partie 11

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤


Djibril très heureux remercia mes parents avec enthousiasme en ces termes : 


- je ne pourrai jamais vous remercier assez de prendre une décision pareille étant données les circonstances. Vous n'imaginez pas à quel point je suis touché... Incha-Allah, vous ne seraient pas déçu, a-t-il dit posément.


 - nous te remercions également et nous sommes très ravis de faire ta connaissance, complète ma tante en souriant


- Ce fut aussi un réel plaisir de faire votre connaissance, conclut Djibril avant de prendre congé de nous.


Cette étape a été bien meilleure que ce que j'attendais... ma tranquillité était totale, nulle inquiétude ne m'habitait à présent.


Après cette entrevue, Djibril s'est retourné à l'hôtel et nous, on s'est rendu comme prévu chez le père de Bakary.


Arrivé là-bas, son père nous a reçus avec une courtoisie extrême.


- soyez les bienvenus, nous a-t-il dit en souriant 


Après avoir reçu nos salutations, il nous a respectueusement demandé de nous asseoir, nous avons pris place, il a demandé à ce qu'ils nous offrent à boire ce qui fut fait.


Mon beau-père avait des doutes, il se demandait intérieurement la raison de notre visite soudaine craignant que ce ne soit ceux à quoi il pense, mais comme ma mère n'était pas avec nous, il a cru que c'était pour autre chose donc du coup, il garda son calme.


Mes oncles sans plus attendre ont exposé la raison de notre visite en exprimant leur mécontentement ensuite, ma tante a pris la parole en ces termes :


- il ne peut pas traiter ainsi notre fille et espérer la garder, comme tenu elle ne représente pour lui qu'un objet de mépris nous avons décidé de la reprendre avec lui, dit ma tante sur un ton frustrée


- mon fils est dans ce village vous dites ? Demande mon beau-père surpris


Moi : (étonné) oui, il est là, vous ne le saviez pas ?

Lui : non, c'est ma première nouvelle

Moi : il n'est pas venu vous voir ? 

Lui : non, c'est d'ailleurs ce qui m'étonne

Moi : c'est bizarre !


Il soupire fort avant de détourner son regard vers mes parents ensuite, il poursuit en ces termes : 


 avant de commencer permettez-moi de vous présenter toutes mes excuses, je tiens sincèrement à manifester mon plus grand regret d'avoir mis votre fille dans une situation pareille, je comprends parfaitement votre réaction, mais sachez que je n'aurai jamais imaginé aussi que mon fils serait capable de faire une chose pareille, donc je vous prie de me pardonner, je n'avais nullement l'intention de jeter votre fille dans une aventure sans issue qui pouvait très mal finir au contraire, c'est une femme comme elle, je voulais pour lui, mais en vain. Maintenant la décision vous revient et quelle que soit sa sévérité, je la respecterai sans rancune, dit-il calmement 


Ma tante : eh bien ! Dans ce cas, sachez que par mesure de sécurité nous avons décidé de reprendre notre fille parce qu'après ce que votre fils a eu à faire, il n'est pas question qu'elle retourne de nouveau avec lui.


Mon beau-père : j'apprécie votre honnêteté et je comprends parfaitement ce que vous ressentez, si reprendre votre fille est votre décision, je la respecte sans rancune.


- merci beaucoup pour la bonne compréhension à présent nous allons prendre congé de vous, surtout n'oublier pas de tenir votre fils au courant. Conclus mon oncle ensuite nous sommes partis


Mon beau-père était frappé d'une telle honte qu'il ne trouva d'autre mot à dire.


Quant à ma mère, arrivée à la maison, elle se chargea d'appeler Bakary pour le tenir informé de la décision prise par mon côté paternel pensant que ce dernier allait se résigner.


Bakary, n'était pas très loin du village quand ma mère l'a eu au téléphone pour tout lui raconter une chose qu'elle ne fallait pas faire, car dès qu'elle a raccrochée le téléphone celui-ci s'est retourné avec menace et l'intention de réclamer tout ce qu'il a offert à ma mère une chose que j'ignorais littéralement.


- je ne pouvais pas rester sans le mettre au courant de la situation, murmure ma mère après avoir raccroché le téléphone


Son père aussi l'appela dès après notre départ pour le tenir informé du sujet de sa conversation avec mes parents


Au bout du fil :


- Allô ! Papa, comment vas-tu ? Dit-il d'un ton faible


Son père : c'est à moi, tu te caches ?

Lui : de quoi parles-tu?

Son père : tu viens jusqu'ici sans venir me voir ?

Lui : qui t'a dit que j'étais au village ?

Son père : serais-tu en train de nier, c'est ça ?

Lui : je ne suis pas au village, mais je suis pas loin j'arrive.


- tu te trompes toi-même, dit son père avant de raccrocher le téléphone.


De retour à la maison ma tante et moi :


- tante, tu ne trouves pas l'attitude de ma maman bizarre ? Demandai-je à ma tante qui essayait de se déshabiller


- cherche pas à comprendre son attitude laisse la, m'a-t-elle répondu.


- je me demande pourquoi soutient-elle Bakary plutôt que moi qui suis sa fille, je suis sûre que si papa était là, il n'accepterait certainement pas une pareille attitude de sa part, poursuis-je 


Ma tante : tu ne sais pas si ce type ne lui faisait pas des faveurs en cachette

Moi : des faveurs ? C'est-à-dire, je ne comprends pas.

Elle : bâ, c'est la seule explication que je peux te donner puisque depuis que tu t'es mariée, elle a arrêtée de vendre le riz et nulle ne sait comment elle arrive à subvenir à ses besoins

Moi : comment ? Maman n'a pas continué la vente ?

Elle : quoi, tu ne le savais pas ?

Moi : mais non, pas du tout... mais alors comment a-t-elle fait pour couvrir ses défenses tout ce temps ?


Elle : c'est la grosse question que tu devrais te poser, comment ta mère gagne de l'argent alors qu'elle ne travail pas.... Tu veux mon avis ? C'est ce Bakary qui l'a donne sa dépense quotidienne

Moi : non non, je ne pense pas, ma mère n'est fait pas de ce genre.

Elle : alors dis-moi pourquoi se comporte-t-elle de la sorte ?

Moi : c'est peut-être ma façon de me conduire qu'elle n'a pas apprécié 

Elle : quelles que soient les raisons qui t'ont dicté ta conduite elle devrait être de ton côté pour te soutenir puisque t'es sa fille, mais bon tôt où tard nous allons découvrir ce qu'elle nous cache.


J'étais vraiment perdue dans mes pensées et très contrarié et pour avoir un équilibre moral, j'ai décidé d'allée lui posé directement la question.


Aux alentours de 15 heures Bakary à débarquer chez-elle en colère, je suis arrivée dans cet intervalle de temps et c'est là que je l'ai entendu réclamer tout ce qu'il a offert à ma mère heureusement, je n'étais pas accompagnée de Djibril sinon, j'allais mourir de honte.


- puisque vous avez retiré votre fille, rendez-moi aussi ce que je vous ai donné, dit-il sur un ton coléreux.


- nous ne te devons absolument rien donc, tu vas me faire plaisir de déguerpir de chez moi, répliquais-je derrière lui


- à ta place, je garderais le silence, me cria-t-il


Moi : qu'est-ce que, tu veux ?

Lui : tu aurais dû commencer par cela

Moi : répond !

Lui : je suis venu faire exactement ce que toi et tes parents sont allées faire chez mon père

Moi : je ne comprends pas !

Lui : qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Si tes parents ont le droit de retirer ce qu'ils ont donné, je pense que j'ai aussi le droit de réclamer ce que j'ai donné, parce que je ne peux pas m'occuper d'une famille durant tout ce temps dans le vide.


- mais ce n'était pas une créance, tu m'avais offert ce champ pour que je puisse subvenir à mes besoins, tu m'avais même dit que je pouvais vendre une partie, Rétorque ma mère déçu de lui


- vous m'aviez aussi donné votre fille pour le meilleur et pour le pire... je viens voir mon père à mon retour tâchez de me rendre tout ce que je vous ai donné si vous ne voulez pas de scandale. Dit-il d'un ton coléreux ensuite, il est parti.


- Maman, tu peux m'expliqué de quoi parle-t-il ? Demandai-je perplexe ?


Elle ne voulait rien me dire, mais elle n'avait pas le choix, elle prit son courage à deux mains pour tout me raconter.


- Mariam ma fille, après ton mariage je n'ai pas pu continuer la vente du riz toute seule, j'ai donc demandé une assistance financière à ton Mari et il m'a offert un champ.


- tu as fait quoi ??? Criais-je en écarquillant les yeux.


Elle ne dit rien.


- maman, tu as demandé assistance à cet imbécile sans prendre la peine de m'en parler avant ? Dis-je d'un ton coléreux ?


Elle : je ne pouvais continuer toute seule, c'est pour cela j'ai abandonné pour demandé son aide.

Moi : (déçu) donc c'est uniquement pour cela que tu étais si froide et indifférente ?

Elle : Comprends moi, je ne pouvais agir autrement après ce qu'il eu à faire pour nous

Moi : pour nous ? Non, détrompe-toi moi, ce connard n'a rien fait pour moi et je ne veux rien d'ailleurs venant de lui, donc tu vas me faire le plaisir de lui rendre ce qu'il te réclame.

Elle : j'ai vendu une partie pour démarrer mon commerce 


La chaleur me gela d'un seul coup et je restai un long moment sans parler tellement que j'étais dépassée, j'étais touchée de telle sorte que je n'ai pas pu retenir mes larmes, j'ai pleuré encore et encore


- tu m'as fait croire que c'est pour protéger ma réputation que tu voulais que je reste avec lui, mais en réalité, c'était pour une question pécuniaire, dis-je en pleurant.


Elle reste bouche bée.


- j'ai arrêté mes études pour diriger la maison puisque tu étais dans l'impossibilité de continuer la tâche après la mort de papa, et toi, c'est comme cela, tu me remercies ? J'ai travaillé dure pour t'obtenir un fonds de commerce tout cela pour ne pas que l'on vivent aux dépens des autres et toi, tu mets tout cet effort dans l'eau pour vivre au dépens de mon mari sous prétexte parce qu'il n'y avait plus personne pour t'aider ? Je suis vraiment déçu de toi pour être honnête, Dis-je en pleurant


- Il ne m'était pas venu à l'idée qu'en faisant cela, j'allais te causer un préjudice, se justifie-t-elle


- mes oncles n'étaient certes pas là pour nous soutenir financièrement, mais dès qu'ils ont découvert ce que m'a fait ce connard, il se sont tous levés pour me défendre, hors que toi qui es ma mère tu n'as même pas bougé le bout de ton doigt pour faire quelque chose tout cela pour de l'argent, poursuivis-je en pleurant.


Mon silence lui fut craindre de nouvelles protestations donc du coup, elle sortit s'asseoir dehors.


Cependant, Bakary aussi se disputait chaudement avec son père à mon sujet 


- tu es majeure, Légalement, tu peux te passer de mon consentement, mais une façon si indécente de procéder est aussi inconcevable qu'offensante, lui dit son père en colère après l'avoir fait le compte-rendu


Lui : papa, tu n'as rien pu faire pour me défendre ?

Son père : parce que tu penses que t'es défendable ? 

Lui : nous commettons tous des erreurs papa, je ne suis pas parfait !

Son père : c'est vrai, mais sauf que pour toi, ce n'était pas une erreur puisque tu avais toutes tes facultés de discernement maintenant, tu peux être tranquille 

Lui : je ne permettrai jamais Djibril d'épousé Mariam, tout sauf cela


- si jamais il arrive quelque chose à cette jeune femme, tu auras à faire à moi, dit son père sur un ton ferme.


Il n'a rien dit pour répondre, il prit la clé de sa voiture, puis il se retourne chez ma mère avec une idée stratégique en tête.


- J'ai une idée, dit-il en s'incrustant dans la maison sans savoir que j'y étais.


Ma mère ne dit rien, elle reste bouche bée à le regarder.


 - je m'engage à annuler la dette et vous donner toutes les Satisfactions, mais à condition que votre fille continue à être ma femme jusqu'à ce qu'elle me fasse un gosse poursuit-il


Ma mère : je ne peux pas la contraindre à être avec vous si elle ne le souhaite pas

Lui : c'est votre fille, vous êtes censé pouvoir la convaincre 


Je l'ai entendu depuis la chambre, du coup je suis sortie.


- Comment ? Dis-je en me dirigeant vers eux


Il me lance un regard surpris avant de continuer à raconter ses bêtises en ces termes :


lui : Mariam, si tu me fais un gosse, je vais annuler la dette


- moi, te faire un gosse, Bakary ?dis-je d'un ton sec en le fixant droit dans les yeux


Lui : ce n'est pas compliqué après, je sortirai de ta vie dès que le bébé sera né si tu veux.


- tu te trompes lourdement si tu penses pouvoir me manipuler pour obtenir de moi ce que tu veux, dis-je sur un ton sec.


Lui : je te signale que ta mère me doit et le seul moyen d'annuler cette dette, c'est de faire ce que je te demande.


- attend pourquoi tu m'inclus là-dans ? c'est ma mère qui te doit pas moi, donc règle ton problème avec elle et, tu me fiches la paix, Dis-je sur un ton frustrée


Non mais, il me prend pour qui celui-là ? Pour la reine des idiotes peut-être ? Murmurai-je ensuite, j'ai regagné la chambre de ma mère.


ma mère me regarde le cœur lourd, la tête baisser.


- Si pendant tout ce temps elle  dépendait de Bakary Comment moi, je vais pouvoir expliqué cela à Djibril ? Que va-t-il penser de ma famille ? Bon Dieu que c'est honteux et désagréable d'entendre une histoire pareille, me disais-je intérieurement les larmes aux yeux


Je me demande ce qui lui était passé par la tête pour demander assistance à cet immorale de Bakary.


Après une longue réflexion, je me suis retournée chez ma tante la nuit pour l'expliquer la situation.


- enfin, te voilà, Djibril est passé te voir, il dit qu'il n'arrive pas à joindre sur ton portable, me dit ma tante les mains plaquées sur les hanches.


- je ne sais pas où j'ai jeté mon téléphone, dis-je d'une voix faible en détournant mon regard


Elle s'approche délicatement de moi ensuite, elle pose sa main sur mon épaule puis, elle me lance un regard interrogateur avant de me poser la question en ces termes :


elle : qui y-a-t-il ? Tu ne m'as pas l'air de quelqu'un qui va bien


Sans hésitation, je l'explique.


- tu avais raison tante par rapport à ma mère, c'est effectivement pour une question pécuniaire qu'elle se comportait de la sorte, maintenant je suis obligé de....


Je n'ai même pas terminé ma phrase, elle m'intercepta en ces termes : 


- tu serais obligé de faire quoi, hein ? Si jamais tu t'hasardes à faire ce que ce type t'as demander pour annuler la dette de ta mère Mariam, je te jure que même à ton enterrement je n'assisterai pas, je n'ai qu'une parole, je l'ai donné à Djibril et si à cause de ta mère tu remets cela en cause, tu vas voir... D'ailleurs je ne vais rien te dire, me dit-t-elle sur un ton ferme 


Alors là, je commence sérieusement à m'inquiéter.


j'essaye de calmer mes appréhensions et des idées qui avait pris possession de mon cerveau, parce que si jamais je perds le contrôle de moi-même, je risque de sombrer dans le désespoirs.

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La semaine passée je vous avait promis de mettre la suite, mais vous savez, je vous avais dit que le phone avec lequel j'écris était tombé avec moi le jour de la fête et cela bien avant que je ne tombe malade, j'ai daigné donc acheter un nouveau, je pensais que j'allais rentrer en possession de cela la semaine passée, mais ça n'a pas été le cas et je ne pouvais pas utilisé le phone de quelqu'un d'autre pour écrire, donc du coup j'étais obligée d'attendre, c'est pour cela, je vous prie de me pardonner encore, car c'était indépendamment de ma volonté.


je suis vraiment désolée, vraiment


Merci de m'avoir lu  ❤❤❤

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