Nouveau depart
Write by TANOUVI
Marc
Je retrouve Steph chez lui aujourd’hui parce quil me la demander. Nous ne sommes que tous les 2. Franck nest pas de la partie. Ca veut dire que Steph veut soit m’annoncer une nouvelle, soit me demander un service. Quoi que ce soit, j’espère que c’est quelque chose de bien pour lui. Il mérite d’être heureux et je ferai toujours ce que je peux pour l’accompagner. Confortablement installés dans son salon, des bières disposées sur la table, nous discutons tranquillement.
- Rien de neuf par rapport à Lucie depuis la dernière fois ? Me demande t il.
- Tu veux dire depuis quelle est partie en courant après que je lui ai dis que je l’aimais ? Je dis amèrement.
Il ne répond rien et j’enchaîne.
- Rien de bien neuf. Je suis toujours bloqué dans ses contacts. J’ai eu envie d’aller chez elle mais j’ai pas osé parce que j’ai dis que je ne prendrai pas son corps si elle me refuse son cœur et franchement je sais que si j’arrive là-bas je ne pourrai pas me contrôler. Et ce sera perdu d’avance. Mais ça fait quand même 2 mois. 2 putains de mois ! Pffff ! Je ne sais plus quoi faire.
- Tu n’as pas non plus résolu le problème Marlène. Tu vas te mettre avec les 2 si Lucie accepte ?
- Je ne peux plus continuer avec Marlène. Ça j’en suis sûr mais il faut que je réfléchisse à comment me sortir de la indem. Elle est repartie et j’ai un répit de 6 mois environ. Ça me donne le temps de convaincre Lucie de nous donner une chance et de trouver une solution pour rompre avec Marlène. Cette folle a demandé à son frère de me parler. Il m’a appelé pour me menacer mais cette fois ils ne sont pas prêts pour ce que je leur réserve.
- Je ne sais pas. Ça me semble risqué. Tu sais que le père et le frère de Marlène sont tous aussi fou qu’elle-même. Et Lucie ne te donnera pas une 2eme chance. Si elle t’ouvre son cœur, tu n’auras pas droit à l’erreur.
- Si elle m’ouvre son cœur, je serai prêt à mourir pour ne pas lui faire de mal. Mais je commence à ne plus vraiment y croire. Je lui ai dis que je l’aimais, elle m’a rejetée. Il s’est écoulé 2 mois entier et elle n’a même pas cherché à me joindre. Je crois qu’elle n’est pas intéressée et ne le sera pas de si tôt. Elle est peut être déjà passé à autre chose avec son nouvel ami.
- Et qu’est ce que tu vas faire si c’est la cas ? Tu vas passer à autre chose ?
- Steph si je pouvais passer à autre chose, je l’aurai fait depuis longtemps. Mais je ne peux pas. Je n’arrive pas à me détacher d’elle. C’est comme si j’étais condamné à ne plus voir d’autre femme qu’elle. Je suis comme ensorcelé. Il n y a qu’elle qui compte. Je n’ai jamais vécu ça. C’est… c’est… étrange. Souvent, j’en ai marre. Je me réveille le matin et je me dis c’est bon, je passe à autre chose. Je suis fatigué de souffrir. Elle ne veut pas de moi, la vie continue et puis au milieu de la journée quelque chose me fait penser à elle et toutes mes nouvelles résolutions fondent comme neige au soleil. Tu sais cest quoi ma plus grande peur ? Que Jordan ou son ex mari finisse par la convaincre de se mettre avec l’un d’eux. Et il me suffit de l’imaginer dans les bras d’un des 2 pour perdre complètement le sommeil. Je la veux tellement Steph. Je veux cette femme comme je n’ai jamais rien voulu dans ma vie. Si un jour elle me dit oui, je vais consacrer le reste de ma vie à œuvrer pour son bonheur.
- A mon avis, rien est encore perdu. Dit il avec un sourire énigmatique.
- Si tu sais quelque chose qui peut me permettre de sortir de l’enfer dans lequel je suis, aie pitié de moi mec.
La, il éclate franchement de rire. Mon cœur se gonfle d’espoir pendant que jattend.
- Je sais de source sûre que tu ne la laisse pas indifférente.
Mon cerveau commence a grouiller de questions, de suppositions et de conclusions. Il sait de sources sûres. Ça vient donc d’Yvana. Pourquoi elle lui aurait dit ça si elle ne m’aime pas et qu’elle ne veut pas me voir avec son amie ? Et qu’est ce que ça veut dire réellement « tu ne l’a laisse pas indifférente ».
- J’entends toutes les questions que tu n’as pas encore posé. Me dit il. Je ne sais pas tout. Je nai pas les détails mais il s’avère que ta puce est complètement chamboulée depuis ta déclaration et qu’elle ne sait plus où elle en est mais je pense que la balance à tendance à pencher en ta faveur. Yvi ma confié qu’elle soupçonne sa sœur d’être amoureuse de toi.
Je souris sans pouvoir me retenir.
- Et qu’en dis Yvi de ca ? Elle ne doit pas être très ravie.
- Alors ! Figure toi que depuis que tu as eu l’héroïsme de refuser le sexe parce que tu voulais l’amour, tu es monté dans son estime. Je ne sais pas exactement ce que lui a dis Lucie mais elle semble beaucoup t’apprécier depuis.
- Tu sais tout ça depuis quand au juste et tu m’as laissé souffrir comme ça comme un chien tout ce temps ?
- Je ne vais pas courir te raconter tout ce que me dit ma fiancée sur sa copine quand même. On est des hommes, pas des ados.
- Pour l’heure moi je suis un adolescent qui vient de découvrir l’amour et qui souffre de rejet. Désolé mais je ne suis pas en mesure de faire le malin. Est-ce que tu as dis qu’Yvana est ta fiancée ?
- Oui, jai fais ma demande hier soir. Elle a dit oui. Cest ce dont je voulais te parler. Dit il avec un sourire heureux.
Je reste bouche bée. Ça fait à peine 6 mois qu’ils se connaissent.
- Avant que tu ne dises quoi que ce soit, non ce n’est pas précipité et oui nous nous aimons et nous sommes prêts à passer à l’étape supérieure.
- Waouh ! ca me laisse sans voix. Félicitations. Je suis content pour vous, pour toi surtout. Je n’ai pas vu tout de suite que c’était aussi sérieux entre vous. J’ai été égoïste sur ce coup. J’étais obnubilé par mon histoire avec Lucie. Désolé mec. Tu te rend compte que cet après midi ou on a déjeuner dans ce restau à changer nos vies à tous les 2 ? Toi tu as plus de chance cest vrai mais n’empêche que ça a changé beaucoup de choses chez tous les 2. Félicitation encore.
- Merci. Je ne pensais pas me marier de si tôt mais quand on croise la bonne, les choses se font seules. Jaime Yvana de tout mon coejr. Je suis prêt a me poser avec elle. J’espère que pour toi, ça ira bien aussi, que cava évoluer avec Lucie. Tu mérites de connaître le bonheur en amour toi aussi.
Nous gardons tous les 2 un silence ému puis Steph poursuit.
- On va entamer les démarches pour le mariage traditionnel et dans 3 mois on se marie à l’église et à la mairie. Je voudrais te demander une faveur.
- Je t’écoute.
- Est-ce que tu accepterais d’être mon témoin ?
Témoin ? Moi ? Est-ce que je serai à la hauteur d’une telle mission ?
- Je me sens honoré Steph mais…
- Je veux comme témoin un ami, un frère de qui je suis assez proche pour pouvoir parler des soucis les plus intimes, un ami qui me donnera des conseils de mon époque et qui pourra me guider dans mes moments de doutes. Je ne vois personne de mieux que toi pour ce rôle.
Steph a-t-il toujours été aussi sentimental ou c’est l’amour qui le rend ainsi ? Ses mots me touchent au plus profond de moi. Je n'ai plus aucune objection. S’il pense que je peux tenir ce rôle, alors je le ferai. Et je ferai en sorte d’être le meilleur témoin qui soit.
- D’accord, j’accepte.
- Merci.
- Merci à toi pour l’honneur que tu me fais.
- Yvi est en ce moment même entrain d’apprendre la nouvelle aux filles. Lucie sera sa dame de compagnie.
- Je tenvie. J’avoue à Steph. Même si Lucie accepte de se mettre en couple, je ne pense pas qu’elle acceptera de se remarier. Et moi qui me découvre tout d’un coup des envies de mariage et d’enfants. Dis je avec un sourire que je veux léger mais que je devine triste en vrai.
Steph
Marc et moi nous nous connaissons depuis le lycée. Nous ne sommes plus amis. Nous sommes frères. J’ai toujours été dans sa vie et lui dans la mienne. Je suis au courant de toutes ses histoires, les meilleures et les pires. Depuis l’histoire avec Marlène j’étais la et j’ai vu tout ce qui s’est passé, j’ai vu et je vois toujours le piège sans fin dans lequel la plongé cette histoire. J’ai vu ensuite mon ami passer d’une femme à l’autre sans jamais se poser. J’ai essayé de le rappeler à l’ordre quand je trouvais qu’il exagérait. Nous etions tous des hommes a femme mais lui cetait un autre niveau. Ses conquêtes, pour celles qui étaient des connaissances communes, ne manquaient pas de s’épancher auprès de moi sur son incapacité à aimer, à ressentir des émotions. Marc c’était comme un bloc de glace. Il prend du plaisir et il passe à autre chose. Rien ne le retenait, ni les larmes, ni la douceur, ni la beauté, ni le savoir faire au lit. Rien ! Il ne sest attaché a aucune dentre elle. Aucune na su reveiller la moindre emotion chez lui. J’ai compris quil ne le faisait pas volontairement. Il n’en avais juste pas la capacité. Pour moi il était juste incapable d’amour. Puis je vois le bloc de glace fondre en c semaine à peine devant ce petit bout de femme. Une femme pour le moins compliqué. J’aime bien Lucie mais pour mon frère jaurai aimé une femme plus simple, moins amère. Au début je me suis dis « peut être qu’elle baise mieux que toutes les autres », ce qui était peu probable parce que des femmes Marc en a connu en nombre. Ensuite je me suis dis c’est le fait qu’elle représente pour lui un défi. Cava lui passer. Mais jai vu comment il se comportais avec elle, comment il parlait d’elle, comment il la regardait, a quel point il souffrait et jai compris que mon frere souffrait de la maladie damour. Il n’a presque aucun accès à elle en ce moment mais il reste la à attendre qu’elle soit prête. Pas de sexe avec une autre femme depuis qu’il là eu elle, donc depuis 6 mois alors qu’il n’était jamais resté avec la meme femme plus dune semaine, exception faite de Marlène. Ensuite pas de sexe du tout depuis qu’ils ne se voient plus tous les 2. Donc 3 mois sans rapport sexuel pour Marc. Cest de la folie ! Autant je suis ébahi autant je suis inquiet. Je prie que toute cette histoire se termine bien.
- Ça n’aurait pas été plus simple que tu tombes amoureux d’une jeune femme célibataire qui ne s’est jamais mariée et qui a encore toutes ses illusions ? Dis je pour le taquiner.
Il sourit et se frotte le front en soupirant.
- Lucie est parfaite pour moi. Je l’aime avec toutes ces cicatrices. Ce sont elles qui font d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui donc celle que j’aime. Je ne souhaite pas qu’elle soit moins compliquée. Je veux juste qu’elle me donne une place dans son cœur et dans sa vie. Le reste je saurai géré.
Waouh ! Oooook ! Il ne nous reste plus qu’à prier pour que les sentiments que Lucie éprouve a son égard, soient aussi forts que les siens sinon on risque de le ramasser à la petite cuillère.
Lucie
Je prend mon téléphone, ouvre WhatsApp, vais dans les contacts que j’ai bloqué et je débloque Marc. Puis je dépose le téléphone comme sil m’avait brûlé. Je suis tentée de lui envoyé un message mais je ne sais pas. Je me sens perdue. Je ne sais pas ce que je ressens pour lui. Ou du moins je refuse de l’accepter pour le moment. Qu’est ce que je lui dirai en lui écrivant ? « Salut ! je ne sais pas encore si je t’aime mais on peut baiser en attendant » ou « depuis que tu m’as dis que tu m’aimes, je t’aime et je déteste en même temps ». Génial ! Je ne peux pas lui écrire pour ne rien dire mais il me manque tellement. Je donnerai tout pour seulement le voir ou l’embrasser. Je ne pensais pas quun autre homme pourrait susciter en moi telles emotions apres mon mariage désastreux. Il faut croire que la vie nous reserve constamment des surprises. Bon ! Soyons fous ! Je me lève, prend mon sac et mes clés et je sors rapidement avant de changer d’avis. On est en pleine semaine. Il est 19h. Je débarque chez lui. S’il est chez lui et que je ne l'y trouve pas entrain de s’envoyer en l’air avec une bimbo, je le prendrai comme un signe divin et je promet de faire un compromis. C’est tellement enfantin mais je jure je ne sais plus quoi faire. Durant le trajet, je panique. J’arrive, je souffle et je descend. Je sonne, pas de portier à l’horizon aujourd’hui. Cest son jour de congé peut etre. Je sonne une 2eme fois puis une 3eme et n’obtenant pas de réponse, je me résigne à partir. Il n’est pas la et c’est dommage. J’avoue, j’en suis triste. Et je réalise que je retenais mon souffle tout le temps que je suis restée a attendre devant le portail. S’il est la, il me voit de la caméra. Peut être qu’il ne veut pas m’ouvrir comme la dernière fois. Tant pis ! Je men vais. Je n’ai pas encore complètement donner dos à la porte quelle s’ouvre en grand et l’objet de mes pensées se tient devant moi, les yeux légèrement écarquillés de surprise, un peu essoufflé et en serviette de bain noué autour de la taille. On se dévisage mutuellement. Il est magnifique. Je n’avais jamais remarqué à quel point il a des yeux superbes.
- Salut ! Dis je troublé par ce grand corps à moitié nu.
- Tu partais ?
- Je pensais que tetais pas la ou que tu ne voulais pas mouvrir.
- J’étais sous la douche. Entre. Me dit il en s’écartant.
J’obtempère et je le frôle volontairement au passage. Je l’entend retenir brusquement sa respiration. Toute heureuse, j’attends qu’il referme et memene à l’intérieur. Puis une idée désagréable s’insère dans mon esprit.
- Est-ce que tu es… seul ?
Il semble ne pas comprendre tout de suite ou je veux en venir. Puis il prend un air scandalisé quand il comprend, ouvre la bouche pour dire quelque chose, la referme, se frotte larrete du nez comme pour se calmer et me répond finalement par un simple « oui ». OK mon pote, on se calme. C’était seulement une question. Je garde néanmoins mon commentaire pour moi et le suis jusqu’au salon.
- Assieds toi. Tu veux quelque chose à boire ?
- Non merci. Je répond en m’asseyant et en le dévorant du regard.
Il me rend chaque regard. Je sens ses yeux partout sur moi, même si je vois qu’il essaie de rendre ça discret. Je ne porte rien d’extra. Juste un pantalon jean skinny et un petit body tout simple mais à voir comment il me regarde, on pourrait penser que je suis toute nue. Une bosse suggestive commence à se former sous sa serviette nouée. J’essaie de faire comme si je ne vois rien mais mes yeux refusent de m’obéir. Je passe ma langue sur mes lèvres pour le provoquer. Je sais quel effet ca à sur lui. En réponse, il plaque une main sur son érection grandissante et me tourne le dos.
- Fais comme chez toi. Je vais m’habiller. Dit il en commençant à s’éloigner.
- On peut parler comme ca. Je ne serai pas longue.
Il s’arrête mais ne se retourne pas. Je quitte ma place et je marche jusqu’à lui, puis je l’enlace par derrière. Il est géant et moi minuscule. J’arrive à peine à entourer sa taille de mes bras et ses fesses sont pratiquement au niveau de mes seins mais qu’est ce que c’est bon de le toucher, de le sentir. Je le sens se ramollir dans mes bras et j’aime le pouvoir que j’ai sur lui.
- Tu mas manqué Marc, tu me manques toujours. Dis je en plantant des petits baiser dans son dos. Il frisonne violemment. J’envoie ma main vers son érection mais il l’a retient précipitamment.
- Je n’ai pas changé d’avis depuis la dernière fois. C’est tout ou rien. Dit il dans un murmure. Je sens qu’il puise dans ses dernières réserves pour me tenir à distance.
Je comprend que le moment est venu de parler sérieusement et de faire un compromis comme prévu en venant. J’essaie de le tourner pour qu’il me fasse face mais il résiste et comme je ne suis pas assez forte, je me déplace pour me mettre face à lui. Je comprend pourquoi il ne voulait pas se retourner son erection tend sa serviette devant lui de façon spectaculaire mais il me résiste malgré tout. Plus 5 mon pote. Tu gagnes des points. Je lui caresse le visage, il ferme les yeux. Ça me remue intérieurement. C’est peut être naïf de ma part mais à cet instant je vois et je sens qu’il est totalement à ma merci, amoureux à en être faible. Je n’ai jamais vu Oliver dans cet état pour moi, pas même avant notre mariage.
- Je ne suis pas la pour faire l’amour de manière détachée et prendre la fuite comme d’habitude. Je veux dire, je veux bien faire l’amour mais j’ai envi de plus.
- Explique toi. Dit il doucement.
- Par exemple, je peux passer la nuit si tu veux de moi. On pourra sortir dîner, aller au ciné. Faire des choses de couple.
- Tu acceptes de sortir avec moi ?
- Je ne sais pas.
A ma réponse, il essaie de se dégager de mes mains.
- Écoute moi. J’ai peur, d’accord ? Je veux y aller à mon rythme. Faisons ça doucement. Je ne veux pas mettre de mot sur ce que nous partagerons pour le moment. Pour moi c’est un essai. Je ne peux rien te promettre. Tu comprend ? De toute ma vie de femme, je n’ai connu qu’un homme enfin 2 maintenant avec toi et ça ne s’est pas bien passé la premiere fois. Il faut que je réapprenne a etre avec quelquun, a partager mon espace, a faire confiance, a construire,... Le chemin est long. J’ai besoin de temps et de patience.
Il hoche la tête.
- Qu’est ce que m’offres concrètement ?
- Tout mais on ne met pas de mots pour le moment et je te demande de pas me mettre de pression et de me laisser y aller à mon rythme.
- D’accord.
Je veux me coller pour prendre ce qui me revient de droit désormais mais il m’arrête.
- Attends !
- Quoi ? je demande impatiente.
- J’ai une question.
- Je t’écoute.
- Tu dis que tu as connu 2 hommes moi y compris. Et ton ami de la dernière fois ?
- Jordan ? C’est juste un ami. Je n’ai pas couché avec lui.
Son soupir de soulagement me laisse perplexe. Pour qui me prend t il au juste ? Ne sachant comment le prendre, je décide de l’ignorer.
- Je ne suis pas très à l’aise avec le fait que tu fréquente des hommes qui te veulent.
- Ne commence pas. Je..
- Shut. Minterromp t il. C’est bon. Oublie ça. Tu dors ici ce soir ?
- Moi aussi j’ai une question. Lui dis je en guise de réponse. Je le sens se crisper mais jenchaîne. Pourquoi t’es tu comporté de cette façon avec moi la dernière fois ? Tu as coupé les ponts du jour au lendemain. Tu ne voulais plus me parler. Cest a cause de mes règles douloureuses ?
- Non ma puce. Ou vas-tu chercher ça ? C’est humain. Je ne pourrai jamais t’en vouloir ou rompre le contact pour ca.
- Mais alors ? J’insiste, il hésite. Je garde mes yeux plongés dans les siens.
- Tu m’avais dis de pas tomber amoureux de toi. Je l’ai été des notre premiere relation sexuelle je crois et jai flippé. Jai eu peur que tu me rejettes, que jen souffre. J’ai anticipé. J’ai voulu m’éloigner parce que je savais que je tomberai davantage amoureux en te fréquentant.
- Pourquoi as-tu changé d’avis finalement ?
- Parce que la distance que j’ai instauré entre nous à failli me tuer. Je ne te voyais pas, te parlais pas mais je me réveillais chaque matin plus amoureux de toi que là veille. Je suis presque devenu fou quand je tai vu avec ce type au restau. Tu me tiens Lucie. Je suis a tes pieds. Ce nest pas tres viril mals cest la vérité et j’ai décidé dassumer. Pardonne moi pour mon comportement. Jai été un salaud. Laisse moi te prouver que ca peut marcher entre nous.
- Je ne sais pas ce que je ressens pour toi. Je ne suis pas encore sûre de pouvoir être là femme que tu veux.
- Peu m’importe. Je te veux tel que tu es et je prendrai ce que tu voudras bien me donner.
- D’accord. Est-ce que c’est notre alchimie sexuelle qui te rend accro à moi ?
- Je ne vais pas mentir, le sexe avec toi c’est mieux que tout ce que j’ai connu dans ma vie jusqu’ici et sans vouloir passer pour un salop, j’en ai connu beaucoup. Mais c’est parce que je t’aime que c’est meilleur et non pas l’inverse.
- Tu sais parler aux femmes toi. Me dit elle avec un petit sourire.
- Crois moi, parler aux femmes ce nest pas mon fort mais te parler a toi, ca cest dans mes cordes. Tu passes la nuit avec moi ?
- Je veux bien mais demain on doit aller travailler tous les 2 et je n’ai pas de vêtements de rechange.
- Ce nest pas un problème. On se réveille tôt, je t’emmène chez toi pour que tu te changes, je te dépose à ton service, on déjeune ensemble à midi et le soir je te ramène ici pour que tu prennes ta voiture.
- Ca a un gout de déjà vu. Tu es sûr que demain soir, tu ne seras pas degoutée de moi au point de couper encore les ponts comme la derniere fois ? Je demande hésitante. Oui, je sais, je suis rancunière, pensai je intérieurement.
- Je ne ferai plus jamais ca. Je te jure. Donne moi une autre chance ma puce. Je t’en prie.
- D’accord. Mais on ne sera pas en forme demain parce qu’on ne vas pas beaucoup dormir.
- On ne va pas dormir du tout mon cœur. Dit il en me prenant dans ses bras pour un baiser enfievré. Puis il me soulève pour m’amener dans la chambre.