Partie 18 : c'est la fin du monde ?

Write by Mayei

Partie 18 : c'est la fin du monde ?

…Cécile Kassoum…

Je me suis précipitée vers lui et l’ai attrapé par la jambe. 

Moi : Samuel pardon ne t’en va pas. Je t’en supplie. Je n’ai jamais voulu te tromper, je ne sais même pas ce qui m’est arrivé ce soir-là. J’étais en colère contre toi car j’avais entendu la voix d’une fille dans ton téléphone. J’ai voulu me changer les idées j’ai pris quelques verres avec lui et je ne sais pas comment le lendemain je me suis retrouvée nue dans ce lit. 

Samuel : Cécile laisse ma jambe s’il te plait…que tout ceci se fasse en douceur

Moi : non, ne me laisse pas Samuel snifff ne me laisse pas je t’en prie. Ce n’est qu’une erreur, un malentendu. Crois-moi, je n’ai jamais voulu ça

Il a essayé de se dégager mais je maintenais fortement mon étreinte. Je me foutais d’être à même le sol ou pas. Je n’allais pas laisser mon mari me filer entre les doigts. 

Samuel : Cécile ne m’oblige pas à être rude envers toi. Je ne veux ni te brutaliser ni te secouer donc s’il te plait éloigne-toi de moi pour ton propre bien

Moi : non oooh ! Où tu vas je vais aussi. Je te suis Samuel

Samuel : tu l’auras voulu

Il s’est dégagé violemment de moi, me projetant de l’autre coin de la chambre et a pris la direction vers la sortie. Je n’ai pas perdu le temps et me suis mise à le suivre dans les escaliers. Je descendais les marches deux par deux mais il était quand même loin devant. 

Je l’ai retrouvé à bord de sa voiture près à démarrer pour je ne sais où. Je me suis couchée sur le capot en criant de toutes mes forces. 

Samuel : bouge de la Cécile

Moi : roule sur moi, passe-moi sur le corps mais je ne bouge pas d’ici

Il a remis sa tête à l’intérieur et a mis en marche le moteur. Il l’a fait ronfler et par réflexe j’ai sursauté. Ce petit moment a suffi pour qu’il sorte de vive allure de la maison. Je me suis laissée tomber sur le sol et tout de suite j’ai éclaté en sanglots. J’ai toute seule gâcher ma vie. J’ai brisé et détruit mon foyer de moi-même. Pourquoi me suis-je autant emportée ? Pourquoi n’ai-je pas attendu sagement que Samuel rentre pour tirer toute cette histoire de téléphone au clair ?

Le gardien : madame il faut vous relever s’il vous plait

Moi : laisse-moi ! ce n’est pas toi qui a ouvert ce foutu portail pour qu’il sorte de la maison et tu me demande de me relever ? laisse moi je veux mourir. Mon mari veut me laisser…je veux mourir ooooh

Le gardien : a fo safroulaï ! Madame ne dites pas ça. Monsieur est fâché mais ça va s’arranger 

Moi : non oooh il n’y a pas d’espoir pour moi

Il m’a relevée du sol. Je suis sûre que j’avais une sale tête mais peu importait. 

Moi : il faut ouvrir la porte je sors

Le gardien : madame est ce que vous pouvez sortir comme ça?

Moi : je dis ouvre le portail maintenant. 

Le gardien : d’accord madame 

Je suis allée rapidement récupérer mes clés de voiture et mon sac puis j’ai pris la route de chez Naomie. Plus je conduisais plus je pleurais. La vie…la vie est bizarre comme on le dit. Du jour au lendemain on peut facilement perdre ce à quoi on tenait le plus.

J’ai appuyé la sonnerie à fond et Naomie m’a ouvert la porte.

Naomie : Cécile ?

Moi : tu me laisses passer s’il te plait ?

Naomie (se poussant) : mais tu ne portes même pas de chaussures ?

J’ai baissé la tête pour regarder mes pieds. En effet je ne porte pas de chaussures et je ne m’en suis même pas rendue compte. 

Moi : … … … 

Je suis passée et me suis assise dans le premier fauteuil que j’ai vu. 

Naomie : Cécile qu’est ce qui se passe ?

Moi : je peux avoir un peu d’eau s’il te plait ?

Naomie : ok 

Je suis restée silencieuse jusqu’à ce qu’elle revienne avec le verre. Je l’ai descendu d’un trait

Naomie : Cécile tu m’inquiètes qu’est ce qui se passe?

Moi : j’ai perdu Samuel !

Naomie : quoi ???? Samuel ? Samuel est mort ?

Moi : mais non toi aussi 

Naomie : mais quoi alors ?

Je lui ai tout raconter sans omettre quoi que ce soit. Au point où j’en suis je n’ai plus rien à cacher.

Naomie : je t’avais prévenue Cécile mais tu n’écoutes pas quand on te parle. Tu trouvais que je la jugeais durement. Quelque chose chez elle me dérangeait. Je n’ai jamais aimé cette Fatou et voilà maintenant. Combien de fois je t’ai dit de t’éloigner d’elle ? Si ça se trouve c’est elle même qui a pris le téléphone de Samuel 

Moi : mais non ou va-t-elle avoir accès à son téléphone ? Et en plus ce n’était pas sa voix

Naomie : ce qui est sur ça ressemble à un coup monté 

Moi : il faut que je trouve un moyen de récupérer Samuel

Naomie : est-ce que tu as essayé de joindre même cette Fatou ?

Moi : non non ! 

Naomie : tchrrr et tu attends quoi ?

Nous avons essayé plusieurs fois mais elle ne répondait pas. Au début elle rejetait nos appels et pour finir son téléphone était complètement éteint. 

… … … 

Le reste du weekend a été pénible pour moi. Je me suis rendue chez Audrey pour lui expliquer la situation et aussi pour lui demander de garder Kenji un peu plus longtemps, le temps que je mette de l’ordre dans mes affaires et que je vois un peu le bout. 

Ce matin c’est avec beaucoup de mal que je me suis levée de mon lit pour prendre la décision de me rendre au travail. J’ai pleuré du vendredi au dimanche et j’ai mangé peu. J’ai plusieurs fois tenté de joindre Samuel mais évidemment qu’il ne décrochait pas.

C’est dans ce genres de moments que je regrette ne pas avoir de famille. Ma famille serait surement allée voir la sienne pour essayer de régler. 

Je suis rentrée dans mes locaux sans dire bonjour à qui que ce soit. J’ai tracé tout droit vers mon bureau. Mais en passant devant celui de Fatou quelle ne fut ma surprise de voir la bonne dame assise devant son ordinateur. J’ai senti mes poils se dresser et la colère envahir tous mes pores.

Moi (ouvrant sa porte) : QU’EST CE QUE TU FOUS ICI ? QU’EST CE QUE TU FOUS ICI ?

Fatou : ça se voit n’est-ce pas ? Je travaille, c’est pour ça que tu me paies 

Moi : je veux que tu me ramasses tes affaires et quittes cette société sur le champ 

Fatou : et je peux en savoir la raison ? Jusqu’à preuve du contraire je fais très bien mon travail !

Moi : Fatou ne me pousse pas à bout. Tu as envoyé ton cousin, ce démon dans ma vie pour me détruire n’est-ce pas ? C’était cela ton but ? C’est l’envie qui te tue ? la jalousie ? parce que ta vie est minable ?

Je voyais des oreilles indiscrètes faire des aller et venue devant son bureau mais c’était le cadet de mes soucis 

Fatou : tu es une grande fille Cécile. Je t’ai forcé à faire quelque chose ? c’est de ma faute si tu n’as pas pu fermer te jambes et que mon cousin t’a montée…

Je n’ai pas pu me retenir, la gifle est partie très vite 

Moi : JE TE VEUX HORS D’ICI DANS LES MINUTES QUI SUIVENT 

Fatou : tu regretteras ce geste 

J’ai décroché le téléphone de son bureau 

Moi : sécurité, faites-moi sortir mademoiselle Sidibé d’ici

J’ai pris mes clics et mes claques puis suis sortie de son bureau 

Moi : qu’est-ce que vous regardez ?

Ils ont tous déguerpis 

…Mickaël Adjoumani …

Je n'arrive plus à passer une journée sans penser à elle. Comment cela peut-il se faire ? Elle occupe toutes mes pensées. 

Moi : Tristan tu t'en rend compte ?

Tristan : quoi ?

Moi : tu peux croire que depuis que j'ai fait sa rencontre, depuis deux mois je n'ai pas eu de rapports sexuels avec quiconque ?

Tristan : tu es un cas Mickaël ! Nous sommes au boulot en plein préparation d'une importante réunion et toi c'est aux fesses d'une femme que tu penses ?

Moi : Le femme c’est tout ! C’est Le but même de l'existence. Elle est notre motivation. Vouloir Être riche ce n'est pas pour qu'aucune femme ne nous rejette ? Les grosses voitures ce n'est pas pour taper à l'œil de la femme ?

Tristan : et te voilà devenu philosophe à cause d'une femme 

Moi : tu vois c’est ce que je disais. La femme est tout et actuellement Mathilde est mon tout 

Tristan : Avec ce vieux prénom ? j’espère au moins qu’elle est belle

Moi : toi-même vieux. Je suis sûre que si tu la vois, tu regretteras d’avoir hoisi ta plate femme la 

Tristan : impoli c'est de ma femme que tu parles comme ça ?

Moi : lrkrkrkrkr qu'est-ce qui est faux ? Où sont les fesses ? Où sont les seins ? On aime la bonne chair nous 

Tristan : sors de mon bureau sinon je t’étripe tout de suite 

Je lui ai ris au nez avant d'exécuter sa demande. 

Entre temps j’ai aussi appelé Mathilde pour caler un rendez-vous ce soir. J’ai vraiment besoin de la voir. Je lui ai passé tous les signaux possibles à travers mes faits et gestes mais elle n'est point réceptive. J'en viens à me demander si elle ne le fait pas exprès. Avec ma voiture uniquement j’ai choppé pas mal de go mais Mathilde c’est tout à fait différent. Elle s’en contre fiche. 

Je compte aller droit au but. Je l'enverrai dans un endroit huppé de la place et nous pourrons parler normalement comme de grandes personnes. 

Pour la première fois dans ma vie je me trouve à vouloir une relation sérieuse avec une fille.  

À la descente je me suis fait tout beau pour passer chercher Mathilde chez elle. Elle m'attendait devant la boutique 

Moi : j'aurais bien aimé rentrer et saluer tes parents 

Mathilde : la prochaine fois alors 

Moi : comme tu veux...tu es vraiment belle 

Mathilde : merci et tu n'es pas en reste 

Moi : ☺️☺️☺️☺️

Je suis bête à perdre mes mots. Elle me déstabilise sérieusement 

Une fois à destination, je garai et descendis lui ouvrir la portière 

Mathilde : merci 

Galanterie obligeant je lui ai tenu la porte du restaurant. Nous avons passé nos commandes 

Mathilde : ce cadre est vraiment beau. Je ne savais pas que ces genres d’endroits existaient 

Moi : c’est le cadre parfait pour ....

Mathilde : pour ?

Moi : pour te dire que je t'aime simplement. J'ai besoin de toi dans ma vie. Je veux que tu sois ma petite amie 

Mathilde : Mickaël tu es un bon ami...

Moi : justement je n'ai pas et n'ai jamais eu l'envie d'être juste un ami pour toi. Je veux bien plus 

Mathilde : je ne sais pas si une telle relation est possible 

Moi : parce que ?

Mathilde : on vient de deux mondes différents. Moi d'un monde très pauvre et toi tout l'opposé. Tu m'auras très vite jetée quand tu auras besoin d'une femme de ton rang et statut social 

Moi : je suis choqué par ce que tu dis. Comment une si belle femme peut être aussi pessimiste ? Pourquoi te mets tu ce genres d'idées dans la tête ? C'est toi que je veux ou ton statut social ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre d'ailleurs ?

Mathilde : je sais que tout part d'une bonne volonté mais il y a tellement d'exemples...

Moi : chaque personne a sa vie et chaque personne fait ses choix. Tu ne vas pas de baser sur la vie d'autres personnes pour décider de la nôtre quand même. Même s’il y a des personnes qui ont laissé la différence de classe s’immiscer entre eux, tu veux me dire que personne d’autre n’a réussi à concilier les deux et en faire quelque chose de merveilleux ?

Mathilde : … … …

Moi : alors pourquoi tu ne prends pas exemple sur ces genres de cas mais préfères regarder vers l’échec ? 

Mathilde : humm...

Moi : promets-moi d'y réfléchir 

Mathilde : ok d'accord 

Moi : non promets moi

Mathilde : d’accord Mickaël je promets. 

...Fatou Sidibé...

Je me lève du lit et commence à me rhabiller 

Moi (souriant) : encore une fois tu as été très efficace mon cher et tendre cousin 

Sidik : loool arrête de m'appeler ainsi 

Moi : n'es-tu pas mon cousin krkrkkr ?

Sidik : nous savons très bien ce qu'il en est 

Moi : j'ai hâte d'avoir toute la somme pour qu'on aille ailleurs se reconstruire une toute autre vie bien loin d’ici

Sidik : hummm

Moi : quoi humm ??

Sidik : rien 

Moi : comment ça rien ? Je te connais Sidik quand tu fais sortir cette exclamation c’est que tu as envie de dire quelque chose mais te retiens donc parle vite 

Sidik : je me disais qu'on devrait vraiment lui mettre la pression pour qu'on soit payé le plus vite 

Moi : je vois ! T’inquiète, je m'en charge, ça sera vite fait

Oui Sidik n'est pas mon cousin mais mon petit ami. J’ai fait ce que j’ai fait pour des raisons personnelles et l'argent que je vais tirer de ça me permettra enfin de mettre mes pieds en Europe. Je n'ai pas encore décidé quel pays précisément mais au moins je sortirai de l'Afrique. Je n'allais pas me contenter de ce salaire minable de commerciale. À part la voiture de service qu'est-ce que cela m'apportait. Quitte à détruire le foyer de Cécile je m'en fou. D'ailleurs ce n'est pas à moi qu'il faut s'en prendre mais plutôt à la personne qui est à la tête de tout ce plan 

...Nabil...

Mouna : tu connais ce monsieur quelque part ?

Moi : comment ?

Mouna : je demandais si tu connaissais ce monsieur quelque part vue la façon dont tu le regardais avec insistance

Moi : je pensais avoir devoir eu à faire à lui dans un de mes business mais ce n’est pas lui

Mouna : ok

Elle s’est reconcentrée sur son plat. Comment dire à ma femme que je regardais cet homme qui passait parce qu’il ne me laissait pas indifférent ? chaque jour qui passe j’essaie de refouler ce sentiment qui s’enracine en moi mais c’est tellement difficile. Mon séjour en prison en plus d’un casier judiciaire m’a également laissé autre chose. Mon penchant pour les personnes de même sexe que moi. Au début j’étais celui qui subissait mais avec le temps j’ai commencé à être celui qui infligeait et ce gout m’ait resté dans la chaire au point de n’être entièrement satisfait que si je ne fais pas un tour par derrière avec ma femme. 

Je me contentais de la sodomie avec ma femme mais depuis quelques temps c’est difficile pour moi de démarrer en étant sur ma femme, sans penser à lui. Mes érections sont de plus en plus molles avec elle. Je mets tout sur le coup de la fatigue en espérant qu'il y ait une amélioration. 

Il m'arrive souvent de me demander ce que mon entourage pensera de moi si jamais, ils apprenaient ce lourd secret que je garde.

Pourrai-je assumer cela devant mes filles ? 

Mouna : mais qu’est ce qui se passe Nabil ? nous sommes là pour passer un bon temps mais tu m’as l’air complètement ailleurs 

Moi : désolé mon cœur, tu sais j’ai tellement de dossiers à gérer et tu sais que je ne veux pas décevoir mon père 

Mouna : si si je comprends mais tout ceci joue sur le temps que tu as à nous accorder aux filles et à moi

Moi : je vais arranger ça à mon retour du Caire 

Mouna : au Caire ? quel retour de Caire ?

Moi : oui ! je pars demain 

Mouna : et c’est aujourd’hui que tu me dis ? 

Moi : je te l’ai dit bien avant aujourd’hui tu as sans doute dû oublier

Mouna : non, je ne peux pas oublier le fait que mon mari voyage tout de même 

Moi : je suis vraiment désolé si j’ai omis de t’en parler

Mouna : hummmm

Moi : s’il te plait ne boude pas, tu sais à quel point j’aime ton sourire

Mouna : mais tu ne me donnes aucune raison de sourire présentement 

…Olivier Thalmas…

Voilà plusieurs jours que je regarde Murielle faire. Elle agit comme si j’avais imaginé cette nuit avec elle, comme si cela ne s’était uniquement produit dans mon subconscient et je vous assure que cela peut me rendre fou. Elle agit de façon entièrement professionnelle avec moi. Plusieurs fois j’ai essayé de la pousser à bout mais elle m’a soigneusement ignoré. 

Moi : mademoiselle hamza ?

Murielle : oui monsieur Thalmas ?

Moi : je vais vous demander de rester un peu plus longtemps pour que nous parlions d’un projet

Murielle : un peu plus longtemps c’est-à-dire ?

Moi : à l’heure habituelle de votre descente, au lieu de prendre la route de chez vous, prenez plutôt celle qui mène à mon bureau 

Murielle : … … … 

Moi : le message est-il passé ?

Murielle : très bien monsieur 

A dix-sept heure précise, j’avais libéré ma secrétaire et passé un coup de fil rapidement à son bureau pour qu’elle me retrouve immédiatement. Dès qu’elle mit pied dans mon bureau, j’ai bouclé la porte à clé. 

Murielle : je peux savoir pourquoi vous êtes obligés de fermer la porte à clé pour une simple séance travail ?

Moi : parce que nous n’allons pas travailler…assieds toi 

Murielle : monsieur Thalmas…

Moi : MURIELLE TU T’ASSOIS IMMEDIATEMENT 

Ce qu’elle fit et ce immédiatement comme je venais de lui suggérer

Moi : bien…j’aime quand tu es docile. 

Je me suis assis à mon tour 

Murielle : monsieur j’ai d’autres choses à faire 

Moi : tout dépendra de toi alors. Plus vite tu m’expliqueras ce qui se passe dans ta tête plus vite tu sortiras d’ici

Murielle : pouvez-vous être plus précis ?

Moi : ton vouvoiement m’agace Murielle

Murielle : je ne sais pas pour quelles raisons je devrais vous tutoyer 

Moi : parce que nous avons couché ensemble, j’ai pris possession de ton corps, je t’ai fait mienne et je sais que tu as adoré

Murielle : donc c’est la fin du monde ?

Moi : pardon ?

Murielle : je demandais si c’était la fin du monde ? 

Moi (perturbé) : je ne comprends pas

Murielle : ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre. Que je vous ais permis de me toucher ne m’engage en rien vis-à-vis de vous. Suis-je la première à l’avoir fait ? de mon côté vous n’êtes pas le premier et surement pas le dernier donc foutez-moi la paix, vous me harcelez. J’avais besoin de tirer un coup et c’est sur vous que c’est tombé cette nuit-là, rien de plus.

Je ne pensais pas que la discussion tournerait dans ce sens. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Avec elle, je perds tous mes moyens. Elle me clou le bec à chaque fois. Moi Olivier Thalmas, une petite de son genre ?

Murielle : c’est bon ? vous n’avez plus d’autres questions ?

Moi : le fils Adjoumani est qui pour toi ?

Murielle (du tic au tac) : mon futur mari

Moi : pardon ?

Murielle : j’ai dit mon futur mari 

Je sentais la moutarde monter très rapidement

Moi : sors d’ici avant que je ne réponde plus de moi

Murielle : il va me falloir la clé 

J’ai fouillé dans ma poche et j’ai fait sortir cette maudite clé que j’ai balancé à même le sol. Elle s’est baissée en me présentant son fessier, a ramassé la clé et est sortie de mon bureau. Je crois que je me suis trop exposé à elle. Je lui ai montré que je pouvais être doux et voilà ça me revient en pleine gueule. C’était une erreur d’un soir pour elle ? il n’y a pas de soucis. On ne m’y reprendra plus

Monsieur Grognon