Part III: Mon Dieu Grec
Write by LaJoyssie
Parce qu'il ne faut pas oublier le plat de résistance - Oui oui AP existe en vrai. Pas de Jaloux, y en a pour tous les goûts!!!
Retour
donc à mon dieu grec: AP, 1.92m pour 90 kg, brun caramel, yeux noisettes, des
lèvres roses qui dévoilent un sourire craquant, des cuisses et des bras musclés,
un fessier à croquer. J’ai toujours aimé les sportifs et particulièrement ceux
qui pratiquent un de mes sports préférés, le basketball. Ce sport a pour mérite
de produire de véritables apollons : un corps sculpté et sexy dans
l’adolescence qui affirme dans sa maturité toute sa virilité et inspire une
passion débridée…
La
première fois que je l’ai vu, l’être rationnel que je suis à cesser toute
activité cérébrale : tel un appel du fond des âges, mon corps m’a rappelé
avec une acuité mordante que j’étais une femme dans ce qu’il y a de plus
primitif et primal.
Après
mon retour des « vestiaires », il me propose de changer d’endroit
pour poursuivre la soirée. Il me parle de nous rendre à un afterwork que le
promoteur a choisi d’organiser dans une nouvelle discothèque. Ma conquête
appelle le taxi loué pour la soirée afin qu’il nous récupère à l’entrée du
snack et nous conduise à bon port.
Durant
le trajet, il me blottit dans ses bras. Reconnaissante de cette attention et du
confort brut qu’il me procure, je dépose un baiser sur sa joue. Est-ce le musc
délicat et la douceur de sa peau qui ont guidé mes lèvres sur son cou?
Probablement. Je suis enivrée de ce carré de chair que je déguste avec un
plaisir et un entrain grandissant. Comment expliquer sinon la valse sur son cou
de plus en plus lascive et sensuelle de ma langue et de mes lèvres? Mes doigts qui
s’aventurent au liséré du col de son polo dont les boutons sont restés ouverts?
Mes doigts se perdent partout où ma bouche ne peut atteindre : le revers
de son cou, sa nuque et son torse. Toucher, palper, goûter, s’enivrer, être
accroc…
Le
taxi s’arrête à destination et la fin de cet intermède me laisse frustrée
et honteuse: frustrée, car le manque de sa peau se fait sentir instantanément;
honteuse, de ce que je n’aurais su m’arrêter de le toucher. Il se détache de
moi, ouvre la portière et me tient la main pour m’extirper de l’habitacle. Des ondes
se propagent du bout de mes doigts à la pointe de mes seins qui se durcissent
instantanément. Je garde contenance en espérant que la chemisette portée pour
l’occasion ne révèle rien de mon trouble. Qu’importe, il se conduit en parfait
gentleman. Je suis aux anges et un peu déçue.
Nous
pénétrons les lieux dont l’ambiance VIP et tamisée procure un sentiment de
confort, de luxe et d’intimité. Nous choisissons un canapé dans un coin de la
salle qui donne une vue imprenable sur la piste. Je me place à une distance
raisonnable de cet homme pour ne pas être tentée de recommencer. Nous nous
sommes rencontrés la première fois à la fête de connaissances communes, autant
dire que ce n’était pas un vrai rencard. C’est donc notre première sortie et je
souhaite faire preuve d’un maximum de retenue. J’ai tendance à m’emballer quand
mon prototype de mâle entre dans mon viseur. Je dois redoubler de vigilance au
regard des évènements de pré-soirée qui n’ont fait que renforcer ma sensibilité.
Cette
fois, notre choix d’apéritif se porte sur un Baileys pour moi et un whisky 12
ans d’âge pour lui. Le Night Club se remplit peu à peu, la promo a dû être
efficace car je reconnais quelques clubbeurs, des habitués, des petits bourges
et des lianes bien sûr. Plusieurs d’entre elles me sont familières de
précédentes soirées dont certaines avec qui j’ai sympathisé.
Avec
AP, nous échangeons sur nos parcours, nos motivations, nos familles, nos
objectifs à moyen terme. Nous avons noué une complicité plaisante, d’autant que
nous nous sommes rapprochés graduellement l’un de l’autre pour pouvoir s’entendre
au milieu de la musique et de l’animation ambiante… J’essaie de me concentrer
sur ces mots mais cette proximité me trouble de plus en plus. Sa main posée sur
ma cuisse crée une onde de chaleur qui se propage du point de contact à mon
cou. En un instant, j’ai perdu le fil. Mon regard dévore ses lèvres pleines et
roses sans que je ne puisse en diverger. Je veux le goûter, tout mon corps est
dans l’attente de ce baiser dont je rêve depuis le premier jour. Ce besoin insidieux
devient impérieux au point de me réduire au silence. Je m’efforce tant bien que
mal de lui cacher mon trouble.
Il
s’est également tu quelques instants puis m’a demandé ce qui n’allait pas.
J’aurais voulu lui répondre sur le ton qui a rythmé notre conversation
jusqu’ici mais je perds mes mots. C’est toujours pareil quand je suis accroc,
quand le coup de foudre s’abat sans crier gare. Je m’étais préparé à contrer
cet effet indésirable par ma contagieuse bonne humeur mais rien n’y fait
apparemment. J’ai simplement plongé mes yeux dans les siens, masquant à grand
peine la puissante envie qui me tenaillait….