Partie :5
Write by Malachie officiel
Mon mari me menaçait.
- Tu as dit que tu n’étais pas contre le fait que je reprenne ma vie.
- Je n’ai jamais dit cela. Tu es a moi. Je t'ai tout donné, je t'ai tout donné, tu me devais au moins cette reconnaissance, mais tu as tout bafoué. Tu ne m'as jamais aimé. Tu as toujours fait semblant.
- Ce n’est pas vrai. Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai toujours.
- Sauf que tu viens de te livrer à quelqu’un d’autre.
- Je croyais que tu me voulais heureuse.
- Sauf que tu aimes désormais quelqu’un d'autres
- Tu me voulais heureuse. Tu m'as demandé de refaire ma vie
- Oui. Mais pas dans les bras d’un autre. Tu me dois tout.
- Qu'est-ce que tu me veux au juste ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? Je ne comprends plus rien.
- Tu m'as fait une promesse et tu ne l'as pas respecté. Une promesse… une promesse… une promesse que tu n'as pas respecté. Tu as promis de m'aimer a vie et tu ne l'as pas respecté… tu m’as promis de ne jamais avoir une relation avec un autre homme et tu n’as pas respecté. Tu aurais pu garder la bouche fermée, mais tu m'as malgré tout promis des choses et tu ne respectes pas…
- Le temps est passé…
- Tu es a moi Maria, a moi et a personne d'autre.
- Je ne sais plus trop ce que je veux. Tu comptes me punir jusqu’à quand ? J'AI passé 6 ans de ma vie a t'honorer et pour la première fois que je me sens bien dans les bras d’un autre que toi tu…
- Ferme là. Tu me dois tout….
Il a soulevé son bâton avec une rage hors du commun pour me battre avec. Il avait mal, la douleur et la colère le pénétrait. j’étais envahi par la peur, mais il n'approchait pas. Il ne se déplaçait pas. Il restait immobile malgré le degré de colère qui l'habitait.
c'est la que j'ai sursauté.
- Tu ne peux pas me faire de mal . Je suis désolé. Je te suis fidèle.
- Maria Qu’es ce qui t'arrive ?
J'AI éclaté en pleure. Daniel ne comprenais rien. Une seule phrase sortait de ma bouche.
- Je suis désolé… je te suis fidèle, je suis désolé
Il m'a saisi et m'a serré dans ces bras.
- Arrête de pleurer. Calme toi .
- Lâche moi.
Il est vrai que le fait que être dans ces bras me soulageait beaucoup, mais je ne me sentais pas en sécurité, alors j’ai quitté ces bras avec beaucoup d'efforts et je me suis mise à la recherche de mes vêtements.
Je m'habillais en vitesse en pleurant et en prononçant ces mots
- je te suis fidèle. Je suis désolé.
- Qu'est-ce qui t'arrive ?? Non Maria au juste, je veux comprendre.
Quand j'ai fini de m'habiller je suis sortie en vitesse et Daniel m'a suivi. Il pouvait être 5heures passé. Une fois à l'extérieur, il m'a saisi de force.
- Calme toi et dis moi ce qui ne va pas. Comment tu veux que je me sente dans cette État ?
- Arrête de me touché s'il te plaît. Il n'aime pas ça.
- Arrête avec cette histoire. Tu me mets mal à l’aise.
- Laisse moi partir.
- Il n'est plus. Il doit te laisser vivre. De toute les façons ce n'est pas réel. Tout ça se passe dans ta tête Maria.
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- Dans ma tête ? Tu as vu son bâton ?
- Tout ce passe dans la tête. Tu es difficile, il n'y a que ça dans ta tête. Ce n'est que de la pure imagination
- Laisse moi.
- A vrai dire je ne te comprends pas. J'AI été très surpris par le fait que tu me laisses te toucher hier. Et quand je commence à espérer quelques choses avec toi, tu me sors une histoire sans queue ni tête et qui n'est rien d’autre que le fruit de tes pensées.
- Laisse moi , lâche moi s’il te plaît
- Je n’ai pas envie de te perdre. Tu es tout ce que je veux maintenant.
- Je ne veux plus jamais te revoir. Plus jamais.
- Tant mieux. Parce que je ne compte pas te laissé tomber.
- Au revoir Daniel.
- Et c’est tout. Comment tu comptes rentrer ?
Je suis partie en vitesse
- Maria Maria…
Sans me retourner, je suis partie. j'ai pris la première voiture. C’était bizarre, un seul rêve avait servi à tout bouleversé. Une fois arrivé chez moi, j'ai très vite supprimé son numéro et j'ai tout emballé ce qui avait un trait à lui et j'ai jeté à la poubelle.
J'AI passé la journée enfermée dans ma chambre et contre toute attente il n'a pas appelé pour savoir comment je me porte.
- Maria Qu’es ce t'arrive ? Tu as manqué un rendez vous très important, depuis que tu es rentré tu restes enfermée dans ta chambre. Qu’es ce qui s'est passé avec Daniel. Vous avez eu un problème pendant la cérémonie ?
- Non. Rien. Je ne me sens pas bien.
- S'il te plaît cesse de me mentir. Je vois bien que c'est un problème émotionnel
- Je ne te dois rien. Je ne suis pas obligé de m’expliquer chez toi. Alors de grâce sort.
- Ok. J'AI compris.
- Tant mieux.
- Je vais prendre mes weekends Maria. J'imagine que tu n'auras pas besoin de moi.
- Moi je suis fatiguée. Va t'en.
Je n'arrivais plus à fermer l'œil, mon mari venait à chaque fois que je fermé mes yeux. Il me menaçait, il me méprisait, j'étais devenu prisonnière.
Ma fille et la femme de ménage ne comprenaient absolument rien.
- Maman pourquoi tu restes dans ta chambre ?
- Je suis un peu souffrante ma chérie.
- De quoi es ce que tu souffres ?
- J'AI les maux de tête.
- Patience maman.
- Merci ma chérie.
- Maman où es ce que je vais passer les vacances ?
- Ici, pourquoi ?
- Moi je veux voyager. Peut être que je pourrais aller vivre avec mon Père un moment avant de revenir.
- Il est très occupé avec le travail et …
- Je vais le lui demander moi-même. Il ne me refuse jamais rien.
Trois jours après , Daniel a appelé. Je n'ai pas décroché. Je ne voulais plus le sentir.
Deux semaines plus tard, ma fille a remis sur la table le problème de ces vacances chez son Père.
- Écoute ma chérie, ton Père est très occupé pour le moment.
- Je veux l'appeler, il a toujours du temps pour moi.
- Quand je te parle tu dois m’écouter. Quand je te dis quelque chose tu dois me croire. Tu es devenu très désobéissante. Il faut qu’on surveille tes programmes télévisés. Et je ne veux plus de ce sujet, c'est clair ?
- Oui maman.
Elle m'a observé un bon moment avant de sortir de la chambre.
C'est ainsi que je répondais désormais à ma fille. Elle n'avait plus le courage de me parler de cela n'importe comment. Mais la situation n'allait pas durée, je le savais. Alors il me fallait trouver un autre Père pour elle le plus tôt possible. Ce fut moins compliqué que je pensais.
......À SUIVRE.....