MONSIEUR/MADAME TOUT LE MONDE

Write by Guilhem

Puis vient ce moment où l’on s’inquiète pour l’avenir, peur de passer à côté de la vie qu’on s’était imaginé, de tout ce qu’on avait planifié. On fait le point et on ressent comme un sentiment de non accompli, l’impression d’être en retard et de perdre patience. L’entourage, la société ne nous aident pas toujours et ce, parfois involontairement pour prendre le cas de l’entourage car on se projette soi-même en voyant la vie de ceux qui nous sont proches. On compare quelque peu leur vie à la nôtre pour savoir où nous en sommes. La vérité c’est qu’on est vulnérable, c’est là que certaines idées parasites passent à travers nos filets. Ce que l’on voyait d’une certaine manière prend un tout autre sens, ce qui demeurait en second plan devient soudainement prioritaire dans notre esprit. Tout ça sous le dictat de la société et de ses exigences, de l’entourage et ses attentes implicites ou explicites. Au bout d’un moment les attentes et exigences extérieures deviennent les nôtres sans qu’on ne s’en aperçoive. Là et seulement là, on n’a plus aucune personnalité. On est devenu : Monsieur/Madame Tout le monde. 

J’ajouterais que ce processus se renouvelle à divers moments de notre vie, à divers âges comme l’a d’ailleurs démontré les sciences humaines. A l’âge de sept ans (7 ans) l’esprit enregistre des notions clés qui vont influencer la suite du parcours de l’individu sur des années et des années. Puis à l’âge de  la puberté un phénomène similaire se répète c’est pour quoi on parle de ‘’crise de la puberté’’. Idem à vingt-cinq ans (25 ans) et à trente (30 ans) et etc. Si ces valeurs peuvent varier il faut quand même noter que c’est aux alentours de ces dernières que le phénomène refait sur face.

Faites attentions aux décisions que vous prendrez, aux choix que vous ferez dans ces périodes, l’esprit nous joue parfois des tours. Il arrive parfois que les décisions prises vous apportent le contraire de ce que vous attendiez. Il n’est pas question d’échec ou de malheur car c’est relatif mais disons que, ces choix peuvent vous combler ou accroître le vide en vous, sur des années et des années.

Aimez qui vous aurez choisi d’aimer si seulement c’est un choix, supportez ce que vous aurez choisi de supporter, vivez ce que vous aurez choisi de vivre. Et surtout allez jusqu’au bout de tout : aimez jusqu’à ne plus aimer, supportez jusqu’à ne plus pouvoir supporter, vivez jusqu’au dernier souffle. Ne troquez jamais ce qui vous fait vous sentir unique contre ce qui vous fait être comme ‘’tout le monde’’.

 

GUILHEM

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