Partie 20 : La belle vie

Write by Mayei

...Kiara...

Papa : tu devrais faire de plus en plus attention en venant ici 

Moi : ne t’inquiète pas pour moi papa. Je fais très attention et maintenant les gardes sont de mèches du coup ils me tiennent averties des allées et venues de ma mère. 

Papa : ah ta mère ! Ma mère doit être sûrement en train de se retourner dans sa tombe. Elle m’avait prévenue tu sais ! Elle était contre le fait que je l’épouse. Mais mon amour pour ta mère était incommensurable et inexplicable. J’ai imposé mon choix à mes parents et regarde où j’en suis aujourd’hui. Mes frères et sœurs sont tous dans d’autres contrées et ne viennent ici que rarement, car ne la supportant pas.

Moi : ne sois pas négatif papa. Tu sais j’avais voulu épouser le prince Fanti pour avoir assez de pouvoir en ma possession et faire tomber ma reine mais je me suis dit que le temps pour moi de le faire (mine triste) tu ne serais peut-être plus des nôtres. C’est comme ça que m’est venue cette idée. 

Il se redresse, l’air grave et garde le silence. Je l’observe un instant puis me penche vers l’avant pour récupérer le plateau que j’avais transporté avec moi, en venant ici. De la théière, je renverse le contenu dans la tasse, la fumée s’en échappe montrant le degré de chaleur de cette décoction. Je pris la tasse et me présentais devant mon père, le genou au sol. 

Moi : tiens, bois s’il te plaît 

Il ne se fit pas prier et pris le récipient de mes mains. Il en prit une gorgée et son visage se serra de dégoût. Cette boisson ne devait pas être de bon goût vues les grimaces qu’il fait à chaque fois qu’il en prend. C’était pour son bien pourtant. Toutes les écorces utilisées devaient en rendre le gout très amer.

Ma première solution pour descendre ma mère a été d’épouser le prince Fanti mais
1- il ne m’aimait pas 
2- cela prendrait trop de temps
3-il y avait ce côté aléatoire (l’épreuve du bâton)
Et enfin le fait qu’il ait une petite amie qui a été présentée un peu partout ici au royaume. 

Alors je me tournais vers le guérisseur du royaume en lui exposant le problème. Je jouais le tout pour le tout. Il refusa catégoriquement dans un premier temps de peur de s’attirer les foudres de la reine Dankwa. Quiconque se trouvait hors de ses grâces trouvait malheur eh chemin. 

Je su néanmoins le convaincre à un prix fort, de l’or bien sûr. J’ai profité d’une sortie de maman pour l’introduire auprès de mon père afin qu’il l’examine. Les gardes ne voulaient pas et là encore je dus trouver de l’or pour les amadouer. Heureusement que je disposais d’une panoplie de bijoux. Dieu merci après osculation, un remède pouvait aider. Mon père reprend des forces au fur et à mesure que les jours passent.

Ma mère quant à elle prenait son rôle de souveraine de plus en plus au sérieux. Toutes les décisions qui devaient être prises passaient par elle bien que ce soit le rôle de Edjo, le fils aîné. Je me demande bien ce qui m’étonne puisqu’il a toujours été dans les jupons de maman. Elle est de plus en plus exécrable et m’exaspère à un plus haut point. J’attends impatiemment ce jour, ce jour où elle perdra tout, comme j’ai perdu Allan. Ce jour où de mes propres mains je lui ferai regretter tout ce qu’elle a eu à faire à ses personnes à qui je tenais.

Papa (me tendant la tasse) : merci ma fille ! Que serait-ce sans toi ? Quand je pense que ton frère vient jusqu’ici et sans gêne se permets de médire sur moi avec sa mère ! Où ai-je fauté si ce n’est d’avoir pris la mauvaise épouse. Salomon avait bien raison lorsqu’il disait « une femme sage a construit sa maison mais une folle peut la renverser de ses propres mains ». N’est-ce pas que j’ai invité la folle dans ma maison ?

Moi : je vais y aller avant qu’elle ne vienne nous surprendre. 

Je rangeais tout dans le plateau et me jetai dans les bras de mon père qui me caressa tendrement la tête. 

Moi : n’oublie pas de lui donner l’air d’être toujours mal en point papa 

Papa : je sais m’y prendre 

Je lui fis un baiser sur la joue et pris congé de lui. Ce moment était à chaque fois douloureux. En sortant je remerciais les gardiens et entrepris de continuer ma route lorsque j’entendais avec frayeur la voix de mon frère s’élever soudainement. 

Edjo : arrête toi Kiara (s’approchant de ma personne) que fais-tu de ce côté de la maison ?

J’étais tétanisée par la peur, je réfléchissais à quoi lui dire pour justifier ma présence ici. Quel mensonge allais-je sortir ? Il devinerait aisément que je m’aventurais sur les pavés du mensonge alors je décidais d’aller avec la vérité, enfin une partie de la vérité. 

Moi : je suis venue voir mon père 

Edjo : comment ? A qui as-tu demandé la permission avant de te pointer sur ce lieu

Moi (Voix faussement brisée) : mon père me manque terriblement. J’avais pris à manger pour lui faire plaisir. Mère m’a dit qu’il refusait de me voir. Je pensais qu’en me présentant devant la porte il aurait changé d’avis mais il a indiqué aux gardes de ne point me laisser passer. J’ai tellement mal tu sais, je veux juste regagner ma chambre et pleurer tranquillement le fait que mon père ne veuille pas me voir. 

Il me regardait un peu gêné et ne savais que dire. Son air penaud s’accentua encore plus avec sa posture désolée. J’en profitais pour tourner les talons et m’éloigner de cet endroit. Je pressais le pas pur rejoindre ma chambre. Une fois à l’intérieur je posais bruyamment le plateau sur ma table et, plaçant ma main sur ma poitrine, me mis à respirer très fort au point de sentir un mal venant de mes poumons. Au grand jamais je n’avais eu aussi peur. Je n’ose imagine ce que ma mère aurait fait si Edjo lui rapportait que j’avais vu mon père, surement qu’elle nous tuerait tous les deux, père et fille

...Cyrah Elloh...

J’ai sorti les fruits du réfrigérateur : pommes, oranges et citron vert. Sur la planche, j’entrepris de les couper en lamelles pour ensuite les plonger dans mon eau minérale. Je n’oubliais non plus d’ajouter du gingembre. J’ai fini par m’habituer à cette eau qui est devenue mon compagnon quotidien. 

C’est sur l’un des blogs que m’avait conseillé Hakeen que j’ai découvert les bienfaits de cette boisson. En parlant de lui, mes idées s’envolent vers sa personne et je me mets à sourire de façon honteuse. Je me mords les lèvres alors que des bribes de souvenir cette nuit m’envahissent l’esprit. Je n’en reviens toujours pas, j’ai passé le cap avec Hakeen. 

À chaque fois que je prends une douche, je pense à ce moment. Il a laissé sa trace complètement dans ma chambre et ce qui est encore plus étonnant, c’est cette impression que j’ai de sentir constamment son parfum, à chaque fois que je me retrouve dans ma chambre. 
J’ai pris mon sac qui traînait sur le comptoir de la cuisine et je suis sortie récupérer ma voiture afin de me rendre au boulot. 

Depuis cette petite discussion que nous avions eu Louis et moi à l’entrée du bâtiment, nos rapports revenaient petit à petit à la normale. Encore une fois, une pile de documents m’attendait sur mon bureau. Je poussais un long soupire puis m’assis dans mon fauteuil.

Hakeen ne m’avait pas appelée ce matin alors je décrochais le téléphone de mon bureau pour essayer de le joindre mais l’appel ne put aboutir. Je raccrochai le téléphone et entrepris de lui laisser un sms quand Louis signala sa présence et envoyant son point frapper légèrement contre ma porte. 

Moi (sourire aux lèvres) : comment vas-tu Louis ?

Louis : très bien et toi ?

Moi : pareil mais rentre ne reste pas devant

Louis : non je passais tout juste te récupérer et aller à la Réunion que le manager général a demandée.

Moi : Réunion ? Je n’ai pas reçu de notes par rapport à une quelconque réunion. 

Louis : elle a été improvisée voilà pourquoi je passe bureau par bureau avertir les gens qui doivent y assister. 

Moi (me levant) : ok je te suis alors 

Peu de temps après nous étions tous assis autour de cette table à se demander ce qui faisait l’objet de cette réunion imprévue. J’avais peur que cela ne soit annonciateur d’une série de licenciement. D’autre part je ne voyais pas pourquoi le licenciement serait à l’ordre du jour puisque les chiffres sont bons. Las de réfléchir, jr fis le vide dans ma tête. 

Tous les regards étaient braqués sur la porte lorsque nous entendions le bruit causé par la poignée qui tournait. Elle s’ouvrit enfin sur le directeur accompagné de...je regardais plus fort pour être sûr que c’était vraiment Hakeen qui rentrait dans cette pièce avec un sourire aussi large. 

Le mg : prenez place monsieur fanti 

Hakeen : merci monsieur 

Le mg (à nous) : vous pouvez vous asseoir. 

Louis me regarda l’air de me poser certaines questions. Je regardais à mon tour Hakeen qui ne me regardait pas du tout. Je le détaillais un instant, il était beau et frais dans ce costume. Sa barbe était taillée très prêt ! Ce sentiment de fierté et de joie envahit mon être tout entier à ce moment-là. C’est mon petit ami ! 

Le mg : alors vous connaissez tous, Fanti Agro-distribution. Nul n’est censé ignorer ici que cette société est l’une de nos plus grandes clientes et nous fait entièrement confiance pour tout ce qui attrait aux analyses de leurs rapports financiers afin de trouver une quelconque faille ou suggérer une façon de parfaire leur performance. Alors c’est la première fois que monsieur Fanti ici présent met les pieds dans ces locaux. Il m’a pris par surprise (souriant) et souhaite voir un peu comment sont traités ses données. Je vous ai tous fait venir ici afin qu’il croise l’équipe entière puisque vous apportez votre contribution à cette société. Cependant, depuis quelques temps déjà, c’est mademoiselle Bayou Tara qui s’occupe du compte, monsieur fanti je vous laisserai entre ses mains.

Hakeen (Voix masculine) : ce sera un plaisir et encore une fois je suis ravi de faire la connaissance de tout un chacun. 

La voix de mon bébé avait fini par m’achever. Je cherchais à capter son regard mais c’est fou comme il ne me regardait pas. Je regardais ensuite tara qui avait ce regard d’affamée, tel un prédateur qui venait de repérer sa proie. Elle passa derrière moi et se pencha pour me parler à l’oreille. 

Tara : qu’est-ce qu’il est beau ! Je n’ai jamais été aussi ravie de travailler dans cette boîte. 

Elle me fit un clin d’œil en le rejoindre 

Tata (Voix très sensuelle) : suivez-moi s’il vous plaît monsieur Fanti 

Hakeen : bien sûr 

Je les regardais s’éloigner et lançais un juron en oubliant que tout le monde n’était pas encore sorti de la salle de réunion. Certains collègues me regardèrent avec cet air étonné et Louis d’un air moqueur.

Je pris mes clics et mes claques et m’en allais rejoindre mon bureau. J’essayais de me concentrer mais mon esprit était dirigé vers Hakeen et Tara. Cette façon aguicheuse qu’elle avait en s’adressant à lui ne m’a pas du tout plu. Je regardais continuellement dehors pour essayer de le voir lorsqu’il serait sur le point de s’en aller. Ce moment ne tarda pas mais au lieu de continuer son chemin, il frappa à ma morte et du bout des lèvres je l’autorisais à rentrer. 

Son parfum se répandit aussitôt dans tout mon bureau 

Hakeen : princesse fanti ?

Moi (boudant) : hum...

Hakeen : pourquoi une aussi belle femme que vous fait cette tête ?

Moi : ça été bien ta séance de travail avec tara ?

Hakeen (s’asseyant) : jalouse on dirait 

Moi : même pas. C’est juste que j’ai essayé de te joindre ce matin tu n’as pas décroché et tu débarques à mon boulot sans même m’accorder un regard. Sans compter la façon aguicheuse qu’elle avait de te parler pour ne pas mentionner son corps qu’elle tortillait comme un ver de terre sur lequel on venait de verser du sel 

Il éclata de rire à s’en essuyer les larmes des yeux 

Moi : qu’est-ce qui est drôle ? 

Hakeen : respire au moins, tu as failli t’étouffer avec tes mots

Moi : n’importe quoi !

Hakeen : j’avais raison ! Vous êtes jalouse princesse Fanti. Et je voulais te faire la surprise ce pourquoi je n’ai pas décroché des appels. Pour ce qui est des regards, je t’ai déjà décri l’effet que ça me fait de simplement poser les yeux sur toi. Je n’avais pas envie de me lever plus tard avec le devant du pantalon gonflé. (Je me raclais la gorge) ou veux-tu voir à l’instant où je te parle ce que tu me fais ? 

Moi : Hakeen...

Hakeen : je n’ai pas encore fini. Pour ce qui est de tara c’est comme tu l’as dit le travail et je n’ai pas le temps d’avoir d’yeux pour une autre que toi. Fais toi confiance Cyrah et ne te laisse pas déstabiliser aussi facilement. 

Moi : j’ai compris monsieur 

Hakeen : je vais devoir y aller ! Le boulot et encore le boulot avant que Kham et Issan n’aient mis le feu. On se voit ce soir ?

Moi : Chez toi ou chez moi ?

Hakeen : c’est comme tu veux hein 

Moi : chez moi alors. 

Hakeen : bien 

Il se leva et vint me rejoindre de mon côté de la table. Il mit sa main sous mon menton et releva ma tête avant de poser un doux baiser sur mes lèvres. 

Hakeen : tu vois maintenant la bosse ?

Moi : ah oui...même si elle n’est pas vraiment imposante, (levant les yeux) bof quoi

Hakeen : tu me répéteras ceci ce soir même ! Tiens-toi prête 

Moi : la plaisanterie monsieur Fanti, la plaisanterie 

Hakeen : mais oui nous plaisanterons ce soir dans ta chambre sur ton lit, sur ta table, un peu partout.

Je frémis en y pensant. Il m’embrassa à nouveau. Il sortait de mon bureau quand j’appelais son mon 

Hakeen : oui ? 

Moi : je t’aime Hakeen 

Hakeen : je t’aime aussi petite princesse 

...Tisha Okeke...

Uriel : on ne se verra donc pas ce week-end ? même pas d’échanges téléphoniques ?

Moi : mon ce ne sera pas possible puisque comme je te l’ai dit, mon père nous veux tous sans exception à la maison. Et il a horreur qu’on se serve de nos téléphones. Je n’ai pas envie de me chamailler avec lui.

Uriel : c’est dommage mais bon j’attendrai sagement chez moi 

Moi : ok 

Uriel : je t’aime ma nigérianne 

Moi (agacée) : je t’aime aussi Uriel 

Il raccrocha enfin ! Je roulais les yeux avant de descendre de ma voiture et de faire sortir ma valise du coffre. J’ai garé ma voiture dans le parking de l’aéroport. Elle y restera jusqu’à ce que je sois de retour de mon voyage en Afrique du Sud. Non je n’allais pas rater une occasion de revoir Sandilé. J’ai fait enregistrer ma valise puis me suis présentée en haut pour passer le post de control. Comme je déteste déjà ! Toujours retirer quelque chose pour Controller quoi ? Que si je cache une bombe ou de la drogue et je la mettrai comme ça en évidences ? 

Aujourd’hui je voyageais en première classe, c’était l’œuvre de Sandilé. C’est donc dans le salon VIP que j’attendais l’appel à embarquer. Ici c’étaient les fauteuils et non les chaises dures comme d’habitude. J’ai même eu droit à une coupe de champagne. Je me sentais vraiment à l’aise, ce genre de vie me convenait parfaitement, je suis née pour vivre ainsi. Ce n’est pas avec Uriel que j’allais vivre ça. 

Le moment d’embarquer arriva. Comme c’était bon de me retrouver avec autant d’espace rien qu’à moi seule. Pas de voisin pas d’espace restreint pour les jambes, c’était juste le pied. Le service aussi était hors pair. 

Après sept heures de temps et une escale à Accra, j’atterrissais à Johannesburg. La file a été très longue pour passer la sécurité mais Dieu merci je retrouvais ma valise rapidement. Dehors, je cherchais Sandilé des yeux mais impossible de le voir. Je le cherchais encore quand je reconnu mon nom écris sur une feuille de papier. Un monsieur habillé dans un uniforme de chauffeur tenait cette feuille. Je t’irais ma valise et m’approchais de lui. 

Moi : bonsoir ! C’est moi Tisha Okeke

Lui : oh ! Enchanté de faire votre connaissance. Mon patron a eu un empêchement et m’a chargé de passer vous récupérer 

Moi : Sandilé n’est-ce pas ?

Lui : oui c’est exact ! Laissez-moi prendre votre valise s’il vous plaît.

Je l’ai suivi jusqu’à la voiture. Une Mercedes dont la couleur argent scintillais. Il m’ouvrit la portière arrière et je m’y installais. L’intérieur de la voiture inspirait le luxe, la classe, la bourgeoisie tout simplement. J’avais l’impression que cela me massait corps. C’était tellement douillet que je fini par m’assoupir un peu. 

Une fois chez Sandilé, le chauffeur m’ouvrit la portière à nouveau et descendit mes affaires. La servante m’accompagnait jusqu’à la chambre et je pris une douche rapide. En sortant je trouvais Sandilé assis calmement sur le lit dans cette lumière peu forte. 

Moi : oh ! Tu m’as fait peur

Sandilé : ah bon ? Comme ça fait du bien de te revoir my Sunshine. 

Moi : je suis contente de te voir aussi. Tu m’as manqué (boudant) mais tu n’as même pas pu te libérer pour me récupérer à l’aéroport. 

Sandilé : ne boudes pas ma douce, tu as parfaitement raison excuse-moi. C’était un imprévu tu sais, les business (Ouvrant le tiroir) mais j’ai quelque chose pour me faire pardonner. 

Il me présenta un coffret de couleur bleu roi et l’ouvrit. Je fis éblouie par la brillance du collier. Je n’en avais jamais vu aussi beau. 

Moi : Sandilé ! N’est-ce pas trop ?

Sandilé : les diamants sont les meilleurs amis de la femme. Relève tes cheveux 

Je me tournais et relevais mes cheveux comme il me l’avait demandé. Je lui présentais mon cou nu et il y plaça le collier en question. Il en profita pour m’attirer à lui et me faire des bisous un peu partout. D’un geste lent mais précis, il fit tomber ma serviette, dévoilant complètement ma nudité. Il prit possession de mon corps toute la nuit. C’était exactement comme j’avais imaginé.

... ...

Je me réveillais avec des douleurs et le drap recouvrant la partie inférieure de mon corps. Nous étions samedi ! Sandilé n’était pas dans le lit. Avec lenteur, je sortis du lit pour vérifier dans la douche. Il n’y était pas non plus. Je reviens dans la chambre et ce bout de papier ainsi que le téléphone attiraient mon attention. 

« Voici ma carte le code est le suivant...je rentrerai sûrement tard. J’ai laissé des consignes au chauffeur il t’enverra faire des courses. N’aie surtout pas peur des prix fais toi plaisir. Il y’a une puce du pays dans le téléphone tu peux utiliser. Je t’aime » 

Je saurais de joie. Quand je vais raconter ça aux filles elles ne vont sûrement pas me croire. Je me pris en photo dans la chambre puis après une douche, je descendis prendre le petit déjeuner qui était dressé au bord de la piscine. Là encore, les photos n’ont pas manqué. J’étais dans mon petit paradis à moi.

Une fois prête, le chauffeur mis le cap sur Melrose Arch. Ce centre commercial était vraiment beau avec des magasins chics, à la hauteur de la petite amie de Sandilé Dube. C’était à base de Guess, Mac et plein d’autres marque de luxe que je découvrais pour la première fois. La facture était vraiment salée mais on m’avait dit de fermer les yeux LOL. Le shopping a pris toute ma journée. 

De retour à la maison, après une autre douche, je mis un vêtement class que j’avais acheté et n’oubliais pas de mettre le collier en diamant pour agrémenter le tout. J’attendais sagement et toute belle Sandilé. Comme j’aimais cette vie ! Le chauffeur, le gardien, les cuisiniers, les femmes de ménage. En gros je n’avais rien d’autre à faire que de me rendre belle. 

Sandilé : tu es époustouflante 

Moi (souriant) : et c’est juste pour toi, pour toi seul

Sandilé : j’ai envie de toi 

Moi : et si nous n’avions d’abord ?

Sandilé : la nourriture peut attendre. J’ai besoin d’un tout autre type de nourriture. 

Il me fit l’amour là dans les fauteuils en plein salon lol. C’était tout juste inouï et jouissif. 

Plus tard nous étions couchés dans ce grand lit, nos corps entrelacés, ma tête sur sa poitrine virile. 

Il tira son bras et ouvrit le tiroir du meuble près du lit, fouilla à l’intérieur et m’obligea à le regarder dans les yeux. 

Tout à coup, sous mes yeux apparut une alliance toute aussi scintillante que le collier 

Moi (choquée) : Sandilé 

Sandilé : je sais que nous nous connaissons à peine mais je ne pourrai me contenter uniquement que du week-end. Je veux que tu sois ma femme, partager le reste de mes jours avec toi.

Moi (les larmes aux yeux) : je ne sais pas quoi dire, c’est si...si soudain 

Sandilé : juste un oui et je descends en dans ton pays faire tout le nécessaire pour rendre notre union possible 

Je souris à travers mes larmes. 

Moi : oui ! Oui ! Bien sûr que je le veux 

Il sourit à son tour et me passa l’alliance au doigt. Je vais bientôt me marier.


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