Partie 1: Les histoires postées sont toutes fictives, d'où nôtre déclaration que toutes similitudes prouvées ou pas avec l'histoire de votre vie ne sont que surprenantes coïncidences. Bien vouloir aimer, commenter, partager et corriger les fautes typograp
Write by nourridine
Je
suis assise à regarder le soleil se coucher.
Il
me vient une grosse envie de manger une glace à la vanille.
Le
temps qu’il fait, couplé à cette grippe qui m’empêche d’être moi-même depuis un
temps
Ne
semblent pas être d’accords avec mon projet d’une glace… Misère!
J’aimerais
écrire, dire, chanter ma vie.
J’aimerais
partager avec toi, avec le monde, mes souvenirs,
Car, ni l’un,
ni l’autre, et même pas le juste milieu pour me satisfaire.
Bien! Je me
lance – la voici, mon histoire unique.
Le
Deuxième
Je
m’appelle Amiga, j’ai 35 ans, et je suis venue chez vous pour vivre mon rêve.
L’endroit d’où je viens est situé à des milliers de kilomètres de cet endroit
froid en temps et en humanité. Je ne désire qu’une chose pourtant, c’est de
rester et obtenir tout ce que peut me donner mon ardeur au travail, ceci dans
le cadre et le respect de mes rêves.
Je
suis une femme aimable et aimante, souvent très chaude de caractère, mais
toujours très ouverte et souriante. J’aime me faire des amis, j’aime rencontrer
du monde, j’aime parler, manger de la bonne nourriture de chez nous; par-dessus
tout j’aime rire. Il parait qu’à travers le seul fait de rire on soigne d’innombrables
maladies, ajouté au fait que rire empêche le vieillissement. Alors je m’y donne
à cœur joie, je ris.
Je
suis partie bien assez tôt de mon pays d’origine, laissant tout de moi
derrière; laissant ma vie derrière moi. Je me souviens encore de mon départ, je
me souviens que j’étais plus triste que ceux qui s’étaient rendus à l’aéroport
pour m’accompagner. Je me souviens que je ne voulais pas la laisser elle aussi,
Marie. Elle représentait alors tout ce que j’avais eu et obtenu dans ma vie;
elle représentait l’amour que j’avais cru connaitre, de même que la patience et
la douleur qui m’avaient caractérisée jusque-là.
Très
peu après mon arrivée chez vous, j’ai fait la rencontre de l’homme qui allait
me faire espérer à l’amour vrai de la vie. Nous étions tous les deux étudiants,
tous les deux fauchés financièrement; mais nous étions amoureux. Armand,
puisqu’il s’agit de lui, m’avait fait croire qu’une femme pouvait être une
reine. Il me traitait avec soin, me chérissait tendrement. Il me prenait dans
ses bras et me consolait chaque fois que je faisais la gamine. Il était
l’idéal, le prince charmant dont j’avais rêvé toute ma vie durant. Nous étions
étudiants dans la même école ici chez vous, bien que suivant des programmes
d’étude différents. Nous nous battions du mieux qu’il était possible pour
régler nos factures de loyer et autres charges liées au logement et transport
ici chez vous. Nous étions de bons partenaires qui s’entraidaient et ne
cessaient jamais de voir la vie de manière commune. Armand était parfait en
tout, et il me tardait de lui servir ce qu’il n’avait de cesse de demander.
Avant
de voyager pour vous rejoindre ici dans votre pays, avant de faire la rencontre
d’Armand qui m’avait permis de me sentir femme à nouveau, je m’étais jurée de
ne plus avoir le moindre égard pour un membre de la gent masculine, plus
jamais.
Le
Premier
Gaston
était mon premier amour, l’homme de tous mes débuts. S’il y a un homme en qui
j’ai cru plus qu’en moi-même, alors c’était bien Gaston. Amis depuis l’enfance,
nous étions connus par nos familles respectives qui voyaient déjà en nous deux,
Gaston et moi, des élans d’intimité non-orthodoxe. Avec Gaston j’avais eu mon
premier baiser, ma première sortie pour un bal de fin d’année, ma première
visite de confession chez le prêtre, et même mon premier rapport sexuel. Nous
étions tous les deux au lycée, dans la même salle de classe lorsque ce premier
rapport sexuel est arrivé. Gaston d’un an plus âgé que moi. Si pour lui ce
n’était pas la première fois, bien qu’il n’ait jamais voulu l’avouer, pour moi
c’était un saut dans l’inconnue. Je me souviens encore de sa voix douce et
suave qui me pénétrait l’oreille dans le but de me rassurer. Il me disait que
c’est un processus normal, qu’il faut bien que cela arrive un jour, et qu’il se
sentait très honoré d’être celui-là même qui m’ouvrait pour la première fois.
J’étais toute tremblante, pensant à demain, pensant à cette fille que j’allais
cesser d’être, à cette naïve qui pourrait désormais marcher avec les autres
filles du coin et parler des choses réservées à ceux qui ont un jour passé le
cap. Je pensais à la douleur que cela pouvait me causer, mais j’étais rassurée
par mon homme qui s’employait si bien à me convaincre qu’il n’y avait rien à
craindre. Le seul point pour lequel Gaston n’avait pas pu me convaincre, pas
sans avoir longuement essayé, était la non-utilisation du préservatif. J’étais
formelle sur le principe du port par lui du préservatif, et étais fière d’avoir
pu l’en convaincre.
Le
souvenir que je garde de cette première fois est qu’elle était douloureuse,
très douloureuse même, bien que Gaston par expérience jamais avouée s’était
employé à me rendre les choses moins difficiles. Après ce calvaire de la
première fois, Gaston et moi ne perdions plus la moindre occasion de nous
sucrer. Nous le faisions partout et à tout moment, dans la mesure du possible:
dans les toilettes du lycée, au coin de la bibliothèque municipale, dans le
salon de la maison de ses parents à l’insu de ceux-ci, dans la voiture de mon
père,… bien entendu le plus souvent dans la chambre de Gaston. Toutes ces fois
étaient avec protection au préservatif masculin; j’en offrais à Gaston quand il
n’en avait pas. Je dois dire qu’il avait fini par croire qu’il fallait mieux
pour lui ne pas en avoir s’il espérait à un full-contact un jour. Je me sentais
plus et mieux affirmée en m’offrant corps et âme à mon homme. Il était connu
par tous autour de nous que nous étions le couple parfait, que nous finirions
bientôt par annoncer au moins nos fiançailles; Ce qui ne vint jamais.
Après
l’obtention de notre examen du Baccalauréat, Gaston et moi étions déjà des
experts en rencontres opportunes pour une séance rapide de jambes écartées –
j’avais toujours des chaussettes pour lui. Un jour je l’ai invité chez mes
parents, ou je vivais, et nous sommes allés directement dans ma chambre en
l’absence de mes parents. La chaleur que dégageait nos corps était susceptible
de casser le thermomètre – nous étions en chaleur, comme diraient certains. Je
lui avais cette fois-là aussi présenté une boite toute neuve de préservatifs
qu’il prit. Le premier coup était parfait et rapide, comme d’habitude je
devrais dire. Pour le deuxième coup, il m’avait prise par les mains, sa
mitrailleuse serrée entre mes jambes, et m’avais dit d’un ton calme et
chatouillant: «pour la première nous sommes dans ton lit; ne serait-ce pas bon
pour nous d’avoir une première fois droit à une autre version de consommer ce
repas que nous aimons tant?» J’avais compris l’orientation de sa question,
j’avais compris sa question, mais gardais mes yeux dans les siens tout en
serrant encore plus sa mitrailleuse entre me jambes. Il s’agit pour moi de lui
dire non par mon regard, tout en lui faisant comprendre que pour rien au monde
je l’aurais laissé partir sans me servir un autre verre de ce vin que
nous avions commencé à boire. Sans mot dire, et constatant qu’il n’aimait pas
ma réponse muette, je m’étais surprise à couler une larme sur ma joue gauche.
Il avait remarqué la présence de cette larme qui ruisselait et s’était aussi
empressé de l’essuyer. Une autre goutte s’était aussi échappée de mon œil droit
qu’il s’empressa aussi d’essuyer. Malgré moi mon visage devint tout mouillé par
mes propres larmes, c’est alors qu’il me prit dans ses bras, me serra fortement
contre son corps au physique fort, et me dit tout en me regardant droit dans
les yeux: «chérie je suis prêt, je t’attends depuis bien des années, je sais
que ce moment précis est notre.» Je me rappelle que dans ma tête je voulais lui
dire «non, c’est trop risqué et tu le sais», mais je ne puis rien dire, les
lèvres de ma bouche tremblaient; les lèvres de mon vagin vibraient, tout mon
corps était prêt et ne désirait qu’un full-contact bien chaud et humide avec le
seul homme que j’avais connu et qui m’avait connue de toute ma vie. Mon corps
et mon cœur étaient confiants, mais mon cerveau n’était pas prêt et disait
«non, Amiga! Dis non!»
J’avais
alors réussi à formuler ce mot, non, et Gaston furieux s’était retiré pour
poser sa tête sur l’oreiller de l’autre bout du lit, fixant le plafond d’un
regard vif et froid. Je me sentis si mal que je finis par dire oui. Je vous
laisse imaginer la suite… C’est nettement mieux sans chaussettes, je l’avoue,
mais je ne pouvais cesser de me poser des questions, le doute m’avait envahie,
car dans cette histoire c’est moi la femme tout de même.