nouveau visage

Write by R.D

Chapitre 14



« Les mauvaises langues c’est comme les criquets, on les entend sans les voir et se taisent dès qu’on s’approche »



Oumou



Je n’ai rien compris de ce qu’elle avait dit par la suite. Mon cerveau était resté bloqué sur le mot « DIVORCE ».  Ai-je bien entendu ? Mon mari venait-il de demander le divorce surtout dans mon état ? Au fur et à mesure qu’elle continuait son discours, le visage de maman se décomposait par la colère.  Je ne savais pas quoi faire ni comment agir mais une chose était sure c’est qu’il venait de me réduire à zéro. Comment ose  t-il me quitté en sachant que je suis en grossesse? Comment ?. Je ne compte pas les laisser partir sans leurs dires leurs quatre vérités. N’est-ce pas il ne veut plus de moi ? Plus rien ne m’étonne de traiter comme il se doit cette peste qui lui sert de mère encore moins lui



-Moi : épargnez nous vos discours a deux balles dis-je en regardant sa mère dans les yeux

-Papa : Oumou tait toi ce n’est pas comme ça qu’on parle a des ainés dit-il d’une voix empreint a la colère

-Moi : Non papa ! J’ai trop gardé le silence ! Comment osent-ils ? Pour qui se prennent-ils


-Boubah : Ne parle pas comme ça a maman sinon

-Moi : Sinon quoi ? Maintenant je comprends mieux l’adage qui dit que les chiens ne font pas de chats. Vous deux vous êtes même pipe même tabac je vous souhaite d’aller bruler en enfer pour tout le mal que vous me faites


-Maman : Oumou Tait toi. Tait toi cria-t-elle à son tour. Laisse-moi prendre la parole



Ah oui, je sentais que la suite de cette conversation allait vraiment me plaire, et que l’affront commence



-Papa : Tu n’as pas intérêt à dire un mot menaça papa

-Maman : Avec tout le respect que je te dois, laisse-moi juste dire à la femme qui se trouve en face de moi, à la mère qui est venu accompagner son fils, a la belle-mère qu’elle a été pour ma fille que la roue tourne. Je veux juste qu’elle sache devant vous tous, que chaque larme coulé des yeux de ma fille, la fera regretter à l’ avenir pourquoi elle s’est comportée de la sorte. Laisse-moi juste lui dire de mère  à mère qu’il ne faut jamais faire aux enfants des autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. De femme a femme je te le dis Amina, tu regretteras et ce, énormément de t’être comporter de la sorte. Que le bon Dieu soit témoin de ton mal envers une innocente et qu’il t’aide à supporter le chagrin qui te tuera à petit feu lorsque tu te rendras compte de tout le mal que tu lui as fait.


Un silence de cimetière se fit dans la salle lorsque papa décida de l’interrompre


-Papa : Je ne vous en tiens pas rigueur. Mais vous rendez vous compte que vous divorcez d’une femme enceinte ?

-Boubah : Oui, mais ce mariage ne rime plus à rien. Et.. J’ai envie de passer à autres choses


Autres choses ? Cette autre chose ne serait-ce pas par hasard sa maitresse ?


-Moi : Papa ça ne sert à rien de les retenir. S’il veut divorcer, qu’on le fasse tout de suite à la religion et lundi j’irai signer les papiers. C’est sans rancune

-Boubah : Merci


S’il savait que je n’ai qu’une seule envie, celle de l’étrangler, il m’aurait épargné ces remerciements.


Sans attendre qu’ils demandent à partir, je pris congé d’eux. Je ne me devais pas de craquer devant eux. Ils ne méritaient pas mes larmes. 


Juste que, je n’arrivais toujours pas à me rendre compte qu’il avait eu le cran et le courage de me quitter comme ça. Son amour qu’il criait à chaque fois, as t-il un jour existé ? J’ai mal. J’ai tellement mal que je n’arrive pas à bien réfléchir. Pourquoi est-ce qu’il me fait tout ça ? N’ai-je jamais été une bonne femme ? N’ai-je pas correctement rempli mon devoir de femme ? Ne lui satisfaisais-je pas ? J’ai besoin de savoir. J’ai besoin qu’on m’explique.



J’étais plongé dans mes pensées lorsque mon téléphone sonna.



-Moi : Quand comptais tu me le dire ? Dis-je d’une voix cassé par les pleures

-Abdoul : De quoi me parles-tu ?

-Moi : Pourquoi ? Je pensais qu’on était amis. Pourquoi m’as-tu caché que ton frère voulait qu’on divorce


Il poussa un cri d’étonnement à l’autre bout du fil


-Abdoul : Je te jure que je n’étais pas au courant

-Moi : Suis-je censé te croire ? Ou est-ce aussi un autre de tes coups

-Abdoul : Je te jure que je ne savais pas. Qu’aurais-je à te mentir ? C’est de ta bouche que j’apprends qu’il a divorcé de toi 

- Moi : Allez-y tous au diable


Je l’ai raccroché au nez en balançant mon téléphone contre la porte qui retomba en mille morceaux. Comment as t-il pu ? Oh mon Dieu !




Abdoul



Putain mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans la tête de mon frère ? Comment osent-ils demander le divorce  en connaissant l’état dans lequel elle se trouve? Vraiment je suis dépassé par ce qui est encore entrain de se produire ? Il ne va pas me dire que c’est à cause de.. non je n’ose même pas imaginer.


J’avais décidé de me reposer ce week-end, mais voilà encore que les problèmes me tombent dessus. Oumou qui croit que je lui ai fait un sale coup et comme si ça ne suffisait pas, je tente de la joindre mais son téléphone est éteint et là je n’ose même pas aller chez elle au risque de prendre des injures.


Je tourna en rond dans la maison pendant un long moment avant de monter dans la voiture en direction de la maison. Si c’était pour cette peste qu’il avait laissé Oumou, je saurais vraiment comme je l’avais dit tantôt que mon frère est marabouter. Mais tant que je serais en vie, il ne vivra jamais heureux avec elle. Je ferais tout, pour qu’il sache qui elle est vraiment. Quitte à me mettre ma famille à dos.


J’arriva une quinzaine de minutes devant le portail et je m’apprêtais à renter lorsque je fus intercepté par le gardien



-Moi : Ce n’est pas le moment dis-je

-Gardien : Je compte demander ma démission demain. Je ne peux pas travailler dans la maison ou cette femme me manque de respect

-Moi : Qui ? Maman ?

-Gardien : Non, la copine de monsieur


Donc elle avait même déjà le titre de copine ?


-Moi : Ce n’est pas la peine de quitter le boulot pour ça. Je me chargerais de son cas

-Gardien : Vous savez que je ne me suis jamais exprimé dans cette maison ni mêlé de ce qui ne me regarde pas mais je vous prierais de faire très attention à elle

-Moi : Je t’ai dit que je réglerai son cas

-Gardien : Vous êtes trop gentil mais ma décision est prise. Je veux juste que vous adressez a  la femme du patron que je suis désolé de l’avoir menti mais c’était juste pour qu’elle sache la vérité


Je ne comprenais rien de ce qu’il me disait mais il avait tellement peur qu’on nous surprenne que j’étais obligé d’acquiescer.


-Moi : Je te souhaite le meilleur et je transmettrais ton message.


Je trouva maman, cette peste dont je préfère ne pas citer le nom et Boubah a table entrain de diner. Apparemment c’était la belle vie par ici



-Moi : Je suis le seul à ne pas faire partie  du diner familial ?

-Maman : Arrête de raconter des bêtises et viens manger

-Moi : Comment tu vas maman ?

-Maman : Bien et toi ? Mais tu ne salues pas le reste ?

-Moi : Je commence du plus important  à la moins importante


Le visage de sa chérie changea automatiquement


-Assi : Je suppose que c’est moi la plus importante ?

-Maman : Abdoul quelles sont ces manières ?

-Boubah : Maman, tu devrais apprendre à ton fils ce que c’est que le respect


-Moi : J’en venais justement à toi. Comment tu vas frangin ?

-Boubah : Tu es venue au lieu de nous saluer, tu as commencé ton cirque

-Moi : Habon ? Qu’en est-il du cirque que vous avez fait chez Oumou ?

-Boubah : Je ne te permets pas


Je poussa un ricanement


-Moi : Tu ne me permets pas quoi ? De te dire tes quatre vérités ? Tu es mon grand frère mais n’empêche je me demande des fois si tu es doté de toutes tes capacités. Tu es la, assis à manger aux côtés d’une arriviste de la première catégorie en pensant qu’elle est mieux que Oumou ? Tu te mens a toi-même. 

-Maman : Je ne te permets pas, me cria t-elle dessus


-Moi : Je me permets de dire à ton fils la vérité aussi amer soit-il qu’il l’encaisse. Là je m’adresse à vous tous qui être attablé autour de la nourriture de cette sorcière parce que c’est ce qu’elle est pour avoir réussi à vous mettre dans son panier de manière aussi simple. Le jour qu’elle commencera a  changé, je serais assis entrain de vous regarder vous faire descendre. Le jour qu’elle va te chasser, toi maman parce que le contraire m’étonnera, je te rappellerais toutes les fois que tu as fait du mal à Oumou. Le jour que toi frangin, tu oseras me dire que tu regrettes de l’avoir épousé, tu recevras d’abord mon poing dans le visage avant toutes choses. Quand à toi, sache que rien n’est encore jouer. Je sais très bien que tu n’es pas clair et si tu as réussis à te jouer d’eux, tu es loin d’arriver avec moi. Je te ferai déguerpir de cette maison qu’il pleuve qu’il neige.


Boubah c’était levé pour pouvoir m’en collé une je suppose, lorsqu’elle l’en empêcha


-Assi : Ça ne sert à rien de vous froisser. Chaque personne a le droit de se faire une opinion et il  a le sien. Avec le temps, il apprendra à me connaitre. Ne t’inquiète pas, ces paroles ne me blessent en aucun cas

-Moi : Oui, écoute les paroles de ton ensorceleuse. J’apprendrai à la connaitre, pour mieux la faire sauter d’ici. Je n’arrive toujours pas à croire que tu as pu la laisser en sachant qu’elle est enceinte. Tu le regretteras amèrement je te le jure.

-Maman : J’aurais dû m’en douter depuis le début que lorsque tu es arrivé, c’était pour la défendre. Ce n’est pas elle la sorcière mais c’est la femme qui fait en sorte que tu nous insulte tous qui l’est. Regarde comment elle t’a bouffé le cerveau.

-Moi : Je m’en vais maman. Dieu ne dors pas et sachez qu’on n’en saura plus sous peu.


Je sorti de la maison parce que je ne voulais pas passer une minute de plus là ou ces personnes qui sont de la même famille que moi vivent. Si je suis sûr d’une chose, c’est qu’elle manigance quelques choses, alors qu’elle compte sur moi pour découvrir ce que c’est.




***5 mois plus tard***




Oumou




Je passe mon temps à manger comme un porc. Cela se voit car j’ai vraiment pris du poids et mon ventre est énorme. Je suis entrain de rentrer dans mon 9em  mois, et je vous assure que ce n’est pas du tout facile. Entre les migraines, maux de tête, insomnie je ne vous dis pas dans quel état je suis.


Comme si ça ne suffisait pas, mes pieds sont enflés. Pourtant je ne consomme pas beaucoup de sel et je ne sais pas à quoi c’est dû. Le docteur me demande de faire la marche et Dieu merci, Abdoul viens tous les jours pour m’y accompagner.


J’ai l’impression qu’il fait tous ces efforts car il s’en veut de tous le mal que ses proches m’ont faits, mais je n’arrête pas de lui dire que cela n’a rien avoir avec lui. Quelques temps après mon divorcé, j’ai décidé de ne plus lui en vouloir. A quoi cela me servait d’être en colère contre lui ? Est-ce de sa faute ? Je ne crois pas.


Actuellement je suis tellement occupé à bien mené à terme ma grossesse que je pense de moins en moins à tout ce que j’ai vécu ces derniers temps. Si je vous dis que je l’ai oublié  ou que je ne l’aime plus, j’aurais mentis. Juste que j’apprends petit à petit à vivre avec le mal de son absence.



-Moi : Maman, je vais faire quelques courses au supermarché et je reviens

-Maman : Attends une de tes petites sœurs va t’accompagner

-Moi : Je t’ai déjà dit que je suis en grossesse je ne suis pas handicapé. Je saurais me débrouiller

-Maman : Hum ok ! Ne dure pas.


C’est toujours la même histoire avec elle. Elle s’inquiète tellement qu’elle me colle toujours une personne quand je sors. Obligé de la rassurer mais je la comprends parfaitement. C’est une maman et même si je n’ai pas encore tenue cet enfant dans mes bras, je l’aime d’un amour incommensurable. C’est bien ça que j’appellerais  ‘Amour aveugle’


Je venais d’arrivé dans un supermarché du coin et flânais dans le rayon bébé lorsque je fus abordé par un homme dont le visage m’étais familier mais que je n’arrivais pas à reconnaitre.

Il m’esquissa un large sourire dès qu’il me vit avant de me tendre sa main que j’ai prise hésitante


-Gardien : Vous ne me reconnaissez pas madame ?


J’écarquilla mes yeux en signe d’étonnement pour être vraiment sur que j’avais bien reconnu le timbre de sa voix


-Moi : C’est toi ? Really ?

-Gardien : Oui madame c’est bien moi. Comment allez-vous ? Et la grossesse ?

-Moi : je vais bien Dieu merci. Mais tu as changé beaucoup 

-Gardien : Ah oui, en quittant la maison j’ai trouvé un job qui paye deux fois mieux. Actuellement je rends vraiment grâce à Dieu


Ah oui, quand on dit qu’on ne s’est pas de quoi est fait demain je le confirme. Le gardien qui était toujours habillé avec des habits tellement usés par le lavage, les avait troqués pour un style, je dirais du 21e siècle sans exagérer bien sûr. Lol


-Moi : Je suis vraiment contente pour toi.


Je n’aurais su à cet instant ce qui se passait, mais j’avais l’impression de déceler du regret dans son regard


-Gardien : Je sais que l’endroit est mal choisit, mais en vous voyant j’avais l’impression que Dieu venait à nouveau d’exaucer mes vœux. J’ai tant de fois cherché à être en contact avec vous pour vous dire à quel point je suis désolé du mal que je vous ai fait


Mais de quoi me parlait-il ?


-Moi : J’ai l’impression de ne pas te suivre

-Gardien : J’avais dit au petit frère du patron de vous dire que je suis désolé de vous avoir menti le jour que vous étiez venu pour prendre vos affaires



Maintenant qu’il m’en parle, j’avoue que je me suis beaucoup posé de question la dessus. Surtout dans quel but il l’avait fait


-Moi : Pourquoi as-tu fait ça ?

-Gardien : Je sais que vous êtes une femme bien et vous ne méritez pas tout ce qui s’est passé récemment dans votre vie. J’avais voulu que vous sachiez la vérité parce que je savais que vous l’aimez toujours et il ne se devait pas de vous faire cela


Qu’est-ce que j’aurais pu dire ?


-Moi : Je te remercie. Tu m’avais vraiment ôté une épine du pied. Merci beaucoup

-Gardien : Vous n’êtes pas fâché ?

-Moi : Pourquoi ? Au contraire je dois te remercier infiniment.


Je lui tendis quelques billets qu’il refusa de prendre avant de se sauver. Ah la vie !


Je continua à faire mes courses en me disant que l’avenir serait nettement plus merveilleux pour moi.




Aissatou




Il est vraiment temps que je fasse déguerpir cette femme de ma maison. Cela fait déjà 3 mois que je  suis marié à son fils mais j’ai l’impression qu’elle a envie de tout géré ici. J’ai maintes fois dis à Boubah de lui parler parce qu’elle n’avait pas à empiété dans mon territoire, mais il est tellement moue qu’il me dit qu’il le fera mais ne le fais jamais.


Le temps des rigolades est déjà passé. Le temps où j’étais la belle fille modèle est dépassé. Je viens de découvrir que je suis enceinte de 1 mois et il est temps pour moi de faire débarrasser le plancher.


Je sais que son fils ne me dira rien du tout parce qu’il me mange dans le creux de la main. Le seul qui est toujours réticent avec moi, c’est le cadet mais il ne perd rien pour attendre. S’il pense qu’il va me faire radier de cette maison après tous les sacrifices que j’ai faits, il a menti


Je trouva cette dernière a la cuisine entrain de donner des ordres comme  à son accoutume


-Moi : J’aimerais vous parlez tata

-Tata Amina : Qu’est ce qui se passe ?

-Moi : Allons dans le salon.


Elle me suivi et pris place en face de moi


-Moi : Je ne compte pas tourner autour du pot. J’ai envie de vous louer une maison dans laquelle vous allez vivre car je ne supporte plus de vous voir géré cette maison comme si c’était la votre

-Tata Amina : Attends, je me nettoie les oreilles parce que j’ai l’impression d’avoir mal entendu

-Moi : Vous n’avez pas mal entendu. Je suis loin d’être comme Oumou. Si elle vous laissait tout faire, avec moi ce ne sera pas le cas. Je suis la femme de maison et en aucun cas vous n’avez le droit de me dire ce que je dois et ne dois pas faire


Elle était tellement étonner qu’elle a gardé sa bouche ouverte un long moment avant de se lever brusquement


-Tata Amina : Qui l’eut cru ? Toi ? Assi ? C’est toi qui me parle de la sorte ? Pour qui me prends-tu ? Ça ne se passera pas comme ça. Dès que ton mari viendra, on mettre tout ça au clair. Jamais au grand jamais tu ne me manqueras de respect termina t-elle en hurlant


Je me leva  à mon tour et lui fis face


-Moi : Votre fils qui est mon mari, me mange dans le creux de la main. Il ne s’opposera jamais à ma décision. Vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? Avoir recours à des charlatans pour faire sortir une personne. Je vous donne 2 jours pour quitter les lieux et lui dire vous-même que vous partez de votre plein gré sinon il saura tout ce que vous avez fait comme maraboutage dans cette maison.


Je la laissa planté au bon milieu du salon avant de remonter dans ma chambre……………



Ps :. A vos claviers, prêt, cliquez.



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