Partie 26 : Meira

Write by Mayei

...Nolan...

 

Ce matin en me levant j'ai buté sur le corps nu de Meira. Elle est encore là elle 


Moi (la bousculant) : lèves toi

 

Meira : hum...qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : il faut t’apprêter on s'en va !

 

C’est encore quelle qualité de femme qui dort comme ça ? Normalement c’est elle qui devrait être en train de me réveiller

 

Meira : tu me déposes chez moi ?

 

Moi : non je ne peux pas. Je suis déjà en retard pour le boulot, tu devrais être celle qui me réveille mais non depuis tu dors !

 

Meira : Mais ce n'est pas de ma faute si tu m'as secouée dans tous les sens cette nuit. Je ne tenais même plus sur mes pieds

 

Moi (lassée) : ça va tu es prête la ?

 

Meira : laisse-moi prendre mon sac

 

Nous avons dévalé les escaliers, l'ascenseur tardait à arriver à notre étage. J'ai remis la carte de la chambre ainsi que de l'argent à Meira et chacun a pris la direction de sa maison. Chez moi je me suis changé vite fait avant d'aller au travail.

 

Sur mon bureau j'ai trouvé une note me demandant de rejoindre le boss. Je ne savais pas qu'il était rentré de voyage. J’ai resserré le nœud de ma cravate puis en respirant je suis allé vers son bureau

Sa secrétaire m’a annoncé avant que je ne rentre

 

Moi : bonjour monsieur vous avec demandez à me voir ?

 

Il a retourné son fauteuil me faisant face cette fois ci. Il s'est levé de toute sa taille. Il faut quand même avouer qu'il est assez imposant, il fait peur sur les bords. Il s'avançait tout doucement

 

Papa : alors comment tu vas fiston ?

 

Nous nous sommes faut une accolade très virile. Il a encore une sacrée force pour un homme de son âge.

 

Moi : et si on nous surprenait ? notre couverture risque d’être dévoilée

 

Papa : laisse ça ! de toutes les manières c’est toi qui tient à ça. Ça fait quand même longtemps que je n'ai pas vu mon fils. Deux mois c'est long

 

Moi : à qui le dis-tu ?

 

Je me suis assis confortablement dans le fauteuil en tournoyant sur moi même

 

Papa : donc comme ça je m'absente deux mois et à mon retour, il se trouve que tu as un enfant en route et que tu as un un bel héritage mis au chaud pour toi

 

Moi : papa arrête de rigoler. Quel genre d’héritage que je n'en veux pas ?

 

Papa : Les traditions, Les traditions mon fils

 

Moi : voilà un mot que je n'ai plus envie d'entendre de toute ma vie.

 

Papa : alors tu me la présentes quand ma bru ?

 

Moi : tu plaisantes j'espère ! Je n'ai pas l'intention de me mettre avec elle

 

Papa : et l'enfant alors ?

 

Moi : je reconnais que l'enfant est de moi, je vais m'en occuper mais la mère je n'en veux plus

 

Papa (secouant la tête) : à mon avis tu devrais. Parce que depuis que je suis rentrée, ta mère ne fait que me siffler les oreilles avec cette histoire. Et tu la connais quand elle a quelque chose en tête, elle ne nous lâche que si elle a obtenu gain de cause

 

Moi : cette fois elle va devoir m'excuser parce que ma décision est prise. (Me levant) bon je retourne travailler, j’ai beaucoup de dossiers qui traînent

 

Papa : Nolan

 

Moi : oui ?

 

Papa : réfléchis bien à tout ceci

 

Je lui ai lancé un d'accord dans le sens du l'adage qui dit "c’est non qui envoie palabre". Dans ma tête tout est bien établi. Je n'ai plus besoin d'elle comme compagne, tout ce qui m'importe c'est mon enfant à naître. Le reste basta quitte à me mettre ma mère a dos.

 

...Naomie...

 

Je suis assise sur l'un des transats près de la piscine. "La piscine" qui l'aurait cru ? Du vivant de mes parents, certes ils étaient riches mais la piscine on ne l'avait pas. Je suis étendue dans un maillot deux pièces, Les lunettes de soleil et un chapeau sur la tête. Une des domestiques m'as apportée un cocktail que je sirote de temps à autre. Oui oui j'en ai deux des domestiques car auguste ne veut pas que je me fatigue, je dois garder mes forces pour le bébé et Lui. Eh parlant de bébé, je ne manque aucune occasion de faire l'amour avec Lui en espérant que l'enfant calle Mais rien de Chez rien et le temps n'est pas de mon coté. Soit j'arrive à tomber enceinte, soit je sors la carte de la fausse couche. Pour l'instant j'ai une longueur d'avance sur la femme d’auguste car depuis l'annonce, on vit pratiquement ensemble

 

Brrrbrrrr

 

Le flot de mes pensées à été interrompu par Le vibreur de mon téléphone. Un coup d'œil vite fait, j’ai ignore en laissant vibrer. C’était Cécile et franchement je n'ai pas envie de lui parler. Elle va forcer pour me dire qu'elle passe et se rendre compte que je n'habite plus au même endroit et hop elle va poser beaucoup de questions pour ensuite aller raconter partout. Bref je n'ai pas besoin de tout ça en ce moment.

 

Elle a essayé encore deux fois Mais j’ai continué à ignorer. Après quoi j'ai appelé auguste

 

Auguste : allo chérie ?

 

Moi : depuis ce matin que tu es parti tu ne m'as pas encore appelée

 

Auguste : j'étais un peu pris sinon tu sais que je rappelle toujours ma princesse

 

Moi : hum

 

Auguste : comment se porte mon bonhomme ?

 

Les Péripéties de Mu...