Oumou

Write by Lulu-marie

Chapitre 37 : Oumou


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Hakeem**


Moi (lui tendant les billets) : voici cinquante mille


Oumou (prenant) : merci, j'y vais en même temps. 


Moi : okay. 


Oumou : je vais ranger la table tu pourras manger quand tu veux je vais mettre au frais ce qui peut être. 


Moi (allant m'asseoir) : d'accord.


Voilà une autre différence, pendant que Oumou est plus féministe et sait prendre soins de la maison ; le ménage ; la lessive ; la cuisine etc... Jeanno c'est tout le contraire, ce n'est pas elle qui te fera à manger et ce n'est pas elle qui débarrassera la table après. Chaque femme à son caractère et elles sont différentes les unes des autres.


Oumou (revenant) : à tout à l'heure.


Moi (la regardant) : c'est dimanche tu peux prendre la voiture si tu veux et rouler doucement.


Oumou (mettant son voile sur la tête): non je vais prendre le taxi c'est mieux. 


Moi : d'accord tu fais attention 


Oumou : oui


Elle est partie en refermant derrière elle, je me suis rendu dans la chambre. Je repense à ce que Antou m'a dit. 


J'ai pris mon portable pour chercher le numéro d'un ami celui qui m'aide avec les billets d'avion sans que je ne me déplace. Je vais l'appeler pour une réservant si Antou pense que je vais croiser les bras et attendre elle se trompe.


Je l'ai appelé mais il a laissé sonner longtemps, j'étais sur le point de raccrocher quand il a décroché.


Lui : mon frère


Moi : salam whalekoum


Lui : Whalekoum salam.


Moi : je perturbe ton dimanche certainement.


Lui : non même pas.


Moi : c'est tant mieux alors. 


Lui : alors et la famille ?


Moi : ça va Allahamdoulilah.


Lui : Mash Allah. 


Moi : je t'appelle pour une réservation


Lui : ah d'accord. 


Moi : pour le Bénin 


Lui : euuh d'accord euuh bon ce qu'on va faire tu me rappelles demain à 10h. C'est pour quand le voyage?


Moi : la semaine prochaine. 


Lui : très bien, rappel moi demain pour ça. 


Moi : ça marche merci. 


Lui : merci bien et bon dimanche.


Moi : merci


Click ...


Oumou (derrière moi): tu voyages?


Moi (sursautant) : je ne t'ai pas entendu entrer, je pensais que tu étais partie.


Oumou : j'ai changé d'avis je voulais prendre les clés de la voiture. 


Moi : euuh oui tu peux prendre c'est sur la table.


Oumou (s'arrêtant en me fixant) : je t'ai demandé si tu voyageais. 


Moi (me raclant la gorge): oui 


Oumou : tu vas au Bénin, c'est en rapport avec cette fille Jeanne-d'Arc ? C'est son amie qui est arrivé tout à l'heure. 


Moi (soupirant) : ...Oumy


Oumou : Oumy oui? Ne mens pas car je sais tout, je sais que tu étais avec elle en France, je sais puisque vous étiez ensemble. 


Moi : mais qu'est ce qui te fait dire que je vais au bénin pour elle ?


Oumou (le regardant d'un air innocent) : tu m'as déjà dit qu'elle est au Bénin et qu'elle a refait sa vie.


Moi : je ne vais pas au bénin pour elle.


Oumou : et c'est pour quoi?


Moi : pour le travail.


Oumou : Hak je te connais par cœur, je te connais plus que toi même je t'ai attendu pendant tant et tant d'années. J'ai gardé espoir tout ce temps, j'espérais que tu m'aimes en retour (prenant place) à chaque fois que je te voyais avec une autre fille mon cœur se brisait et même jusqu'à présent. J'ai prié chaque nuit pour que tu me regardes un jour de la même manière dont je te regarde. 


Moi : ...


Oumou : Hakeem j'ai trop attendu ton amour alors le jour où c'est arrivé je me suis sentie comme la femme la plus heureuse au monde. Ne me laisse pas maintenant, ne brise pas mes rêves et mes chances. 


Moi : elle est en prison et elle a besoin de mon aide.


Oumou : et tu voulais me le cacher ?


Moi : ...


Oumou : en te rendant là-bas qu'est-ce que tu penses que tu peux faire pour elle? Tu n'es pas avocat.


Moi : j'ai des avocats qui pourraient l'aider.


Oumou (levant les yeux) : pourquoi elle est en prison?


Moi : je ne sais pas. 


Oumou : informe moi juste de ton départ (se levant) finalement je ne vais plus prendre la voiture, je vais prendre le taxi c'est mieux. 


Moi : non attend je t'y emmène.


Oumou (me regardant) : ne te sens pas obliger.


Moi : je ne me sens pas obliger, c'est dimanche et ça nous ferait une balade. 


Oumou (souriante): okay mais tu vas te laver d'abord


Moi : d'accord (enlevant mon haut) tu as une idée de où on peut déjeuner ?


Oumou : Oh oui oui


Moi : d'accord attend moi de suite.


Oumou (sortant) : je serai au salon...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Finalement après les courses nous avons déjeuné et passé le reste de la journée à la plage. Oumou n'est pas du genre à exposer son corps, elle est une femme pieuse et pleine de vertus en plus d'être ravissante, c'est juste son côté indécis qui gâche tout en elle. Dans de pareille moment je n'arrête de penser à Jeanno, s'aurait été elle, elle aurait sauté en deux pièces dans l'eau, mine de rien j'ai passé de bon moment avec elle et elle me manque. C'est pour cela que la semaine qui a suivi j'avais pris le vol pour le bénin et c'est seulement à destination que j'ai informé Antou.


Comme une folle furieuse elle s'est mise à me crier dessus. Basta ! Je suis descendu à l'hôtel Golden Tulip j'y ai passé tout mon séjour, Jeanne-d'Arc n'avait qu'elle seule visite par semaine et c'est uniquement consacré à son avocat c'est ce que j'ai appris vu que le procès aura lieu dans quelques jours, j'ai patienté jusqu'au jour-j. 


Elle me manque et je veux la revoir. La serrer dans mes bras et l'embrasser je veux pouvoir lui dire que je suis là pour elle mais je ne peux pas, elle vient d'arriver les mains menottés. 


Mon cœur s'est mis à battre si fort. Elle ne m'a pas vu directement on l'a emmené dans la salle d'audience. 


Antou (derrière moi) : tu es têtu Hakeem comme un mouton.


Moi : qui est celui-là, le blanc.


Antou : l'un de ses avocats


Moi : l'un?


Antou : oui, elle en a deux, le second est l'avocat envoyé par sa mère.


Moi : Jeanne-d'Arc est si belle


Antou (me poussant) : ça va commencer, ne rêve pas debout.


Moi : j'espère qu'elle va s'en sortir...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno** 


Je pensais que j'allais voir ma mère ou n'importe quel membre de ma famille mais je n'ai vu personne. C'est vrai que je l'ai évité aussi, elle m'a juste envoyé son avocat alors que Michel était déjà sur mon cas, je ne pouvais pas à moi seule changé autant d'avocats. Si ma mère m'a envoyé le sien non seulement il est requis mais aussi ça veut dire qu'elle m'a pardonné et qu'elle a rencontré sa petite fille. Ce qui me fait penser que ma sœur n'y ait peut être pour rien dans mon arrestation et que je l'accuse sans raison parce que malgré le fait que je lui ai demandé de ne rien dire à maman, elle l'a fait pour moi et si je serais bientôt libre c'est grâce à elle. Je me suis trompée sur elle en vérité mais son numéro est toujours fermé bon beh tant mieux. 


Une heure à discuter de mon sort et puis le verdict a été tranché. 


Je ne sais pas si c'est ma mère depuis là-bas ou-bien Michel mais dans tous les cas j'ai été brillamment défendu par mes deux avocats. Avant que le verdict ne tombe j'avais les jambes tremblantes rien qu'à l'idée de ne plus revoir ma fille me mettait dans mes états. Mais fort heureusement ils ont pu convaincre le juge que j'ai été piégé dans l'avion. Michel entre temps avait réussi à obtenir les images des  caméras à l'aéroport. On voyait qu'au contrôle c'était parfaitement normal, les valises sont passées aux rayons X à plusieurs reprises et rien n'a été détecté.


Sinon j'étais partie pour cinq ans. Le juge m'a condamné à un an d'emprisonnement une vague se soulagement m'envahit car j'en ai juste pour deux mois maintenant étant donné que je venais de faire neuf mois et quelques semaines. Plus que deux mois, je peux maintenant purger ma peine et rejoindre ma petite afin de la serrer si fort dans mes bras. 


...


Ils me ramenaient en prison quand Hakeem m'a interpellé. Je l'avais aperçu quand je suis descendue et j'ai détourné le regard. Je ne sais pas pourquoi il est arrivé.


Hakeem : Jeanne.


Moi (m'arrêtant en le regardant) : je suis désolée 


Hakeem : demande à tes avocats de m'accorder une visite, Jeanne il faut qu'on parle. 


Moi (le regardant) : d'accord.


Hakeem : ces deux mois vont vite passer et tu seras de nouveau libre.


Antou : oui Jeanno c'est fini je suis heureuse pour toi. 


Moi (souriante) : merci. 


Michel (venant vers moi) : ça va vite passé vous verrez.


Moi : obtenez une visite pour lui, c'est le père de ma fille.


Michel (me regardant) : d'accord. 


Je suis entrée dans la voiture de police, au loin j'ai aperçu Antou Hakeem et les deux avocats qui discutaient. 

Dès que retourné en cellule les filles attendaient déjà comme en guet tapant (rire) elles voulaient savoir. 


Moi (souriante) : je suis libre je vais pouvoir être avec ma fille.


Martine : félicitations  ma belle.


Murie : donc tu pars?


Moi : dans deux mois. 


Éloïse : donc ce n'est pas ta sœur?


Moi : non, elle a informé ma mère qui m'a envoyé son avocat, ce n'est pas elle. 


Éloïse : alors c'est qui?


Moi : en tous cas je vais le découvrir une fois dehors compte sur moi. 


Martine : il n'y a plus de doute c'est Adama


Murie : en tous cas je suis contente pour toi Jeanno tu vas retrouver ta liberté. 


Martine : et tu feras la paix avec ta famille c'est primordial.


Moi : oui la première des choses serait d'aller demander pardon à ma mère et mon frère. 


Éloïse : c'est beaucoup mieux après tant d'années de séparation il faut que tu renoues contact avec ta famille.


Murie : et tu vas reprendre tes études ? Tu vas te remettre avec Hakeem ? Tu vas apprendre à l'aimer vu que vous avez un enfant ?


Moi : je n'en sais rien, il était au procès.


Murie : tu l'as vu ? Vous vous êtes parlé ?


Moi : non mais il viendra.


Martine : il ne sait pas pour la petite ?


Moi : non 


Éloïse : quand tout sera terminé je vais te demander de reprendre ta vie, de lui donner une chance à ce type et si tu veux apprendre à aimer fais le.


Moi : Tout mon amour sera pour ma fille. J'ai hâte de la revoir tu sais. 


...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Le jour d'après j'ai reçu la visite d'Hakeem. Je lui dois la vérité.


Moi (le regardant) : salut 


Hakeem (me prenant dans ses bras): Jeanno tu m'as manqué


Gardienne : pas de contact s'il vous plait. 


Moi (me détachant de lui) : assied toi. 


Hakeem : Pourquoi tu n'as rien dis? 


Moi : 


Hakeem : je t'en voulais tu sais?


Moi : et tu as raison.


Hakeem (prenant mes mains) : Jeanne tu m'as manqué, j'ai cru que tu ne voulais plus de moi, tu avais pris ta décision.


Moi : il m'est arrivé une chose inattendue.


Hakeem : ce cauchemar est bientôt terminé.


Moi : il faut que je te le dise


Hakeem : oui Antou m'a dit que tu as quelque chose à me dire. 


Moi : écoute Hak tu sais quand je suis descendue...


Hakeem : oui?


Moi : à ma descente quand ils m'ont arrêté j'ai eu un malaise et je me suis évanouie, alors j'ai été transporté à l'hôpital et là-bas j'apprenais que j'étais enceinte. 


Hakeem : tu...tu étais enceinte ?


Moi (le fixant): oui de toi.


Hakeem (laissant subitement mes mains) : et tu as avorté ?


Moi : mais non tu me prends pour qui?


Hakeem : tu as perdu le bébé ?


Moi : non elle est née. 


Hakeem : elle est née ?


Moi : oui.


Hakeem : elle est où ?


Moi : elle n'est pas ici.


Hakeem : tu as gardé une grossesse qui est de moi jusqu'à terme et tu ne me le dis que maintenant ? 


Moi : je ne voulais pas...


Hakeem (se levant d'un bond): tu t'entends parler ? Tu ne penses qu'à toi seule. 


Moi : ...


Hakeem : il n'y a que toi qui compte ?


Moi : calme toi enfin, il n'y a pas drame.


Hakeem : de me calmer? Si tu nous avais appelé on t'aurait sortir d'ici depuis. Dans quelle condition elle est née ?


Moi : elle va bien


Hakeem (le regard rouge) : tu m'annonces comme ça que j'ai une fille ? J'ai raté les moments important de sa vie. 


Moi (rigolant) : quel moment, elle vient de naître.


Hakeem : en prison, tu te fous de moi Jeanne? Mon enfant est née en prison tu t'imagines? Dans quelle condition ?  Pourquoi tu ne penses qu'à toi.


Moi : ne commence pas. 


Hakeem : non c'est vrai, tu n'agis que pour toi, tu ne penses jamais aux autres, pourquoi tu es comme ça? Si tu avais parlé depuis...


Moi (le coupant): je sais... 


Hakeem (le fixant avec colère) : non tu ne sais rien, tu es folle toi. 


Moi : oh ne me prends pas la tête okay (me levant) tu énerves à la fin.


Hakeem : c'est toi qui énerve Jeanne.


Moi : ne commence pas, pas ici okay? Gardienne la visite est terminée merci. 


Hakeem : et mon enfant Jeanne, je ne partirais pas d'ici sans elle où est ma fille? Tu me dois au moins ça.


Moi (le regardant) : elle va bien reste calme.


Hakeem : elle est où je veux savoir. 


Moi : elle va bien, dès que je vais sortir tu la verras et tu vas la reconnaitre sois patient.


Hakeem : tu es malade ne joue pas avec moi Jeanne-d'Arc... 


Moi (m'en allant) : ...


Hakeem : Jeanne j'exige que tu me rendes ma fille je suis son père tu n'as pas le droit de faire ça 


Moi : ...


Hakeem (criant) : Jeanne tu es détestable.


Gardienne : sortez monsieur et ne criez pas.


...


Non je ne vais pas lui dire maintenant non, pas avec cette colère et cette rage que je viens de lire dans ses yeux. Je ne veux pas qu'il me prenne ma fille, il peut le faire surtout que je suis enfermée et je n'ai aucun pouvoir il va profiter de ça, il en est capable. S'il sait où elle se trouve, il ira la prendre je le connais. Si au moins il ne l'avait pas pris ainsi je le lui aurais dit mais là je ne peux pas qu'il se calme d'abord et patiente. Ma fille est toute ma vie ce que j'ai de plus précieux dans cette vie et on ne me la prendra pas...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


D'autant plus que je sors maintenant les visites sont limitées et les appels également. Je n'ai droit qu'à un appel par semaine et une visite les deux semaines. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent en tous cas il ne me reste plus beaucoup de temps.


Quelques jours après j'ai reçu un appel de Dakar j'étais persuadé que c'était Théodora.


Moi (prenant l'appel) : Allô?


Thénnet : Mâwa c'est toi?


Moi : Thénnet


Thénnet : c'est moi. 


Moi (ne sachant pas quoi dire): ...Je...comment tu vas?


Thénnet : toi comment tu vas?


Moi : j'irai bien quand vous m'aurez pardonné peut être. Comment va maman?


Thénnet : elle va bien.


Moi : et ma fille?


Thénnet : ta fille?


Moi : Aïdara.


Thénnet : qui est Aïdara ?


Moi : mais ma fille ta nièce


Thénnet : tu as une fille? 


Moi (le cœur battant) : elle n'a pas ramené mon bébé à la maison ?


Thénnet : tu parles de qui ?


Moi : Théodora. 


Thénnet : non mais...


Pin pin pin pin


L’appel a été coupé eh merde merde. Qu'est-ce qui ne va pas, je ne comprends plus rien.


Si Thénnet s'étonne c'est que Dora n'a pas ramené la petite maman comme je l'ai demandé. Oh mon Dieu oh mon Dieu...


Moi : ce n'est pas possible


La gardienne (la plus gentille) : qu'est ce qu'il y a?


Moi : l'appel a coupé c'est possible de rappeler ?


Elle : ah non Jeanno tu connais les règles.


Moi (chuchotant): j'ai besoin du portable.


Elle : Pas maintenant


Moi : maintenant c'est urgent s'il te plaît c'est une question de vie ou de mort.


Elle (regardant autour d'elle): non Jeanne 


Moi : ma fille est en danger.


Elle : bon viens avec moi mais je n'ai plus de jus.


Moi : s'il te plait alimente assez, dès que mon avocat sera là je vais te rembourser.


Elle : va m'attendre dans ta cellule alors


Moi (m'en allant): d'accord.


Mon Dieu j'aurais pu dire la vérité à Hakeem, lui au moins il aurait protégé son enfant. Mais j'ai eu peur de sa réaction. Mon Dieu qu'est-ce que j'ai fait. Qui est Théodora au juste ?


La gardienne (revenant) : tiens


Moi (prenant) : tu as mis le crédit ?


Elle : non je n'ai pas pu. Il en reste un peu tu dois vite parler.


J'ai composé son numéro et elle a décroché aussitôt. 


Moi : Antou ?


Antou : oui allô ?


Moi : c'est Jeanne-d'Arc


Antou : Jeanno


Moi : je n'ai pas beaucoup de temps écoute moi Antou, il faut que tu te renseignes sur ma fille il se pourrait que Théodora ne l'a pas rendu à maman. 


Antou : ah bon?


Moi : oui je viens de raccrocher avec mon frère, il n'est au courant de rien. Si c'est vrai, reprends ma fille chez Dora s'il te plaît. J'exige qu'elle te la rende dis le lui. 


Antou : D’accord je vais régler ça, Hakeem m'a appelé tout furieux il recherche aussi la petite aussi. S'il me voit il me fera la peau c'est certain.


Moi : récupère ma fille, tu es la seule personne en qui j'ai confiance. Et il faut que tu trouves ce que cache ma sœur maintenant je suis convaincue qu'elle est derrière tout ça. 


Antou : d'accord.


Moi : tu peux me rappeler sur ce numéro.


Antou : c'est entendu. 


Click


Il n'y a rien de plus mal que de sentir impuissante. Voyez moi enfermée sans aucun pouvoir aucune force incapable de protéger la chair de ma chair contre tout danger (snif) pourquoi tous ceci m'arrive à moi (snif) pourquoi.


**Thénnet**


[Dakar-Séngal]


Moi (en ligne): je viens d'apprendre qu'elle était enceinte


Christian : je n'ai pas ce détail dans mon rapport. 


Moi : donc le rapport est incomplet.


Christian : Je n'ai pas connaissance de ça mais je vais me renseigner sur ça.


Moi : s'il te plait, si elle était enceinte et si elle a accouché.


Christian : je vais le faire Thénnet


Moi : merci Christian. 


Click


Il se trame quelque chose entre mes sœurs, quelque chose de pas normal.


Morane (derrière moi): tu as fouillé mes affaires ?


Moi (me retournant) : quoi? Mais non.


Morane : Mohamed je voulais te faire la surprise. 


Moi : quelle surprise?


Morane : je t'ai entendu tu as dit qu'elle est enceinte, je voulais te faire la surprise bouge là-bas tu es trop curieux. 


Moi (ne comprenant rien) :


Morane (sortant un une plaquette) : C'est mon premier test d'urine je pensais faire un second. 


Moi : tu es enceinte ?


Morane (souriante): ouiii


Moi (me passant les mains dans les cheveux) : Morane 


Morane : quoi 


Je l'ai soulevé malgré son poids 


Morane : hey pose-moi


Moi (la posant) : Morane  je t'aime ...


Morane (m'embrassant) : moi aussi mon amour


Moi : tu me rends heureux tu sais, surtout avec cette nouvelle. 


Morane : et moi je pense que je suis la femme la plus heureuse et j'ai tellement de chance de t'avoir près de moi.


Moi (prenant son visage) : c'est vrai que c'est dernier temps je ne m'occupe pas trop de toi mais chérie je te promets que ...


Morane : shuuut ne te justifie pas je sais qu'on traverse des moments difficile ces derniers temps tu n'as pas à te justifier. Nous avons les même peines je suis de la famille, je suis ta femme.


Moi : et justement je dois sortir


Morane : tu vas où ?


Moi : chez ma sœur. 


Morane : dépose-moi chez ma mère alors. 


Moi : tu vas chez elle?


Morane : oui


Moi (l'embrassant) : je  t'aime 


...


Je viens de découvrir que ma sœur à une fille et que ma femme est enceinte, ça fait beaucoup pour moi. 


Morane : Sally me manque tellement, tu penses qu'elle va bien? 


Moi (regardant la route) : je pense qu'elle s'est mariée déjà et a fondé sa famille. 


Morane : Ces deux femmes on détruit la vie de ma sœur. 


Moi : qui?


Morane (attrapant sa bouche) : mon Dieu je ne t'ai pas dit...Tout ce qui nous est arrivé, ma mère, ton père, la disparition de ta sœur j'ai oublié de te dire ça. 


Moi : me dire quoi chérie ?


Morane : ...Oh mon Dieu


Moi : mais parle Morane


Morane (me regardant) : je suis désolée bébé j'ai oublié de te dire que ta tante et Amara avaient proposé de l'argent à Sally pour qu'elle quitte ton cousin.


Moi (ralentissant): quoi?


Morane : désolée je pensais te l'avoir dit.


Moi : quoi ???


Morane : j'allais te le dire quand elle est partie puis il y a eu les problèmes de ma mère que nous avons gérés, ensuite le décès de ton père et tout ce qui suit


Moi : d'accord calme toi, elles ont proposé de l'argent à Sally tu dis?


Morane : oui


Moi : combien ? 


Morane (touchant son front) : des millions je ne m'en rappel même plus. 


Moi : tu vas bien? Tu as quoi?


Morane : non ça va 


Moi : Vraiment toi et ton oublie, si tu me l'avais dit je suis sûr qu'Idriss n'allait pas épouser Amara. 


Morane : je pensais te l'avoir dit.


Moi : ouuf 


Morane : et tu vas le lui dire? 


Moi (la regardant) : mon cousin n'est pas heureux.


Morane : oui mais Amara était enceinte, elle a perdu son bébé et... je ne sais pas mais moi j'ai un peu de peine pour elle.  Idriss n'ont plus ne va pas bien ça se voit.


Moi : il a repris sa vie d'avant je ne te l'ai pas dit.


Morane : ah oui? Je pensais qu'il avait changé.


Moi : pour Sally, il avait changé pour Sally et non pas pour Amara. Toi aussi comment tu peux oublier comme ça. Maintenant je me demande comment tu vas faire avec la grossesse tu oublies trop il faut que je sois constamment sur ton dos sinon tu vas oublier tes rendez-vous tes médicaments et même que tu es enceinte.


Morane (touchant son ventre): n'exagère pas non plus...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je l'ai déposé chez sa mère, elle lui a loué un appartement car elle a quitté son mari après avoir reçu plusieurs menaces de ce dernier. Elle a demandé la garde des filles mais le juge ne lui a pas accordé. C'est encore un autre problème que nous gérons. Il faut dire que nous passons les pires moments de nos vies.


...


Juste après je me suis rendu chez Théodora...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Dora**


Quelqu'un qui sonne sans arrêt qui ça peut-être.


Moi (sur le perron): qui est-ce ?


Thénnet : c'est moi.


Moi : Mohamed ? J'arrive. 


J’ai pris les clés et je suis sortie l'ouvrir.


Moi : Salut tu viens rarement chez moi.


Thénnet (entrant) : Elle est où ?


Moi : qui?


Thénnet (me regardant): la petite est où ? 


Moi (le cœur battant) : qu'elle petite ?


Thénnet (entrant totalement dans la maison en regardant autour de lui) : La fille de Jeanne. 


Moi : quelle fille je ne sais pas de quoi tu parles


Thénnet : Jeanne a dit qu'elle t'a confié sa fille que tu devrais ramener à la maison. 


Moi : quoi ? Mais c'est quoi ce mensonge ? Quelle fille et tu la crois Jeanne ?


Thénnet : pourquoi elle atteste que tu as pris sa fille si c'est un mensonge ?


Moi : A quel moment, cette fille est malade, elle a un problème elle est folle. 


Thénnet : ta sœur ne peut pas mentir


Moi : et moi je mens? (Hurlant) vas-y cherche dans toute la maison et si tu vois un enfant prends le. Vas-y tu attends quoi debout fouilles dans toute la maison. 


Thénnet (me regardant) : tu étais où la dernière fois quand ta ligne ne passait pas?


Moi : non mais mon Dieu il ne te reste qu'à m'accuser de tous les maux de la terre. Elle raconte n'importe quoi pour se faire écouter, et toi tu la crois, elle a toujours été comme ça ta sœur, une manipulatrice, une metteuse Thénnet tu ne vois pas qu'elle joue avec nous? D'abord elle disparaît pendant tout ce temps puis réapparaît en essayant de se faire passer pour une victime. Dieu seul sait dans quoi elle s'est mise pour se retrouver en prison. Maintenant elle m'accuse délibérément d'avoir pris une fille qui n'est que dans ses imaginations débiles? 


Thénnet (me fixant) : de toute façon elle va rentrer.


Moi : eh beh qu'elle rentre    me dire à quel moment elle m'a remis une fille imaginaire elle est complètement folle


Thénnet : elle a été libéré elle sera de retour bientôt.


Moi : mais bravo, tu sais quoi Thénnet si tu veux rentrer à l'intérieur rentre mais si non va-t’en de chez moi. 


Thénnet : Dora, si c'est vrai que tu es derrière tout ça jamais je ne te pardonnerai jamais (sortant) bonne soirée.


Il est parti et j'ai refermé le portail.


Moi (adossée contre le portail) : elle est libre? Quand et comment ? Je ne suis au courant de rien ouuf il faut de que fasse quelque chose, je dois cacher la petite


[Ding dong ding dong]


Moi (ouvrant): CHAGOURI tu ...


Antou (devant moi en me fixant):...


Moi (soupirant) : toi tu fais quoi ici?


Antou : je viens pour la fille de Jeanno


Moi : tu es malade tu parles de quoi?


Antou : je veux prendre la petite, Jeanne-d'Arc m'a dit de prendre sa fille (forçant l'entrée)


Moi (la poussant) : tu es chez moi ici et je fais entrer qui je veux, toi tu restes à la porte.


Antou : d'accord mais j'attends ici que tu m'emmènes la petite.


Moi (croissant les bras) : tu parles de quelle petite ? 


Antou : ton petit jeu est terminé, nous savons que c'est toi qui es derrière ceci. 


Moi : ah oui? Je suis du coup responsable des malheurs qui arrivent aux autres.


Antou (souriante) : Jeanne-d'Arc est libre.


Moi : tant mieux.


Antou : ce qui me réjouit c'est qu'elle va revenir régler ses comptes avec toi et reprendre sa petite. Alors tu n'as pas intérêt à toucher un seul de ses cheveux, si tu comptes lui faire du mal tu...


Moi (l'arrêtant) : hors de ma vue Antou je t'ai assez entendu. 


Antou : dans moins de deux mois ma chère.


Moi : mais tu es irrespectueuse Antou.


Antou : C'est vrai que je te respectais je te prenais comme un exemple mais je vois que tu es ne mérite aucun respect. Quel genre de sœur es-tu? Tu es mauvaise Dora. Ne t'en fais pas je te jure que nous allons trouver des preuves contre toi.


Clap


Je lui ai fermé le portail au nez.


Ils ne peuvent rien prouver non rien. Si Jeanne-d'Arc rentre elle ne me prendra pas ma fille non je ne vais pas permettre ça. J'ai encore deux mois pour me débarrasser d'elle. Oui il peut arriver beaucoup de choses en deux mois, elle ne me prendra pas ma fille non jamais...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


** Hakeem**


Moi (cognant fort sa porte): Antouuuu...Antou ouvre cette putain de porte. Tu penses que tu vas te cacher de moi longtemps? 


Lui (sur le palier): bonsoir monsieur.


Moi : bonsoir


Lui : je pense qu'elle n'est pas là, s'il vous plait vous faites trop de bruit j'ai un enfant qui dort. 


Moi (le regardant) : excusez-moi mais dites-vous savez si elle vit avec un enfant, un nouveau née ?


Lui : euuh non pas à ce que je sache, je la vois rarement cette dame aussi. 


Moi : mais vous ne l'avez jamais vu avec un bébé dans les bras?


Lui : non


Moi : merci désolé pour le dérangement. 


Lui : c'est moi. 


...


Fais chier Antou je te jure que tu ne vas pas m'échapper. Tu as ma fille et tu me la cache. 


Je suis retourné dans la voiture en la déplaçant dans un angle où elle ne peut pas voir.


J'étais parti au Bénin dans l'intention de la soutenir et je découvre que j'ai un enfant avec elle, je suis père et elle me la caché, je ne vais jamais lui pardonner ça. Je ne peux pas comprendre cette fille pourquoi, pourquoi diable elle est comme ça pourquoi (donnant un violent coup au volant) je l'attends ici, j'attends son retour. 


[Sonnerie de téléphone]


Moi (décrochant) : Oui?


Oumou (petite voix): je rentre 


Moi (grognant) : attends moi j'arrive.


Oumou : euuh okay mais


Moi : Oumou j'arrive déjà.


Oumou : okay.


Click. 


J'ai démarré de là et je suis rentré chez moi je n'ai pas mi le véhicule à l'intérieur je vais sûrement la déposer.


Quand je suis entré j'ai vu Oumou assise manipulant son téléphone. 


J'ai posé les clés et j'ai pris place en face d'elle. 


Oumou (me regardant) : tu as quoi?


Moi : ça ne va pas.


Oumou : je sais et c'est depuis ton retour du Bénin, je ne sais pas ce qui se passe avec toi. Tu ne me dis rien alors je suppose que ce n'est pas mon problème (se levant) 


Moi (la regardant) : assied toi il faut qu'on parle.


Oumou (reprenant sa place): okay je t'écoute. 


Moi (me passant les mains au visage) : je ne sais pas comment te le dire (soufflant) Oumy je...


Oumou (me fixant): tu...?


Moi : j'ai appris que j'ai une fille. 


Oumou (silencieuse) : ...


Moi : quand je suis allé au Bénin j'ai appris que Jeanne-d'Arc a donné naissance à une fille, elle est de moi. 


Oumou : tu es papa 


Moi : ...


Oumou : tu es papa d'une fille


Moi (soupirant) : oui


Oumou : et moi je suis ici à prendre des pilules pendant que toi tu... (se passant la main au front)


Moi : attends tu prends des pilules je ne t'ai pas forcé tu sais


Oumou : tu ne m’as pas dit que tu avais envie d'être père. 


Moi : mais je n'avais pas envie, c'est arrivé la preuve je n'étais même pas au courant. 


Oumou : je t'ai demandé au début.


Moi (durcissant le ton) : non nous avons eu une discussion je me rappel très bien, oui tu m'as dit que ce n'était pas dans tes projets maintenant et je t'ai répondu tant mieux moi non plus.


Oumou : oui mais...


Moi (grondant) : oui mais quoi ? Tu vas me reprocher le fait que j'ai un enfant ?


Oumou : mais non chéri non


Moi : je suis en couple avec toi et je ne veux rien te cacher voilà pourquoi je te l'ai dit


Oumou : elle est où ?


Moi : qui ?


Oumou : ta fille.


Moi : je ne sais pas.


Oumou : tu ne sais pas? 


Moi : elle ne veut pas me le dire. 


Oumou : parce qu'elle t'en veut ?


Moi (haussant les épaules) : ...


Oumou : peut-être que tu n'es pas le père. 


Moi (ralentissant mon cerveau) : ou peut-être il n'y a pas d'enfant et elle veut me faire croire que c'est le cas.


Oumou : c'est possible aussi. 


Bien sûr que c'est bien possible Jeanne-d'Arc est capable de tout pour arriver à ses fins. Cette fille est dangereuse et terrible en plus d'être maligne. Mais je vais lui montrer que je suis plus malin qu'elle. 


J'ai raccompagné Oumou chez elle, c'était calme dans la voiture, elle ne parlait pas moi non plus. Pas de musique rien jusqu'à destination. 


Oumou (détachant sa ceinture) : tu veux rentrer dire bonsoir ? 


Moi (coupant le moteur) : oui. 


Je la connaissais il y a longtemps de la même manière je connais sa famille, elle vit avec sa mère et son frère. Une famille modeste dans un quartier modeste, tous dans la simplicité.


Ils me connaissent en tant que petit ami d’Oumou. Je ne sais pas où cette relation m'emmènera surtout avec mon soit disant nouveau statut de père. Il faut que vois clair dans cette histoire avant de prendre une décision...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


[Cotonou-Benin]


Il n'y a rien de pire que d'être privé de sa liberté je vous le dis. Je ne dors presque plus, toutes mes pensées sont pour ma fille. Dora me traite de folle elle dit n'avoir jamais pris un enfant chez moi. C'est elle la folle et je me demande ce qui m'a pris de lui confier ma fille.


Je compte les jours au bout des doigts plus que trois jours et je serais libre. 


Entre temps ils m'ont changé de cellule. Ils disent que c'est parce-que je sors bientôt.  Je suis dans la même cellule qu'une ancienne détenue qui a été transféré d'une prison à ici. 


On ne s’entend pas parce-que je ne la sens pas, elle me paraît trop louche surtout qu'elle n'arrête pas de me provoquer. Si c'est n'est pas qu'elle me piétine, qu'elle me renverse le repas dessus ou bien le pipi. La dernière fois elle a fait exprès de me renverser son pipi qu'elle avait fait dans un pot en pleine figure vous n'imaginez pas ma colère. Dieu sait que si je me suis retenue de lui arracher le visage c'est uniquement pour ma fille. Je ne vais pas prendre le risquer qu'on annule ma mise en liberté pour une haineuse. Je suis sûr que c'est parce qu'elle sait que je sors bientôt qu'elle me rend la vie impossible. Je serre le cœur et je supporte, encore deux jours et je suis dehors. Je ne ferme pratiquement pas les yeux car dormir dans la même cellule qu'une folle comme Léa c'est avoir 80% de chance de ne pas me réveiller le lendemain.


Alors je dors en journée pour rester en éveil la nuit ce n'est pas facile mais je supporte.


Cette nuit comme toute les autres je passe la nuit à penser à ma fille, c'est mon trésor c'est mon tout, j'ai fermé les yeux en pensant à elle. Dieu seul sait à quel moment et pourquoi le sommeil m'a emporté. Je me suis plongée dans un rêve aussitôt... Je rêvais de ma petite Aïdara, je l'avais dans les bras et je lui donnais le sein tout en lui caressant ses beaux cheveux doux et soigneux puis subitement elle s'est mise à pleurer et j'ai sursauté en émergent de mon sommeil en sueur. 


C'est le visage de cette femme que je retrouve en face. 


Moi (le cœur battant) : tu fais quoi? 


Elle avait un couteau en main et s'apprêtait à me poignarder.


La peur au ventre j'ai attrapé sa main en attrapant le couteau.


Moi : tu veux me tuer tu es folle


Léa : laisse-moi 


Moi : qui es-tu? Qui t'envoie ?


Léa (se bousculant) : laisse ma main


Moi (hurlant): au secours gardienne, cette femme veut me tuer. 


Nous nous sommes débattus et le couteau est tombé, j'allais le récupère quand elle a piétiné ma main et je suis tombée.


Moi (hurlant) : Aïeeee gardienne au secours 


Je lui ai fait une accroche de pied et elle est tombée à son tour en saisissant le couteau. J'ai essayé de me défendre tant de j'ai pu. 


Les autres détenues criaient aussi pour alerter les gardiennes


Le temps que l'une d'elle ne vienne ouvrir la porte Léa m'avait déjà blessé.


Moi (lui donnant une gifle): pourquoi tu veux me tuer, je t'ai fait quoi? 


Avec rage je me suis jetée à nouveau sur elle en lui donnant des coups malgré ma blessure. 


La gardienne corrompu celle qui ne n'aime pas c'est elle qui était de garde, je suis sûre qu’elles sont de mèche et qu'elle a fait exprès de ne pas entendre mon cri d'alerte voilà pourquoi elle a mis du temps avant d'arriver. 


Elle nous a séparée ensuite 


Moi : je vais porter plainte contre agression. Je ne sais pas qui t'envoie mais dis à la personne qu'elle ne réussira pas son coup aujourd'hui ni demain. 


Léa : tu m'as provoqué.


Moi : Moi je t'ai provoqué?


Léa : tu es une menteuse


Moi (regardant la corrompu): emmenez moi à l'infirmerie. 


Elle : c'est fermée patiente jusqu'à l'aube.


Moi : vous êtes malades? Je suis blessée, je saigne et vous me dites d'attendre l'aube? Et s'il m'arrive quelque chose?


Elle : ce n'est qu'une simple blessure de couteau.


Moi (lui faisant face en la regardant dans le blanc des yeux) : une simple blessure? 


Elle : oui


Moi : emmenez moi à l'infirmerie maintenant et je ne veux pas rester dans la même cellule que cette femme. 


Elle : tu ne me parles pas sur ce ton.


Moi : je parle à qui je veux comme je veux. Faites ce que je dis ou je porte plainte contre vous aussi pour manquement au travail. 


Elle : tu es qui, tu penses que parce que tu as deux avocats que ça te donne du pouvoir ici? Tu es comme tout les autres ici d'accord ?


Moi : je ne veux pas discuter avec vous, emmenez-moi à l'infirmerie (regardant la folle) ne cherche pas le couteau (lui montrant) c'est avec moi et je vais porter plainte, s'il m'arrive quelque chose tu vas le payer, tu ne sais pas à qui tu as affaire (hurlant) et je veux aussi parler à mes avocats. 


Elle : mais tais-toi.


Moi : je ne vais pas me taire à la première heure je dois parler à mon avocat. 


Elle m'a conduite à l'infirmerie de merde. Ils m’ont soigné et j'ai exigé des analyses, je ne sais pas d'où sort ce couteau et j'ai bien peur. 


Je refuse de retourner dans cette cellule, je suis restée à l'infirmerie jusqu'au matin. J'ai passé appel à mon avocat, il est arrivé très rapidement et il a écrit un rapport aussitôt j'ai été replacé dans mon ancienne cellule. Je n'ai pas manqué de porter plainte contre Léa pour agression ça lui augmentera sa peine. Elle ne dit pas la vérité, elle atteste que je l'ai agressé en premier mais moi je sais qu'elle a été payé pour me tuer j'en suis sûre.


Mais je remercie le ciel la blessure n'est pas grave. Et je ne suis pas en danger ni infectée...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Enfin le jour tant attendu,  je suis libre.


Les filles étaient à la fois heureuse pour moi et triste parce que je m'en allais. Surtout Murie qui pleurait comme une madeleine.


Murie : tu vas revenir nous rendre visite ?


Moi : bien sûr que oui. 


Éloïse : débarrasse toi de tes vieux démons et fais la paix avec toi ma belle.


Moi : ...


Martine : tu es une guerrière, une combattante, va reprendre ta fille.


Moi : merci vous êtes adorables les filles. 


Murie : je t'aime tellement Jeanno


Moi (lui caressant la joue) : prends soins de toi ma belle.


Murie : quand je sortirai je viendrai te retrouver à Dakar.


Moi : et je vais te recevoir avec joie.


Murie (m'embrassant la main) : très bientôt ma belle, très bientôt.


Moi : bon les filles, je vous aime mais je ne reste pas une seconde de plus ici. 


Éloïse : fais attention à toi.


Murie : et surveille tes arrières.


Moi (m'en allant) : vous aussi.


Quand je suis sortie ils m'ont rendu ma valise, j'ai récupéré une tenue que j'ai changé en laissant le reste. 


Moi : faites don de mes habits aux désireux, je ne veux rien emmener avec moi. 


Lui (prenant la valise): vous êtes généreuse.


Je veux quitter ce pays les mains complètement vident et que celle qui a mis la drogue dans mon sac vienne le faire à nouveau. 


Michel (me tendant) : voici vos billets et vos pièces nous avons trente minutes devant nous.


Moi (prenant) : eh ben je n'ai plus une seconde à perdre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

Jeanne-d'Arc