Nouvelle 3 : La maîtresse

Write by Saria

***Abomey-Calavi***

***Zogbadjè***

***Foulérath***

Je me hâte de finir le repas du soir. La quarantaine bien assise, cadre supérieure aux impôts je suis obligée d’être aux fourreaux H24 ! Ordre de monsieur ! Alors que nous nous « tapons » les affreux embouteillages de Calavi.

La seule concession qu’il m’a faite c’est l’entretien de la maison qui est grande. Nous habitons une maison rez-de chaussée plus 1. En bas, il y a le salon des enfants (où nous recevons certains invités, la salle à manger, deux chambres d’amis, la chambre de Farid, la chambre de la domestique la cuisine. En haut, un autre salon, notre chambre, et les chambres des filles.

Comprenons-nous bien ! Je ne refuse pas de faire à manger à mon époux… Non ! Je dis juste que vu qu’il y a de grandes filles dans la maison : Oubé ma fille aînée 18 ans, Saria ma nièce 20 ans, la domestique Nelly 22 ans… Farid mon dernier de 15 ans… je pourrais déléguer certaines tâches ! Mais non Monsieur veut que je le fasse quelle que soit l’heure à laquelle je rentre. Après je suis tellement épuisée que je m'endors presque à table.

Tenez-vous tranquille, le bon monsieur voudrait, après avoir rempli sa panse, nourrir aussi son bas-ventre ! Alors que je sens à peine mes membres, du coup je dors avant même que ma tête ne touche l’oreiller. Hum !

Saria (entrant) : Bonsoir tanti !

Moi : Bonsoir jeune fille. Ta journée ?

Saria : Super ! Les premières notes ont commencé à tomber et devine qui a les meilleures ?

Moi (fake) : Le fils du député ?!


Je sais très bien qu’elle ne le supporte pas du tout ! Mon petit doigt me dit qu’elle en pince quand-même un peu pour lui. En tout cas plus qu’elle ne voudrait l’admettre.


Saria (choquée) : Hey qui le connaît à part changer de copine toutes les semaines ?!!! Tanti, tu doutes de moi ?!

Moi (éclatant de rire malgré la fatigue) : Non ! Ah donc c’est toi ?! Oh pardon ma fille ! Dès demain ma démarche va changer !

Saria (riant) : Lol ! Moi qui pensais que tu dirais à ton frère d’augmenter mon jeton ?! Je suis en L3 et plus personne n'a l’argent de poche que je prends là ! Je demande juste 10 000 de plus, tanti ! Qu’il fasse un effort !

Moi : Hum !

Saria : Bon… J’ai dit à Nelly de frire le poisson, le fromage et d’écraser les condiments.

Moi : Merci ma fille… J’ai vu.

Saria : Je vais mettre la table, ok ?

Moi : Ok !


Je la regarde sortir pensive. La petite fille ronde était devenue une jeune femme gracile. C’est la fille de mon frère aîné et tuteur. Gentille et bien éduquée, on s’est toujours bien entendu elle et moi. Depuis trois ans qu’elle est avec moi pour poursuivre ses études à l’Université d’Abomey-Calavi, il n’y a jamais eu de problèmes majeurs.

Je sais qu’elle a également une influence positive sur ma fille et mon fils. C’est également la chouchou de son oncle… Mon cher époux...Je vous promets que c’est un exploit! Iba a toujours refusé d'accueillir chez nous les enfants de la famille. Selon lui ce serait la porte à tous les problèmes. J’ai été la première surprise quand il m’a demandé de la faire venir.

 

***Saria***

Hey mes tatas comme on se retrouve non ?! Je suis à Abomey-Calavi depuis trois ans. Oui oui, j’ai atterri chez la plus gentille de mes tatas. Ici, on est loin des cris de Mamouchka même, si elle me manque énormément ma mère.

Il faut que je me dépêche de mettre la table, normalement tonton ne saurait tarder. Je passe dans le couloir qui donne sur la salle à manger. Je vois de la lumière filtrer sous la porte de Farid mon cousin. Je toque il ne répond pas… J’ouvre, normal il avait son casque sur la tête et secoue la tête. Je le taloche, ôte le casque.

Farid (protestant) : Ah sorcière !

Moi (rigolant) : Fais attention à ce qui sort de ta bouche… vilain !

Farid (boudant) : Saria, tu ne peux pas frapper normalement à ma porte ? Le jour où tu vas entrer ici et me voir nu là?!

Moi : Mdr...Quand on t’a coupé la quequête-là c’était devant moi ok? Et puis...J’ai frappé mais tu étais concentré à te rendre sourd.

Farid : Hmmm!!!

Moi : Toi et moi faisons la table ce soir.

Farid: Moi ?! Anh ! Anh ! Non! Papa a dit que c’est un travail de femme ça! Moi je suis un mâle viril… Tu vois ce que je veux dire ?!

Moi : Ok… Je verrai ce qu’il dira… Si je lui explique que tu lui piques régulièrement ses capotes, que ton PC est bourré à 99,99 pour cent de film X, que…

Farid (levant les mains) : Hey c’est bon la grande… Je suis motivé!!

Moi (tapant dans mes mains) : Le bon petit de sa grande sœur

Farid : Le bon petit t’emmerde

Je lui envoie une tape sur la nuque. En fait depuis que je suis là, je veille à ce que nous puissions tous soulager ma tante. La pauvre, quand je vois les exigences de tonton à son endroit alors qu’elle travaille autant que lui, ça me donne des céphalées. Tout le monde met la main à la pâte.

Mes cousins m’adorent, ils savent qu’en cas de « pain » ils pourront tous compter sur moi. Rire, jusqu’ici l’étiquette de fille « sage » me colle donc j’ai, on va dire, l’oreille des darons. Soit dit en passant je n’ai toujours pas… Hum… Vous voyez ce que je veux dire. Bref, là n’est pas le sujet.

Nous finissons à peine quand on entend le klaxon de la voiture. Je fais signe à mon cousin d’activer.

 

***Quelques jours plus tard***

Le professeur d’anglais des affaires n’est pas venu aujourd’hui; j’en profite pour aller voir ma copine Aïcha. Elle habitait désormais dans la zone chic du « Village » des étudiants. Ah oui hein, ma copine a changé de level. Elle a un nouveau chéri qui la « banque » grave.

Elle est installée dans un studio entièrement meublé par le bonhomme, au premier étage de l’Immeuble El-Hadj Saka. Maman! Le luxe total ! Elle a également une nouvelle moto « Dream ». Apparemment, le mec est un gros bonnet. Je ne l’ai encore jamais vu. Bon, je ne suis pas jalouse mais j’ai dit à ma « sœur » d’être prudente.

Normalement en fin de semaine, il devrait lui offrir de la vaisselle de marque : des séries de bols, glacière, couverts, et tout ce qui va dans ce sens. Monsieur faisait une tontine dont l’objet est de récupérer à la fin de la vaisselle de qualité.

 

***Flashback***

Moi : Hum…C’est déjà la dot ?

Aïcha : Non hein ! Je lui dis que je n’avais pas les moyens de m’équiper sur ce plan. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter. En fait, j’ai vu la carte de tontine dans ses affaires pendant qu’il se lavait...et j’ai créé!

Moi : Ahan !

Aïcha : Et puis ma chère ! Moi j’en mettrai de côté pour quand je voudrais me marier avec mon Paulin hein ! Il rentre d’ici la fin d’année et je compte bien m’arranger pour qu’il demande ma main.

J’ouvre la bouche comme une carpe hors de l’eau. Le Paulin en question, c’est celui qu’elle aime et qui étudie au Maroc. Le gros bonnet lui, c’est le dindon de la farce ! Je me demande comment elle gère ?!

Moi : Donc si je comprends bien… Tu prépares ta dot ?

Aïcha : Ah ma chère ! Tu ne me vois pas finir avec ce vieux croûton ; il me veut en seconde noces. Moi ?! Aïcha ! toufé toufé*

Moi :…

 

***Fin du Flash***

 

Mon sac sous le bras, un éventail dans la main, j’avance à pas rapide. Je tourne dans la von quand quelque chose attire mon attention. Cette voiture ! C’est celle de tonton ! Quel tonton ? Bah l’époux de ma tante. Han le père de Oubé et Farid non ?! Comme pour confirmer mes craintes, un couple sort de l’immeuble… instinctivement je recule et me mets derrière un arbre. De toute façon est-ce qu'ils ont mon temps : ça rigole, ça se touche. Wéhhh !!! Donc tonton Iba sait être en mode lover !! Quand il voit tante Foulérath, le mec est froid, il montre ses dents difficilement; voilà ici c'est séché dehors.

Hum Aïcha sort avec mon oncle ! L’homme est difficile hein ! Sa première année ici je l'ai traîné jusque chez nous. Elle est parfaitement intégrée à la maison au point où lorsque, ma tante fait des achats pour moi, elle en fait pour elle aussi! C’est vrai dans une certaine mesure parce que l’amitié n’est pas une prise en charge on est bien d’accord ! Ok tout ça c’est long comme le dit Mamouchka.

Au bout de dix minutes, les Zamoureux se séparent, que dis-je, se décollent. La voiture démarre et je réalise que tout le temps que ça a duré, j’étais en apnée. Je tremblais de tous mes membres, doucement je m'assois sur une brique pas loin. Si j'arrive là-bas et que je la frappe, la salope ne comprendra pas. Si j’en parle, tanti va souffrir ! Je ne peux pas attaquer mon oncle directement, notre « love » va s’arrêter ! Non il faut que je trouve le moyen de tuer cette idylle dans l’œuf !

Je me lève et rebrousse chemin. Non ! Je ne vais plus la retrouver si j'y vais, je me connais. Chaque chose en son temps.

 

***Le soir même***

Après dîner, j'aidais ma tante à préparer la table pour le lendemain matin (mon oncle boit un premier café à l’aube...C’est son rituel). Tonton regardait une émission, Oubé et Nelly faisait la vaisselle.

Moi (suffisamment fort pour être entendu) :  Hum hum !!!

Tanti : Il y a quoi encore ?!

Moi : Non… enfin… oui dis-moi, quand tonton et toi vous vous êtes connus… C’était comment entre vous ?

Tanti : Hein !?

Du coin de l’œil je surveille les réactions de mon oncle. Il s’est un peu figé mais continue de suivre la télévision.

Moi : Je suis à un âge où on pense un peu à ces choses-là...Tu sais? Du coup je voudrais savoir.

Tanti : Je comprends ma puce… Alors...Hum il était gentil… Pas au point de tirer la chaise ou de t'ouvrir la porte...Non...

Tonton bouge ses pieds signe qu’il est gêné ou agacé. Tchroum, si tu n’étais pas mon oncle, façon j'allais t'insulter sur Muswada ici ?! Les tatas allaient trop rire quoi, gnanmogodè ! **

Moi (reportant mon attention sur ma tante) : Ah bon ?

Tanti (nostalgique) : Il venait me chercher à la sortie des cours, me faisait rire avec son humour décalé… Il te tient par la main ou la taille dès qu’il a une occasion. Quand on s'est marié, moi je préparais ma maîtrise, il m’aidait dans la maison !

Moi : Quoi !? Tonton c’est vrai ?

Tonton : ...

Tanti : Ah réponds à l’enfant non ?!

Tonton : Foutez-moi la paix hein !

Moi (vicieuse) :  Mais pourquoi ça a changé ?

Tanti : Pour le ménage, sa mère l'a surpris en train de balayer la cour. Elle a fondu en larmes en disant que j’ai envoûté son fils. Elle est rentrée ce jour-là hein au village !

Oubé (nous rejoignant) : Tchiip à part papa là, mémé n’aime personne !

Moi : Tanti et pour les attentions ?

Tanti : Je suppose que les enfants sont venus. Désormais il est responsable de moi en bon époux, la tendresse, c’est pour les enfants

Et « Aïcha ». Bon je complète mentalement hein.

Tonton (prenant ses affaires) : N'allez pas vous couchez.  Toi Fouléra continue de mettre des choses dans la tête de tes filles hein ! Quand elles vont chercher des prétendants en vain, tu sauras gérer. N’importe quoi, on ne peut même plus être en paix chez soi!!!

Moi : Wéh mon tonton d’amour tu es fâché ? Fagi non faa ?!***

Lui me toisant, il me Tchipp et continue sa route. J’ai du mal à ne pas éclater de rire. J'arrive pour toi, tu n'as rien compris.

Je monte me coucher pensive. Hum… Quand je pense que pendant trois mois ma copine me racontait des détails croustillants de leurs ébats ! Astafroulah, je parlais des prouesses au lit de mon oncle. Est-ce que je pouvais savoir !? Mais elle savait ce qu'elle me faisait faire ! La colère monte en moi.

La colère est la rivale de la raison comme le dit Mamouchka. Étrangement, elle me manque énormément ce soir, ma mère. Je réalise chaque jour qu’elle avait raison d'avoir été aussi dure et ferme avec nous.

Je prends mon téléphone, elle décroche dès la première sonnerie.

Moi : Allô ?!

Maman : Ça va ? Tu as un souci ?!

Je regarde l’horloge murale de ma chambre… 11h du soir… Hum il se fait tard voilà pourquoi elle a cette voix inquiète. Je me dépêche de la rassurer.

Moi (riant) : Non, tu me manques juste un peu.

Maman : Ah oui ?! Toi aussi tu me manques mon ange. Ici hum… Nadia est devenue impolie ! Ah tout ça parce qu’elle sort avec un fils de transporteur… tu vois les conneries ?!

Je l’écoute me raconter les frasques de ma sœur, en gardant bien à l'esprit que j’étais passée par là. Mina, elle s’était mariée l'an dernier et serait enceinte aux dires de maman. On reste encore un moment (Ah mon chéri number 1 me charge des crédits de 20 à 50 000 par trimestre…Pardon je parle de mon père).

Au moment de raccrocher…

Maman : Quel que soit ce qui te tracasse jeune fille prend du recul… et si tu regardes au-dessus de ton épaule… je ne suis pas loin.

Moi (soupirant) : C’est entendu Maman. Je t'aime.

Maman (émue) : Je ne suis pas Boni Kora… donc ne m’embrouille pas !

On éclate de rire et je raccroche pensive. Oui, j’allais prendre du recul et régler cette histoire !

 

***Le lendemain***

J’arrive en classe comme d’habitude : à l’heure. Je commence à manger mon sandwich, moi c’est l’élément important pour que l’enseignement ait mon attention. Aujourd’hui j’ai des cours importants, le droit commercial et le cours de Déontologie administrative.

Je mordais dans mon pain quand la « traîtresse », ah pardon la « maîtresse » se pointe.

Aïcha : Hum !!! Non Saria tu as fini avec la bouffe dans ce pays quoi ?! Le pire, tu ne prends pas un gramme.

Façon elle me dégoûte cette fille ?! J’inspire fortement, je la regarde en face et lui fait un sourire.

Moi : Tu voulais me dire quelque chose ?

Aïcha : Oui…

Moi (ironique) : Rappelle-moi déjà la raison ?! Ah oui nous sommes les meilleures copines de la terre !

Aïcha : Ah toi aussi ! Pourquoi tu dis ça comme ça ?

Me reprenant, si je ne prends garde je vais tout faire foirer.

Moi (souriant) : Ne fais pas attention… J’ai eu quelques contrariétés… Papa ne veut toujours pas augmenter mon argent de poche donc…

Aïcha : Oh… Tu gères toujours ce souci ? Tu veux que je te dépanne !

Lol avec l’argent de mon oncle quoi ! Ma co, ça va finir tout à l’heure, je vais te verrouiller ton robinet. Espèce de bouseuse, ingrate là!

Moi : Non merci chéco**** !

Aïcha : ok comme tu veux… Mon chéri va me livrer les bols ce weekend !

Moi : Ah oui ?!

Aïcha : Oui !!! Je suis surexcitée !!! Normalement jeudi soir il récupère le colis.

Mon cerveau tournait à 100 à l’heure ! Ok ! J’avais 24 heures pour mettre en place ma stratégie.

Moi : Super ! Waouh tu as de la chance… Un homme qui tient parole. Hum parce que quand je regarde un peu Tonton Iba à la maison… Hum !

Ah si je lui rends un peu de son hypocrisie ça fait quoi même ?! Rien… Nada…Que…Que !

Aïcha : Tchrouuum ! C’est avec ta tante ça hein ?!

Moi : Pardon ?!

Aïcha : Laisse ça ! Tu seras la première que j’inviterai, chérie.

On rigole un peu mais moi je n’étais plus là vraiment. Il ne faudra pas que je me loupe.

 

***Le soir à la maison***

***Dans la chambre de Farid***

Moi : Tu as bien compris ce que je te demande ?

Farid : Quand le boss rentre demain, je récupère sa clé et son sac. Je ne mets pas l’alarme comme d’habitude mais je fais sonner celui de la mater. Je repasse après pour le faire!

Moi : Exactement… Tu as tout compris ! Merci !

Farid : J’espère que tu ne fais pas un coup tordu qui mettra mon argent de poche en jeu?

Moi : Tu n’as plus confiance en moi ou quoi !

Farid : Sure la grande ! c’est quand-même toi là ?!

Je sors de là un peu fébrile mais bon les choses étaient claires dans ma tête. Je n’en ai pas dit plus à Farid pour qu’il soit innocent; Oubé, elle c’est une peureuse si Tonton écarquille les yeux sur elle c’est fini elle crachera le morceau. Donc barré! Je ne la mets pas dans la confidence.

 

***Deux jours plus tard***

***Iba Touré***

Je suis un lève-tôt et aujourd’hui encore plus : il fallait que je vérifie que tout était en place. La cour était calme, le gardien somnolait dans son cagibi. Je traverse la concession rapidement et active l’alarme du véhicule. J’ouvre la malle arrière et mon cerveau bug. Je ferme les yeux, les rouvre… Rien. Les deux gros cartons que j’avais laissés hier en rentrant n’y étaient plus. Je referme la malle et rouvre… Je commence à sentir la migraine monter. Comment je vais expliquer ça à Aïcha ?! Et puis il y a de fortes chances que ce soit Fouléra qui les ait trouvés ?!

Je vais réveiller Farid. Il se tient devant moi les yeux endormis, normal ce fainéant dormait encore à 5h10.

Moi : Tu as pris quelque chose dans ma voiture ?

Farid : Non ‘Pa

Moi : C’est toi qui a ramassé mes affaires hier nuit.

Farid : Oui et j’ai refermé la voiture. A part ton sac en cuir… Je n’ai rien vu ! Tu as demandé à Soulé ?

Tchroum pourquoi il me parle de ce vaurien de gardien qui dort déjà à 21h ?!

Moi (agacé) : Laisse tomber.

Je monte les escaliers quatre à quatre. Les filles partageaient deux chambres mitoyennes. Malgré la fraîcheur ambiante, je transpirais à grosses gouttes. Saria apparaît devant moi, suivie de sa cousine.

Je leur pose la même question. Saria me regarde longuement avant de me dire non. Je m’apprêtais à insister quand j’entends la voix de mon épouse dans mon dos.

Foulé : Hey c’est quoi ce matin ? Je te cherchais en bas, Farid m’a dit que tu avais perdu quelque chose dans la voiture, qu’est-ce que c’est ?

Moi : Euh rien… Rien d’important

Foulé (perplexe) : Ah bon ?! il m’a dit que tu...

Moi : Fouléra ! Tu devrais apprendre à ton fils à se réveiller tôt au lieu de vouloir me fair

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