôpital. Je lui ai remis 200.000f pour couvrir les frais d’hôpital et prendre soin du petit. Depuis ce jour elle ne cesse de me remercier. J'aide quand je peux. Moi aussi j'ai eu à souffrir dans la vie et je sais ce que ça fait et ce qu’on ressent quand on a le dos au mur et personne en vue pour nous tendre une main secourable.

Je rentre dans la chambre et vois Jamal assis sur le lit entrain d’effectuer un appel. Il a son ordinateur de boulot allumé, je suppose qu'il est entrain de parler affaire. Je me déshabille et vais prendre une douche rapide. Quand je ressort de la salle de bain je le vois dresser le lit.

Moi : (m'essuyant) bonsoir chéri.

Jamal : bonsoir.

Moi : tu as passé une bonne journée ?

Jamal : oui et toi ?

Moi : bien sauf que mon homme me manque.
Il porte son regard sur moi un bref instant sans rien dire et ramasse le dras qu'il a changé et va le mettre dans le bac à linge.

Moi : (m'habillant) le dîner est prêt.

Jamal : ok.

Moi : (devant la porte) tu descends ?

Jamal : (mettant son portable à la charge) oui. Je te suis.

Je descends et commence à ouvrir l’une des bouteilles de vin quand il me rejoint.

Jamal : on a des invités ? Demande t-il en voyant la table bien garnie.

Moi : non. Juste nous deux.

Il ne dit plus rien et s'assoit. Je lui demande quoi lui servir en premier et il choisit le poulet braisé avec les pommes de terre sautées au beurre puis après je lui sers la salade à sa demande. On mange dans le silence. Il se sert lui-même le désert qu’il déguste avec gourmandise.

Jamal : (prenant sa dernière bouchée du cake) c'est très bien fait.

Moi : merci chéri.

Il ne dit rien puis sort de table quelques minutes plus tard. Je débarrasse la table avec l'aide de Laure et monte en chambre. Je vais vers mon sac et fait sortir une lingerie que j'ai acheté spécialement pour ce soir. J’espère lui faire de l'effet dans cet ensemble osé. Je fini de mettre ma lingerie et commence par faire des vas et viens dans la chambre à la recherche d'un objet inexistant. Le sorcier ne me calcule même pas. Il est accroché à son téléphone. Déçu je glisse dans le lit et le fixe. Il ne me prête même pas attention.

Moi : (lui donnant un baisé sur les lèvres) bonne nuit chéri.

Jamal : bonne nuit. Dit-il en déposant son téléphone et il me tourne le dos.

Il n'a même pas répondu à mon baisé.
Je rentre aussi sous la couette et lui fait dos. Je ne sais pas pourquoi mais les larmes commencent à rouler sur mes joues. Son indifférence me fait tellement mal. Je me sens tellement mal à l’aise. Quelques minutes plus tard je sens des bras musclé m’entouré. J’éclate en sanglots dès qu'il me sert contre lui.

Moi : (pleurant) je suis désolée chéri. Je ne voulais pas te frustrer ni te mettre en colère à ce point. J'ai peur c'est tout.

Il me retourne pour que je lui fait face.

Jamal : peur ? De quoi ou de qui ?

Moi : de toi.

Jamal : (confue) moi ?

Moi : (pointant son sexe du regard) lui.

Jamal : (arquant un sourcil) comment ça lui ? c’est une blague ?

Moi : non. Je ne savais pas comment te le dire.

Je lui explique la peur que j’ai de la taille de son engin et tout ce qu'il trouve à faire c'est d’éclater de rire.

Jamal : je n'arrive pas à le croire. D’autres femmes pleure pour que leur homme ait ce dont toi tu as peur. Pourquoi tu ne m'en a pas parlé ?

Moi : je ne savais pas comment tu allais le prendre. Je ne savais pas comment te le dire aussi. J’ai honte de ne pas pouvoir te satisfaire.

Jamal : Quand tu me disais de te donner du temps c'est pour quoi faire ? Chercher de solution pour diminuer sa taille ou élargir le tiens ?

Moi : ce n'est pas drôle.

Jamal : je veux que tu t'ouvres à moi quoi quand soit le sujet dont il s’agit.

Moi : (me blottissant dans ses bras) d'accord. Je suis désolée chéri.

Jamal : donc on ne fera jamais l'amour c'est ça ?

Moi : ce n'est pas ça. On le fera.

Jamal : le sexe de la femme peut supporter toute taille de pénis. C’est élastique. Tu auras un peu mal la première fois mais les autres fois, tu vas y prendre du plaisir. 

Moi : d'accord.

Jamal : (me serrant fort contre lui) on le fera quand tu seras prête mais sache que je n'en peux presque plus. J'ai trop envie de toi chérie.

Moi : d'accord. Promet moi que tu ne vas pas le faire ailleurs.

Jamal : (se détachant de moi en posant ma main gauche sur sa bite qui est fièrement dressé) mon pénis ne se lève plus devant une autre femme à part toi Miracle.

Cette phrase à le don de glacer mon cœur qui était en feu. Je capture ses lèvres et commence à l'embrasser. Il répond a mon baisé cette fois.

Jamal : (mettant fin au baisé) si tu n'es pas prête pour ce soir restons en là.

Moi : ok.

Il me prend dans ses et me serre contre lui. Je sens son érection contre mon ventre. C’est dans cette position que je me suis endormie.
Je sens de petits bisous dans mon cou et des carresses sur mes fesses. Toutes les fois où je passe la nuit avec lui, je me réveille avec ses mains posés sur mes fesses ou l’un de mes seins dans la paume de ses mains même s'il est profondément endormie. Je me retourne dans le lit et lui fait face.

Moi : bonjour amour.

Jamal : bonjour chérie. Bien dormi ?

Moi : (lui donnant un baisé) oui et toi mon cœur ?

Jamal : bien aussi. Assoit-toi. J'ai à te parler.

Je m'assois et il fait pareille.

Moi : rien de grave j'espère ?

Jamal : non. Je veux te parler de Ivana et par rapport à ce qu'elle nous a révélée la dernière fois.

Moi : ok.

Jamal : j'avoue que j'ai été secoué par la nouvelle. Je n’ai pas prévu avoir d’enfant avant mes 50 ans. Apprendre que j'ai un garçon de cinq ans m'a plus ou moins bouleversé. Je ne veux pas fuir mes responsabilités envers cet enfant. C’est vrai que je n’étais pas pour qu'elle garde la grossesse mais elle a décidée autrement de son côté. Ce qui est fait est fait. Je ne vais pas punir le petit pour les erreurs que j’ai commis. Je voudrais faire sa connaissance et prendre mes responsabilités en tant que son père. Après notre discussion de la dernière fois en ta présence, j'ai demandé à Martin de me trouver son numéro. Ce qu’il a fait. Je l'ai donc contacter pour savoir plus sur le petit. Où il vit et avec qui. Elle m'a fait comprendre que le petit est avec sa mère au USA. J'ai décidé d'aller là-bas la semaine prochaine. Je veux le rencontrer et je voudrais que tu m’accompagnes. Je veux que tu sois à mes côtés quand je vais faire sa connaissance.

Moi : d'accord. Ivana viendra avec nous ?

Jamal : oui mais sache que le fait qu'un enfant nous lit ne va pas nous rapprocher. C’est toi que j'aime et c’est avec toi que je veux être. Elle fait parti de mon passé et je ne reviens pas sur mon passé.

Moi : ton père n’était pas d'accord pour notre relation et voilà qu'il va découvrir que tu as un enfant avec quelqu’un d'autre. Et s’il la préfère à moi ?

Jamal : c’est moi qui décide avec qui faire ma vie et cette personne c'est toi. Ma mère m'a demandée de venir la voir avec toi plusieurs fois depuis qu'elle sait pour nous. Ce sera une occasion pour vous de vous rencontrer. Ma première femme est aussi là-bas.

Moi : qui ça ?

Jamal : ma grand-mère. Elle aussi veut te voir. Nous ferons une semaine là-bas avant de revenir. Commence par confier les dossiers en cours à ton assistante. Au retour du boulot le soir j'irai voir ta mère. Je suppose qu’elle est déjà au courant pour le petit ?

Moi : oui. Elle le savait même avant nous.

Jamal : ah bon ?

Je lui raconte ma discussion avec maman.

Jamal : je vois. Elle m’étonnera toujours ta mère. Sa sagesse et sa manière de voir et jugé les choses émane d’une telle sagesse que mon respect envers elle grandit de jour en jour.  Par rapport à mon père, prépare toi à ce qu'il ne soit pas accueillant. Il n'est pas méchant crois-moi. Il va t'aimer avec le temps. Je serai présent donc tu n'auras rien à craindre.

Moi : ok.

Jamal : j'ai envoyé de l'argent dans ton compte tout à l’heure.

Moi : (prenant mon téléphone pour vérifier) 2
5.000.000 de franc CFA ? C’est pourquoi faire ?

Jamal : pour tes besoins. Depuis qu’on est ensemble, tu fais des dépenses dans la maison. Tu ravitailles la cuisine à chaque fois, l'entretien de la maison c’est aussi toi et tout ça tu le sort de ta poche alors que je ne te donne presque rien. Tu n'en demandes pas d’ailleurs. Pourquoi ? Pourquoi tu ne me demandes jamais de l’argent pour si où ça ?

Moi : tu ne peux pas me dire que tu ne me donnes presque rien. Plusieurs fois j'ai déjà retrouvé dans mon sac à main de l'argent. La dernière fois c'est 500.000f j'ai retrouvé et c’est la plus petite somme depuis que tu y mets de l’argent. Je sais que c’est toi qui dépose ces sous dans mon sac alors je ne vois pas l'utilité de ces cinq millions.

Jamal : les petits sous que je mettais dans ton sac étais juste un truc forfetaire pour que tu puisses tenir la semaine.

Moi : la semaine ? Ok . Mais ces cinq millions sont déjà trop pour moi.

Jamal : c'est pour tes besoins madame.

Moi : ok. merci chéri.

Jamal : tu n'as pas à me remercier. C’est ton droit et c’est mon devoir de prendre soin de ma chérie. Je n'ai pas mangé la sauce légume que tu as fait hier. L’odeur m'a hanté toute la nuit. Demande à Laure de me chauffer ça. Je vais prendre ça avant d'aller au boulot.

Moi : c’est petit déjeuner à l’africaine aujourd’hui ?

Jamal : (sortant du lit) tu as tout compris.

Moi : mais il n’est pas trop tôt pour que tu manges la pâte ? Il est 7h PDG.

Jamal : madame oubliez mon titre et allez me chauffer ma pâte. Je veux que tout soit bien chaud. Que ça me brûle les doigts. Dit-il en se dirigeant vers la salle de bain.

Je me lève et exécute les ordres de mon homme puis vais me préparer pour le boulot. Nous prenons le petit déjeuner ensemble comme l’a voulu Monsieur avant que chacun ne monte dans sa voiture pour se rendre au boulot.

J'ai capté un truc lors de notre discussion de ce matin qui me chiffonne un peu mais je vais aborder le sujet avec lui plus tard. Il disait qu'il prévoyais avoir d'enfant à ses 50 ans. Quand est il de moi ? Il a pensé à moi ? Je ne vais pas resté avec quelqu'un toute ma vie sans avoir d'enfant. Il y l'âge de la ménopause qui est là. A t-il oublier ? En tout cas on va en reparler.

J’espère que le voyage de la semaine prochaine va bien se passer. Je suis vraiment apaisé après notre discussion de tout à l’heure. On a fait la paix. C’est déjà ça. C’est moi il a choisit et personne d'autre. Tellement la phrase là glace mon cœur que je souris à tout bout de champ. On dirait que j'ai gagné au loto. Rire.
Toute ma prière est que ma rencontre avec ses parents et son fils se passent bien. J’espère que ma belle-mère m'aidera à convaincre son mari de me donner une chance de lui prouver que je suis digne de porter leur nom de famille.
Souhaitez-moi bonne chance famille.

#nikê #chro

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