Partie 29 : Lui faire mal
Write by Mayei
...Nolan ...
Depuis le début de cette
histoire je peux dire que c’est seulement aujourd’hui que j'ai une once de
soulagement. Voir Léna dans cet état me procure une très grande satisfaction.
Le but c'était ça, lui faire vivre une nuit féerique et ensuite briser le conte
de fée d'un coup.
Meira : à quoi tu joues ?
Moi : tu m'aides à faire
monter les valises ?
Léna : mes valises ne
bougent pas Nolan. Je ne compte pas rester dans cette maison
Moi : pourtant avec mon
oncle tu t'y plaisais ? Arrête de jouer les compliquées tu es une habituée
Léna : Nolan je ne te
permets...
Moi : TU NE ME PERMETS PAS
QUOI HEIN ? Tu es qui toi en fait pour me dire ce que je dois faire ou pas ?
Toi une sale menteuse, fourbe, sournoise, mesquine ? Tu ne mérites même pas de
porter mon enfant alors épargnes moi tes débilités que tu veux me sortir.
Léna (Les larmes aux yeux)
: si ça peut te soulager, vas-y insultes moi autant que tu peux. Tu te prends
aussi pour qui a la fin ? Je suis restée muette parce que pendant tout ce temps
je me considérais comme la fautive. Mais laisse moi te dire que tout cela prend
fin aujourd'hui. De nous deux tu es l'adulte, celui qui est censé être sage et
mature. Mais pour me faire mal tu te maries à (regardant Meira) une autre. Te
rends tu compte de ta folie ? Moi je n'ai aucune attache à toi mis à part mon
enfant, il me suffit de convoquer une réunion avec tes parents et dire que je
refuse cette union, votre dote vous sera remboursée et je n'aurai plus rien à
foutre de toi. Tu penses peut-être que j'ai voulu être dans cette histoire ? Tu
penses que c’est volontairement que j’ai dû arrêter mes études et devenir
deuxième épouse ? Si c'est ce que tu penses alors tu es le plus gros idiot de la
planète. Rends-moi mes valises je me barre de chez toi
Moi (décontenancé par ses
mots) : tu n'iras nul part
Léna (mettant la main sur
une de ses valises) : c’est ce qu'on verra
Moi (la prenant par le
bras) : J’ai dis que que tu ne bougeais pas. Tu es sourde ou quoi ? Tu resteras
dans cette maison et accomplira ton rôle. (Resserrant ma main autour de son
bras) Je te monterai à chaque fois que j'en aurai envie, tu nettoieras cette
maison, tu me feras à manger. Tu feras tout ce que je voudrai en un mot tu es
mon esclave à qui J’ai donné le privilège de porter mon enfant
Léna : arrête, tu me fais
mal...
Moi : je n'arrêterai pas
tant que je je t'aurai pas vue aussi malheureuse qu'une mendiante dans la rue.
Splaaaaaash
J’ai relâché Léna tentant
de trouver d'où venait cette vague d'eau que je venais de recevoir sur le
corps. Me tournant dans tous les sens je suis tombée sur Meira qui se tenait
les hanches avec un air de défit
Moi : tu es folle ma
parole ?
Meira : oui je suis folle,
je suis folle Nolan. Je te préviens tu n'as pas encore vu mon dernier niveau de
folie, tu vas m'expliquer ce qui se passe et très vite
J’ai intimé l'ordre au
gardien de bien me fermer le portail et poussant Meira sur le côté j’ai tiré
une des valises de Léna avec laquelle je suis monté dans une des chambres.
C’est elle qui a dit qu'elle voulait poursuivre cette relation alors que je lui
avais bien dit de dire non donc elle va devoir subir, que personne ne vienne me
faire le bruit.
Je me suis changée vit
fait et me suis enfermé dans ma chambre.
...Meira...
Je ne suis mariée que
depuis une semaine et voilà que les problèmes surgissent ? Après avoir versé ce
sceau d'eau d'eau sur lui je suis restée un moment à regarder cette fille qui
se tenait au beau milieu de la cour. Deuxième femme ? Mon œil ce ne sera pas
devant moi. En plus on la lui a imposée. Je vais d'abord voir ce qu'il en est
de Nolan avant de venir régler son cas à elle.
La porte de la chambre
était bouclée à clé donc j'ai dû frapper un bon nombre de fois mais monsieur a
décidé qu'il n'ouvrait pas. C’est furieuse que je suis repartie dans la cour
trouver l'autre qui était au téléphone
Moi : eeeh toi !
Elle a tourné la tête vers
moi avant de se reconcentrer sur sa conversation. En plus elle ose m’ignorer
Elle : non ce n'était
personne d'important...je t’écoute
Moi (la poussant dans le
dos) : c’est à toi que je parle. Tu es qui ? tu fais quoi Dans MA maison ?
J’ai bien appuyé sur le
"ma" pour lui montrer qu'ici c'est ma propriété, Nolan c’est ma
priorité, il est à moi et à personne d'autre. Que chacune connaisse sa place
dans cette maison. Elle est très indésirée par ici
Elle : ok je t'attends
alors. (Se tournant vers moi). C’est quoi votre problème à vous ?
Moi : c’est quoi le but de
ta présence dans ma maison
Elle : de 1 on ne se
connaît pas donc vous ferez mieux de me vouvoyer. De 2 cette maison est plus la
mienne que là votre. Voyez vous Le lit dans lequel vous dormez j'y est été
avant vous et 3, Chaque pièce de cette maison porte ma sueur mélangée à celle
de Nolan comme empreintes. On pourrait me bander les yeux que je ne perdrai pas
ici.
Elle a fini son discours
en me laissant la juste bouche bée. Elle s'est assise sous l’appatham. Je me
suis sentie honteuse sur le coup mais je ne me laisserai pas faire. Il faut que
je montre que je suis la maîtresse des lieux. J’ai tiré la valise qui restait
en demandant au gardien d'ouvrir la porte.
Lui : madame patron a dit
que personne ne sortait
Moi : je suis ta patronne
donc tu ouvres comme je te le demande
Lui : aaaah c’est monsieur
qui me paie. Il a dit personne ne sort donc personne ne sort
Moi : tu n'ouvres pas Le
portail ?
Lui : non