Partie 13.

Write by Djamila Diallo



Je commencerais par vous présentez mes excuses pour cette si longue attente de la suite, il se passe que je suis hyper occupée ces temps-ci ce qui fait ce retard, je ne vais pas rentrer dans les détails sachez juste que c'est indépendamment de ma volonté.


Bonne lecture à vous 


Toujours Chez Oumou :


- je suis désolée, mais je ne pourrais pas rester avec lui s'il ne peut pas concevoir un enfant tout de même, protestais-je sur un ton ferme.


Oumou : et comment comptes-tu rompre votre accord ? Et surtout ne me dit pas que tu comptes te servir de l'information que je viens de te fournir pour te débarrasser de lui !

Moi : il doit le savoir Oumou, tu ne penses pas ?

Elle :ah vraiment ?

Moi : bhâ oui 

Elle : parce que cela t'arrange, n'est-ce pas?

Moi : je ne comprends pas ta réaction.

Elle : ah ouais !

Moi : oui puisque cela n'a rien avoir avec toi... en plus vous êtes sur le point de vous séparer donc je ne vois pas pourquoi tu t'opposes à ce que je lui dise la vérité à ce sujet

Elle : au cas où tu l'aurais oublié, laisse-moi te rappeler que c'est moi qui vivais avec lui pas toi donc s'il y a une personne qui peut avoir cette information, c'est bien moi alors ne t'avise surtout pas à ouvrir la bouche si tu ne veux pas que je fou ta vie en l'air.

Moi : tu n'as rien contre moi donc, je ne crains pas tes menaces  

Elle : ton secret avec Bakary, tu  penses que c'est pas suffisant pour t'atteindre en allant tout raconter à Djibril.

Moi : tu ne feras pas ça ! 

Elle : bâ si tu ouvres la bouche, je le ferai 

Moi : non mais tu ne comprends pas que c'est le seul moyen qui peut me sortir dans ce pétrin

Elle : excuse ma franchise, mais je ne peux rien faire pour toi 

Moi : (soupire)

 

Nous avons longuement parlé, mais elle resta sur sa décision et comme je ne parvenais à lui faire changer d'avis, j'ai décidé de partir.


- Qu'ai-je fait pour mériter une telle punition mon Dieu ? Pourquoi moi ? Pourquoi je subis toutes ses épreuves ? Que vais-je faire à présent pour sortir de la vie de ce malade mental ? Il faut absolument que je trouve une solution sinon ce dépressif risque de disposer de ma vie à jamais, me disais-je intérieurement dans mes pensées pendant le trajet.


Une semaine plus tard pendant que je cherchais un moyen pour me débarrasser de mon mari ma mère, débarque avec l'intention de lui mettre des idées absurdes dans la tête pour que je ne puisse plus jamais me remettre avec Djibril, comme ça, elle pourra continuer à bénéficier de son argent. 


Après les salutations et tout, elle demanda après moi pour s'assurer que je ne suis pas là-bas avant de mettre à exécution ses intentions sataniques.


- elle est où ma fille ? Commence-t-elle 


- je ne vis pas avec elle, répond Bakary en fumant


Ma mère : comment ça, tu ne vis pas avec elle ? 


- nous avons décidé de ne pas vivre ensemble donc, j'ai daigné lui prendre un appartement où elle va rester jusqu'à ce que mon enfant naisse, poursuit Bakary en continuait à fumée sans aucun respect à son égard.


Ma mère : alors comment comptez-vous concevoir ce gosse alors que vous ne vivez pas ensemble


Lui : ça ce n'est pas un problème et si vous me disiez la raison de votre visite ?


- eh bien mon garçon même si tu ne me crois pas sache que je tiens énormément à ce que ton mariage avec ma fille fonctionne sur ce, je viens te suggérer quelque astuce qui te permettra de la garder pour de bons, dit-elle en hésitant.


Bakary : ah ouais ! Et que me suggérez-vous ?

Elle : va voir djibril et dit lui que tu as fait la paix avec ta femme, comme ça il la laissera tranquille

Bakary : j'aimerais bien me faire ce plaisir, mais malheureusement, je ne peux pas ouvrir la bouche parce que si je le fais, Mariam me quittera pour aller avec lui et mon rêve de devenir papa tombera à l'eau.


- dans ce cas je vais moi-même lui dire pour qu'il laisse enfin ma fille  tranquille dans son foyer, dit ma mère sans gène, je suis arrivée dans cet intervalle de temps et je l'ai entendue dire cela à Bakary


- vraiment maman ? Pour combien de billets cette fois-ci et surtout ne me dis pas que ce n'est pour de l'argent tu fais tout ça, l'interrompis-je sur un ton méprisant en rentrant.


- Mariam ? Que viens-tu faire chez moi ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas sortir sans mon autorisation ? Me dit Bakary visiblement surpris de me voir.


Moi : à ce que je sache, je ne suis pas une prisonnière donc je sors si j'en ai envie

Ma mère : Mariam, ma fille...

Moi : je ne veux rien entendre maman, prends tes affaires et retourne toute suite au village, puisque la seule chose que tu sais faire, c'est de me pourrir la vie, mais cette fois-ci, je ne te laisserai pas faire, dis-je sur un ton coléreux en pointant la porte du doigt


- va réaliser tes intentions diaboliques ailleurs, complétai-je en allant ouvrir la porte


Elle : Mariam, tu me mets à la porte de chez-toi moi ta mère ?


- j'ai cessé d'être ta fille le jour où tu m'as vendu à mon soi-disant mari et à  cause de tes ambitions démesurées, il dispose aujourd'hui de ma vie et comme ce n'était pas suffisant, tu viens encore lui mettre autre chose dans la tête pour sucrer ton revenu surtout ne me dit pas qu'il ne continue pas à te donner de l'argent, parce que je sais que ce n'est pas vrai. 


- assez ! Qu'est-ce qui te prends de parler ainsi à ta mère, m'intercepte Bakary en me criant dessus


Moi : je ne fais que dire la vérité


- elle est ici chez moi donc s'il y a une personne qui a le pouvoir de lui demander de partir c'est bien moi, m'intercepte-t-il sur un ton sec


- je m'en fiche complètement, je dis qu'elle ne restera pas ici surtout pas dans cette maison protestais-je.


- Mariam, c'est quoi ce changement soudain d'attitude ? Pourquoi tu te rebelles contre ta mère de la sorte ? Est-ce parce qu'elle me préfère à Djibril ?  


- pense comme tu veux, mais si elle reste celle qui s'en ira, ce sera moi donc à toi de choisir, dis-je sur un ton sec en le regardant droit dans les yeux.


Lui : sort de chez-moi 

Moi : pardon ?

Lui : je dis dehors !!!


- parfait ! Conclus-je ensuite je suis partie en colère en les laissant seuls 


Ma mère était tellement choquée par ma réaction qu'elle décida de partir, mais ellfut empêcher par Bakary


- je vous en prie rester juste cette nuit, demain mon chauffeur vous ramènera, je vous dois beaucoup et je ne cesserai de le répéter, dit-il poliment à mère qui était sur le point de partir.


Elle : Mariam me méprise alors que tout ce que je désire du plus profond de mon cœur, c'est que son mariage se stabilise définitivement. Ok si à cause d'un homme elle veut couper les ponts avec moi, il n'y a aucun problème à cela, je retournerai demain à la première heure au village. Dit-elle sur un ton ferme en croisant les bras 


La nuit aux alentours de 20h Bakary décida d'aller me donner une bonne correction pour mon comportement vis-à-vis de ma mère.


Arrivé, il me trouve assise au salon en train de l'attendre de pied ferme et sans hésitation, il me donne une belle gifle et quand j'ai riposté, il m'a battu en me donnant des coups-de-poing puis décida comme la fois dernière d'abuser de moi.


- Je t'en supplie ne fait pas ça, tu es hors de toi snifff, dis-je en pleurant pendant qu'il se déshabille


Il ne me répond pas, il continue à me déshabiller en silence. 


- si nous devons le faire, faisons-le avec dignité, mais pas violemment s'il te plaît, l'implorai-je en tentant de rester calme dans l'espoir de le raisonner. 

 

Mais tous mes efforts semblaient faible et vaine face au délire qui l'emportait.


Après avoir fini de se déshabiller, il s'est dirigé vers et quand je l'ai repoussé cela l'a énervé du coup il se mit à me tabasser encore et encore jusqu'à ce que je sois littéralement atterrée avant d'abuser de moi comme il l'avait fait pour la première fois. Un amer souvenir dont je n'étais pas prête à oublier.


Cet acte cruel dont j'ai été une seconde fois victime m'a incité de me rendre moi-même justice afin que puisse être libre et la seule solution que j'ai trouvé pour sortir de cet enfer nommé Mariage était de le tuer. 


Je savais pertinemment qu'en retournant avec lui mon châtiment serai de supporter sa colère incontrôlable, mais la situation était devenu insoutenable pour moi et il fallait absolument que je sauve ma peau.


Le surlendemain, il retrouva un peu sa bonne humeur et il me demanda de lui préparer le riz à la sauce tomate.


Avec le visage enflé, je me lève sans protester pour aller faire le marché pour ensuite venir lui faire une dernière fois la cuisine, car il venait de me donner une belle opportunité d'en finir avec lui. 


Je vais au marché, j'achète tout le nécessaire puis je me procure du poison pour rat pour l'empoisonner avec.


Après le marché, je change les habits que je portais pour me mettre en pagne ensuite, je suis allée m'installer dans la cuisine pour préparer.


- j'espère que ce n'est pas du poisson, tu m'as acheté ? M'a-t-il dit en s'incrustant dans la cuisine.


- non, de la viande, répondis-je timidement sans le regarder.


Après avoir fini de cuisiner, je laisse reposer la sauce un peu pour aller voir ce qu'il faisait pour éviter de me faire prendre.


Je fais comme si je me rendais dans la chambre, je le trouve concentrer sur une émission qui passait à la télé.


Peu de temps après je me suis retournée dans la cuisine empoisonner la sauce et la boisson, ensuite le servir à table.


- le repas est servi, dis-je d'une voix faible comme si de rien n'était 


- il se lève en ayant son téléphone et une bouteille d'eau en main.


En silence, je me dirige vers la chambre pour rassembler mes affaires pour pouvoir m'en fuir après.


Quelques minutes plus tard, je suis sortie voir si mon plan avait fonctionné et à ma grande satisfaction je le trouve à terre les deux mains plaquées sur le ventre.


- Mariam, qu'est-ce que tu m'as fait ? Dit-il en gémissant 


- tu veux savoir ce que je t'ai fait ? Parfait, je vais te le dire, je t'ai empoisonné avec du poison pour rat, dis-je sur un ton méprisant 


- tu... Tu m'as empoisonné... ? A-t-il difficilement dit 


- oui, je t'ai empoisonné crétin ! Et tu sais pourquoi ? Parce que j'en ai marre de toi, de tes ordres, de tes coups-de-poing donc j'ai décidé de me débarrasser toi.


Il a voulu dire quelque chose, mais il ne put parler 


- meurs maintenant... Meurs pour que je puisse enfin être libre et heureuse, criais-je en lui versant dessus le reste de la nourriture


Mais je n'étais toujours pas satisfaite, je continue donc à l'insulter en ces termes : 


- tu vas pourrir dans cette pièce comme un rat, ajoutai-je sur un ton frustrée ensuite, je suis allée prendre mes affaires


- moi, je m'en vais, mais avant sache que tu étais un homme nulle et sans effet malgré que tu étais un obsédé sexuel ton sperme ne servait à rien puisque jamais tu n'arriveras à engrossé une femme... Eh oui, t'es stérile imbécile une très bonne punition divine dont je me réjouis pleinement et t'es tellement stupide que tu ne t'es même pas rendu compte que c'est pour cette raison que Oumou ta demandé le divorce lol, Dieu ne fait rien pour rien, surtout ne pense pas que je serai ta veuve tout sauf ça, parce que même à ton funéraille je n'assisterai pas, Conclus-je ensuite je suis partie en le laissant allongé au sol.


Il avait entendu tout ce que j'ai dis mais ne pouvait me repondre.

Ce que j'ignorai dans tout cela c'est qu'il avait effectuer un appel avant que je vienne et dès après mon départ cette personne est venu le chercher pour le conduire à l'hôpital.

Très tard la nuit je rentre au village et je suis directement allée chez ma tante.


Arrivé, je frappe à plusieurs reprise à sa porte étant complétement épuisé peu de temps après elle ouvre et voit que c'était moi.


Elle : que viens-tu faire chez-moi à pareille heure ?

Moi : tante, fait le pour l'amour de Dieu et celui de mon père ne m'abandonne pas, je t'en supplie 

Elle : entre !

Moi : merci !


Je suis rentrée, elle a refermé sa porte.


Le surlendemain matin :


- Qu'est-ce qui t'es arrivé le visage ?M'interroge-t-elle 


Moi : il m'a encore battu 

Elle : ce n'est pas la vie-là que tu as choisie

Moi : je l'ai tué

Elle : (perdue) de quoi tu parles ?


- Bakary, je l'ai tué, dis-je timidement


Elle : ne me dis pas que tu as tué ton mari ? 

Moi : ma vie était en péril


- ce n'est pas possible mon Dieu Mariam, tu as commis un meurtre ? Exclame-t-elle en écarquillant ses yeux 


Moi : il a encore abusé de moi

Elle : ce n'est pas une excuse puisque tu savais pertinemment qu'il était violent et tu t'es retourné avec lui, si ta vie était en péril, tu aurais pu t'en fuir ou tout simplement rompre votre accord, mais pas le tué et maintenant, tu penses être heureuse avec la mort d'un être sur la conscience ? 

Moi : ...

Elle : pire encore, tu penses que Djibril osera partager sa vie avec une meurtrière ?

Moi : personne ne m'a vu l'empoisonner 

Elle : parce que tu penses qu'ils ne finiront pas par le découvrir à travers les enquêtes ? Je te signale que tu étais sa première femme et avec laquelle il était en désaccord.


Merci de m'avoir lu 


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