MADED 18

Write by Anaëlle97

.MADED 18: 



*Machou *

Le sommeil m’a fuit cette nuit, Je suis hanté par l’idée que mes parents sont au courant pour tout ce qui s’est passé. Je connais mon père, Il ne pardonnera jamais Issouf et moi encore moins. 

Maman m’a demandé ce que je fais encore ici et j’ai répondu c’était pour mes filles ,Je me demande si c’est vrai, ou je suis entrain de me mentir à moi-même ? Serai je un jour capable d’aller au-delà de tout ça ? De refaire ma vie ou même de pardonner à Issouf s’il revenait vers moi pour me demander de le pardonner ? Je n’ai pas de réponses pour toutes ces questions. Que vais-je faire maintenant ? Que vais-je faire de ma vie ? Divorcée mère de trois enfants ..

Les paroles de la vieille dame mes sont revenues à l’esprit . Et si ces trois joyaux dont elle parle sont mes filles ? Serait ce possible ? Mes filles courent t’elles un danger ? Je suis angoissée d’un coup. Je le décide à me lever et à prendre mon tapis de prière ainsi que mon Coran.  Je le dis que la prière est le seul pilier que j’ai vraiment dans ma vie et qui ne s’effondrera jamais . J’ouvre mon Coran et les premières écritures sur lesquelles mes yeux tombent sont :


«  quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur.»

(Al-'Anfâl (Le Butin): 2)


Je médite silencieusement sur ces mots, parfois les maux sont inutiles pour s’adresser à Allah, Il suffit juste de se mettre en sa présence et de faire le vide intérieur afin qu’il nous parle en notre cœur. 


*Zarha *

Mes épreuves du premier semestres se sont bien passées par la grâce de Dieu et les cours ont à peine repris pour le second semestre que ça va déjà à une vitesses effrénée. Je me retrouve à nouveau avec des cours qui s’empilent et qui s’empilent mais la fatigue des premiers devoirs n’est pas encore passée. Sur le campus les histoires entre Mariama et Zeynabou ont cessé pour le moment, mais elles ne se parlent plus. Je ne sais pas si moi à la place de Ma je n’aurai pas fait pareil. Zeynabou est un vrai fléau. C’est la sortie des cours et c’est sans surprise que je vois Moussa garé devant l’université à attendre Mariama, Il est par tout les moyens de se faire pardonner et Ma lui fait ça dur. Aujourd’hui il est accompagné d’un homme que je n’ai jamais vu avec lui au paravent. Lorsque nous sommes arrivées au niveau de la voiture ils sont tout les deux sortis pour nous saluer, Leyleta à une course à faire pour sa mère, elle est donc partit après de brèves salutations. 

Moussa : belle sœur toujours aussi pimpante,  fit il pour me taquiner 

Moi : mon beau pardon, tu as déjà ta femme ne veut tu pas que moi je trouve mon mari, fis je d’un ton taquin 

L’inconnu : tu serais donc à la recherche de l’âme sœur 

Moussa : veuillez m’excuser laissez moi vous présenter mon ami, Ma, Zarha je vous présente Francis.  Francis je te présente Mariama ma chèrie et Zarha 

Franc est un homme qui doit rendre vers la quarantaine, Je me demande comment il est ami avec Moussa qui lui est dans la vingtaine. Il est de teint noir, assez élancé par rapport à moi qui suis toute petite. 

 Francis : enchanté Zarha 

Moi : de même 

On est resté quelques minutes à échanger sur des banalités c’est ainsi que j’ai appris qu’il est Béninois d’origine et qu’il est là pour faire des affaires avec la famille de Moussa. Pendant qu’on causait Zeynabou est passée par là non sans lorgné et tchipper Moussa et Ma,  mais en plus elle a regarder Francis avec tellement d’intérêt que je me suis sentie mal à l’aise vu que l’intérêt était partagé. Elle a encore plus cambré son dos en marchant ce qui rendait son postérieur déjà gros encore plus proéminent. Francis n’a pas loupé une seconde du spectacle ,Moussa ne savait plus où se mettre et Ma bouillonnait littéralement . Après qu’elle à disparu de notre champs de vision, j’ai demandé à rentrer chez moi. Le comportement de ce Francis m’a juste dégoûtée. Il était complètement concentré sur moi avant que les grosses fesses de Zeynabou entre en jeux. Cette fille m’horripile grrrr.  Ils ont juste foutu mon moral en l’air ce soir. 


Le lendemain 

Ma : quand je vais la cogner elle ne va plus se reconnaître dans le miroir cette El’iska (p******), tu as vu tout le cinéma qu’elle à fait hier ? Et ce salaud de Moussa qui n’a pas pu résister à la reluquer 

Moi : il n’a rien fait Ma

Ma : si il l’a regarder, et chaque je l’imagine avec elle et ça me dégoûte c’est insupportable 

Moi : que veux tu que je te dise ? Que tu le largue ? Combien d’hommes seront venus te dire la vérité tu crois ? Ils auraient plutôt continuer leur jeu mesquin dans ton dos et tu seras la dinde de la farce 

Ma : je n’arrive pas à m’enlever cette image d’eux entrain de faire l’amour, j’en ai des aigreurs d’estomac . Il se plie en quatre pour se faire pardonner mais je crois qu’il va me falloir du temps 

Moi : ne la laisse pas briser ton couple, c’est tout ce qu’elle veut, à moins que tu ne l’aime plus 

Ma : bien sûr que je l’aime mais ma confiance en lui a pris un sacré coup . Comment j’ai pu être amie avec elle ? Même l’ami de Moussa bavait littéralement devant elle hier

Moi : tu as aussi remarqué ? 

Ma :moi qui espérait qu’il ait des vus sur toi ? 

Moi : Looleuh t’a vu le type il a au moins quarante ans, plus du double de mon âge, pardon ne me donne pas la migraine 

Ma :le double de ton âge et puis quoi ? L’amour n’a pas d’âge 

J’ouvre ma bouche scandalisée par ce qu’elle venait de dire mais aucun son n’en sort. 

Ma : ferme ta bouche les mouches vont entrer 

Elle a perdu la tête je crois. 



*Souleymane *

Ping Ping sms 

Je prend mon téléphone dans ma poche pour constater un message de Trinda sur WhatsApp 

Le message dit  ceci « Bonjour Souley, j’espère que tu te portes bien, voici une photo du grand frère de Luna, Elle est vieille de quelques années mais c’est la seule qu’on à pu trouvé. Fait attention à toi. Trinda »

Je clique sur la photo , que j’observe minutieusement pour mémoriser son visage. Si il est à ma recherche, c’est qu’il doit savoir pour mes pouvoirs et que j’ai envoyé Abdul Moustapha en prison .

Je soupire d’agacement et je me demande comment je vais m’en sortir cette fois. 


*Francis (Sylvain) *

Moussa :tu ne devrais pas t’approcher de cette fille si tant est que tu veux toujours séduire Zarha 

Moi : et pourquoi ? 

Moussa : parce qu’elle à bien faillit briser mon couple avec Ma, par simple appât du gain et que Zarha ne la porte pas dans son cœur 

Moi : l’un n’empêche pas l’autre 

Moussa : tu ne devrais pas plutôt te concentrer sur Zarha ? 

Moi : biensûr Zarha je veux l’épouser mais Zeynabou peut bien-être là pour réchauffer mon lit en attendant n’est ce pas ? 


Je veux cette fille, Il y a un moment que je n’ai pas vu une fille avec autant d’audace . Si c’est l’argent qui l’intéresse j’en ai à profusion donc la mettre dans mon lit ne doit pas être un problème et vu le spectacle qu’elle m’a offert devant l’université ,Elle ne serait que pour et en plus elle pourrait bien m’aider dans ma conquête de Zarha. J’ai bien vu comme cette dernière était dépitée quand je n’ai pas pu m’empêcher de reluquer le beau derrière de Zeynabou. Elle n’avait pas l’air intéressée par moi, Le moins du monde mais elle a été offusqué que mon attention soit attirée par Zeynabou. Je fantasmais encore sur Zeynabou quand elle nous a faussé compagnie apparemment énervée par mon comportement. Les femmes allez savoir ! 

Je pense que Zarha n’est pas le genre de fille impressionnable avec de l’argent ni par la force. Le genre Sainte nitouche, Ça va être plus compliqué que je le pense.


(sonnerie de téléphone) 

Allô, fis je en décrochant

Allô, Bonsoir Boss, Je viens de transférer des liquidités sur un compte de la Sonibank en votre nom, La mère de la jeune fille travaille là bas, Je me suis dis que c’est un excellent moyen de l’approcher . En voyant votre compte en banque elle ne va pas hésiter à vous donner sa fille en mariage , dit mon interlocuteur d’une traite 


Tiens, c’est pas mal comme idée, pensai je intérieurement 

La Sonibank tu dis ? Le questionnais je

Oui c’est ça Boss. Et boss concernant le fils de vous savez qui, j’ai perdu sa trace depuis le Mali, mais je suis toujours sur le coup, Je ne lâche rien 

Débrouille toi pour le trouver. Click 


Je raccroche avec une frustration naissante, ce Souleymane n’arrête pas de m’échapper . Je dois récupérer les pouvoirs de Abdul Moustapha car j’en ai besoin pour pouvoir vraiment approché cette famille. Vu qu’elles ont apparemment commencé la prière à fond dernièrement. Je n’ai rien laissé paraître mais Zarha dégageait une odeur dérangeante d’encens et de jasmin, comme un halo de fumée d’encens l’entoure . Je ne veut pas revivre un échec comme avec Luna. En n’y pensant elle doit être dans tout ses états et si je rendait les choses encore plus amusantes ? 

À ma sortie ce n’est pas l’envie d’aller la voir qui me manquait mais je me suis dis que les policiers allaient sûrement m’attendre là bas. Je pianote des instructions à l’intention d’un de mes subalternes et je reporte mon attention sur Moussa .


La Sonibank, Je dois m’y rendre , fis je




*Machou *


Cette journée de travail s’annonce très calme, Il n’y à pas beaucoup d’affluence . Essénam et moi profitons pour parler de tout et de rien afin de passer le temps. Elle a l’air un peu plus posée que la première fois que je l’ai vue, mais je la sens quand même très en colère par fois. Elle est tout le temps de noir vêtue, Elle était sans doute très attachée à son mari pour continuer son veuvage si longtemps. Du peu que je sais d’elle ou plutôt qu’elle à bien voulue me laisser voir, Elle ne vit que pour ses enfants. Elle parle souvent de la mort de son mari comme d’un meurtre, Je ne sais pas si je dois croire tout ce qu’elle me raconte, Je fais quand même l’effort de l’écouter.

On bavardait encore quand deux jeunes hommes son entrés dans les locaux de la banque, l’un doit être en fin de vingtaine tandis que l’autre à des traits plus creusé et dois sûrement être dans la quarante. Le plis âgé s’est de suite dirigé vers moi, tandis que le plus jeune est allé vers Essénam. 

-Bonjour Madame fit il 

-Bonjour Monsieur que puis je pour vous ? 

Il s’est accoudé à mon comptoir et a soupiré avant de parler 

-Je viens pour un retrait Moneygram et pour ouvrir un compte 

Je prend la fiche de retrait Moneygram que je lui tend et il l’a remplit bien assez tôt, Je tape les données sur mon ordinateur… …….WOW

-Vous voulez mettre tout cet argent sur mon compte ? 

-Oui, qu’elles sont les formalités ? 

Il s’en suit tout un remplissage de paperasse et de photocopies de ses pièces d’identité .

Après l’ouverture du compte j’y ai versé les cent vingt millions de francs cfa. 

Une fois terminée avec mon client, Je remarque que Essénam n’a toujours pas finit avec son client mais si j’ai bien compris c’était juste un transfert de fond d’un compte à un autre. Nous sommes séparées par une barrière en verre, Je peux donc voir qu’elle tremble et peine à taper sur son clavier. Pour que le client ne se renfrogne pas je lui propose de prendre le relai. 


Je finis bien vite la tâche et ils s’en vont. Je peux alors allé voir comment vas Essénam dans la salle de repos où elle s’est réfugiée . Je vérifie si aucun client n’est entrain de venir par hasard avant de laisser mon poste vacant. 

Je retrouve Essénam tremblante de tout son être dans la salle de repos, elle s’est adossée au mur et mur et essaye de se calmé en prenant de grande inspiration, mais ça ne marche manifestement pas. 

Comment dois je réagir ? Je ne sais même pas ce qui la met dans cet état. Je ne suis rapprochée d’elle ,elle m’a tendu une main que j’ai prise avant d’éclater en sanglots, me prenant au dépourvu. 

- Qu’est ce qui t’arrive Essé ? 

- C’est son fils,  réussit t’elle à dire entre deux sanglots 

- Le fils de qui ? Qui est le fils de… ..

- Le jeune homme de tout à l’heure ,celui dont je devais me charger, sniffff, le monsieur que mon mari était allé voir à Agadez pour des affaires c’est son fils. Je n’étais donc pas folle, Il existe vraiment ce monsieur 

Je met quelques secondes à assimiler ce qu’elle vient de dire, Je suis là bouche grande ouverte à me dire que ce n’est pas possible 

- Je ne suis pas folle, je ne suis pas folle Machou

- Oui biensûr que tu n’est pas folle, calme toi OK ? 

- Il a tué mon mari

- Mais tu n’as aucune preuve de ça, même si tu allais à la police, ils te demanderont des preuves 

- Sniffff, que vais-je faire ? La mort de mon mari ne peux pas restée impunie 

- Je le sais, mais être impulsive ne vas pas t’être d’un grand secours maintenant

- Sniffff 


Toute cette histoire, je me demande où ça va finir. Je ne l’ai peut être pas dit à Essé mais le jeune homme c’est le frère aîné de Fadima, Il m’a toujours traitée comme si je n’existais pas, je fais donc pareil avec lui. 

- Calme toi s’il te plaît, et si tu allais quand même à la police ? 

- Sniff, de toute façon je n’arriverai pas à réunir les preuves toute seule 

- Arrête de pleurer maintenant stp


J’ai laissé Essé dans la salle de repos, le temps qu’elle se remette de ses émotions. 

(……)

Une fois ma journée de travail terminée, je me suis dirigée vers la boutique de Issouf. Je ne sais pas comment il va m’acceuillir mais il faut que je lui parle . Toute l’après-midi je n’étais pas en paix en pensant au fait que Issouf puisse être en danger. Il côtoie quand même le pèrede Fadima et je crois même qu’ils font affaire ensemble. Ça fait un moment que je ne l’ai pas vu et ça m’angoisse. Je conduis jusqu’à son magasin. Une fois dans les locaux, certains des employés qui me reconnaissent me saluent. La secrétaire de Issouf me fait patienter quelques minutes avant de m’introduire dans son bureau. 

Il se lève pour m’accueillir .

- Salam aleikoum ! 

- Aleikoum Salam, me répondit il en m’indiquant un siège 

- Bonsoir Issouf 

Il a repris place derrière son bureau et à croisé les doigts. 

- Que me vaut ta visite ? 

- D’abord je voulais te remercier pour l’ordinateur de Zahra et te parler d’un sujet qui m’inquiète

- Tu es venue jusqu’ici pour me parler d’un sujet qui t’inquiète, dis moi tout Machou 

Je prend une profonde respiration avant de me mettre à parler, il a un rictus plaqué sur les lèvres et ça me déstabilise. 

- Ça concerne la famille de Fadima, plus précisément son père. Si j’ai bonne mémoire tu fais des affaires avec lui ? 

- En effet, je fais des affaires avec lui, fit-il septique 

- Il se peut qu’il soit mêler à une affaire de meurtre 

- Que vas-tu chercher là femme ! 

- Le mari de ma collègue de boulot est décédée après s’être rendu chez le père de Fadima pour affaire, ça avait tout l’air d’un crime rituel mais l’enquête piétine faute de preuves qui sont jusque là introuvables 

- Me demande tu d’enquêter sur mon beau-père ? 

- Je te demande juste de faire attention 

- Tu serais donc inquiète pour moi ? 

- Tu sais très bien ce que je veux dire, tu restes le père de mes filles, même si je refait ma vie demain tu n’en demeurera pas moins leur père, fait donc attention 

Avant qu’il n’ait eu le temps d’en placer une je suis partie. 


*Issouf *


« même si je refait ma vie demain »

« même si je refait ma vie demain »

Qu’est ce qu’elle veut dire par là ? Serait ce possible qu’elle soit si vite passée à autre chose ? Non c’est ma femme tant que je suis en vie, elle ne peut en aucun cas refaire sa vie avec qui que ce soit. Ce n’est tout simplement pas possible. Qu’est ce qu’elle raconte comme ça ? 

Quelques minutes plus tôt quand je l’ai vu entrer dans mon bureau, j’ai senti mon cœur débordé de joie. Une joie que j’ai d’ailleurs eu du mal à contenir et elle me balance qu’elle va refaire ça vie. J’étais tellement sous le choc qu’elle est partie avant que je ne réagisse. Si c’était une blague ce n’était pas drôle pfffff


Cette insinuation concernant le père de Fadima qui serait mêlé à un meurtre est sordide mais vu ce que j’ai surpris Fadima faire dans ma maison c’est tout à fait possible. Un meurtre ? Si c’est vrai, Moussa derrière les barreaux je pourrai librement divorcé de Fadima et récupérer mes sous. 

Je ne peux pas rester les bras croisés avec l’autre qui veut refaire sa vie il faut que je règle vite tout ça pour reconquérir ma famille. 



*Mariama *

Je met l’huile pour frire mon riz au feu, je passe la soirée chez Sidiki. Au menu riz au curry avec du poulet frit . 

- Tu t’es apparemment transformée en femme au foyer avant que mon frère ne t’ai mis la bague au doigt Mariama, 

C’est Oumale la petite sœur de Sidiki, Je ne sais pas ce qu’elle à contre moi, mais depuis le premier jour le courant ne passe pas et il faut dire je ne fais pas beaucoup d’efforts pour que ça passe. Elle est tout aussi perfide que sa grande sœur . Je ne la sens pas cette fille .

- C’est toi Oumale ? Tu m’as fait peur 

- Je dois m’annoncer dans la maison de mon propre frère ? 

- Tu fais que je n'ai pas voulu dire ça, Je ne savais juste pas que tu étais là 

- Pfff, rend toi utile et fais moi des frites, j’ai très faim 

Je crois que j’ai mal entendu 

- Tu as dis quoi ? 

- Fais moi des frites, tu ne vas pas venir manger la nourriture de mon frère gratuitement qu’en même 

Ce sont sur ces paroles qu’elle m’a tourné dos et est partie. Je n’arrive pas à en croire mes oreilles. Non réveillez moi, je dois être entrain d’halluciner. 

Oh ça sent le brûlé, Je me précipite vers la marmite mais c’était déjà trop tard. Mon huile avait déjà noircit 

- Merde ! 

À cause de cette mal élevée, Je dois recommencer. 

J’ai mis ma colère de côté pour cuisiner.

Le repas était près, mais j’attendais Moussa pour rentrer. 

Il est rentré quelques minutes après avec son ami Francis, on est passés à table. Ils me félicitaient poir le repas quand Oumale à déboulé dans la salle à manger 

- Où est ce que je t’ai demandé ? 

- Sur ma tête, lui répondis je calmement 

- Qu’est ce qui se passe ? Questionne Moussa 

- Demande à ta cousine, fis je

- Eh bien, en rentrant de l’école j’ai demandé à celle qui te sert de petite amie de me faire des frites, ce qu’elle n’a manifestement pas fait, 

- Tu l’as doté ? Fis Moussa 

- …….

- Reponds moi, tonna t’il 

- Non,  fis t’elle d’une petite voix

- Tu l’as engagée comme cuisinière dans cette maison ? Ou tu lui payes un quelconque salaire ? 

- Non, Moussa 

- Alors ton problème est lequel ? C’est ton égal ? Qu’est ce que tout ça veut dire ? 

- Rien, grand frère,

- Il y a un repas délicieux qu’elle à eu la gentillesse de faire et toi comme tu es la reine mère de cette maison tu te permets de lui donner des ordres, ah bon ein Oumale. Depuis quand ? Hors de ma vue 

- Calme toi, OK je pense que devrais lui parler plus calmement et comprendre qu’est-ce qui l’a poussé à avoir tel comportement. 

- Qu’est ce qui est est sensé justifié un tel comportement ? Toi tu es encore là ? Tu veux que je te blesse c’est ça ? 

Oumale s’en est allée dans sa chambre en marmonnant.

- Il faut la recadrer cette fille 

- Doucement Mr le recadreur le taquinais je 

- Ris bien, le repas est délicieux 

- Merciiiii

- Au fait il y Francis qui m’a fait comprendre que ton amie lui plaît 

- Quelle amie ? 

- Zarha 

- Za ? Il ne faut pas me faire des blagues comme ça

- Je suis sérieux 

- Houbi, Je ne sais pas quoi penser et en plus Za n’a pas du tout l’air intéressée par lui

- Ne dit on pas que c’est en mangeant que l’appétit vient ? 

- Tu es sûr de ton coup là ? Ou c’est toi qui veut à tout prix les mettre ensemble ? 

- Tu vas chercher des idées pareilles où ? 

- Hum


*Trinda *


- Bb, je te dis que j’ai un mauvais pressentiment, toute cette histoire n’est pas du tout claire 

- Tu veux qu’on remette la tête dans un nid de problème ? 

- Non, non écoute moi bb, je dis juste que s’il va falloir aider on le ferra n’est ce pas ? Rappelle toi que lui nous a aidé à rassembler des preuves contre son père 

- Trinda, je t’aime tu le sais ça ? 

- Je sais que tu m’aimes Olivier et que tu veux me protéger, je te promet de ne prendre aucun risque OK ? 

- Et si l’héritier fait suivre Souleymane ou met son téléphone sur écoute, Il saura que tu essayes de l’aider, Trinda… …

- Shhhhhh, pour le moment on en est pas encore là n’est pas ? Alors détend toi 



Ps :Je composais mes rattrapages. Now année validée je passe enfin.  

Les bises 










MON ANGE DÉGUISÉ EN...