Partie 39 : Espoir

Write by Mayei

Partie 39 : Espoir

...Hakeen Fanti...

Nous avons tous appris avec grande surprise que l’Oracle était de mèche avec toutes ces personnes viles et sans scrupule. Lui qui était pourtant le garant de la paix et la bonne entente dans ce royaume. Il n’a eu aucun mal à non seulement prendre parti mais aussi à vouloir empoisonner mon père n’eut été la présence de Cyrah. 

En parlant de cette dernière, ces changements au cours de ces derniers jours m’interpellent énormément. Nous avons appris dans une grande honte que l’Oracle faisait partir de cette bande alors qu’il s’était mis nu en se maudissant lui-même pour sa faute. C’était la grande honte comme Cyrah avait bizarrement affirmé. 

Voilà pourquoi je viens de si bonne heure frapper à la porte de Nana. Je suis sûr qu’elle pourra m’en dire quelque chose. 

Je rentrais en la trouvant déjà réveillée en train de ranger ses pagnes comme à chaque fois. 

Moi : encore ce matin ?

Nana : eh oui !

Moi : mais pourquoi tous ces différents tas ?

Nana : je divise ! Je fais le lot de ce que je laisserai à tes enfants, à ceux de tes frères et cousins. C’est mon héritage 

Moi : pourquoi tu parles d’héritage alors que tu es encore toute fraîche comme ça, toute belle ? 

Nana : arrête avec les flatteries, ta femme n’est pas là 

Elle m’arrache un sourire et je m’assois près d’elle sur le lit. 

Nana : qu’est-ce qui se passe monsieur ?

Moi : j’ai quelque chose qui me préoccupe le rapport à Cyrah. Il y a quelque chose de changé avec elle ! 

Nana (fronçant les sourcils) : comment ça ?

Moi : ça a commencé avec mon problème avec la fille Kwam 

Je lui ai conté tout ce que je trouvais étrange et comment les phrases de Cyrah avaient incroyablement eut effet. 

Nana (souriant) : elle ne faisait pas ça avant n’est-ce pas ?

Moi : non c’est ce qui m’intrigue en fait

Nana : qu’est-ce qu’il y a de changé chez elle ?

Je me mis à réfléchir en me la présentant en esprit. Non je ne voyais rien de changé chez elle.

Moi : je ne vois pas, elle est toujours la même 

Nana : je ne parle pas sur le plan du physique ! Tu es sûr que rien n’a changé chez elle ?

Moi : ... ...

Nana : sa grossesse ! 

Moi (surpris) elle t’en a parlé ?

Nana : je suis plus vieille que vous Hakeen ! Ce que vous voyez debout, je vois ça assise. Tu peux me rappeler c’est quoi le rôle de l’Oracle d’Assiè ?

Moi : celui la ? Il était censé agir lorsque le royaume est menacé 

Nana : alors, 1- un possible héritier du trône d’Assiè allait être exécuté injustement. À mon avis cela menaçait Le royaume. 2- Un roi qu’on allait introniser allait être empoisonné, c’est aussi une grande atteinte au royaume. 3- un oracle qui se met en alliance avec de mauvaises personnes et prend parti, c’est le summum ! Et ces trois fois Cyrah a intervenu n’est-ce pas ? À mon humble avis l’enfant qu’elle porte sera sûrement notre oracle ou percevra les dangers qui nous guetterons. Seul le temps nous le dira.

Je restais silencieux à comprendre ce que venait de dire ma grande mère. C’est vrai que le fait d’être enceinte et cette nouvelle capacité tombent au même moment. Mais ça peut tout aussi être une coïncidence. Franchement je n’ai pas envie que mon enfant ait un quelconque don qui touche au royaume car tout ceci n’engendre que problèmes. Je ne me vois d’ailleurs pas comme roi, je laisserai volontiers la place à qui le veut puisque l’ascension au trône revient uniquement à la maison Fanti. 

Elle a passé son temps à me décrire chaque pagne avec des noms hilarants et je l’ai laissé après lui avoir posé un baiser sur le front. 

En sortant je trouvais mes frères à table en train de s’empiffrer. 

Moi : l’ainé n’est pas là et vous mangez comme ça ?

Kham : de toutes les façons tu n’allais pas pouvoir en manger ! Il y a des crevettes à l’intérieur 

Moi : vous avez fait exprès oui ! 

Anne : ne les écoutes pas ! Que veux-tu manger ? On peut encore te faire quelque chose 

Moi : tout sauf les crevettes s’il te plaît 

Anne : ok 

Issan : on rentre demain 

Moi : yep, je vais faire au moins trois bon mois avant de revenir par ici ! 

Kham : si je peux faire même toute une année ! C’est trop de stress.

Nous parlions entre frères et les filles nous ont rejoint avec la nourriture. Elles se sont aussi installées pour en faire de même. 

Moi : Cyrah tu ne manges pas ?

Cyrah : je n’ai pas vraiment faim 

Moi (la regardant) : passe-moi ton assiette 

Elle le fit dans broncher 

Moi : je te sers quoi ?

Cyrah : les crevettes 

Je lui ai bien rempli l’assiette et ai posé le tout devant elle en lui demandant de bien manger. Elle est assise là toute pâle et c’est elle qui n’a pas tellement faim. 

Issan : où est maman c’est rare de ne pas la voir dans les parages !

Kham : c’est exactement quand tu parleras d’elle qu’elle appar...

« Qui parle de moi ? »

Nous étions époustouflés par son apparition et la regardions avec de gros yeux.

Maman : vous n’avez jamais vu une jolie maman ? C’est quoi ces regards ?

Au même moment Cyrah se levait la main sur la bouche en marchant d’un pas pressé, elle courait presque. 

Maman : qu’est-ce qu’elle a ?

Moi : je vais voir 

Eux : on te suit 

Moi : ce n’est pas la peine, mangez 

Eux : on te suit 

Ils m’ont tous suivi mais ce sont arrêtés sur le pas de la porte pendant que je retrouvais Cyrah à l’intérieur en train de rendre tout ce qu’elle avait mangé. 

Cyrah : je n’arrive pas à bien respirer 

Je fus surpris de voir ces plaques apparaître sur son visage, ça m’a rappelé ma réaction allergique lorsque je mange des crevettes. 

Moi : attends 

J’ai fouillé dans mes affaires pour lui faire prendre mon médicament contre l’allergie. Et l’ai aidée à se mettre au lit. 

Moi : es-tu allergique aux crevettes ?

Cyrah : non ! c’est la première fois que j’ai une telle réaction 

Moi : attends ! je reviens, je vais me débarrasser de ceux qui sont derrière la porte

J’ouvrais la porte et effectivement ils étaient encore là.

Maman : on ne devrait pas appeler le médecin ?

Moi : non ça ira ! 

Kham : tu es sur ? Il ne faut pas prendre les choses à la légère. Et si c’est quelque chose de grave ? 

Moi : ce n’est pas grave 

Maman : comment tu sais ? C’est la fille de quelqu’un, il ne faudrait pas qu’on nous accuse de la maltraiter...j’appelle le docteur 

Moi (las) : ce n’est rien de grave c’est juste un début de grossesse un peu dur 

J’ai vu ma mère se retourner vers moi avec des étoiles dans les yeux.

Maman : quoi ? La Grossesse ? Quelle grossesse ? Hakeen ne joue pas avec moi 

Moi : lol je ne joues pas 

Issan : tu es dangereux man ! Viens la ! Mes félicitations 

Moi : merci 

Maman : oh c’est ma petite fille que je vais avoir comme ça ! Plus de garçons uniquement 

La joie s’était installée dans toute la maison avec maman qui était vraiment excitée. Et moi qui pensait qu’il n’y avait que nana qui attendait ce moment ! j’ai rejoint ma femme dans le lit et l’ai prise dans mes bras. Elle ne tarda pas à s’endormir et moi aussi d’ailleurs.

...Uriel Loserian...

Je l’enlace et lui fais un bisou dans le cou. Elle s’étire et se met à sourire. 

Audrey : tu es déjà debout ?

Moi : depuis ! J’attendais que tu te lèves 

Audrey : j’ai besoin de repos.

C’est vrai que notre nuit d’hier n’a pas été de tout repos. Je souris en y repensant. C’est allé très vite entre Audrey et moi surtout que tout s’est fait naturellement. Et hier nous avons passé une très belle nuit. 

Moi : tu veux quelque chose de spécial pour le petit déjeuner ?

Audrey : non ! Juste un verre de jus et un bout de pain 

Moi : ce sera tout ?

Audrey : oui tout ! 

Alors que je me dirigeais vers la cuisine, on sonna à la porte. Le gardien étant de repos aujourd’hui, j’ouvris moi-même la porte pour tomber sur...

“Surprise” 

Moi : Stella ?

Stella : tu n’es pas content de me voir ? 

Moi : euh...c’est juste que je ne m’attendais pas à te voir. 

Stella : c’est vrai puisque c’est ta sœur qui m’a remis l’adresse. Elle était très étonnée que je ne connaisse pas chez toi d’ailleurs ! Alors tu me laisses rentrer ou pas ?

Moi (me poussait) : mais bien sûr 

Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas revu Stella. Notre amitié avait pris un coup par rapport à la tournure qu’on lui avait imposée. Quelque chose s’est cassé entre nous depuis cette fois où nous avons tous les deux couché ensemble. Je ne sais même pas pourquoi j’ai cédé à cette pratique. Bien qu’elle soit l’instigatrice de cette action, je ne lui en fait cependant pas le reproche puisque j’étais consentent et surtout qu’on ne m’avait pas forcé. Elle prit place dans le fauteuil. Je devais l’avertir que j’étais avec quelqu’un pour ne pas qu’elle soit surprise.

Moi : au fait Stella,

Stella : oui ? 

Moi : je...

Audrey (Apparaissant) : chéri ? 

Je me déplaçais jusqu’à elle et lui passait la main dans le dos. 

Moi : Stella je te présente ma chérie, Audrey...bébé je te présente Stella, mon amie. 

Audrey : enchantée Stella 

Stella (froide) : de même ! et n’écoute surtout pas ce menteur quand il dit que nous sommes amis c’est bien plus !

Moi : Stella

Stella : nous nous faisons plaisir de temps à autre quand l’un de nous est en manque ou a un chagrin. J’ai été son bouche trou quand son ex l’a largué comme un moins que rien.

Audrey : je ne te suis pas ! Uriel ?

Moi non plus, je ne savais pas à quoi elle jouait, je commençais à avoir de grosse goutte de sueur perler sur mon front.

Stella (éclatant de rire) : je plaisantais ma chérie. Comme c’est drôle de voir vos visages se décomposer. J’aime taquiner Audrey, en tout cas bienvenue dans la famille. J’espère que tu mettras plus de temps que celle qui était là avant toi...Uriel je vais devoir partir et surtout que tu ne disparaitras pas du jour au lendemain.

Audrey : j’espère que ce n’est pas moi qui te mets dehors 

Stella : oh non ! J’ai des courses à faire. J’étais juste passée faire un coucou et connaître la nouvelle maison 

Moi : je la raccompagne 

Audrey : ok mais mon bisou avant 

Elle se mit sur la pointe des pieds et je baissais la tête pour lui donner son bisou. Après j’accompagnais Stella jusque dehors.

Moi : c’était quoi ça tout de suite ?

Stella : à toi de me le dire ! C’est pour ça que tu as disparu sans me dire quoi que ce soit ?

Moi : Stella ! Je t’ai bien dit que coucher avec toi ne m’engageait en rien et tu as accepter 

Stella : tu sais quoi ? Finalement tu n’es pas meilleur que Tisha et tu mérites pleinement ce qu’elle t’a fait vivre. Tu as tout simplement profité de moi en sachant très bien la nature de mes sentiments pour toi.

Moi : Stella, tu ne vas tout de même pas rejeter toute la faute sur moi ! 

Stella : je vais rentrer.

Elle s’en alla en me laissant comme ça. Je ne pouvais rien faire. Ça a été une très mauvaise idée de mettre le sexe dans notre équation. Voilà que tout part en vrille. Elle comptait énormément pour moi mais je ne peux plus continuer à supporter ce malaise qui s’installe entre nous à chaque fois que nous nous retrouvons quelque part. Après l’avoir vu monter dans un taxi, je retournais à la maison rejoindre Audrey. 

Audrey : elle a des blagues étranges ton amie

Moi : elle est comme ça !

Audrey : je t’aime Uriel 

Moi : moi aussi ma libellule

Elle éclata de rire 

Audrey : Libellule ! C’est tout ce que tu as trouvé (rire) tu es fou. Laisse seulement que je t’appelle ma chenille 

Moi : non pas ça ! 

C’est comme ça avec elle, une bonne dose de bonne humeur à chaque fois et ça me fait revivre, ça me donne l’envie de profiter à fond de cette relation. 

...Tisha...

La nuit est devenue pour moi un moment de peur constante. J’ai peur de fermer les yeux car à chaque fois que je le fais, je revis en boucle toutes ces agressions sexuelles que j’ai vécues en étant enfermé dans la cellule de Sandilé. Je pensais ne plus sortir de cette prison jusqu’à ce qu’on me remplace par une autre.

Ce qui m’étonne par-dessus tout est le fait qu’il puisse encore profiter de moi malgré toutes ces personnes qu’il a vu me prendre à tour de rôle. C’est comme ça qu’il se faisait son argent supplémentaire et ben, je ne veux pas de cet argent. 

Bon nombre de fois j’ai essayé de m’enfuir de cette maison mais il détient mon passeport et mes documents importants. La semaine passée j’ai fait l’erreur de me plaindre au poste de police. Je l’ai payé très cher car mes fesses n’en ont pas encore cicatrisé tellement les coups étaient forts, vous savez, cette douleur qu’on ressent dans les os, dans la chaire. Je crois que j’ai même uriné sur moi alors qu’il continuait à me battre.

Comme je regrette mon choix ! Si seulement je pouvais revenir en arrière ? J’aurais dû choisir Uriel au lieu de me laisser séduire par cette façade que me présentait Sandilé ! Me voilà aujourd’hui, incapable de joindre mes parents car même le téléphone, il me l’a arraché et avant ça, il l’avait mis sur écoute. L’ordinateur, je n’en ai plus. Je passe la plus grande partie de mon temps dans cette maison à me morfondre sur mon triste sort. 

J’étais sous les draps lorsqu’il sortit de la douche. 

Sandilé : l’argent est encore là ?

Moi : ... ... 

Sandilé : c’est à toi que je parle Sunshine 

Moi : je n’ai pas eu le temps de l’utiliser 

Sandilé : ok...demande à la dame de ménage de faire la chambre pour un invité. Je fais la faveur à un grand ami à moi de recevoir un de ses collaborateurs. 

Moi : ok 

Mon cœur se mit à battre très fort, en général quand Sandilé utilise le mot “invité” cela sous entant que je vais encore me faire prendre par un de ses amis pour son plaisir. Et Dieu seul sait combien je ne veux plus revivre ça. Je me suis mise à pleurer en imaginant ce qu’allait me réserver cette nuit encore. Je n’en pouvais plus. Il fallait que je me sorte de là. Dès son départ, je me suis mise à chercher un peu partout dans la chambre où il aurait pu mettre mon passeport mais rien. J’étais persuadée qu’il était dans le coffre-fort mais hélas je ne connaissais pas le code. J’avais pourtant essayé sa date de naissance, la mienne sans compter celle de notre mariage mais toujours rien. 

Complètement acculée, je ne laissais glisser contre le mur et ne demandais ce que j’avais fait de ma vie. Pourquoi ? Pourquoi tout ceci devait m’arriver ? Devrai-je supporter ça toute ma vie ? à qui pourrais-je bien parler ? 

Toc toc 

Je nettoyais rapidement mes larmes en entendant le bruit des coups frappeé contre la porte.

Moi : oui ?

“Madame le petit déjeuner est servi depuis longtemps” 

Moi : ok je descends 

Une idée me vint à l’esprit et j’ouvris la porte précipitamment en demandant à la fille de revenir

Elle : oui madame ?

Moi : tu as un téléphone n’est-ce pas

Elle : oui madame 

Moi : prêtes le moi afin que je puisse passer un appel 

Elle partir réfléchir un instant 

Elle : monsieur a dit qu’on ne devait sous aucun prétexte vous permettre l’accès à un téléphone 

Moi : je te promets qu’il n’en saura rien et je rajouterai de l’argent sur ta paie mensuelles 

Elle : hum...ok 

J’étais tellement excitée en voyant les touches de son téléphone que je n’arrivais à me rappeler d’aucun numéro. Je pris la décision de souffler, me calmer. Le seul numéro qui me vint à l’esprit était celui de Uriel. Il doit sûrement me détester mais c’est son numéro que je connais par cœur et je vais en profiter. 

J’appelais pour la troisième fois mais ça passait directement sur répondeur. Merde ! Ou a-t-il bien pu mettre son téléphone ? J’essayais de me souvenir de celui de Cyrah et de Charlène, mais les chiffres avaient disparu de mon esprit. Comme quoi se contenter de juste sauvegarder les numéros dans un répertoire n’est pas une si bonne idée. 

Moi (lui tendant son téléphone) : merci 

Elle : de rien madame 

Moi : et surtout on garde ça entre nous 

Elle : c’est compris...n’oubliez pas ce que vous avez promis 

Moi : je n’oublierai pas. Il faut arranger la chambre d’amis, monsieur reçoit un invité ce soir.

Elle : bien madame

... ... ...

Sandilé ne m’avait pas dit l’heure exacte à laquelle son invité était censé se pointer alors j’ai attendu toute la journée avec une boule au ventre. Il a dit qu’il l’hébergeait pour un ami mais bon, quel prétexte ne m’a-t-il pas encore sorti ? 

J’allais tout de même faire bonne figure. Je me pomponnais devant le miroir, lorsque monsieur apparut. 

Sandilé : ne me dis pas que tu n’es pas encore prête !

Moi : presque ! 

Sandilé : tu ne fous rien et être prête lorsqu’on accueille quelqu’un c’est trop te demander ? Être une bonne maîtresse de maison c’est trop pour toi ?

Moi (las) : dis-moi Sandilé ! Comment fais-tu pour encore me monter alors que tu as vu de tes propres yeux tous ces hommes me monter là-dessus ? 

Sandilé (menaçant) : tu veux m’énerver c’est cela ?

Moi : et tu vas me frapper ? Je suis habituée, ça ne fait plus mal 

Sandilé : tu as de la chance qu’on ait un invité sous notre toit (me prenant par Le Bras) maintenant sors te conduire en bonne femme de maison que tu es 

J’ai encore affiché mon masque de joie et me mit à descendre les marches, accompagnée de Sandilé. L’invité en question était de dos, habillé dans un costume très raffiné, seuls les connaisseurs sauront de quoi je parle. Sa carrure, Son physique me disait quelque chose. Jusqu’à ce que Sandilé l’interpelle et qu’il se retourne. Le temps resta suspendu, pour moi en tout cas.

Sandilé : monsieur Loserian, je vous présente ma femme Tisha 

Je me crispais sur le champ lorsque Uriel se tourna vers moi en affichant un sourire si éclatant. Il me tendit sa main toujours en gardant le sourire.

Uriel : enchanté madame (à Sandilé) c’est un trésor que vous exactement là 

Sandilé : je ne te le fais pas dire ! 

Uriel : encore merci à vous et votre femme de m’héberger en l’absence brusque de celui chez qui je devais descendre 

Sandilé : oh il n’y a pas de quoi !

J’étais restée silencieuse, les mains moites, et le cœur battant à me rendre compte que c’était Uriel qui se tenait debout dans ce salon. Ne m’a-t-il pas reconnue ? Même si ! Sandilé a tout de même prononcé mon nom il aurait dû tiquer mais il n’y avait aucune surprise sur son visage.

Il avait tout simplement changé, plus raffiné, plus…je ne sais pas exactement ce qui a bien pu changer dans sa vie. Depuis quand prenait-il l’avion ? Est-ce peut être la fin de mon calvaire ? Il pourra me faire sortir de la !

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