Partie 16 : de retour
Write by Mayei
...Cyrah Elloh...
J’étais impatiente de retrouver les filles au restaurant. Tisha était en voyage depuis trois mois déjà pour une formation et n’avait rien vu du relooking et de mes quelques kilos en moins. J’allais donc lui faire cette belle surprise. Je finissais de ranger ma valise pour le demain. Je n’avais pas envie d’attendre le levé du jour pour la faire. Je glisserai la trousse d’hygiène demain avant le départ. J’ai réussi à avoir une permission pour prendre mon vendredi. Nous quittons donc demain matin très tôt comme il l’a dit et revenons dimanche si tout se passe bien.
J’ai passé ma tenue avec des talons. Je me plaçais devant le miroir pour admirer le résultat. Qui aurait cru que le miroir et moi allions devenir amis ?
Moi (à haute voix) : je suis belle.
Je souriais en pensant au fait que Hakeen m’ait imposé cette phrase à l’esprit. J’ai pris mon sac, dont la couleur était assortie à ma paire de chaussures. J’ai démarré la voiture et une fois devant le restaurant, je suis restée à l’intérieur.
Moi (sms) : position ?
Charlène (sms) : à l’intérieur.
Moi : ok j’arrive
J’ai marché tout droit et de loin j’identifiais notre table. J’ai marché jusqu’à les retrouver.
Moi : bonsoir mesdames…
Tisha (Levant les yeux) : bon... (les gros yeux) Cyraaaah ! Nooooon
J’avais un large sourire. Elle s’est levée de sa chaise et s’est jetée dans mes bras. C’est fou comme un bonheur immense pris possession de mon être tout entier à ce moment précis. Nous avons fini par nous asseoir.
Tisha : tu es à tomber
Moi : merci Ti
Charlène : c’est une belle surprise n’est-ce pas !
Tisha : tout à fait...il était temps de toutes les manières que tu changes de style. Qui a bien pu de convaincre parce que nous avons vraiment essayé sans y arriver.
Charlène : qui d’autre si ce n’est le bel Hakeen...Hakeen Fanti.
Tisha : Jai sérieusement rate les choses par ici. Donc c’est un homme qui peut arriver à te faire changer d’avis ?
Moi (souriante) : même pas !
Charlène : n’est-ce pas que le parent est à tomber. Qu’elle peut dire non ?
Moi : tu es folle cha
Charlène : c’est ça ! Demain en tout cas elle part au royaume.
Nous avions complètement zappé les cartes du menu pour taper les affairages. Charlène s’est chargée de faire un résumé très complet de ma situation actuelle avec Hakeen et Tisha nous a raconté toute l’expérience qu’elle a bien pu avoir durant cette formation mais aussi la rencontre qu’elle a faite avec beau Sud-Africain.
Moi : mais tu es avec Uriel depuis quatre longues années Ti.
Tisha : je sais mais cette connexion qu’il y a eu entre Sandilé et moi était incroyable. Je n’ai pas trompé Uriel et d’ailleurs j’ai bien fait comprendre à Sandilé que je suis dans une relation très sérieuse en plus. Mais depuis que je suis rentrée, il me manque terriblement, tout ce temps que nous avons passé ensemble me manque. Depuis quatre ans je ne sais pas si je me suis sentie aussi bien avec Uriel.
Charlène : c’est le fait que ce soit tout nouveau qui augmente la sensation. Je suis sûre que quelques jours avec Uriel vont faire passer ce sentiment
Moi : je crois aussi
Tisha : hum !
Nous avons enfin posé les yeux sur le menu. Chacune réfléchissait à quoi choisir quand quelqu’un s’est approché de notre table et a tapé là-dessus comme si elle frappait à une porte. Nous avons toutes les trois regardé cette femme au même moment. Elle était fort belle, de teint caramel avec de longs cheveux bouclés qu’elle avait laissé tomber dans son dos. Elle portait un boubou richement brodé.
Charlène : pouvons-nous vous aider ?
La dame (parlant calmement) : je suis la femme de Abdoul !
Charlène a blêmi tout à coup ! Abdoul ? Ce nom me disait quelque chose mais je ne savais plus où précisément je l’avais entendu ça ni quel visage mettre sur ce nom.
Charlène : pardon ?
La femme tira sur la quatrième chaise qui était vacante à notre table et y pris place.
Tisha : madame je ne veux pas vous manquer de respect mais nous ne nous connaissons pas et vous prenez place à notre table !
La femme : ah ça doit être ta bande Charlène ? des briseuses de foyer.
Tisha : madame nous allons vous demander de bien vouloir vous en aller.
J’étais perplexe du fait que Charlène ne se défendait pas
La femme : C’est ensemble que vous vous promenez dans la ville pour sortir avec des hommes mariés et priver des enfants de la douceur d’un foyer uni. Je t’ai reconnue très facilement du fait des nombreuses photos que tu envoies tard dans la nuit à mon mari. Et aussi celles sur lesquelles tu es quasiment nue.
Charlène : je...je ne sais pas de quoi vous parlez. Vous devez sûrement me confondre avec une autre personne.
Je me rappelais soudain que la personne avec qui j’avais surpris Charlène la dernière fois chez elle se prénommait Abdoul. Tisha et moi étions silencieuse, ne sachant pas exactement ce qui se passait. La femme sourit et sortit son téléphone. Avec ses doigts proprement manucurés, elle se mit à pianoter sur l’écran. Le portable de Charlène se mit aussitôt à sonner dans son sac.
La femme : c’est moi qui appelle pour te montrer que je ne me trompe pas de personne. Tu es bel et bien Charlène et c’est dans vos conversations que j’ai su que tu te nommais Charlène puisque dans son répertoire c’est écrit Charles, il n’assume même pas la relation. Tout ceci pour te dire que tu n’es pas la première et ne sera peut-être pas la dernière avec qui il s’amusera. À un moment donné, il te jettera comme toutes les autres alors que c’est moi qui ai la bague au doigt et qui dort dans sa maison. Tu finiras comme toutes ces pétasses...
Moi : madame nous avons compris le message. S’il vous plaît pouvez-vous gentiment quitter notre table ?
La femme : j’avais fini de toutes les façons
Tisha : j’espère que vous sortirez la même leçon de morale à votre mari.
Elle lorgna Tisha et s’en alla. Pendant qu’elle marchait pour rejoindre sa table, je ne pus m’empêcher de l’admirer. C’est un canon comme on le dit. Comment un homme sensé peut-il tromper une femme aussi belle qu’elle ? Notre table cependant était restée silencieuse sauf au moment de passer les commandes. Charlène n’arrivait plus à lever la tête et faisait semblant de faire je ne sais quoi sur son téléphone. Nous avons aussi mangé dans le même silence. C’est seulement dans la voiture que j’ai ouvert la bouche.
Moi : Charlène...
Charlène : non je n’ai pas envie d’en parler, ni aujourd’hui ni demain.
Tisha : il faut pourtant qu’on en parle. Un homme marié Charlène, avec des enfants, tu mérites bien mieux
Tisha : Cyrah a parfaitement raison.
Charlène : J’AI DIT QUE JE NE VOULAIS PAS EN PARLER. Cyrah gare toi que je descende
Moi : il n’en est pas question. Tisha laisse tomber quand elle se sentira prête elle parlera.
Tisha : hummm
J’ai déposé chacune chez elle et je suis rentrée chez moi. Je n’allais pas la juger. Sortir avec un homme marié est une chose dérangeante selon moi mais j’attends tout de même qu’elle s’ouvre et en parle d’elle-même.
...Hakeen Fanti...
Je me suis levée aux aurores pour être sûr que j’avais tout. Un tour à la station pour faire le plein et aussi à la supérette de la station en question pour des encas. C’était plus pour grignoter quelque chose puisque c’est sûr que maman fera un grand repas. Il nous fallait aussi de l’eau pour s’hydrater durant le voyage.
De retour à la maison j’ai encore vérifié que tout était prêt. Il était 7 heures lorsque j’ai appelé Cyrah pour voir sa position. J’ai mis sur le haut-parleur en rangeant mes chaussures dans un sac.
Cyrah : je suis prête ! Je suis prête !
Moi : ok je quitte la maison comme ça !
Cyrah : je t’attends alors
Moi : à tout à l’heure je t’aime
Cyrah (petite voix) : je t’aime aussi
Clic
« Nous t’aimons aussi Hakeen »
Moi : que des sauvages !
Issan : nous sommes prêts aussi
Moi : prêt pour ?
Kham : on voyagera tous ensemble. Ça fera plaisir à maman !
Moi : et c’est maintenant que vous me le dites ?
Issan : qu’est-ce que ça change ?
Moi : bref, allons-nous-en. Et décidez entre vous de qui conduira.
Kham : c’est censé être toi
Moi : plus maintenant
Comme toujours ils se sont chamaillé et n’arrivant pas à décider, ils jouèrent à pierre papier et ciseaux. Des pères de familles comme eux. Malheureusement pour Issan il avait perdu et allait donc se taper cinq heures de conduite jusqu’à Assiè. Je me suis assuré que la porte de la maison était bien verrouillée et nous avons démarré pour prendre Cyrah. J’ai mis les affaires de cette dernière dans le coffre. Nous étions assis elle et moi sur la banquette arrière.
Cyrah : ça va les garçons ?
Issan : ça roule comme sur des roulettes.
Kham : pareil ici aussi. Dis-moi s’il te plaît que tu as fait ton gâteau au chocolat juste pour la route.
Cyrah (Levant le panier qu’elle tenait) : bien sûr que oui ! Je n’ai pas oublié
Moi : tu savais donc qu’ils venaient ?
Cyrah : eh oui !
Moi : bande de comploteurs !
Kham : dis le comploteur en question !
Je lui tapais la nuque avant qu’il n’ajoute quoi que ce soit. Issan a mis la musique et nous avons fait une petite prière avant de prendre la vraie route pour Assiè cette fois-ci. Assis derrière avec Cyrah pas mal d’idées me vinrent à l’esprit.
Je me rapprochais d’elle et passait ma main dans son dos et fis glisser sa fermeture éclair de sa robe. Elle sursauta et me regarda étrangement. Ne pouvant parler, elle ne fit que de gros yeux. Très vite ma main rentra en contact avec sa peau, très douce au passage. Je lui caressais la colonne vertébrale jusqu’au commencement de son dessous dont je tirai tout doucement la corde. Je me penchais ensuite légèrement pour lui faire des bisous dabs le cou. Je devenais de plus en plus à l’étroit dans mon pantalon. Heureusement que Kham dormait et que Issan était concentré sur la route. Je continuais à parsemer son dos de baisers. Elle s’agrippa à mon bras et respirait fort.
Issan : Hakeen ?
Moi (me raclant la gorge) : oui Issan ?
Issan : passe-moi une bouteille d’eau s’il te plaît
J’ai pris une bouteille dans le paquet et la lui tendue. Revenant à Cyrah, elle me regardait comme une petite fille sans défense. Elle avait la bouche entrouverte.
Je passais ma main dans son dos cette fois-ci pour remonter sa fermeture.
Moi (a son oreille) : ça n’a jamais été aussi difficile d’être patient !
Cyrah : ... ...
Moi : je t’aime Cyrah
Cyrah : je t’aime aussi Hakeen
...Cyrah Elloh...
Je me remettais à peine de cette sensation que venait de me faire vivre Hakeen que j’affrontais une autre quand nous foulions le sol de Assiè. Je ne savais comment décrire la façon dont je me sentais. J’étais à la fois émerveillée mais me sentais comme chez moi en fait.
Jamais de ma vie je n’avais vu une clôture s’étendre sur une distance pareille. Je regardais partout comme une petite fille dans un magasin de bonbon. La porte s’ouvrit et des gardes et des filles que je supposais être des servantes se précipitaient vers nous. Ils étaient tous vertu de bleu. Nos affaires furent transportées après que Hakeen ait donné des instructions.
Hakeen : tu viens ?
Issan et Kham nous avaient déjà devancés. Bientôt nous rentrons dans la maison. Tout ce luxe ! J’avais l’impression de faire tache. Tout était propre, tout brillait. J’avais l’impression d’être dans un autre monde très différent de la ville. Combien de serviteurs avaient-ils ? Je ne saurais dire.
Hakeen : lorsque nous croiserons mon père, baisse juste la tête ok
Moi (intimidé) : d’accord
Nous étions tous debout au milieu du salon lorsque Rimê Fanti apparue accompagnée de père surement.
Les garçons mirent tous les trois le genou droit au sol et leur père passa les relever chacun. Hakeen en premier, ensuite Khamissi et enfin Issan. Ils se firent ensuite des accolades.
Alors qu’il arrivait à mon niveau, je baissais la tête comme me l’avait indiqué Hakeen.
Okou Fanti : tu dois être Cyrah !
Moi (timidement) : oui !
Okou Fanti : sois la bienvenue chez les Fanti
Il m’ouvrait ses bras et je m’y réfugiais. Ensuite ce fut le moment des retrouvailles avec la reine Fanti. Elle était tellement contente de me voir et moi aussi d’ailleurs.
Elle était aussi heureuse de voir tous ses enfants.
Rimê Fanti : je suis la plus heureuse !
“Heureuse au point d’oublier ma présence”
Issan : la plus belle des Fanti, la reine mère en question. Celle dont la beauté n’est égale à aucune autre, celle dont la beauté...
Tout le monde : Issaaaaan !!!
J’étais morte de rire
La vieille femme, nana je suppose, s’approcha de moi et me toucha le visage tendrement.
Nana : alors tu es celle qui portera mes arrières petits enfants ?
Étonnée, je regardais Hakeen en espérant qu’il me vienne en aide.
Hakeen : on vous aime bien les femmes mais nous allons nous retirer entre hommes.
Okou Fanti : tout à fait, vous venez les garçons !
Hakeen me lança un sourire mesquin et s’en alla. Les deux femmes me tiraient à l’extérieur. C’était encore plus magnifique. Un jardin vraiment magnifique, tout était vert, tout était fruité.
Nana : tu avais raison Rimê, elle est vraiment belle.
Rimê Fanti : tu as vu ? Cyrah nous allons donner une réception et inviter les autres maisons.
Moi : ok
Nana : au fait j’ai fait ça pour toi !
Elle me tendit un assemblage de perles très blanches.
Nana : mets ça aux reins
Rimê Fanti : non nana tu ne vas pas lui donner des perles de fertilité. Ils ne sont même pas mariés.
Nana : je suis juste prévoyante ! Ça ne saurait tarder n’est-ce pas Cyrah ?
Moi : euh...
Rimê Fanti : tu la mets mal à l’aise nana
Elles m’ont charriée pendant un moment. J’ai quand même pris les perles mais avec l’intention de les ranger bien au fond de ma valise.
La mère de Hakeen me tendit un plateau rempli de fruits.
Rimê Fanti : monte le plateau à Hakeen !
Moi : euh...je ne sais pas trop où se trouve sa chambre
Nana : tu trouveras certainement
Décidément ! Moi qui pensait que la mère de Hakeen était mystérieuse et bien nana l’était encore plus. Je me suis promenée dans la demeure jusqu’à me retrouver devant une porte où se tenait un garde.
Moi : s’il vous plaît est-ce la chambre de Hakeen ?
Lui : oui celle de prince Hakeen
Moi (hésitant) : j’ai un plateau à lui remettre
Il se poussa et m’ouvrir la porte. Comme le reste de la maison, sa chambre était somptueuse et immense.
Moi : Hakeen ?
Hakeen : Cyrah !
Il était debout devant moi avec juste une serviette nouée à la hanche. Je baissais les yeux, gênée
Moi (Levant le plateau) : ta mère m’a demandé de te porter ce plateau
Hakeen : regarde-moi
Je levais difficilement les yeux. Du coup il retira sa serviette. Par réflexe je fis tomber le plateau et me cachais mes yeux. Il éclata de rire
Hakeen : j’ai un boxer Cyrah, peux ouvrir les yeux.
Moi : tu es fou Hakeen
Hakeen : de toi ! Au fait tu es sûre que c’est ma mère t’a demandé de me porter ce plateau ?
Moi : oui !
Hakeen : elle sait pourtant que je ne mange ni la banane encore moins la papaye.
Moi (confuse) : pourtant c’est bel et bien elle qui m’a remis ce plateau.
Hakeen : je suppose qu’elle voulait qu’on passe un peu de temps ensemble.
Nous nous sommes retrouvés sur le lit à parler de tout et de rien. Il s’endormit au bout d’un moment surement fatigué par la route.
Plus tard je regagnais ma chambre et une tenue était posée sur le lit, faite en pagne et très belle. Elle m’allait à ravir. C’était pour ce soir.
... ...
Le festin était digne d’une royauté. Hakeen était à tomber dans cette tenue traditionnelle. Il était beau comme un roi et j’aimais le fait que sa mère insistait sur le fait que je reste accrochée à son bras.
J’ai fait la connaissance de la famille Kwam ils étaient chaleureux sauf leur fille du nom de Ina. Elle me regardait de haut et donnait l’impression de m’en vouloir pour je ne sais quoi.
Les Dankwa par contre, avaient tout fait pour me mettre à l’aise mais cette femme me semblait fausse. Elle avait l’impression d’en faire un peu trop. C’était la reine-régnante, elle était belle mais forçait le sourire, forçait le fait de s’intéresser à moi. Surtout elle faisait en sorte que sa fille s’approche le plus possible de Hakeen avec des excuses farfelues du genre “demande au prince Hakeen de te montrer les toilettes” vraiment !
...chez mes Dankwa...
Amana : tu as vu ce que ton manque d’ambition a causé ? Tu as vu un maintenant ?
Kiara : qu’ai-je encore fait maman ? C’est quoi cette fois ?
Amana : je ne sais plus que faire de toi. Il nous faut trouver un moyen pour qu’il t’épouse coûte que coûte. On ne connaît même pas l’origine de cette Cyrah même si elle a un prénom royal.
Kiara : fais comme bon te semble. De toutes les manières on fait toujours selon tes désirs
Amana : fiche le camp avant que je ne te porte main, je vais m’en occuper toute seule.
...Chez mes Kwam...
Ina : pourquoi c’est si difficile pour toi de convaincre papa de me faire épouser Hakeen ?
Mossane : Ina il a trouvé quelqu’un tu ne vois pas ?
Ina : c’est toujours pareil avec toi. Tu as fait mains et pieds pour que litote épouse le fils Dankwa. C’est elle ta préférée n’est-ce pas ? Moi tu t’en fou complètement
Mossane : ton mauvais comportement te perdra Ina. Cette noirceur que tu as dans le cœur te perdra. Pourquoi veux-tu te comparer à litote ? C’est ta sœur et non ta rivale.
Ina : c’est de ta faute si je suis en compétition avec elle car tu l’as toujours mise à l’aise comparé à moi.
Mossane : je ne vais pas continuer cette discussion avec toi.
...voix off...
Alors que toutes les trois maisons étaient complètement endormies, une personne pourtant ne dormait pas car trop troublée. Ne pouvant tenir, elle se leva, mis un lourd manteau doté d’une capuche pour ne pas qu’on la reconnaisse et s’en alla dabs cette nuit. Elle s’assura que personne ne l’avait vu, aucun gardien, aucune servante, encore moins un serviteur.
Elle marcha toute seule cette nuit noire et fini par atteindre ce lieu. Elle frappa des coups bas contre la porte. La vielle bonnie ouvra.
La vieille Bonnie : je t’avais dit que nos chemins se croiseraient encore une fois.
« Elle est de retour. Je l’ai senti au plus profond de moi, c’est elle. Je l’ai senti bonnie. Tu m’as assurée qu’elle serait morte. »
La vieille bonnie : je ne suis pas Dieu pour établir un droit la vie ou de mort sur un être humain
« Il va falloir que tu fasses quelque chose...trouve une solution. »
La vieille bonnie : retourne chez toi et sois prête à porter ton fardeau
“Aide moi s’il te plaît...c’est de ta faute si je me retrouve dans cette situation. Tu n’as pas accompli ta part”
La vieille bonnie : non ! c’est de ta faute, à toi toute seule. Retourne chez toi !