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Write by Mabanabook
SON PARDON : page 26
SOPHIE
Aujourd’hui débute le procès de Yedmila, nous avons pu trouver un avocat pour elle et nous croisons les doigts. Ces temps-ci la seule bonne chose qui est pu nous arriver est la réconciliation entre elle et son père. Elle accepte de le voir et discute avec lui. Moi je prie pour qu’elle sorte, ce lieu n’est pas un bon lieu ni pour elle, ni pour le bébé qui grandit en elle. Depuis plus de 2mois qu’elle est enfermer c’est aujourd’hui que l’on écoute.
Juge : que plaide l’accusé ?
Elle : (se levant) non coupable
Juge : nous pouvons commencer.
L’avocat de la défense commence et moi je stresse. Il va poser des questions à Yedmila
Lui : (commençant) alors Mlle Yedmila vous affirmez être innocente ?
Elle : oui, je le suit
Lui : (essayant sûrement de l’intimider) pourquoi n’êtes-vous pas sûr, vous l’affirmez si timidement.
Elle : je suis innocente (parlant un peu fort)
Lui : d’accord, mais quelque chose m’intrigue en cela. Car vous étiez bien sur les lieux du crime ?
Elle : oui
Lui : et pouvons-nous savoir le pourquoi ?
Elle : mon beau-père m’a appelé après mon rendez-vous à l’hôpital, je me rendais chez ma copine Sophie, il m’a dit de venir et que c’était au sujet de mon mari, alors j’y suis allé rapidement.
Lui : (faisant des vas et vient) les vigiles vont ont laissés entrer dans la maison puis sont allé se restaurer ?
Elle : non, je n’ai trouvé personne.
Lui : mais vos empreintes étaient bel et bien sur l’arme ?
Elle : oui parce que j’ai par malchance toucher l’arme
On entendit des voix lorsqu’elle prononça ces mots et sur ordre du juge, tous fermèrent leurs bouches.
Lui : par malchance ? Vous trouvez des personnes inconscientes et vous prenez l’arme ?
Elle : non, je ne voulais pas, je voulais les aider
Lui : en prenant l’arme ?
Elle : non (levant un peu le ton)
Lui : vous vouliez bien vous assurez qu’ils soient morts sinon vous allez retirer sur eux encore ?
Elle : mais non, je ne l’ai pas fait
Lui : oh quel nervosité dont vous faites preuve Mlle, je voulais juste comprendre. M. le juge j’ai fini avec les questions pour le moment à l’accusée, je veux appeler à la barre mon premier témoin M. Goré Bi
Juge : à la barre M. Goré
Lui : M. Goré connaissez-vous Mlle Yedmila ?
Goré : oui
Lui : quels sont vos relations ?
Goré : elle est ma patronne, je suis son chauffeur
Lui : depuis combien de temps ?
Goré : 2ans
Lui : que s’est-il passé le jour de l’assassinat ? M Goré
Goré : nous sommes allés à l’hôpital de bonne heure et ensuite, elle m’a demandé de la déposer chez son amie Mme Sophie. Ce que j’étais en train de faire lorsqu’elle me demanda de la laisser dans un restaurant et de partir déposer la voiture à la maison et que j’avais ma journée.
Lui : il était quelle heure précisément ?
Goré : hum presque midi
Lui : habituellement vous descendez à quelle heure ?
Goré : à 18H30 par là
Lui : d’accord, merci M. Goré, M. le juge si vous le permettez j’aimerais appeler à la barre maintenant un deuxième témoin M. Koné Moussa, chef de la sécurité de M. Tiacoh
Juge : M. Koné est demandé à la barre
Lui : bonjour M. Koné
Koné : bonjour M.
Lui : (regardant un papier) vous êtes le chef de la sécurité de M. Tiacoh depuis fort longtemps selon votre déposition
Koné : affirmatif
Lui : et quels étaient vos rapports avec l’accusé ?
Koné : juste des salutations et parfois des ordres indirects mais que l’on recevait de la part de M.Tiacoh directement.
Lui : excuser Tiacoh fils ou père ?
Koné : père
Lui : et vous rappelez vous de ce qui s’est passé le jour de l’assassinat ?
Koné : oui, nous sommes allés avec M.Tiacoh à son second bureau et quelques heures plus tard il nous a demandé d epartir nous restaurés nous tous dans un bon restaurant, il nous a même remis des sous pour cela. Puis il nous a dit de partir dès que sa belle-fille arriverait. Et c’est ce qui c’est passer.
Lui : donc elle vous à bien trouver au bureau, à votre poste ?
Koné : lorsque nous l’avons vu nous sommes partis et c’est après que les bruits de sirène nous ont alertés, mais il était déjà trop tard. Vraiment tard (sentant une certaine déception sur son visage)
Lui : et la défunte Yasmina ?
Koné : nous l’avons aussi aperçut lorsque nous sortions, elle a dit avoir rendez-vous avec M., nous l’avons laissé entrer et sommes partis.
Lui : merci beaucoup M. Koné et je demande la permission d’appeler à la barre un troisième témoin personne qui est Mlle Emilie Tan
Juge : Mlle Emilie Tan à la barre
Lui : bonjour Mlle
Elle : bonjour Mr
Lui : connaissez-vous la défunte Yasmina ?
Elle : oui c’était ma meilleure amie (tristement)
Lui : étiez-vous avec elle le jour de l’assassinat ?
Elle : oui en matinée, elle était pleine de joie, elle m’a dit avoir trouvé le moyen d’être dans la famille Tiacoh
Lui : le moyen ?
Elle : oui, elle a mal digéré le mariage de Yedmila et Marc Tiacoh, je dois l’admettre car celui-ci était son ex. pour être franche elle l’aimait toujours.
Lui : et vous que lui avez-vous dit ?
Elle : de faire attention, car j’avais peur pour elle
Lui : quelqu’un la menaçait ?
Elle : oui (regardant vers Yedmila)
Lui : qui ?
Elle : Yedmila Meledje
Lui : pouvez-vous développez, s’il vous plait ?
Elle : elles ne s’entendaient pas tellement bien, à vrai dire. C’était comme une petite jalousie de femme. Et lorsque Tiacoh à commencer à fréquenter Yedmila, Yasmina l’a mal pris et à commencer à la provoquer, juste des petites blagues un peu blessantes et Yedmila ne l’appréciait pas donc elle le menaçait.
Lui : elle l’a menacé combien de fois s’il vous plait ?
Elle : hum deux fois devant moi
Lui : pouvez développer un peu encore, s’il vous plait?
Elle : la première fois à la sortie d’un supermarché, elle lui a dit ‘’tant que je ferai l’orage et l’hiver dans la vie des hommes que tu veux, je ferai aussi la pluie et le beau temps dans ta vie, alors la prochaine fois que tu me vois à Abidjan et que je ne suis pas de bonne humeur faut courir très loin.’’
Les gens commençaient à parler dans la salle
Lui : alors là, et la deuxième fois ?
Elle : après le mariage Yasmina avait fait suivre Yedmila et elle avait une photo d’elle qui rentrait dans un hôtel vers 3h du matin, et ayant encore des sentiments pour Marc, elle a envoyé la photo à Marc. Ca du faire couler beaucoup d’encre car avec stratégie Yedmila a su que c’était Yasmina, alors ce jour elle l’a saisi et la pousser vers la voiture en lui disant le regard dur et un ton menaçant ‘’ne te mêle plus de ma vie, ni de celle de mon mari car la prochaine fois tu me sentiras vraiment passé’’ et elle est partie
Lui : vous a-t-elle déjà menacé ?
Elle : oui, toutefois qu’elle menacait Yasmina en ma présence elle le faisait aussi avec moi en disant ‘’ces valables pour vous deux’’. Et la dernière fois, elle m’a dit que si je ne conseillais pas bien Yasmina je serais un dommage collatéral.
Les voix résonnaient encore.
Lui : apparemment elle pensait tenir vos faits et gestes ?
Elle : elle pense tenir le monde dans sa main (la regardant si mal)
Lui : pourquoi ne pas l’avoir dénoncer à la police ?
Elle : parce que je ne croyais pas que cela irait si loin, je ne pensais pas qu’elle la tuerait.
Lui : j’en ai fini, j’aimerais maintenant appeler le dernier témoin dame Tiacoh Yvette
Juge : Madame Tiacoh à la barre s’il vous plait
Moi : bonjour madame
Elle : bonjour M. (yeux extrêmement rouges)
Moi : connaissez-vous l’accusé ici présente ?
Elle : oui, c’est la femme de mon fils (parlant avec difficulté)
Lui : comment était vos rapports ?
Elle : pas du tout bon, elle était d’une insolence vraiment énervante et aussi faisait de la peine à mon fils je le savais
Lui : de la peine ?
Elle : oui une nuit vers minuit par-là, il est venu à la maison et à demander à voir son père. J’ai senti qu’il était mal en point.
Lui : d’accord et comment était vos rapports avec la défunte ?
Elle : c’était une bonne fille qui me respectait assez et je l’appréciai (souriant)
Lui : l’avez-vous vu le jour du meurtre
Elle : oui, elle était venue à la maison toute heureuse et me disait qu’elle avait quelque chose qui pourrait la faire devenir ma belle-fille. Elle ne m’en dit pas plus et demanda après mon mari. Je lui est donc dit ou il se trouvait et elle a pris congés.
Lui : votre honneur pour aujourd’hui j’en est fini. Mais j’ai une petite conclusion partielle à faire pour que les jurys prennent note. Selon moi l’accusée ici présente à commis des actes d’adultère et sa rivale les a découverts et voulant forcement l’intégrer la famille Tiacoh, elle a décidé de les envoyer soit par message photo au beau père, pilier de la famille. Il a donc appelé l’accusé pour qu’elle le rejoigne, vu le ton de la voix du beau-père elle a pris une arme juste par précaution, vu qu’elle voulait forcement rester marier à son mari. Le beau-père lui aussi appeler Yasmina pour la confrontation ou cas ou l’accusée nierait. Et c’est ainsi que se voyant piéger elle les a abattu à appeler sans doute la police ou le SAMU puis a fui mais elle avait oublié son arme donc elle est revenue sur ces pas et a pris son arme c’est ainsi que la police l’a trouvé. La semaine prochaine avec les résultats de l’autopsie j’approfondirai et je ferai témoigner d’autres témoins, je vous remercie.
Juge : la séance est levée pour aujourd’hui.
*****
Avocat : (essayant de la convaincre) il vous que vous plaidiez coupable
Elle : mais je n’ai rien fait
Lui : mais tout est contre vous, tout.
Elle : mais je suis innocente
Moi : vous devez la défendre et non l’obligez à faire le contraire de ce qu’elle n’a pas fait.
Lui : contre cette famille et avec toutes ces preuves ? Non merci je m’en lave les mains, écoutez-moi et plaidez coupable et vous pourrez sortir un jour sinon vous serez condamnez à vie (partant)
Moi : (voulant le rattrapez) mais revenez
Elle : je vais crever ici je le sais (tapant sur la table)
Sandra : Yedmila plaide coupable (parlant avec assurance)
Moi : non Sandra arrêtes, (levant le ton) nous devons lui remonter le moral et non le contraire
Sandra : mais tout l’incrimine et aujourd’hui l’accusation la mise K.O, réfléchis bien tu es sur de ne pas avoir fait quelque chose (lui parlant)
Elle : (coulant une larme) mais non
Moi : sors Sandra et reviens nous voir quand tu auras changé d’avis (lui montrant la sortie)
Elle sortit et le papa de Yedmila rentrait, il venait la consoler et celle-ci pleurait. J’avais mal de la voir ainsi.
******
Moi : (au téléphone) oui Razack Bechir
Lui : Mlle Sophie nous devons mettre fin au contrat et vous enlevez sur le projet du complexe hôtelier
Moi : pourquoi ? (surprise)
Lui : votre implication avec une grande meurtrière de ce pays ne nous arrange pas désolé
Moi : non mais vous n’avez pas le droit
Lui : vous verrez vos parts sur votre compte, nous avons fait le virement bonne continuation. (Et il coupa)
Non pas ça, mon projet et on me le retire ainsi. J’ai travaillé trop dur pour cela. Je me suis impliquée corps et âme.
Lui : maman regarde à la télé (me tapant)
Je vis une image du bar, de quelques magasins et du salon de thé de Yedmila saccagés. Oh non j’augmentais le volume.
Animateur : les habitants s’en sont pris ce matin à quelques biens de la principale suspecte du meurtre du président et de la miss, selon eux le président était un homme assez altruiste et il ne méritait pas du tout cela. N’eut été l’intervention de quelques forces de l’ordre tous ces biens seraient partis en fumée. Le ministre de la justice appelle la population au calme et leur promets de régler cette affaire et qu’aussi le reste des biens y compris une fondation seront confisqué pour enquêtes.
Puis il donna la parole à certains qui parlaient avec le visage cachés. Tous affirmaient que Yedmila méritait cela car le feu président était très altruiste. Ils menaçaient même de continuer afin qu’elle plaide coupable.
Moi : (décrochant) Lydia
Elle : (affolée) tu as vue ?
Moi : (tremblant) je viens te voir, je ne sais pas comment je pourrais l’annoncer à Yedmila
Elle : j’appelle Steve et te rappel
MIRABELLE
Je me dirige vers sa maison et je clayonne.
La servante : (j’imagine) bonjour madame
Moi : bonjour, si ta patronne est là dis-lui que Tiacoh veut la voir ? (la regardant à peine)
Je sais que si je dis Tiacoh, elle me recevra vite car selon mes sources elle s’intéresse à mon frère.
Elle : (venant) ah toi, entre
Moi : merci Sandra comment tu vas ?
Elle : bien
Moi : je suis venue te proposer une offre
Elle : une offre ? (Me regardant en me donnant l’air de ne pas comprendre)
Moi : oui, oui je veux que tu dises la vérité au juge. Et que tu ne témoigne pas juste pour ton amie mais pour la vérité. (Avec fermeté)
Elle : mais c’est la vérité que je vais dire
Moi : je connais la vérité et tu la connais mais par reconnaissance pour ton amie tu es capable de mentir. Je te le déconseille car Yedmila sera détruite, actuellement mon avocat fait tout pour saisir tous ces biens, eh oui ne soit pas surprise. Donc tu te mets du côté de la vérité soit tu oublies ta superbe vie, car on s’en prendra aussi à ces amies et partenaires. En plus si elle est accusée on peut t’inculper pour complicité.
Elle : hum
Moi : (me levant) Je te laisse réfléchir et me recontacter si tu as pris la bonne décision. Aussi penses que ça aidera Marc, le pauvre est si mal depuis la mort de papa, je te laisse, j’attends ton coup de fil.
Je sortis de la maison et allait maintenant attendre. Je partis vers le bar de Yedmila et regardait. Franchement Dieu même est de notre côté, la société civile s’en est pris à certains de ces biens en les saccageant et en les pillant et pour le reste je fais en sorte que l’avocat arrive à les saisir, la justice aussi est de notre côté. Je fais voir son manageur et essayer de le convaincre de témoigner contre elle.
Moi : steve ?
Lui : bonjour Mlle Tiacoh
Moi : bonjour, je vois que c’est le chômage pour tous
Lui : que voulez-vous ?
Moi : mon frère parle toujours en bien de vous alors j’espérais comptez sur votre bonne fois pour ce procès et que vous puissiez dire la vérité
Lui : la vérité ?
Moi : deux personnes sont mortes juste à cause de la jalousie de votre patronne, moi je suis prête à vous embaucher là ou vous voulez. Vous avez du potentiel et j’en suis sûre, certains de mes contacts accepterons votre prix, juste si je les appels et vous recommande. Car la police n’en a pas encore fini avec Yedmila et croyez-moi elle ne sortira pas de sitôt alors à vous témoigner pour la vérité ?
Lui : ce serait lui tourner dos ?
Moi : pour la vérité tout est nécessaire, voici mes coordonnées je suis et reste disponible (lui souriant et caressant son bras)
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Elle : (entrant) toi ?
Moi : assieds-toi meurtrière, j’ai une surprise pour toi (la lorgnant)
Elle : écoute je suis désolé pour la mort de ton père, je ne l’ai pas tués sache le
Moi : je suis aussi désolé pour ca (lui montrant la vidéo du saccage de ces biens)
Elle : oh, non pas mes affaires.
Moi : et la police a saisie tout le reste, la fondation n’y pense même plus ça ne verra jamais le jour. (Lui souriant nerveusement)
Elle : mais je suis innocente pourquoi vous acharnez tant sur moi ? Vous voulez forcement que je plaide coupable
Moi : je n’en ai rien à faire coupable ou pas tu mourras ici car tu n’avais pas le droit de tuer mon père, alors sache que ce n’est que le début. (Haussant le ton)
Elle : je suis innocente
Moi : et moi je te croirai ? Pétase
Je rendrais chez moi, un peu satisfaite de ma journée. Je regardais la photo de papa et lui dit
Moi : bientôt mon papa, (souriant) bientôt je te vengerais. Je te le jure.
TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET BONNE SOIREE BISOUS !!!