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Write by Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 26


CELIANTHE 


Lui : (froissant sa mine)  et c’est quoi ça ? 


Moi : ce sont tes médicaments


Lui : (boudant) non je ne veux pas, je veux dormir 


Moi : (lui souriant)  tu dormiras juste après cela 


Lui : tu dormiras avec moi ? 


Moi : (mentant) je t’ai dit qu’actuellement à cause de mon état contagieux je ne peux dormir près de quelqu’un 


Lui : mais tu ne guéris pas depuis ?


Moi : ça se fait progressivement 


Lui : (tournant son visage)  non 


Moi : (le suppliant)  Yaya je t’en prie 


Lui : tu vas me lire une histoire cette nuit ? 


Moi : une histoire ? 


Lui : oui je le veux 


Moi : hum ok, avale s’il te plait 


Lui : c’est fait 


Moi : merci, je vais déposer les assiettes en cuisine 


Lui : je t’attends ici 


Elle : tantie merci, laisse je vais laver 


Moi : merci Maï 


Elle : derien tantie. 


Moi : hum 


2mois que je suis venue ici, les gens sont rentrés, le deuil est fini mais Yaya reste toujours pareil, certes il parle mieux maintenant mais bon il est toujours aussi instable. Je prie, recommence à prier pour son état, pour ma vie, mais c’est dur de dire une prière et d’avoir tout son esprit sur un homme. Je pense à lui, sa vie sans moi et je fais un effort surhumain pour ne pas l’appeler mais c’est dur, vraiment dur. 


Je n’arrive même pas à dormir sur le même lit que Yaya, j’invente une maladie contagieuse et Dieu merci lui aussi ne me parle de sexe actuellement. 


Lui :  (criant) Céli ? 


Moi : (sortant de ma rêverie)  oui, j’arrive 


Lui : tu as duré, viens que l’on reste ensemble 


C’est ainsi les jours ou je ne bosse pas. Les matins je dois le forcé à manger, pour la prise de médicaments c’est encore plus grave. Et ensuite on va regarder des programmes ou il me raconte des histoires passées et j’essaye de maintenir la parole avec lui, le médecin dit que sa dépression est passagère mais que nous devons l’écouter. Pour le travail, j’y vais quand je peux et Dieu merci que je suis à la fonction publique mais aussi que j’ai une bonne collègue et de de bons collaborateurs qui comprennent la situation. 


Elle : tantie ton thé pour le bébé, c’est celui que tante Aicha à envoyer 


Eh oui, le ventre commence à pousser. 


Moi : merci


Je partis dans la chambre avec le verre et le renversait dans le W.C, je deviens assez méfiante avec cette famille et je ne veux que rien n’arrive à mon enfant, cet innocent pour qui j’ai renoncé à assez de choses. Certes il n’avait pas d’amour entre nous mais il avait de l’attache, une forte et grande attache. 


Lui : (entrant)  chéri c’est ta maladie qui te fatigue ? 


Moi : oui un peu mais on retourne au salon, j’ai fini le médicament 


Lui : d’accord, tu as mal ou même ? 


Ca fait la millième fois qu’il me demande. 


Moi : (calmement) au ventre Yaya


Lui : on va à l’hôpital ? 


Moi : j’y suis déjà allé ça passera bientôt, (décrochant mon téléphone) allô Richard, oui, elle est à l’hôpital ? J’arrive. 


SAMUEL 


J’ai essayé d’aller au travail quelques jours mais bon, tout le monde le constate je ne suis plus moi-même. J’ai expliqué cela à Luc et à mon père qui était là le dimanche dernier. Ils ont de la peine pour moi mais essayent aussi de la comprendre. 


Moi : Anita ? 


Elle : oui M. 


Moi : ma tenue est prête ? 


Elle : non, non. Elle sera prête demain 


Moi : ok, donc apporte-le demain chez moi. 


Elle : ok d’accord. 


Moi : je vais faire mon jogging le matin et vu que l’évènement est à 7H si tu passes et ne me trouve pas entre et dépose (voici le double des clés) 


Elle : (ahurie) ok 


Moi : je te fais confiance, merci. Je rentre


Elle : merci...M ?


Moi : oui 


Elle : je suis vraiment désolée 


J’acquiesçai et partit. Eh oui Anita peut rentrer chez moi demain elle est mon assistante  depuis assez d’années est mariée et est aussi une personne de confiance. En plus c’est cette histoire de principes qui m’a conduit à cette attache très forte qui me détruit actuellement. 


Je ne veux voir personne, même Luc je l’évite, je déteste la pitié et j’ai l’impression que c’est ce que tous ressente pour moi. Je m’enferme chez moi et ne suis plus le même. Je n’arrive même pas à respecter tous mes engagements professionnels  tant la douleur est grande. Tant j’ai mal. 


Je m’assois devant ma télé et regarder le piano pense à notre chanson, puis je lance le verre au mur. Je n’aurais pas dû changer, je n’aurais pas dû. 


Moi : (buvant direct sur la bouteille)  pauvre de moi, hic, le grand Samuel le tombeur, (sourire) l’homme de principes pleure aujourd’hui une femme plus jeune et mariée en plus. Hic enceinte même. 


Je repris un autre verre et me servis la boisson, mes larmes coulaient et je pris mon téléphone regarda nos photos et commença à pleurer. Je voulus lancer son numéro mais ne voulais de sa pitié, ne voulais qu’elle me regarde comme tous les autres. Je vais dormir c’est mieux. 


Moi : (allant vers l’escalier) hic, pauvre de moi…..


ANITA 


Je suis devant la maison de M. et frappe depuis tout à l’heure. Mais rien, je pris donc ma clé et ouvris la porte entra et déposa le costume dans le canapé, le salon puait l’alcool, M. a fait la fête ? Où il noie son chagrin, le pauvre, cette femme a vraiment été sans cœur…. quand mon pied heurta un truc, je sursautai en voyant que M. était couché à même le sol, je le touchai mais il ne réagissait pas. 


Moi : (le réveillant)  M., M. ? 


Il ne répondait pas 


Moi : (criant) M. ????


Il ne répondait toujours pas, je pris peur. Je pris son téléphone qui était près de lui et remarqua la photo de cette femme sur son écran, je rentrais dans son répertoire et cherchai le numéro de son ami, Luc. Voilà je lance le numéro. 


Lui : (décrochant) Samuel ! 


Moi : (tremblant) bonjour M. c’est Anita, j’appelle car je M. est couchée à même le sol et ne se réveille pas. 


Lui : (inquiet)  comment ou ça ? 


Moi : chez lui, il ne répond pas 


Lui : j’arrive, essaie de verser de l’eau sur lui 


Moi : ok 


Je voyais une bouteille et des verres brisés au sol. 


SAMUEL 


Je me suis réveillé à l’hôpital branché de presque partout. 


Moi : (voyant Luc)  mon ami, que fais-je ici ? 


Lui : (se rapprochant)  tu as failli nous quitter Sam


Moi : quitter ? Et Dieu m’a chassé pour que je revienne voir ta sale tronche 


Lui : (souriant) tu n’es même pas arrivé sur le chemin du paradis 


Moi : (souriant) console-toi 


Lui : tu nous as fait peur Sam, prendre autant de Lexomil 


Moi : je voulais dormir


Lui : tu voulais ne plus penser à elle


Moi : (ferme)  non 


Lui : écoutes Sam c’est dur mais il faut que tu arrêtes de prendre ce genre de trucs. Ce n’est pas bien et en plus tu l’ai prends sans ordonnance, je sais que c’est dur et cela te fais bizarre mais sache que tout homme, Play boy et tombeur passe par là 


Moi : (le fixant) et ça dure combien de temps ? 


Lui : (remuant la tête) malheureusement la durée n’est pas déterminée mais il faut que tu résiste à tous ces somnifères, Anita à vraiment eu peur


Moi : (ahurit)  elle m’a vue ? 


Lui : c’est elle qui t’a sauvé même 


Moi : la pauvre, et mes parents ? 


Lui : tu as dormi un jour entier 


Moi : et ? 


Lui : ce n’est pas suffisant pour les alarmer et je n’ai rien dit aussi à Cathie pour ne pas qu’elle informe Mona ou Célianthe 


Moi : (respirant mieux) merci frère


Lui : je t’en prie, je reviens 


Célianthe, ne voulant plus penser à elle, j’ai avalé un tas de somnifères, mais tous mes rêves étaient portes sur elle. Comment l’oublier ? Comment ne plus penser à elle ? Comment redevenir un homme normal ou celui que j’étais sans alarmer les autres ou me retrouver à l’hôpital ? Comment ? Il faut que je me ressaisisse.


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