Partie 14 : je crois que vous avez fait tomber votre stylo

Write by Mayei

...Léna Hamza...


J'avais l'impression que tout mon être entier tremblait. Je ne sais même pas avec quelle force je parvenais à tenir sur ces talons, en marchant je sentais même que la chute n’était pas loin. Une fois dans mon bureau j’ai pris soin de bien verrouiller la porte et c’est seulement à ce moment que j'ai pu recommencer à respirer. 

Les images de ce qui venait de se passer dans le bureau de Olivier...de monsieur Thalmas défilaient dans mon esprit. Mon DIEU ! La force avec laquelle il me tenait, la douceur dans ce premier baiser et la passion dans ceux qui ont suivi. Je ne savais vraiment pas quoi penser de ce qui venait de se passer. Comment de monsieur grognon il peut passer à ce personnage que je ne saurais qualifier ? En un si peu de temps en plus ? 

Je me suis assise dans mon fauteuil pour reprendre mes esprits et ensuite me remettre au travail sinon je risque de perdre toute ma journée. Ce pendant malgré toute ma bonne volonté je n’ai pu faire quoi que ce soit. J’essayais mais mon cerveau ne pouvait se vider pour se concentrer sur le boulot.

Le reste de la semaine s'est déroulée tranquillement. Monsieur Thalmas s'est remis à me parler normalement, à être grognon aussi. En fait c'était comme si j’avais rêve qu'il avait durant un court instant été démonstratif envers ma personne. 

Le weekend est tombé à pic car j’avais vraiment envie de souffler un peu. Aujourd'hui j'ai décidé d'aller rendre visite à Didi. Ça fait vraiment longtemps. Maintenant qu'elle est mariée nos folies ont baissé. Elle doit s’occuper de son mari alors que moi je ne suis pas encore à ce niveau.

Didi : Mais tu n'es pas venue avec Mia ?

Moi : je ne te suffis pas ?

Didi : pousse tu es vieille. Si tu as soif tu connais la route de la cuisine donc ne compte pas sur moi pour le faire 

Moi : est-ce que Kenzo sait que c'est comme ça que tu reçois les visiteurs ?

Didi : ils sont où les visiteurs et je ne les ai pas vu ?

Moi : folle 

Ça fait du bien d'être avec elle. Il ne manque plus que Sarata et la bande serait au grand complet. Souvent ça fait tout drôle de réaliser que Didi soit mariée, c’est allé tellement vite. Nous n'étions même pas de retour depuis un an qu'elle se mariait. 

Didi : comment ça avance les démarches pour Sara ?

Moi : quelles démarches ?

Didi : Mais pour son mariage non 

Moi : lol n'est-ce pas que sa belle mère fait encore des siennes. Dans notre monde actuel là, encore on fait des discours parce que deux personnes ne viennent pas du même pays ? 

Didi : je te dis elle m'épate franchement. Sara m’a un peu raconté tout le tapage qu'elle a fait parce qu'elle avait porte main à Marjorie 

Moi : elle ne l’a pas bien tapée, cette fille la même. J'attends seulement que nous rencontrions toutes celles la 

Didi : on les mettra au pas. Il y a longtemps qu'on ne se joue plus les delta hein 

Moi : lrkrkrkrkrkrkrk 

Je criais quand la sonnerie de mon téléphone s'est faite entendre.

Moi (décrochant) : allo Ashley ? 

Ashley : comment tu va Léna ?

Moi : oh ça va et chez toi ?

Ashley : pareil. Désolée de te déranger, je voulais te demander si je pouvais passer en semaine, mercredi précisément pour récupérer Mia ?

Moi : Mia ? Je croyais que c'était les vendredis...

Ashley : euh non ce n'est pas pour le weekend mais pour ses essayages pour le mariage et je la dépose juste après

Moi : Le mariage ? Excuse-moi je suis un peu confuse. 

Ashley : oh désolée je pensais que Nolan t'en avait parlé. Nous nous marions dans deux mois et j'ai proposé que Mia fasse partie des pages 

Moi : ok...il n’y a pas de soucis tu peux passer 

Ashley : merci Léna on se dit à mercredi alors 

Moi : à mercredi 

J'ai raccroché. Les yeux de Didi étaient sur moi à la façon où tu attends seulement qu'on te donner l'affairage du siècle. Moi aussi j’ai fermé la bouche en la regardant 

Didi : Mais parles non depuis que j'attends 

Moi : Nolan se marie ma chérie 

Didi : comment ça il se mari et je ne sais pas ? 

Moi : c’est toi la mariée ou bien et tu veux savoir 

Didi : non mais normalement Kenzo allait me le dire 

Moi : ah c’est ça que tu vois comme ça 

Un mois plus tard 

...Ashley Kouyo...

Moi : Le couturier m'a dit que tu n'es pas passé faire les essayages 

Nolan : ... ... ....

Moi : Nolan tu m'entends ? Je te parle depuis 

Nolan : qu'est-ce qu'il y a encore ?

Moi : je disais que tu étais sensé passer chez le couturier pour les essayages...

Nolan : je n'ai pas eu le temps mais je Le ferai 

Moi : chéri pourquoi j’ai l'impression que tu n'es pas enthousiaste ? Tu n'as rien fait de tout ce que tu es sensé faire. Je ne fais que te courir après pour que tu fasses ci ou ça. Je dois toujours être sur ton dos. Tu montres un désintérêt complet.  

Nolan (soupirant) : je t'ai dit que j'allais le faire donc arrête de te plaindre, tu me fatigues. 

Moi : moi je te fatigue Nolan ? tu trouves que je te fatigue ? tu sais au moins que nous n’avons plus que quatre semaines ? 

Nolan : encore une fois Ashley je sais 

Moi : bien...

Il a passé sa montre, baissé ses colles et m'a lancé un au revoir, sans un quelconque baiser. Je ne m’en indigne pas. Il part au travail avant moi. Je ne vais pas tarder à faire comme lui d'ailleurs. Actuellement toutes mes journées sont occupées par les préparatifs du mariage. J'aime le faire avec ma mère car dans cette maison j’ai l'impression d'être la seule à vouloir ce mariage. Pourtant après ma sortie de l'hôpital les miens ont demandé à Nolan ce qu'il comptait faire et c’est de lui même sa bouche qu'il a dit qu'il allait m'épouser, faire de moi sa femme. Personne ne l’a forcé à quoi que ce soit. Même pour les couleurs j’ai dû choisir avec ma mère. Il m’a sorti un "peu importe la couleur, ce que tu prends je prends". Ce n'est pas du tout encourageant 

Je suis arrivée au travail avec quelques minutes de retard, ce n’était en rien ma faute mais plutôt les embouteillages et ces agents de la route qui ne connaissent pas du tout leur travail. Je n'ai même pas eu le temps de souffler qu'il fallait aller à une réunion qu'on disait super importante. Un clin d'œil à mon amie Yolande et j’ai pris place. Je n'ai rien suivi du tout car toutes mes idées étaient tournées vers mon futur mariage. 

La journée est passée très lentement et c'est soulagée, que j'ai rejoins ma mère. 

Moi (lui faisant la bise) : comment ça va madame Kouyo ?

Maman : ça va et toi ?

Moi : fatiguée (regardant de gauche à droite) mais je pensais qu’Emilienne et Chantal devaient être là pour qu'on décide par rapport à la nourriture. 

Maman : émilienne a eu un empêchement. La servante de Chantal aussi est partie sans le lui dire donc elle est occupée avec les enfants ainsi que les taches ménagères. 

Moi : C'est faux maman. Ce sont des excuses. Elles ne veulent tout simplement pas aider. À leurs mariages n'est-ce pas qu'on a fait pieds et mains ici snif...à mon tour tout le monde est occupé snif. Elle aurait pu prendre les enfants et venir avec eux. Ici ce ce n’est pas chez leurs grands parents sniff

Maman : Mais tu pleures pourquoi ? Je suis là non ? On fera. La sœur de Nolan a aussi proposé d'aider 

Moi : snif j'ai l'impression que personne n'y met du sien pour ce mariage snif 

Maman : il faut te taire c’est bon ce sont juste des impressions que tu te fais...Richmond est Dans Le bureau de papa il demande à te voir 

Moi : me voir moi ?

Maman : Mais oui

Moi : et pourquoi ?

Maman : quand tu seras dans le bureau tu le sauras certainement

Richmond est l'aîné. Je n'aime pas quand il demande à me voir parce que c’est toujours pour me gronder. En plus quelque chose me fait dire que cette fois aussi va ne sera pas différente des autres fois. 

Moi (ouvrant la porte) : je suis la Richmond maman a dit que tu voulais me parler

Richmond : prends place Ashley 

Je ne sais pas pour qui il se prend. Son rôle d’ainé lui monte surement à la tête

Moi (m’asseyant) : donc tu es la mais ta femme n’a pas pu venir. Ok bref je suis la maintenant parle je t’écoute.

Il a enlevé ses lunettes et s'est concentré sur la personne 

Richmond : je ne vais pas passer par quatre chemins Ashley. Tu penses en ton âme et conscience que ce mariage que tu veux coute que coûte faire en vaux la peine ?

Moi (touchée) : si toi aussi tu ne veux pas participer dis le moi concrètement. je vous vous venir. Ta femme chèr...

Richmond : laisse ma femme en dehors de ça. Tu ne réponds pas à ma question. Tu penses qu'il veut vraiment se mettre dans ce mariage par amour ou c’est parce qu’il se sent coupable de ton état ? en trois ans de relation que vous avez eu, il n’est pas venu se présenter ici pour demander ne serait-ce que la liste de ce qu’il faut pour la dote

Moi : Nolan m'aime… 

Richmond : tu sais au moins que le mariage n'est pas une institution avec laquelle on joue. Tu sais que c'est pour la vie. Tu cours le risque d'être malheureuse si ce mariage n’est pas basé sur quelque chose de solide et fort. Quand on vous voit Ashley on sent que tu forces. Il ne t'aime pas et les signes ne trompent pas. Si tu as peur à cause de fait que tu ne puisses plus enfanter, Ashley quelqu'un saura t'aimer pour ce que tu es et non pour ta capacité à pondre les enfants 

Moi : je te prouverai que tu as tort. 

Richmond : ash..,

Moi : tu as fini Richmond ?

Richmond : j’ai fini 

Moi (me levant) : ok 

Je suis ressortie trouver maman. Je n'ai rien ajouté d'autre, j'ai seulement pris mon téléphone ainsi que mon sac et j’ai commencé à sortir de la. 

Maman : on n’a pas fini tu pars où ? 

Moi : je n’ai plus la tête à faire quoi que ce soit 

Richmond venait de me gâcher ma soirée. J'espère au moins que Nolan est vraiment passé faire les essayages. 

... Mathilde Obrou...

Depuis ce matin qu'on attend que les gens là affichent les résultats, mes mains sont moites. Les compositions se sont bien déroulées maintenant il va falloir attendre pour voir si j'ai réussi ou pas. Nous sommes là depuis 8 heures. On avait annoncé Les résultats pour 10 heures maintenant c'est pour 13 heures. Je suis avec Hélène, ma seule amie dans cette école. Nous sommes allées acheter le pain avec les condiments pour nous remplir le ventre un peu. 

Je terminais mon jus de passion quand Mickaël s'est mis à m'appeler 

Moi : allo Mickaël 

Mickaël : ça va ? Les résultats la me sont toujours pas sortis ? 

Moi : non, on attend toujours 

Mickael : tu as mangé au moins ? Tu veux que je t’apporte quelque chose comme tu es là-basdepuis ce matin 

Moi : non non ça ira. Je venais tout juste de terminer mon pain quand tu m'as appelée. Mais merci d'avoir proposé 

Mickael : ok rappelle moi alors quand tu auras Les résultats. 

Moi : c’est compris.

Mickael : bisous 

J'ai raccroché sans répondre. Je ne sais pas quoi répondre de toutes les façons et à chaque fois qu'il me dit ça, cela me met mal à l'aise. 

Hélène : c'était Mickaël ?

Moi : oui 

Hélène : c'est la deuxième fois qu'il t'appelle. Le matin et maintenant 

Moi : eh oui 

Hélène : Olivier ta t-il appelé ?

Moi (me braquant) : où veux-tu en venir exactement Hélène 

Hélène : ouvre seulement les yeux et tu verras que tu as l'occasion de vivre quelque chose de bon avec Mickael. Tu penses que c'est pour tes beaux yeux qu'il est toujours aussi disponible pour toi ? Ça saute aux yeux qu'il veut bien plus mais tu fais fixation sur Oliver.  

Moi : tu es drôle Hélène. Tu as vu la différence de classe entre Mickaël et moi ? Tu as vu la voiture dans laquelle il roule. Et c'est moi la fille de monsieur Obrou, qui vis dans la cabane, qu'il va vouloir ? Au pire c'est de me prendre, me faire miroiter une vie que je vais seulement effleurer des doigts puis me jeter quand il aura fini de jouer avec moi 

Hélène : ma chérie dans Abidjan pour te faire un mougou pan on n’a même pas besoin de t'accorder du temps comme le fait Mickaël. J’ai l’impression que c'est Olivier que tu décris car c’est ce qu'il a pour habitude de faire avec les différentes filles qui passent dans son lit. Olivier n’a ton temps que lorsqu’il faut te remettre l’argent pour les courses de son père. 

Moi : tu ne sais pas de quoi tu parles Hélène. Il a eu de mal à faire du sérieux avec quelqu'un depuis la mort de sa fiancée et de sa fille. 

Hélène : et c’est toi n'est-ce pas qui va faire disparaître ce mal 

Moi : tu ne comp...

Les gens dans l'école se sont mit à courir nous interrompant. Les résultats ont dû être affichés. Nous avons suivi la meute. C'était un parcours du combattant pour accéder aux différentes listes.

Hélène : je vais passer par ici et chercher nos noms à toutes les deux 

Moi : ok je fais pareil de ce côté 

Je me suis faufilée du mieux que je pouvais, mes fesses n'aidaient pas en plus. C’est toute essoufflé que j’ai pu avoir accès à cette liste qui n'était même pas longue en plus. Sur tous ces composants, avoir des noms qui ne tiennent que sur trois feuilles c’est complexe tout de même. 

J'ai enfin pu mettre mon doigt sur la feuille à la recherche de nos deux noms.

Ahochi Hélène avec la mention passable 

Obrou Nadré Mathilde mention assez bien 

Je suis sortie de ce tas de personnes pour retrouver Hélène qui avait des dents dehors.

Hélène : je rentre donner la bonne nouvelle à mes parents 

Moi : je vais aller chez Olivier c’est lui qui paie non 

Hélène : hum n'oublie pas de le dire à Mickaël 

Moi : bien sûr que oui 

J'ai arrêté un taxi et mis le cap sur la société d'Olivier. 
En rentrant chez Olivier j’ai croisé la demoiselle de la dernière fois qui sortait des toilettes. Aujourd'hui ce pendant elle n'avait pas le sourire de la dernière fois et paraissait quelque peu surprise de me voir. Je ne l'ai pas salué.

Moi (souriante) : bonsoir madame Liliane 

Liliane : comment tu vas Mathilde ?

Moi : super

Liliane : tu m’as l’air vraiment de bonne humeur aujourd’hui 

Moi : c’est normal je viens de décrocher le BTS 

Liliane : ah mes félicitations, c’est très bien. Je vais chercher un cadeau pour toi que je vais remettre à monsieur Thalmas

Moi : oh mais ne vous dérangez pas pour moi 

Liliane : qui a dit que ça me dérange ? ça me fait plaisir plutôt. Tu veux voir monsieur ?

Moi : oui oui 

Liliane : ok tu peux y aller, il est seul

Olivier était toujours aussi beau avec cet air si sur de lui que j'aimais par dessus tout. J'ai senti cette timidité m'envahir encore une fois.

Dès qu'il m’a vue il m'est mis debout et avait l’air inquiet tout à coup 

Olivier : Mathilde ? Qu'est-ce qui se passe ? Mon père ?

Moi : non non ton père va bien.

Olivier : ok mais...

Moi : je suis passée te dire que j'ai réussi l'examen 

Olivier : oh les résultats sont déjà sortis ?

Moi : oui oui
Olivier : Mes félicitations Mathilde je suis très fier de toi. 

Moi : merci 

Olivier : tu comptes faire quoi maintenant ?

Moi : il me faut trouver un stage pour valider mon diplôme 

Olivier : laisse-moi voir si je peux te trouver un stage chez un ami.

Moi : ok 

J'étais déçue je pensais qu'il allait directement me faire faire ce stage ici dans sa société comme ça j'aurais été plus proche de lui. Il a sorti une enveloppe d'argent et m’a demandé de bien m'amuser. J'ai refusé. 

Olivier : allons je te raccompagne 

...Léna Hamza...

En sortant des toilettes je suis tombée sur la fille de la dernière fois. Difficile de l'oublier vue la façon dont elle est bien foutue. Elle est taillée comme une guitare. Si j'étais un homme, j'allais sûrement chercher à faire d'elle ma copine.

Elle est rentrée dans le bureau de monsieur Thalmas et depuis je ne suis pas en paix. Je n'ai rien pu faire à part guetter pour voir si elle sortait. J'avais mon stylo en main que je tournais entre les doigts pour faire passer le stress. 

Ça fait deux fois qu'elle vient ici peut être qu'il y a quelque chose entre eux ou il est sûrement entrain de la déshabiller et la mettre sur la table comme il a essayé de le faire avec moi. 

Cela m’a mise hors de moi de penser qu'il serait sûrement en train de la gratifier de ce doux baiser ou encore de ces caresses. J'ai eu des frissons en me remémorant ces sensations. 

J'ai mis tout ce que j’avais en suspend pour guetter le couloir jusqu'à ce que je les vois tous les deux passer. Elle passait devant pendant qu'il marchait derrière. Pour ne pas qu'il me remarque j’ai fais celle qui était concentrée sur ses documents comme quand tu veux tricher et que le professeur tourne soudainement sa tête vers toi. 

J'avais envie de les suivre et voir ce qui allait se passer une fois qu'ils seraient dans le parking mais me suis souvenue que la fenêtre de mon bureau donnait sur ce même parking précisément. J’ai poussé une chaise sur laquelle je suis montée. C’est comme ça la vie quand tu n’es pas grande de taille mais que tu veux quand même savoir ce qui se passe dehors.

De là où j'étais, je les observais. Il donnait des instructions à son chauffeur puis est venu faire la bise à cette demoiselle. Il a ouvert sa veste d’où il a fait sortir une enveloppe. La demoiselle faisait mine de ne pas en vouloir. Elle fini son travail et veut jouer à la fille qui ne veut pas de son argent. Tchrrrr

Je voulais tellement bien voir qu'en me penchant un peu plus j’ai fais tomber ce stylo qui était dans ma main alors que je ne m'en rappelais même plus. Monsieur Thalmas a soulevé sa tête et je me suis baissée à temps pour éviter qu'il puisse me voir ?

Très vite j’ai remplacé la chaise comme si de rien n'était et me suis placée sage comme une image. Lui faire un bisou comme ça même si c’est sur la joue il y a quand même quelque chose. Depuis quand il est du genre à faire des bisous ?

La porte de mon bureau s'est ouverte sans qu'on ne tape. Qui pouvait se permettre ça si ce n'est Olivier pardon monsieur Thalmas ?

Mr Thalmas : comment allez vous mademoiselle Hamza ?

Moi : je me porte à merveille monsieur Thalmas et vous ?

Mr Thalmas : très bien ! Vous savez si vous avez des questions vous pouvez tout simplement venir à mon bureau ou même un email et me les poser 

Moi : comment ça ?

Mr Thalmas (fouillant dans sa poche) : je crois que vous avez fait tomber votre stylo 

J’ai blêmi en prenant ce stylo qu'il me tendait. J’avais tellement honte qu'il sache que j'ai essayé de l'espionner 

Thalmas : vous savez j’ai aidé les maçons à faire ce local je sais quelle fenêtre correspond à quel bureau. Bonne fin de journée mademoiselle Hamza 

Moi : ... ... ...

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Monsieur Grognon