No bouging

Write by Farida IB


Armel….


J’ouvre doucement les yeux dans la chambre partiellement éclairée par des chandeliers. J'ai le bras complètement engourdi et à mesure que j’émerge de mon sommeil, je sens des fourmillements à l'intérieur. Il m'a fallu tendre l'autre bras et tâter partout sur le mur pour allumer l’interrupteur avant de me rendre compte de la lourde charge qu'il supportait. Les gars franchement l'affaire-là n'est pas facile, mais c'est le love ou bien ? J'enlève mon bras bon gré mal gré et la tête de Debbie finit sur l'oreiller. Je la contemple quelques minutes, elle m'a l'air patraque et jamais sans le doigt dans la bouche. Madame s'est endormie aux environs d'une heure et je l'ai suivi des minutes plus tard. Madame a rendu les armes, n'est-ce pas qu'elle voulait la sauvagerie ? Elle a confirmé le code. (rires) Je sors du lit tout nu et regagne la salle de bain. Trois pas en avant, je soulève l'abattant des toilettes et Melbie se démerde tout seul à se vider complètement. Je me savonne les mains que je lave ensuite dans le lavabo. Je profite à faire une petite toilette avant de retourner reprendre ma place dans le lit en laissant la serviette utilisée dans le vestiaire au passage.


Moi : vient plus près (ce qu’elle fait) la tête.


Elle se blottit contre moi, la tête de nouveau sur le bras. On va encore faire comment ?


Moi bisou sur la tête : je me réveille tu te réveilles aussi, après c'est moi qu'on traite de pot de col.


Debbie avec un rire de gorge : c'est ton bruit qui m'a réveillé. Quelle heure est-il ?


C'est à ce moment que je m'y intéresse, moi aussi.


Moi : 3 h 28 (envoyant mon doigt quelque part) et si on prenait notre journée ? (tournant mon doigt dans le sens des aiguilles) Ça nous fera un week-end prolongé.


Debbie se mordant la lèvre : on est vendredi ?


Moi : oui vendredi, lâche.


Debbie sifflant : non, jeudi.


Moi pinçant son bouton : vendredi 


Debbie euphorique : OH OUI OUI vendredi.


Moi : c'est quand tu veux madame.


Elle fait le grand écart et je ne tarde pas à me retrouver au-dessus d'elle le doigt en elle appliquant une douce torture. Au moment où j'envoie ma langue dans sa cave, c'est une vague qui m'accueille. Tu peux même te noyer.


Moi : madame est trop prête pour moi.


Debbie levant les yeux sur moi : je veux mon homme.


Moi soutenant son regard : tu le veux comment ?


Debbie : doux, extrêmement.


Moi (abaissant mes yeux sur mon membre) : mingi dox (le sourire jusqu'ààà) Melbie Kontan naa.


Debbie éclatant de rire : c'est tout ce que tu as retenu de ton séjour à Saly ?


Moi du tic au tac : dama la bëggue 


Debbie : fassenala.


Moi fronçant la mine : dans tes rêves ! D'ailleurs, c'est l'homme qui fassenala pas la femme.


Vous l'avez perdu, car je l'ai pris au mot. Yeux dans yeux, pubis contre pubis, lèvres contre lèves, avec une douceur infinie. Ses réactions ne se sont pas fait attendre. La bouche comme fassenala. Puis il y a ce bien-être que je ressens sur le moment, des sensations bizarres, tant inexplicables qu'inextricables. Je pense qu'elle ressentait la même chose étant donné que le "dama la bëggue torob" qu'elle m'a lâché vers la fin était si vibrant, si intense. Nous avons échangé un long baiser suivi d'un long câlin, le tendu dans le fendu jusqu'à ce que le tendu perde de sa superbe et se retire tout seul. 


Debbie : on est jeudi.


Moi : il fallait que tu l'ouvres !


Debbie ton amusé : n'est-ce pas que ta fille t'attends à la maison ?


Moi : et nos aînés pfff.


Debbie : dur retour à la réalité


Moi : très dur (consultant l'heure) nous avons une heure devant nous, tu dors ou on dort ?


Debbie : je dors.


Comme si elle espérait ma question pfff


Moi : vreumaaa méchante.


Elle s'est contentée de rire, la caresse que je lui faisais dans le dos l'emportait déjà dans les bras de Morphée. De mon côté impossible de dormir. Je reste à fixer le plafond en pensant à tout et à n'importe quoi jusqu'au moment où je décide d'aller ranger le bazar en bas. J'éteins la grande lumière et glisse du lit avant de raser les murs jusqu'à la cuisine pour me servir un verre d'eau. Je trace ensuite dans le séjour et c'est là que je me rends compte moi-même du beau travail que nous avons fait hier. Tout le boucan que j'ai fait à Alex n'aura servi à rien si je range tout maintenant. Je prends simplement nos téléphones que je mets en charge. Ensuite, je ramasse nos vêtements, et enfile mon boxeur. Le reste me sert d'oreiller sur le canapé où le sommeil m'attaque finalement. C'est le son de la voix de détresse de Debbie qui me fait émerger. Je sursaute et dévale les escaliers deux à deux pour me rendre dans la chambre. La lumière se fait directe sur Debbie qui respire le buffle dans un sommeil agité, dégoulinant de sueur. Pendant que je prends place dans le lit, mon cerveau entre dans la prière silencieuse sans me consulter et tout doucement, elle recouvre ses esprits les yeux ruisselants de larmes. Tout en terminant la prière dans ma tête, je passe ma main derrière son dos et ramène son corps fébrile à moi. J’entonne un chant pieux qui la calme peu à peu jusqu’à ce qu’elle me rejoigne et qu’on le termine ensemble. 


Moi : tes collègues te voulaient quoi ?


Elle me donne une tape à la limite de sa force quand elle saisit le double sens de ma phrase.


Moi : ils attendent que j'ai le dos tourné pour venir jouer au caïd. Quand je te dis qu'ils ont trop peur de moi.


Debbie riant : tu es trop bête Mel.


On reste ensuite silencieux un moment au bout duquel je l'entends renifler.


Moi l'incitant à me regarder : hey qu'est-ce qu'il y a ?


Debbie : Mel, je ne sais plus comment m'y prendre. J'ai jeuné, je prie sans cesse, je frotte l'eau bénite, j'ai le sel le citron partout. (snif) Je ne sais plus quoi faire !


Moi la ramenant contre moi : ça ira...


Debbie pleurant de plus bel : non Sé ça s'empire au jour le jour ! Si je ne me vois pas sur le point de mourir ou raide morte ou encore dans un accident mortel ; soit c'est ma respiration qu'on attaque, soit je lutte contre tous les animaux de la jungle. Je me demande (snif) je me demande ce qu'ils me veulent. M'anéantir ? Ma mort ? Ou simplement prendre ma place ? (essuyant ses larmes d'un revers de main) Je suis une rédactrice, et j'ai été embauché sur la base de ma formation. Tata Mimi me donne toutes ces responsabilités parce qu'elle m'en croit capable et parce que je travaille dur comme fer pour mériter ma place dans ce magazine. (pause) Toute ma vie, j'ai bataillé pendant qu'ils avaient leurs parents pour prendre soin d'eux. Je me suis jamais intéressée à la vie d'autrui, je n'ai jamais souhaité un malheur à quiconque. Alors je ne comprends pas cet acharnement contre ma personne. Je n'ai pas le droit d'être heureuse moi ?


Moi la serrant plus fort : tu mérites d'être heureuse, plus que tout le monde. Cependant, personne n'est à l'abri de la jalousie, même au sein d'une famille ça sévit. On ne peut pas réussir ou évoluer dans sa vie sans que la jalousie ne vienne y mettre son nez. Même lorsque tu n'as rien ou que tu penses ne rien avoir, il y aura toujours quelqu'un pour t'envier, quelqu'un pour reporter les frustrations de son propre vécu sur toi. Et ce, en ignorant tes souffrances à toi, tes luttes, tes peines. Ceux que tu dissimules parfois derrière des sourires béats. (bisou) Te laisse pas aller bébé, le combat commence à peine. Nous allons continuer les prières. En outre, nous pouvons toujours nous tourner vers la tradition ancestrale.


Debbie discrète : grand-maman ? 


Je fais oui de la tête.


Debbie : je vais l'appeler dans la journée. 


Moi : mingi dox (consultant la monte murale) il faut qu'on bouge maintenant si on ne veut pas être en retard.


Debbie s'agrippant à moi : je ne veux pas partir.


Moi : et moi aussi, mais c'est des opportunités que je rate si je prends ma journée.


Debbie se détachant brusquement : t'attends quoi pour sortir du lit ?


Moi : rire* la femme et l'argent, une longue histoire d'amour.


Debbie : c'est ça qui fait tourner le monde.


On s'échange brièvement un baiser et je prends appui sur son bassin pour nous lever.


Moi : on prend le bain ici pour optimiser le temps, mais avant faut qu'on remette la maison de maître Elli en l'état.


Debbie me fixant : j'y pense, comment tu as fait pour m'amener dans votre hôtel bas de gamme ?


Moi sourire en coin : c'est mon secret.


Debbie : je me demande même si cette maison n'est pas hantée, avec toutes les mami wata que vous avez fait défiler ici !


Moi : c'est une maison sainte.


Debbie : Jises christ te pardonne !


C'est dans un fou rire qu'on regagne le séjour bras dessus bras dessous. Et là la go était en admiration. 


Debbie : ça, ce sont les choses qui augmentent ta cote dans mon pauvre petit cœur. (se plaçant devant l'assemblage de nos photos d'enfance) Mais il y a longtemps que je bellais inh. 


Moi (plongeant ma tête dans son cou) : mdr, c'est sûr avec tes chaussons, ton bas, ta robe et ta perruque des juges d'avant la bataille de Kirina.


Elle froisse la mine et me regarde.


Moi : t'étais la plus belle bébé.


Debbie sourire large : merci ! Il y a une chose que je dois reconnaître, c'est que tu stylais depuis.


Moi voûtant l'épaule : c'est dans le sang.


Debbie : où est mon téléphone, faut qu'on éternise ce moment. 


Moi palpant ses fesses dénudées : dans cette tenue ?


Debbie : bien sûr que non ! Je vais m'habiller.


Moi : j'ai une meilleure idée qui ne t'obligerai pas à te vêtir.


Debbie gesticulant : je te vois venir (tournant un regard circulaire) euh.


Moi avec un mouvement de tête : rallonge ! Habille-toi, je vais le chercher.


Debbie me souriant : merci Meldoudou.


Moi répondant à son sourire : de rien Yendounette.


Debbie : lol.


Je vais prendre son portable et m'habille à mon tour pour la séance photo qui nous prend seulement quelques minutes. Elle a pris des clichés de la déco, plusieurs ensemble et quelques-unes en solo. Nous remballons les bricoles ensemble. Le nettoyage, la vaisselle et le rangement de la cuisine, c'est elle qui s'en occupe pendant que j'étais sous la douche. Je lui cède ma place dans la cabine de douche et remets mes vêtements. Alors que je l'attends assis sur un fauteuil, je récupère mon téléphone et le rallume à peine que Tina m'appelle. Oh, elle me guettait ?


Moi dans mon mood du wolof : waaww ! 


Tina : quoi waaww, j'essaie de t'appeler depuis hier.


Moi plissant les yeux : tout va bien ? Ou c'est mon bisou qui te manque ? 


Tina : lol mon vrai mari, celui que je peux joindre à tout moment s'en charge déjà merci.


Moi : je meurs de jalousie là.


Tina : tu ne fais pas le poids devant lui crois-moi.


Moi : lol il faille que tu goûtes d'abord.


Tina : tu es bête Elli ou tu fais exprès ?


Moi pouffant de rire : et si nous en venions au fait ?


Tina : tchuiipp ! Ta pote m'a dit hier qu'elle passait la soirée avec Romeo.


Moi : c'est le cas. 


Tina : tu sais si elle a dormi chez lui ? 


Moi : impossible


Tina : elle n'est pas chez ses parents aussi. 


Moi arquant le sourcil : ah bon qu'elle a dormi où ?


Tina : je n'en sais pas plus que toi, aucun de ses numéros ne passent. J'ai dit à son père qu'elle est chez moi, il ne faut pas qu'elle aille me mettre dans l'embarras là-bas.


Moi : ok, laisse-moi appeler Ro.


Tina : ok, je suis à l'écoute.


C'est elle qui raccroche et j'appelle Ro sans transition.


Moi dès qu'il décroche : bonjour, man Magnime crèche chez toi ?


Romeo : bonjour, oui


Moi incrédule : nan ???


Romeo : elle dort, tu veux lui parler ?


Moi sur le cul :....


Romeo : Armel ?


Moi me raclant la gorge : je suis là (perdu) euh qu'est-ce qui se passe ?


Romeo evasif : posey


Magnime en fond sonore : Rory, c'est qui ?


Romeo : Armel. Petit, tu veux lui parler ?


Moi sortant de mon hébétude : dis lui que son père la cherche.


 Il lui répète ma phrase.


Romeo : tu es sur haut-parleur petit.


Moi : ok Mag, c'est Tina qui passe par moi pour te dire que ton père te cherche. Pour le moment, il pense que tu es chez elle, donc elle aimerait que vous soyez sur la même longueur d'onde. Aussi, elle essaie de t'appeler en vain.


Magnime : merci, dis lui enfin à Tina que ma batterie est faible. Je la rappelle dès que possible.


Moi : le mot magique


Magnime : s'il te plaît.


Moi : c'est mieux. Euh Magnime, tu n'as pas dormi chez Ro, si ?


Magnime amusée : absolument pas.


Moi : je me disais bien (m'adressant à Romeo) Da libère l'enfant d'autrui.


Magnime du tic au tac : l'enfant d'autrui ne bouge pas.


Moi amusé : oh ? Rire*.


Romeo : qu'est-ce que tu as dit ? (silence) Vihermine ?


C'est même à base de Vihermine lol.


Magnime : que je ne bouge pas Rory. Jusqu'à ce que tu t'en ailles, je serai ton ombre.


Moi : partir où ?


Romeo : conversation privée.


Clic !


Je me mets à rigoler seul comme un fou. Non mais j'ai raté quoi ? Je suis curieux de savoir ce que Romeo a fait à l'enfant d'autrui pour qu'elle ne veuille plus partir chez elle. Non mais (rire) il faut que j'appelle sa sœur. 


Moi : elle est chez Ro.


Tina : et qu'est-ce qui t'amuse ?


Moi : elle est chez Romeo.


Ping SMS.


Quand on parle du loup.


Moi lisant : « Game Over » oh ?


Tina : elle est chez Romeo, et ?


Je ris franchement avant de répondre.


Moi : elle est chez Romeo.


Tina : hum Elli, tu me cherches ?


Moi : pourquoi me donner cette peine ? Je sais où je te loge.


Tina : en plus, il a réponse à tout. (claquant sa langue) Dis à Juliette de rentrer avant que son père ne débarque chez moi.


Moi : le vieux Amah aussi, elle a 24 ans quoi.


Tina : tu veux que je te passe son numéro ?


Moi : je préfère que nous nous parlons d'homme à homme.


Tina : c'est ça oui. Transmets le message à Magnime. Bonne journée.


Moi : ok pareillement ! 


Le fou rire a repris sitôt qu'elle a raccroché. Je n'ose surtout pas croire que Magnime a cédé, si ? On le saura quand même avant la fin de la journée. Je me lève sur cette pensée pour rejoindre mi amor. Voilà que des gens ont des conversations privées qui sera en reste ? Pas moi en tout cas. 


Moi passant ma tête par la porte : prête ?


Debbie arquant le sourcil : qu'est-ce qui te fait rire ?


Moi entrant : le goût de t'avoir dans ma vie.


Je m'assois sur le lit et la regarde peigner son tissage.


Debbie se pinçant la lèvre : toi t'as une idée derrière la tête. Mais non, il est 6 h et je suis prête à parier que personne n'est encore réveillé chez les Diapena.


Moi : Sophie a toujours sa trompette non ?


Debbie riant : oui, la fille est trop prête. Krkrkrk, elle prend son rôle d'assistante trop à cœur.


Moi : je suis fière de l'éducation que tu leur donne, tu réussis où mes parents ont échoué.


Debbie : et pourtant vous avez tout pour être envié, vous avez tout pour vous.


Moi : tout excepté ce lien fort qui te lie à tes frères. Chez nous, chacun vit dans sa bulle. Eddie ne sait jamais rien de ce qui se passe dans ma vie, encore moins Bradley qui vit sur le même territoire que moi. Je dois toujours aller vers eux et à 80 %, ils me rejettent.


Debbie : avec Marianne, c'est différent. On y va ?


Je la suis les mains posées sur la chute de ses reins.


Moi : parce que tous les deux copions sur vous.


Debbie (levant les yeux, les sourcils haussés) : sérieux ? Quand Sophie et Caroline passent leur temps à rêver de sa vie.


Moi : lol Marianne elle aurait voulu avoir une big sista comme toi, faire partie de ta famille.


Debbie : je vous l'échange contre Noémie si vous voulez bien.


Moi riant : pourquoi elle ? 


Debbie : elle risque de me faire vieillir avant l'âge.


Moi : c'est l'adolescence, mais elle est bien Noémie. 


Debbie : hum.


Moi : et son type ?


Debbie : toujours derrière les barreaux. C'est un an, je te signale.


Moi ironique : il faut que je commence à faire attention aux actes que je pose. À cette allure, je risque de finir en prison également.


Debbie : tente-moi seulement.


Je place son bras sous la mienne et on se dirige vers la porte.


Moi : tu m'as déjà emprisonné dans ton cœur.


Elle fait une drôle de tête.


Moi : ringard ?


Debbie : très.


Moi : lol.





Debbie.....


Je suis assise à côté d'Armel pendant qu'il nous conduit chez nous. Ne me demandez pas comment ça se fait, je sais juste que c'est le soir que j'irai récupérer ma voiture. La séparation a été trop difficile (rires). Au lieu de se concentrer sur sa conduite, il me mange dans les yeux et je ne fais rien pour arranger la situation. Il a une main sur le volant et l'autre sur ma cuisse. Personne ne parle, tout se passe dans les yeux avec the sourire ! Pour tuer le game, c'est Boula Dara méti d'Admow qui passe en boucle. Nous sommes à fond du côté de la Terangua. Autant dire que ce voyage nous ne sommes pas prêt de l'oublier. C'est Armel qui rompt le charme.


Armel : cette chanson parle de nous.


Moi : lol qu'est-ce que tu en sais ? Tu connais la traduction ?


Armel : mais bien sûr, ça explique les sentiments d'un homme qui se veut protecteur vis-à-vis de la femme qu'il aime.


Moi le regardant du coin de l'oeil : mais encore ?


Armel : il dit : oh baby i got your back. I love u Deborah et Mel sait que tu as peur de l'aimer et de lui faire confiance. Mais tu as tort de t'inquiéter parce que tu as déjà gagné son cœur. Bla bla bla  Sé est ton ange gardien.


Moi pliée en deux : tu n'es même pas un peu sérieux.


Armel imperturbable : attends, tu n'as pas entendu la meilleure ! Alors il dit : oh, baby you're the only one. Baby you're the one that i need in my life.


Moi : oui, mais les parties en français en anglais, nous l'avons tous compris. Je parle de la partie en Wolof.


Il se met à fredonner et je sors mon téléphone pour prendre une vidéo des bêtises qu'il raconte. Tout ça ira dans ma storie privée Snapchat toute à l'heure. J'en ai des perles comme ça. On était bien là dans notre monde, mais il a fallu qu'on arrive au quartier où Marianne et Sophie nous attendent de pieds fermes devant nos portails.


Sophie s'exclamant : enfin les voilà !


Elles s'approchent au moment où Armel coupe le moteur.


Marianne : mais vous étiez où ?


Sophie : et pourquoi vous étiez coupé du monde ?


Armel : allez vous préparer, pas de temps à perdre.


Marianne : prête.


Sophie : barrée !


Moi (descendant en même temps qu'Armel) : bah nous aussi, bonjour mesdemoiselles.


Sophie : hum bonjour.


Marianne du bout des lèvres : bonjour.


On se regarde Armel et moi amusés. En fait, elles ont pris chacune nos voix et l'expression de nos visages. 


Armel verrouillant les portières : Marianne, on y va. Mila ?


Marianne (pendant que je rejoins Sophie) : c'est ok, je lui ai donné le petit-déjeuner et changer sa couche. 


Armel lui souriant : rappelle-moi de te ramener du chocolat ce soir.


Sophie me regarde.


Marianne : Milka ? (la petite voix) Trois ?


Je n'ai pas entendu la réponse d'Armel, ils avaient disparu derrière leur portail et nous aussi.


Moi : quel que soit ce que tu as fait, tu n'auras pas de chocolat.


Elle baisse tristement la tête.


Moi : le grand pot de crème glacée vanille avec des pépites de chocolat  ou des perles de chocolat avec un coulis de fraise, c'est mieux non ?


Sophie jubilant : oh yes, les petits sont prêts. Noémie bah (haussant l'épaule) comme d'habitude. 


Moi soupirant : elle dort ?


Sophie : nop.


Moi : je vais la voir deux minutes.


Sophie : ok, je vais manger vite fait.


Nous prenons chacune des directions opposées, moi allant toquer à la porte de leur chambre. J'attends quelques secondes comme la réaction ne venait pas, j'y entre. Elle a un bras qui cache ses yeux, couchée sur le dos. Sans mot dire, je vais ouvrir les volets de chaque fenêtre et un faisceau lumineux se converge vers elle. Elle tourne donc la tête et tombe nez à nez sur moi.


Moi : bonjour,


Noémie : ....


Je soupire en repliant un genou sous la jambe.


Moi : il va falloir que tu sortes de cette chambre un jour, les inscriptions qui les fera à ta place ?


Noémie : en ligne.


Moi : alors c'est fait ?


Noémie : sciences biomédicales.


Moi : Ok regarde moi.


Elle le fait avec beaucoup d'hésitations.


Moi : cette histoire est finie, enterrée depuis trois mois. Tu ne penses pas qu'il est temps de passer à autre chose ?


Noémie : tu parles ainsi parce que ce n'est pas toi qui a failli retrouver tes photos et vidéos intimes sur le net.


Moi : failli, tu as dit failli. 


Noémie la voix nouée : mais ce n'est pas toi non plus qui as subi le chantage, la sextorsion et je je je t'ai déçu et je m'en veux terriblement.


Moi la fixant : c'est vrai, je l'étais, j'étais en colère parce que ça aurait été ma honte. Que tes photos nues se retrouvent sur Internet c'est moi qu'on indexerait en premier, même pas dada ni papa. Et j'étais déçue parce que je t'ai tendu la perche plusieurs fois, assez pour me dire la vérité sur ce qui se passait, mais tu m'as menti. Tu m'as pris pour une conne alors que j'étais dans le vrai. Je n'ai pas arrêté de te bousculer. Hélas, tu as gardé le silence jusqu'à ce que la situation s'enlise. Sauf que là, j'essaie de te démontrer par A+B que j'ai fini avec cette histoire, qu'il y a longtemps que je ne t'en veux plus. Je me suis dite que ça peut arriver à tout le monde alors je me suis efforcée de relativiser, d'oublier cette histoire et d'aller de l'avant. Tu devrais faire pareil. 


Noémie en larmes : j'y arrive pas, j'ai honte de moi.


Moi : est-ce que cette honte changera quoi que soit à la situation ? 


Noémie hoquetant : non.


Moi : c'est normal d'avoir honte, de te sentir coupable, mais il faut que tu apprennes à surmonter cela. Et ce n'est pas en restant dans ton coin à ruminer que tu y parviendras. Tu as obtenu justice alors moov on, la vie continue au moins tu aurais appris de tes erreurs. D'ailleurs, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu as appris comme leçon. Qu'est-ce que tu as perdu, qu'est-ce que tu as gagné ?


Noémie : je n'ai rien perdu, en revanche, j'ai appris la leçon. Je n'enverrai plus des nudes à qui que ce soit.


Moi : si tu le dis (prenant congé) c'est toi qui emmènes les petits à l'école ce matin.


Noémie renfrognant la mine : pourquoi ?


Moi : 1) Je n'ai pas ma voiture et 2) Ça suffit l'hibernation.


Noémie la petite voix : je ne veux pas sortir.


Moi : Noémie !


Noémie ton suppliant : donne-moi encore du temps s'il te plaît, j'en ai besoin.


Moi soupire résignée : comme tu veux.


Je fonce dans ma chambre et me prépare rapidement pour rejoindre Armel et les enfants qui se sont déjà installés dans la voiture et sur le départ. Armel démarre aussitôt en silence jusqu'à ce qu'on laisse les enfants à leurs cours de vacances. Il n'avait pas l'air dans son assiette et vu que j'étais également chagrinée par l'échange avec Noémie, le trajet vers le magazine s'est fait tout aussi en silence. Deux heures, plus tard, j'étais assise derrière mon bureau les yeux rivés sur mon poste quand je reçois son message.


Armel : hey


Moi : hey


Armel : qu'est-ce qu'il y a ?


Moi : toi qu'est-ce qu'il y a ?


Armel : ma mère 


Moi : Noémie.


Armel : tu crois que ça leur passera ? 


Moi : un jour peut-être.


Sonnerie de téléphone.


Armel : qu'est-ce que grand-maman préconises comme solution ?


Moi me mordant la lèvre : euh (cherchant une alternative) je l'appelle dès que tu raccroches.


Armel sur un ton de reproche : Deb ?


Moi : c'est une question de survie, je sais.


Armel : c'est bien que tu le saches. Restes en ligne.


Moi amusée : oui monsieur.


Armel : qu'est-ce qui te fait sourire ?


Moi : rire * tu as vu où que j'ai souri ?


Armel : bref !


Ping SMS. Vidéo.


Armel : « Là, tu fais moins la maligne. »


Moi bavant devant la vidéo : « Tu me déconcentres Elli. »


Armel : « Avoue que tu es toute trempée. » 


Moi : « Je ne cherche pas à le nier. Et ton collègue ? »


Armel : « Au bureau, je suis de corvée visite sur RAD. »


Je me déconnecte avec toute la frustration du monde. Merde ! Pas besoin de vous faire un dessin concernant la vidéo. Il lui arrive de nous filmer en plein acte, mais je garde un œil vigilant là-dessus. La honte devant Noémie avec toute la bouche que je lui ai faite et continue de lui faire (rires). Je rigole, mais rien qu'en repensant aux sensations de la soirée d'hier de surcroît celles de ce matin, je mouille abondamment. Je me retrouve même dans les toilettes pour changer de culotte, l'enfant-ci l'a fait exprès, je vous assure. Au retour dans mon bureau j'essaie tant bien que mal de discipliner mes pensées. C'est le coup de fil avec ma grand-mère qui remet les pendules à l'heure. On conclut que je dois me rendre au village pour me faire immuniser assez tôt. Je me concentre sur mes tâches, mais c'était quasi-impossible avec tous les messages que me bombarde Armel. Je finis par éteindre le téléphone. Alors il se tourne vers Paterson. Je multiplie les deux par le silence, mais c'est sans compter sur l'insistance d'Atayi. Ce qui m'a le plus saoulé, c'est lorsqu'il s'est mis à me raconter son rencard pendant la pause déjeuner. C'est vrai que je respecte ses choix de vie, mais il a beau me refiler des astuces pour enjoy mon chéri, l'homosexualité, je ne peux pas l'admettre. Ça me dégoûtes ! Je suis désolée d'être de la vieille époque, mais c'est comme ça. Je ne suis pas homophobe et tant pis si je le suis. Je ne peux juste pas accepter qu'un homme encule son ami homme ou l'embrasser (grimaçant) beurk. Là, c'est encore pire, dégueulasse. Laissez tomber quoi ! Bref ça été une longue et pénible journée. Je retrouve Armel sur le parking la mine attachée. Il descend et contourne pour m'ouvrir la portière.


Armel un sourire moqueur sur les lèvres : bonsoir mi amor.


Je le regarde de travers et monte et il fait de même pendant que je m'attache toujours avec son petit sourire moqueur.


Armel : c'est moi ou tu me fais la tête ?


Je le regarde et le toise, il éclate de rire.


Moi : ris bien ton tour arrive !


Armel : quoi ? Tu as l'intention de me violer ?


Je le dévisage alors qu'il quitte l'immeuble pour leur hôtel bas de gamme. Je lui saute dessus dès qu'on passe la porte, j'étais comme une louve affamée et lui un coyote. C'était hot ! Intense, mieux que la veille. On passe cette nuit-là aussi à visiter les moindres recoins de cette villa. Nous avons fait deux pauses, la première pour prendre nos commandes de nourriture et pause 2 naturellement pour manger. Le sommeil ensuite a été très léger.


Le lendemain, j'accuse un peu de retard en arrivant au boulot. Votre type m'a retenu étant donné qu'il prend service à 14 h. Vous avez vu la méchanceté ? Ma voiture étant toujours à Cassablanca, je descends de la sienne et me dirige vers l'immeuble lorsqu'Angèle sortant de nulle part se met en travers de mon chemin à quelques pas du rez-de-chaussée. Je soupire intérieurement et la dépasse juste.


Angèle pointant son doigt sur moi : ho mademoiselle, je suis transparente ?


Moi marquant un stop : bonjour Angèle,


Angèle : ton bonjour, tu peux le mettre où je pense. Ta mère ne t'a pas transmis mes messages ?


Moi me tournant vers elle, posément : puisque tu as pris la peine de te déplacer jusqu'ici, tu peux toujours m'en parler directement.


Angèle : Deborah ne prend pas cet air avec moi, je ne te permets pas ok ? Tu te prends même pour qui souvent ? 


Moi : lol je te retourne la question.


Angèle : ne fais pas en sorte que je m'énerve Deborah. Je suis ici pour que tu me donnes du cash. Le mois tend vers son apogée et depuis, je n'arrête pas de multiplier les messages, mais tu fais ton autiste. (tapant dans la paume de sa main) J'attends mon cash net sinon je ne bouge pas d'ici.


Moi : tient donc ! (arquant le sourcil) Pourquoi devrais-je te donner du (appuyant) cash ?


Angèle s'agitant : n'est-ce pas que tu sais emprisonner les pères des autres ? Tu détiens le monopole de la justice non ? Toujours à te croire tout permis ! Tu prives un père de famille de sa liberté sans penser à ses enfants ! Est-ce sa faute si tes petits frères sont pourris ? Il me l'a dit, il m'a avoué que c'est ta petite sœur elle-même qui le séduisait !


Moi (que choquée, que dépassée) : seigneur !


Angèle ignorant mon intervention : à son âge, elle connaît le sexe ! La gengraine, c'est elle ! Ce n'est même pas le type de mon père.


Moi rire désabusée : Angèle, tu m'amuses à débiter des âneries pareilles à ton âge où devrais-je dire à tes âges ! Tu dois avoir un boulon qui a sauté dans ton cerveau ma parole. (quittant devant elle) Je n'ai même pas un peu le temps pour écouter tes conneries.


Elle saisit mon bras de toute sa force qu'elle bloque sous son aisselle en retenant l'autre fermement dans l'autre main.


Angèle : je n'en ai pas à perdre non plus, assume tes actes (la main sur la hanche) tu vas sauf qu'assumer jusqu'au bout. 


Moi me débattant : ne me pousse pas dans mes derniers retranchements Angèle, ne me pousse pas à te manquer du respect. Tu me lâches tranquillement ou je te fous la honte de ta vie. 


Angèle : j'attends que tu le fasses, ce qui est sûr tu ne bouges pas. Pas avant que j'aie obtenue gain de cause.


Moi : lol !


Je me dégage violemment et mets un pied devant l'autre quand elle bondit devant moi et me fait reculer en pesant de toute sa poitrine sur moi tout en me jaugeant d'un regard noir que je soutiens d'un air hostile. Je sens seulement la moutarde me monter quoi.


Angèle : j'ai dit no bouging, tu ne comprends pas quoi ? Je ne suis pas venue faire des histoires, je veux simplement mon argent.


Moi : ha ha ha qu'est-ce que je ne vais pas entendre !


Voix : mademoiselle, tout va bien ?


Elle me lâche subitement.


Moi fixant le gardien de l'immeuble : ça ira Steeve (me tournant vers Angèle du tic au tac) dis-moi Angèle, explique-moi pourquoi et au nom de quoi je dois te donner de l'argent, mon argent si dûment gagné ? Je te dois ? J'ai une reconnaissance de dette envers toi ou tu as épargné de l'argent chez moi ? Ou tu me prends pour ta banque peut-être ?


Angèle : et toi, tu t'es prise pour une justicière peut-être !? Lorsque tu foutais mon père en prison, ignorais-tu qu'il a une famille qui compte sur lui, des enfants qui dorment le ventre vide depuis des jours, leur avenir hypothéqué ! Les factures, le ménage a payé. Pendant ce temps, mademoiselle se pavane fièrement et librement dans la ville à bord d'une Micra, à jouer les princesses dans la ville.


Moi : et alors ? Je conduis une Micra, je vis probablement bien mieux que toi parce que comme tu vois contrairement à toi, je me suis levée très tôt ce matin pour venir justifier mon salaire. Je travaille pour ça, je ne suis pas une spectatrice de la vie des autres. Je n'attends pas de vivre au crochet des gens, d'arnaquer d'honnêtes personnes, de coucher ci et là pour des miettes. 


Piquée au vif, elle veut bondir sur moi, mais Steeve la retient.


Angèle haussant le ton : lâches-moi imbécile, lâches-moi.


Steeve : madame calmez-vous. Ici, c'est un lieu de travail.


Angéle criant : je l'emmerde votre lieu de travail (me fixant avec dédain) toi la vermine, tu ne paies rien pour attendre. Tu ferais mieux de me sortir les sous avant que je fasse un esclandre.


Moi remontée : vas-y lâche-toi, la grande gueule ne s'achète pas. Pauvre frustrée ! Non mais n'importe quoi. Est-ce que tu t'entends même parler ? Si on te dit que moi Diapena, je vais sortir un franc de ma poche pour toi Angèle, tu vas le croire ? Ne va pas travailler comme les autres, attends-toi à ce que je te prenne en charge parce que j'aurais envoyé ton violeur de père derrière les barreaux comme tu es née avant la honte. J'oubliais même que tu es la digne fille de ton père. Shameless !


Steeve à moi : mademoiselle monte s'il te plaît.


Angèle : oui, mais le mien au moins savait porter ses couilles, pas comme ton vaurien de père.


Paff !


Le temps de m'en rendre compte moi-même, j'avais la paume de ma main en feu. Elle a voulu répliquer, mais Steeve la tient fermement. Elle se tient la joue en vociférant sa haine.


Angèle folle de rage : tu as osé ? Tu m'as giflé Deborah ?


Moi : oh oui cousine, c'est pour mon vaurien de père qui vaudra toujours mieux qu'un pédophile assassin. Lorsque tu cries sur tous les toits que je l'ai fait enfermer, il s'est retrouvé là-bas parce qu'il est innocent ? Je pensais même que tu pouvais le sortir en quelques jours. Après avoir allongé ta bouche sur moi, bomber le torse pour me demander ce que tu n'as jamais vu, tu viens mendier ? Pour ton info quand mon vaurien de père comme tu dis n'as pas su porter ses couilles toujours tes paroles, j'ai pris le relai. Du haut de mes 15 ans, j'ai porté ma famille sur l'épaule et jusqu'à nouvel ordre, je le ferai ! Je ne suis pas partie emmerdé le monde non ! J'ai travaillé durement, doublement, et même triplement pour m'occuper de tout le monde. Je n'avais personne pour m'avancer un 300.000 pour le commerce comme je l'ai fait avec ta mère alors ne viens pas me faire chier ! Ne viens pas reporter ta fainéantise sur moi, ne viens même pas me saouler avec donne mon argent comme si cet argent, je le travaillais pour toi. Angèle, tu as 30 ans. Tu n'es ni infirme, ni lépreuse encore moins paralysée. Trouve-toi une source de revenus parce que de moi, tu n'obtiendras rien !


Paterson : qu'est-ce qui se passe Deborah (regardant Steeve) Qu'est-ce qui se passe ?


Moi : rien qui ne vaille la peine de gaspiller sa salive.


Paterson me prenant par les épaules : ok, on monte.


Angèle hurlant : je t'ai dit que tu n'iras nulle part Deborah, tu vas me le payer. Tu vas le payer très cher cet affront. Tu me gifles moi Angèle ? Un bébé que j'ai vu naître, tu me gifles ? 


Moi : pour t'apprendre le bon sens oui, le bébé d'hier hier t'a giflé. 


Paterson tirant par le col de mon boubou : Debbie, j'ai dit qu'on y va !


Il fait un signe à Steeve en me faisant passer du coté opposé de l'endroit où se trouve Angèle qui est restée à m'insulter. C'est à ce moment que je vois le monde qu'il y avait autour de nous. Tout l'immeuble est descendu. Angèle se débat dans tous les sens à tenter une approche, mais elle est bloquée dans son élan par deux autres types en plus de Steeve. Tout ce qu'elle trouve donc c'est de menacer d'en finir avec moi.


Angèle : lâchez-moi, je vais finir avec elle aujourd'hui.


Steeve : tu ne bouges pas !


 

*RAD : espace géographique aménagé en haute mer et réservé pour le mouillage (jet d'encre d'un navire) des navires. 

Quand aux expressions en wolof, je garde le suspens merci !




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