Partie 19 : tentative

Write by Mayei

...Khady... 

C’est Chez moi que Léopold veut mourir ? Pourquoi ? j’ai été prise d’une panique soudaine. Je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond. Il était couché à même le sol, inerte. Je ne savais pas s’il était mort ou toujours vivant. Je me suis baissée vers lui et j’ai passé mon index sous son nez. J’ai senti son souffle chaud et mon esprit a été un temps soit peu soulagé. Il est toujours vivant

Je me suis mise à crier le nom de Marius pour qu’il vienne m’aider car à moi toute seule je ne pourrai pas le soulever. 

Marius : mais qu’est ce qui se passe ? 

Moi : Marius il faut te dépêcher mets le dans la voiture je vais me changer rapidement. Il a eu une crise il faut qu’on l’emmène à l’hôpital 

Marius : tu comptes venir à l'hôpital ? Sa femme risque de ne pas être contente 

Je l'ai bien lorgné la 

Moi : tu penses que les états d'âme de sa femme m'intéressent peut-être ? Dépêche-toi ne nous perds pas le temps 

Je suis allée passer un boubou et nous avons pris la direction de l'hôpital. À notre arrivée il s'est avéré que son médecin habituel était en vacance c'est donc un autre qui allait s'occuper de lui. Il a été très vite pris en charge et moi je suis restée avec Marius.

Moi : Marius tu as averti sa famille ?

Marius : pas encore 

Moi : Mais pourquoi il faut qu'on te dise tout même ? Si tu ne veux pas appeler il faut me passer le numéro et j'appelle 

Marius : je vais le faire 

« je vais le faire » mais il se tient toujours devant moi à me regarder

moi : c’est quoi le problème ?

Marius : il faut que tu rentres la femme de monsieur ne va pas apprécier que tu sois ici.

Moi : ok je t’attends ! puisque tu es autant déterminé à me faire partir viens me soulever de ma chaise et fou moi dehors tchrrrrrr

Il s'est éloigné pour passer le coup de fil. Il pense peut-être que j’ai peur de cette Tania ? C'est seulement la bague qu'elle a hein c'est tout. D'ailleurs même on fait quoi avec ça ? Léopold passe plus de temps Chez lui que Chez moi donc...

Il s'est écoulé assez de temps quand même avant que je ne vois Tania arriver. Elle était sapée dans un ensemble vraiment je me demandais si cela collait avec le fait de venir à l'hôpital. Quand on t'annonce que quelqu'un qui compte pour toi a été admis dans la précipitation à l'hôpital, je ne pense pas qu'on puisse avoir le temps d'aller s'habiller aussi bien et surtout se maquiller. Il ne fallait pas voir les bijoux dont elle avait paré son cou et ses poignets.

Elle s'est assise avec tout son tapage et sa fille suivait aussi 

Tania : oui Samuel 

... ... ...

Tania : non non ne t'inquiète pas. Les docteurs ne nous ont encore rien dès qu'il y a quelque chose je te fais signe 

... ... ...

Tania : Mais non reste coucher. Je suis déjà avec Nadia ça peut aller 

... ... ...

Tania : non laisse ces mégères-là en dehors de ça ! Tant que ton père ne sera pas tiré d'affaire je ne leur dirai rien 

... ... ...

Tania : oui ce sont ses sœurs mais aussi de grandes sorcières. Je t’assure que dès qu’elles mettront leurs pieds dans cet hôpital ton père mourra, je touche du bois.

… … …

Tania : je ne sais même pas pourquoi tu tiens toujours à prendre leur défense. Ce qui est sur s’il y a quoi que ce soit je te fais signe

… … … 

Tania : ok bisous

Je l'écoutais d’une oreille distraite mais J’ai tout capté ! Je sais que Samuel est Le fils de Léopold Mais je ne l'ai jamais vu en réalité. Je ne sais pas à quoi il ressemble exactement. 

Le docteur : la famille de monsieur Léopold 

Nous nous sommes toutes levée ! Tania ma regardée surprise 

Moi : comment il va docteur ?

Dr : vous êtes sa femme ?

Tania : c'est moi sa femme ! 

Moi : c’est avec moi qu'il était, c’est moi qui l'ai ramené ici 

Dr : je suis un peu perdu 

Tania (haussant le ton) : je suis sa femme légitime. 

Elle l’a dit en montrant sa bague 

Dr : ok madame suivez moi 

Pendant que Tania et sa fille s'en allaient avec Le docteur je me suis assise en lançant un juron. Je ne sais pas ce que ces hôpitaux ont avec cette histoire de famille 

Marius : tu ne pouvais pas rester tranquille ?

Je me suis retournée vivement pour lui faire face 

Moi : c'est à moi que tu parles Marius ?

Marius : à qui d'autre ? 

Moi : Marius c’est à moi que tu t’adresses ?

Marius : oui

Moi (applaudissant) : wouuuuh Khady tu es tombée oh ! c’es Marius ce chauffeur de rien du tout, le lèche-botte de Léopold qui va te parler comme ça ? on aura tout vu
Ecoute moi bien Marius. Que ce que je vais te dire là passe par ton oreille droite et ne sorte pas par la gauche. Ne t'avise plus jamais d'ouvrir ta sale bouche pour me faire une quelconque remarque. Tu penses peut-être qu'on a Le même niveau ? Je fais ce que je veux, ou je veux et quand je veux. Regardez-moi ces légèretés, imbéciles, chien vert

Il m'a regardée avec un œil mauvais et je lui ai rendu son regard. Pour qui est-ce qu'il se prend au juste. Un imbécile comme ça, chauffeur de son état va venir me parler n'importe comment. 

J’ai bien croisé mon pied et je me suis positionnée pour attendre cette Tania 

...Tania...

Dr : suivez moi madame 

Moi : il est où le docteur Soumahoro ?

Dr : il est présentement en vacance, je suis le docteur Komenan et c’est moi qui m’occupe du cas de votre mari.

Moi : ok ! et comment il va ? qu’est ce qu’il a eu ?

Dr : cela ressemble beaucoup à un AVC mais il est actuellement stable

Quand j’ai entendu stable, je vous assure que si je ne savais pas me comporter j’aurai verse le contenu du vase qui se trouvait sur la table là sur la tête de ce médecin. Il ne pouvait pas mourir ce vieux la ? Quand Le docteur m’a dit s'il était dans un état stable j’ai dû jouer la comédie de la femme soulagée du sort de son mari. S'il meurt ça fait quoi ? Les hommes mauvais pourquoi ils durent tous sur la terre ?

Moi : docteur aura-t-il des séquelles ?

Dr : nous n'en savons rien pour le moment Mais dès son réveil nous pourrons vérifier tout ceci 

Moi : pouvons-nous le voir maintenant ?

Dr : il serait préférable que ce soit demain.

Moi : ok merci docteur

Dr : de rien

Moi : Nadia viens on part 

J'ai tellement les boules en ce moment si vous savez. J'ai une grande envie de rentrer dans cette chambre d'hôpital et de l'étouffer avec l'oreiller. Tout ce qui me retient c’est la peur qu'il y ait une caméra dans la pièce et qu'on m'attrape la main dans le sac. 

Moi : Marius on y va !

Je prenais mon sac quand Nadia m’a attirée sur le côté et s'est mise à me chuchoter à l'oreille

Nadia : maman on fait quoi de la femme ? 

Moi : quelle femme ?

Nadia : Mais celle là-bas non ? ce ne serait pas une maitresse de papa ? tu veux que je m’occupe d’elle ?

Aaaaah oui je l'avais oubliée celle la tellement elle m'est insignifiante 

Moi : non laisse je m’occupe d’elle moi-même. 

Je me suis avancée tout doucement vers elle. Elle n’a même pas eu la décence de baisser les yeux non ! au contraire elle me regardait avec un air effronté 

Moi : ooooh je vous prierai de bien vouloir quitter les lieus vous n'avez rien à faire ici 

Elle : comment il se porte ?

Moi : je vous ai dis que vous me n’avez rien à faire ici et encore rien à avoir avec l'état de santé de mon mari 

Elle : Tania arrête un peu avec cette affaire de mon mari par ci mon mari par la. La mascarade dans laquelle tu vies la garde ça pour toi seule. 

J'ai été décontenancée du fait qu'elle connaisse mon nom et que je ne sache rien d'elle. 

Moi : s'il se trouve c’est vous qui l'avez empoisonné et l’avez envoyé sur ce lit d’hôpital

Elle : grand LOL ! écoute Tania tu me perds le temps. Je suis là uniquement pour savoir comment il va. Si tu as l’intention de l’empoisonner, ne pense pas que je partage ce souhait. 

Moi : je vais déposer une demande pour qu'on vous interdisse l'accès à la chambre de mon mari...mon de cet hôpital même tchrrrr

Elle : si ça peut te consoler !

J’ai tiré ma fille et nous sommes partis. 

Moi : Marius je ne veux surtout pas que les sœurs de monsieur soient au courant ok 

Marius : bien madame 

J'ai pris mes clic st mes claques puis sans un regard pour elle je suis sortie de la 

...Nolan...

On n'est mieux que chez sois. Ce dicton m’a envahi l'esprit dès le moment où j'ai mis pied dans cet aéroport. J'avais envie de m'enfuir et de prendre le prochain vol pour Abidjan mais les responsabilités m'appellent. Inutile de vous dire que je n'ai pas vu Léna jusqu'à ce que je revienne ici. 

Elle a essayé de m'appeler mais j’ai laissé sonner pour qu'elle sache que je ne suis pas du tout content. Elle m’a assené de messages auxquels je n'ai pas répondu non plus. Je suis amoureux d’elle, je suis même fou d’elle mais elle a des comportements que je ne comprends pas souvent. Le fait quelle refuse de me parler de ce qui se passe réellement m’énerve encore plus. Où est-ce que la relation peut aller dans ce cas ?
J'ai pris mes valises et j’ai regagné mon appartement. 

Je n'avais qu'une envie, prendre une douche chaude et me coucher sous mes draps tranquillement mais il fallait que je range toute la nourriture que maman a mis dans Les valises pour ne pas risquer que ça se gâte. 

J'étais lancé dans ma besogne quand j'ai senti une main se poser sur mon épaule. J'ai sursauté en me retournant vivement. Après avoir fait deux pas en arrière j'ai remarqué que c’était Cécile et elle se tordait de rire 

Moi (Le ton dur) : ce n'est pas drôle Cécile ! Pas du tout j'aurais pu réagir autrement et te faire sérieusement mal. On ne surprend pas les gens de cette façon 

Cécile : oh désolée je ne voulais pas te faire peur 

Moi : tu es rentrée comment 

Cécile : la porte n'était pas fermée ?

Moi : donc tu te promènes maintenant en touchant le poignet de chaque porte ? 

Cécile : Mais non...elle était entrouverte vue que je ne savais pas que tu étais de retour j'ai trouvé cela étrange. Je pensais que c'était peut-être un vol 

Je me suis penche en prenant appuis sur la paillasse. Je ne me rappelle pas avoir laissé la porte entrouverte mais ça doit être un moment d’inattention. Je vais être plus concentré la prochaine fois.  

Moi (amusé) : et tu allais faire quoi si c’était le cas ?

Cécile : je ne sais pas trop 

Moi : lol

Elle s'est avancée vers moi et dans la lumière j'ai pu constater la petite, très petite culotte qu'elle portait. La culotte s'arrêtait...je ne sais même pas où. Ce qui est sur on pouvait même voir une partie de ses fesses qui débordait. Quel homme pourrait rester serein face à un tel potentiel ? La culotte était de même couleur que ce petit haut sans manches qu’elle portait. Il lui collait à la peau et par la même occasion lui faisait une poitrine d'enfer. J'ai remarqué qu'elle n’avait pas de soutien puisque j'arrivais à percevoir les pointes de ses seins à travers le haut blanc. Elle a une forme d’enfer

Cécile : depuis que je te parle Nolan tu es sur quelle planète ? 

Moi (me raclant la gorge) : euh...comment ? Pardon je ne suivais pas. Tu disais !

Cécile : je disais que j'étais fâchée contre toi. Tu es parti sans même me le dire alors que j'habite juste au dessus de toi 

Moi : ne te fâche pas pour si peu. Je n'avais même pas prévu voyager. Ça m'est tombé là-dessus comme ça 

Cécile : il va falloir te faire pardonner alors 

Moi : c’est comme tu veux à toi de me dire comment 

J’ai peur dans mon fort intérieur pourvu qu'elle ne me parle pas d'une affaire de cuisiner pour moi. Je n'ai pas encore digéré son plat de la dernière fois 

Cécile : ok ok ! Je vais réfléchir et te faire le retour. Tu as pu au moins régler ce pourquoi tu y étais ? 

Moi (souriant) : oui oui 

J’ai reporté ma concentration sur le travail que je faisais avant qu'elle ne vienne me surprendre. 

Cécile : tu n'es pas fatigué ?

Moi : si mais je dois encore finir de ranger tout ça puis prendre ma douche et enfin me coucher 

Cécile : tu peux laisser je range tout et tu vas prendre ta douche 

Moi : oh mais non tu n'as pas à t'en faire 

Cécile : j'insiste et je serai plus efficace. 

Elle ne m'a même pas laissé le temps d'en placer une qu'elle sortait déjà Les feuilles de patate de ma valise je n'ai eu d'autre choix que de la laisser faire. 

Cécile : je vois que tu t'es ravitaillé. Il y a plein de bonne choses  

Moi : tu veux dire ma mère surtout 

Cécile : aaah les mamans toutes pareilles 

Moi : je ne te Le fais pas dire bon ben je vais la prendre cette douche 

...Cécile...

J'étais au balcon quand j'ai vu Nolan arriver. Je me suis vite cachée pour ne pas qu'il m’aperçoive à son tour. J'ai mis ma tenue dans l'intention de lui faire en voir de toutes les couleurs et coup de bol pour moi sa porte était ouverte.

J'ai fini de tout ranger et je me suis approchée de sa chambre. L'eau coulait toujours. Il fallait que je trouve un argument pour l'attirer à moi. 

J'ai passé mon regard partout dans la maison quand cette idée s'est présentée à moi sans que je ne réfléchisse trop.

Sur la pointe des pieds je suis retournée à la cuisine et j'ai ouvert un des compartiments en cherchant celui des verres. J'en ai pris un et sans ménagement je l'ai jeté sur le sol et il s'est brisé en mille morceaux. J’ai vite pris un tesson et me suis faite une ouverture dans la plante du pied. Ça faisait vachement mal 

Moi : aaaaaaaaaaaaaahhhhhhh

Je me suis assise à même le sol en me traînant jusque pour arrivée dans allée 

Moi : aaaaaaaaaah 

J’ai vu un Nolan sortir de sa chambre à la vitesse éclaire, la serviette nouée autour de la taille. 

Nolan (accourant) : Cécile ? Cécile ! Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu cries ?

Que je sentais même encore la douleur ? Le voir comme ça, ses muscles avec ces quelque goutes d'eau ! Il était sculpté tel un apollon, un mannequin sorti tout droit d'un magazine. Je l'ai vu s'approcher tout doucement de moi mais je me pouvais réagir. L’odeur surement laissée par son gel douche, me chatouillait le nez. Il sentait super bon. Il n’y a pas plus excitant qu’un homme qui dégage une bonne odeur. J'avais juste envie qu'il me prenne la maintenant dans tous les sens.

Nolan : Cécile merde regarde tout ce sang ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Moi : j'ai...j'ai voulu prendre un verre et me servir de l'eau mais il m'a glissé des mains et s'est retrouvé brisé. Le sang vient de mon pied. Comme aujourd'hui c'est ma journée j’ai marché là-dessus sans m'en rendre compte 

Nolan : laisse-moi voir ça. 

Il a pris nom pied délicatement et s'est mis à regarder 

Nolan : ce n’est pas bien profond, viens on nettoie 

Il m'a soulevée ! Je ne savais pas qu'il avait autant de force. Je ne sais même pas combien d'hommes m'ont une fois soulevée. Ah il me faut vraiment ce gars. Il m'a posée sur les toilettes et a fait sortir sa trousse de secours. J’ai du passé à l'alcool mais j’ai supporté. Il était à genou entre mes jambes. 

Nolan : voilà il ne me reste plus qu'à faire un pansement et on en aura fini 

Je lui ai souri timidement 

Nolan : voilà madame la maladroite. Tu peux bouger. 

Moi : merci Tonton docteur 

Nolan : c’est quoi ce sobriquet ?

Ça n'allait pas finir comme ça ! En me levant j’ai fais mine de vouloir trébucher et Nolan a vite fait de me rattraper mais manque de bol pour lui sa serviette s'est retrouvée sur le sol. Coup de chance pour moi il était là sous mes yeux à poil et mon regard vite fait sur son outil ma donné des palpitations. Cet homme est parfait, beau, élégant, grand, riche et super membré que demander de plus ?

Alors qu'il me maintenant et que je pouvais lire la gène sur son visage, j’ai collé mes seins contre sa poitrine et j’ai plongé mes yeux dans les siens. Tout doucement je rapprochais mes lèvres de ses lèvres jusqu'à sentir son souffle. J'ai fermé les yeux avec l'intention de savourer ce baiser qui n'allait pas tarder à arriver.

 
Les Péripéties de Mu...