Deux mois que nos parents nous avaient bannis de leur vies comme d'un commun accord, deux mois que nos amis ne nous adressaient plus la parole sous ordre de leur parents, deux mois que Wil et mois vivions ensemble comme un couple marié dans son appartement dans un quartier populaire de la ville, deux mois que nos parents nous avaient coupés les vivres.

Une semaine , puis deux après les rencontre avec nos familles, nous avons fait mains et pieds pour rencontrer chacun ses parents et parlé au calme rien n'y fit. Un jour même mon père avait lâchés les chiens à mes trousses, heureusement que j'assistais secretement à leur séances de dressages car le dompteur était mon ami. Ce jour là, j'ai compris que c'etait fini.

 Wil qui n'avait pas été chassé m'a installé dans son appartement qu'il avait depuis ses 16ans parce qu'il se sentait responsable de moi. Nous vivions de ses économies paisiblement dans cette maison; qui lui avait été offerte par son grand-père maternel avant sa mort. Williams avait choisi le quartier parce qu'il aimait se fondre dans la masse loin des quartiers huppés. Quand ses parents ont découvert qu'il me logeait, il a du choisir entre eux et moi. Heureusement ou malheureusement j'étais celle qu'il avait choisit.

La cohabitation était difficile au début, je passais par une dépression moi qui n'avait jamais été séparé des miens, je me trouvais privés d'eux à l'exception de Dina, ma grande sœur, qui me laissait de l'argent des fois ou passait me voir, William se chargeait alors de tout ce qui etait rattaché à la maison quand j'ai fini de pleurer mon rejet, Williams s'est rendu compte que je savais juste me laver le corps.

- Mais Maya il y'a plein de poussière ici. Ne me dis pas que tu n'as pas encore fait le ménage...

- euh , en fait non parce que je ne sais pas le faire. On ne m'a jamais appris.

- Dis moi au moins que tu sais faire la cuisine; quoi non je suis bête comment quelqu'un qui ne sait pas faire le ménage saura faire la cuisine?

Il jurait entre ses dents. Il est allé prendre un balai puis a commencé à faire le ménage ensuite la vaiselle et la cuisine. Je le sentais énervé, prise de peur je restais dans mon coin. J'ai rejoins la chambre plutôt quand il est entré il s'est couché et ma prise dans ses bras. 

--Tu sais Maya, je ne t'en veux pas parce que tu ne sais pas travailler. C'est plutôt à ta mère que j'en veux. Je sais un peu dans quel milieu tu as grandis mais ce n'est pas une raison. Mes parents quoique plus riche que les tiens nous ont appris ces choses élémentaires. Et je veux que tu apprennes à ma fille ces choses, que tu devras apprendre. Quand un mari rentre chez lui il s'attend à trouver la maison rangée et propre avec une bonne odeur et si un plat l'attend il sera encore plus heureux. 

Pour toute reponse je l'embrassais en lui promettant de faite des efforts.

J'étais heureuse de la manière dont il m'avait parlé, surtout de ce qu'il a dit à propos de notre fille. C'est bien la première fois qu'il mentionnait un avenir commun.

Passer d'adolescente insouciante a femme au foyer sans transition n'était pas facile. Nous nous aimions et c'est ce qui nous faisais tenir. 

Six mois après notre aménagement Wil a trouvé du travail, pas un grand un tout petit qui nous permettait de manger et payer les factures. Il a du se battre pour trouver parce qu'évidemment nos parents avec plaisir ont fait jouer les relations pour qu'il perdure dans le chomage. Je tenais cette info de Dina.

Je n'étais pas habituée au manque, que dis-je? Je ne connaissais pas le manque et manquer d'entretien et surtout d'amis devenait compliqué pour moi. J'ai donc renoué avec Sarah , l'amie qui m'avait présenté Wil et nous avions recommencé à nous fréquenter. Il nous arrivait de sortir avec Wil Sarah et son chéri, mon mari disait que c'etait bien pour moi de sortir me distraire par moment. Notre relation avait évolué, je ne savais toujours pas tenir correctement une maison mais il y'avait des progrès. Pas des moindres.

Tout allait bien, jusqu'au soir ou Wil est rentré se plaignabt de forte douleur au ventre. Nous avions cru que c'etait passager, mais le lendemain matin la douleur était encore la. Il fallait aller à l'hôpital, comment sans le moindre sous,.. la veille nous avons payer les factures et les courses pour la nourriture il ne restait rien. 

- Allo Sarah ? Comment tu vas? 

- je vais bien ma belle et toi?

- je ne vais pas très bien où est ce que tu es?

- je suis en voyage pour une semaine mais toi qu'est ce que tu as?

Le fait qu'elle soit en voyage me faisais plaisir. C'était même parfait.

- En fait , mon mari est allé en mission depuis hier. Et j'ai atrocement mal au ventre. Je l'ai appelé sans suite , il est dans une zone à faible couverture de réseau. Du coup j'appellais voir si tu pouvais m'emmener a l'hôpital malheureusement tu n'es pas là. 

J'attendais sa reponse je priais qu'elle soit celle que je voulais entendre.

- d'accord ma chérie, je comprend. Je vais te dépôt d'argent sur ton téléphone. Je suis désolée du fait que tu sois seule.

Quelques minutes plutard je revecrais un depot de cent mille. Ah oui, Sarah a été généreuse. J'envoyais mon mari consulter le medecin qui lui a diagnostiqué une colopathie chronique. L'argent de Sarah couvrait tous les soins. J'avais dit à mon mari que cet argent venait de ma grande sœur Dina, connaissant sa fierté mentionné Sarah allait créer des disputes, Dina il la prenait comme sa soeur et il n'y avait pas de soucis.