Moove forward

Write by Ndobis


***************james******************

Je vais prendre mon bain et une fois terminé je mets mon peignoir avant d’aller la retrouver dans la chambre où elle a tout installé sur la table.

Nous mangeons en échangeant sur des sujets légers. Je regarde cette femme devant moi et me rends compte à quel point je l’aime. Oui je l’aime. Je ne saurais dire comment c’est arrivé, tout ce que je sais c’est que je l’aime à la folie et que je ne saurais voir mon futur sans elle. Qui l’aurais cru ? Moi JAMES KEMOGNE, le coureur de jupon, le tombeur de ces dames. Je croyais que je jouissais d'une réputation à entretenir et qu’aller de femme en femme me rendait puissant. Aujourd’hui je me rends compte que je me salissais dans cette vie de débauche.

- quelle est cette façon de me regarder ?

- ne suis-je plus libre de te regarder ?

- bien-sûr que si

- alors c’est quoi le problème ?

- c’est juste que tu me regarde avec autant d’intensité.

- normal tu es mon épouse et je me sens chanceux de t’avoir

- aowwwwww et moi alors.

Nous finissons de manger et nous lavons les mains avant d’aller nous asseoir sur le canapé face à face.

-bon je crois que c’est le moment

- yep tu as raison

- ok avant que je ne parle j’aimerais que tu me répondes honnêtement

- ok

- de quoi as-tu peur? Je veux dire concernant notre relation. Qu’est ce qui te fais peur au point de toujours te lancer sans réfléchir.

Elle soupire , me regarde intensément avant de prendre la parole.

- tu sais, j’ai toujours craint les relations, de souffrir et d’être prise pour acquise. Même si mes parents me faisaient voir combien ils s’aimaient, toujours est -il qu’autour de moi j’ai vu beaucoup d’atrocités liés aux relations. Parfois je voyais les gens s’aimer et peu après je découvrais qu’ils s’étaient séparés. Le coup de grâce arrive lorsqu’une tantine, en fait c’est une cousine de maman qui était très gentille avec moi et m’aimait beaucoup se retrouve dans une situation qui a changé sa vie pour toujours. Elle avait si je ne me trompe 28 ans et vivait avec son fiancé. Quand tu te rendais chez eux ça sentait l’amour fou au point où je rêvais aussi rencontrer un homme qui m’aimerait comme ce fut le cas de ma tante. Pourtant ce n’était qu’une image de façade et cet homme jouait un rôle. Après qu’une amie intime de ma tante l’ai vu à maintes reprises avec une autre femme, elle a recueilli les preuves avant de venir les présenter à ma tante. Cette dernière n’a pas voulu croire au début mais avec les photos de sa copine c’était impossible de douter. Elle s’est rendu compte après que cet homme qui disait l’aimer et qui ne jurait que par elle entretenait une relation parallèle avec une autre femme au point d’avoir un enfant avec un deuxième en route.

Après cela la vie de ma tante n’a plus jamais été la même ; elle a enchaîné dépression sur dépression, aujourd’hui elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Raison pour laquelle je me suis toujours empêché d’ouvrir complètement mon cœur à un homme. Quand bien même je me suis rendu compte de l’intensité de mes sentiments pour toi j’ai tout fait pour luter en vain.il y a toujours ce truc qui me fais penser à l’histoire de ma tante.

- je te comprend et je suis vraiment désolé pour tout cela. Toute fois tu dois arrêter de te mettre à sa place car tu t’empêches de vivre pleinement à cause de ce qu’elle a vécu. Ma vie avant notre mariage a été ce qu’elle a été mais je te jure que depuis que j’ai pris l’engagement de t’épouser je ne t’ai jamais trompé. Je ne vais pas te dire que dehors mes yeux ne louchent pas sur d’autres femmes. A longueur de journée j’en vois de toutes les couleurs mais quand je me rappelle la perle que j’ai à la maison je t’assure je passe mon chemin sans aucun regret. Je t’aime toi et personne d’autre. Je n’ai jamais été aussi heureux auprès d’une femme et je prie secrètement pour que ce que nous partageons dure à jamais. Fais-moi juste confiance et quand quelque chose qui te dérange parlons-en et réglons les choses. Je suis fatigué des prises de tête inutiles. Ce qui m’importe maintenant c’est vivre tranquille et fonder ma petite famille. Alors tu veux bien qu’on se donne une chance de vivre heureux en mettant la communication toujours au centre de notre couple ?

- bien-sûr que je le veux car je t’aime

Elle bondit dans mes bras et nous nous embrassons à en perdre haleine. Nous sommes sur le point de passer à un autre round quand mon téléphone se met à sonner. J’essaie de l’ignorer mais la personne ne l’entend pas de cette oreille.

- James s’il te plaît décroche ce téléphone avant que je ne le balance hors de la fenêtre. Je n’arrive pas à avoir la tête libre avec cette sonnerie

Je me lève du lit et vais le prendre.

- allô man

- c’est comment là-bas ? J’espère que tu n’as pas fait une bêtise là-bas hein ;

Je ris avant de lui répondre.

- noon Tara il n’y a pas de problème. Tout va bien c’était une mise en scène de cette petite folle pour me faire venir ici

- comment ça ?

- ne t’inquiète pas, tout va super bien .je vais mieux t’expliquer plus tard

- ok tu me rassure

Je raccroche avant de retourner retrouver ma petite femme qui entre temps a retiré son peignoir et s’est mise dans une position que je ne saurais décrire. Je me demande comment elle réussit à le faire avec un ventre comme le sien.

- comme ça je suis une petite folle ?

- toi-même tu vois comment ?

Je suis monté sur le lit comme un animal affamé et je l’ai faite mienne une fois de plus comme si ma vie en dépendait.

Finalement nous passons la nuit là-bas et ce n’est que dimanche soir que nous sommes rentrés chez nous mais toujours dans notre bulle que j’esp ère rien ne viendra plus perturber.

************* Mandy***************

Ce weekend je n’ai pas travaillé ,du coup j’en ai profité pour faire le ménage général à la maison. Je suis présentement à table avec mes enfants. Chacun me raconte sa semaine.

- alors Anaïs ça avance ? Tu sais que tu dois te donner au max hein, de toutes les façons tu connais les enjeux.

- oui maman ne t’inquiète pas je n’ai pas intérêt à plaisanter si je veux aller au Canada après ma licence.

- c’est bien ma puce. Donne-toi au max et rends moi fière

Oui comme vous le voyez la famille Kamogne a énormément fait pour les enfants et moi et continue d’ailleurs. Ils ont promis de faire voyager ma fille pour la canada à peine elle obtient sa licence.je rends vraiment grâce à Dieu de les avoir mis sur mon chemin car sans eux je ne sais comment j’aurais fait pour m’en sortir avec les enfants.

Me concernant je suis en relation avec un monsieur depuis 3 mois. Il a 47ans et est papa de deux enfants une filles et un garcon.je l’ai rencontré à une fête chez les parents de monsieur James ou j’étais invité moi aussi . J’avais hésite à y aller car javais peur de ne pas me sentir à l’aise vu que ces gens n’appartenaient pas à mon monde .Deux jours avant Madame Alice m’a demandé si je voulais qu’elle et son mari passent me chercher je lui ai dit que je n’étais pas certaine d’y aller car j’avais peur que les choses ne se passent bien vu que je n’étais pas de ce milieu là

elle a rit à en couler des larmes en me demandant ce que j’entendais par http://xn--l-sfa.je/ lui ai expliqué et elle m’a demandé de ne pas penser comme ca , que ce n’est pas parce que certaines personne ont plus d’argent qu’on doit les considérer comme appartenant à un autre monde car tout compte fait à notre mort on partira tous sans un sous. Ce même jour elle m’a emmené avec elle faire du shopping et je suis moi aussi rentré avec une magnifique robe et une paire de chaussure payé par elle.le jour de la fête nous sommes allés nous coiffer et faire la manucure et pédicure et tous cela à ses frais. En soirée son mari et elle sont venus me chercher pour la fête. Monsieur m’a fait énormément de compliment et moi meme je me sentais plus belle que jamais. C’est donc durant la fête qu’il m’a présenté à un monsieur , Quentin OMUSI, un de ses partenaires d’affaire. Ce dernier m’a suivit toute la soirée au point ou j’étais embarrassé c’est Alice qui m’a demandé de me détendre et de parler avec lui , s’il ne me plaisait pas je n’avais qu’a le lui dire et il aurait compris. En parlant avec lui je me suis rendu compte que c’est un monsieur sympa et charmant .Nous avons papoté et dansé ensemble le reste de la soirée avant de nous échanger les numéros. Le lendemain il m’a appelé pour m’inviter à dîner j’ai décliné l’invitation et lui ai fait savoir que je ne serais libre que mardi. Il m’a fait savoir que ca ne lui posait aucun problème. Nous avons ce soir là passé une belle soirée . Il a voulu me déposer chez moi mais j’ai décliné lui disant que pour le moment je ne voulais pas qu’il sache ou je vis. Il m’a donc appelé un yango qu’il a payé et m’a tendu une enveloppe .

- qu’est ce que c’est ?

- pour ton transport

- comment ca pour mon transport si tu as déjà payé

- c’est pour que tu payes le transport la prochaine fois

- et qui t’a dit qu’il y aura une prochaine fois ?

- personne. Mais j’espère bien que ce sera le cas car je ne me lasse pas de contempler la beauté que tu es.

- hiiii on peut flatter la femme comme ca? merci mais garde ton enveloppe, la prochaine fois si tu veux bien tu paieras encore toi même

- comme tu veux. A t-il dit en remettant l’enveloppe dans sa poche.

Le lendemain j’ai tout raconté à Alice. Durant mon récit je me suis revu pendant mon adolescence. Je me suis rendu compte à quel point j’ai délaissé mon côté femme depuis le décès de mon mari Vu que je me suis retrouvé seule à élever les enfants. Je n’avais pas droit à l’erreur donc j’ai mis en sourdine tout ce qui faisait de moi une femme en devenant à la fois une MÈRE et un PÈRE pour mes enfants.

- si tu me le permets je crois que tu devrais lui donner une chance. J’ai pu voir que lui non plus ne te laisse pas indifférente

- c’est vrai mais j’ai mes enfants dont je dois prendre soin

- oui mais cela ne t’empêche pas d’aimer et d’être aimé. Tes enfants sont grands, intelligents et je suis certaine qu’ils seront contents de te savoir avec quelqu’un. Penses-y bien avant de prendre une décision.

- d’accord

J’ai passé toute cette journée à réfléchir sans toutefois savoir quelle décision prendre.

En soirée, après que nous ayions partagé la parole de Dieu et lu la bible je me suis jeté à l’eau le cœur battant. Je me devais de prendre leur avis avant de prendre une quelconque décision vue que en faisant entrer quelqu’un dans ma vie je le faisais aussi entrer dans la leur.

- mes chéris vous savez que je vous aime plus que ma propre vie n’est-ce pas ?

-oui maman. Ont-ils répondu en chœurs

- je voulais vous faire part de quelque chose, surtout sentez-vous libre de me dire ce que vous en pensez car vos avis comptent beaucoup pour moi.

- maman vas-tu parler ? Tu me fais peur là. A dit Anaïs

en fait j’ai rencontré un ami, il est très gentil et et en faite je voulais vous demander si vous étiez d’accord pour que je fasse connaissance avec lui.

Les trois se sont mis à me regarder comme si j’étais un enfant.

- un ami ou un amoureux ? Demande Karl

- Karl !

- Non laisse le parler Anaïs, sa question est légitime. OUI mon chéri un amoureux

- maman tu as un amoureux ? Demande ma petite Luna

- pas encore ma puce. Ais je répondu en regardant les deux aînés

- si tu es heureuse avec lui et qu’il te traite bien je n’ai aucun problème maman, tu mérites toi aussi d’avoir quelqu'un dans ta vie.

- merci ma puce. Ais je répondu.

Nous nous sommes toutes les trois tournés vers Karl qui jusqu’à présent n’a rien dit

- quoi ? Pourquoi me regardez-vous ainsi ?

- eh bien parce que tu n’as rien dit. Dit Anaïs

- eh bien c’est parce que je n’ai rien à dire. Si maman a décidé de le fréquenter ça doit sûrement être quelqu'un de bien. Alors je n’ai rien à dire.

- merci mon chéri. Oui il m’a l’air d’être quelqu'un de bien.

- mais s’il dégame un jour… hummmm mieux je ne parle pas.

Il s’est levé m’a fait un bisou avant de quitter la pièce. Sa sœur Luna l’a suivie en courant pour qu’il lui lise une histoire comme elle aime bien.

- eh bien, ça s’est plutôt bien passé

- ekieh maman donc tu avais peur de nous ?

- bien sur ,car me mettre avec quelqu'un c’est aussi apporter un changement à vos vies

-oui mais nous sommes déjà grands maman.

- je sais. Mais vous demeurez mes bébés

- je t’aime maman et je suis contente pour toi.

C’est donc lors du deuxième rendez-vous que je lui ai parlé de mes enfants et lui des siens.

- alors on formera une belle famille recomposée

- toi le type ci tu vas vite en besogne hein, je n’ai même pas encore accepté tes avances que déjà tu parles de familles recomposées.

- disons que j’ai appris à te connaître. Si tu n’avais pas envie de nous donner une chance nous ne serions pas ici

- patisankana qui êtes-vous ? Un medium? Ais je demandé en souriant

- non, je suis juste un homme certain d’avoir trouvé sa moitié.

- hehhhaaaaaaa, tout de suite les grands mots.

Le Week - end qui a suivi j’ai invité Quentin à la maison pour qu’il puisse faire la connaissance des enfants. Au début c’était un peu trop calme à mon goût, j’avais l’impression de marcher sur des braises mais heureusement pour moi il s’est fondu dans le tas avec l’aide d’Anaïs et nous avons pu passer une excellente soirée.

Après le repas, alors que les filles débarrassaient la table, Karl a respectueusement demandé à lui parler. J’ai regardé l’enfant là avec de grands yeux pour lui demander ce qu’il foutait mais est ce qu’il me regardait alors… vraiment comme disent les Gabonais “l’enfant là a le vampire”. Quentin m’a fait un signe de la main pour me demander de rester calme. Ils sont allés dans la chambre de ce dernier. Je voulais les suivre pour aller écouter à la porte mais Anaïs m’en a dissuadé me disant que jusqu’à présent Karl n’avait rien fait de mauvais que je devais le laisser surtout que ce petit se joue toujours le chef de famille .je suis resté au salon à me ronger les doigts. Après un temps qui m’a semblé une éternité les deux sont revenus au salon comme si de rien n’était et nous avons continué la soirée. À 21h il a demandé à prendre la route. Il a salué les enfants et je suis sortie l’accompagner en route.

- qu’a-t-il dit ?

- qui ?

- mais Karl, comment ça qui ?

- rien c’était juste une conversation entre homme

- est ce que c’est alors ce que je t’ai demandé. Qu’a-t-il dit au juste ?

- rien dont tu devrais te préoccuper. Ce petit est très intelligent. Je sens qu’on va bien s’entendre.

- hummm

Je l’ai laissé jusqu’a sa voiture qui en réalité était garé juste devant la cour.

- merci pour cette magnifique soirée, tu as des enfants vraiment adorables

- merci à toi d’être venu et aussi pour les présents que tu as apportés

- mais de rien

Nous nous sommes regardés dans les yeux quelques instant sans que personne ne pipe mot. Je crois que c’est à cet instant qu’on devrait s’embrasser comme dans les films. Il s’est baissé jusqu’à mon niveau et m’a fait un baisé sur le front.

- aller rentre retrouver les enfants. Je te fais signe une fois que je suis à la maison

- d’accord, rentre bien et fais attention en route.

J’étais un peu déçu qu’il ne m’ait pas embrassé mais bon … je suis donc rentré à la maison les papillons dans le ventre.

C’est de là que tout est partie et dès lors nous ne nous sommes plus quittés au point ou aujourd’hui il compte me présenter ses enfants.

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