Partie 6
Write by natacha
Partie
6
Moi :
Pierre appelle ton père. On passe à table !
Pierre :
d’accord tanti !
Moi :
appelle aussi ton acolyte !
Il
partit et revint quelques minutes plus tard suivi d’Ivan et de David.
Ivan :
ça sent bon chérie ! qu’est-ce que t’as préparé ?
Moi :
Poulet Kedjénou avec Attieké.
David :
ummmmm ! on va se régaler.
Pierre :Nousoudoutoh !
(Gourmand)
David :
Tchiupp !
Ivan :
Au fait vous passez la nuit ici ?
Moi :
oui chéri.
David :
je ne vois pas pourquoi on ne s’installe pas ici à nouveau vu tout le temps
qu’on passe déjà ici. On a la plupart de nos affaires ici. C’est à peine si on
passe du temps dans notre maison.
Je
soupirai sans répondre et jetai un coup d’œil vers Ivan qui n’était pas
intervenu durant mon échange avec David.
Il y
eut un petit silence puis la conversation repris dans la bonne humeur.
Vous
semblez perdu ??! Eh bien nous sommes Trois ans plus tard. Un an après le
procès je me suis mis officiellement avec Ivan. Il m’a fait une cour assidue
pendant un an et j’ai fini par lui dire oui. Et j’en suis meme heureuse. Le
seul hic Ivan voudrait qu’on emménage avec David chez lui. Mais je ne suis pas
prete à revivre ça. Je me dis que si ça capote au moins j’aurai déjà mon chez
moi et n’aurai plus à me battre à nouveau de zéro. Ivan qui pendant un moment
ma mit la pression a fini par me dire qu’on ira à mon rythme. Meme si je sens
qu’il veut évoluer dans notre relation il se retient pour moi.
Le
diner se passa dans la bonne humeur. David et Pierre mettaient toujours
l’ambiance. Meme si au début c’était mal parti entre ces deux maintenant ils
étaient inséparables.
On
finit de manger et Pierre et David s’occupèrent de débarrasser et de faire la
vaisselle.
On
se rendit dans la chambre avec Ivan et moi je me dirigeai vers la salle de bain
pour prendre une douche rapide. J’étais un peu perdue dans mes pensées.
Au
fil du temps j’avais appris un peu plus sur l’ancienne compagne d’Ivan. Son ex
l’avait quitté suite à l’accident qui l’avait paralysé. Meme si cette paralysie
n’était pas définitive selon les docteurs qui ne savaient pas non plus durant
combien de temps cette situation allait durer elle n’avait plus voulu de cette
relation et l’avait quitté laissant à sa charge leur enfant Pierre.
Ivan
m’avait confié qu’il avait beaucoup déprimé durant cette période mais qu’il
avait fini par se relever pour son fils et qu’il faisait confiance à Dieu pour
sa guérison. D’ailleurs grace à lui j’apprenais à reconstruire ma relation avec
Dieu.
Quand
je finis ma douche et mis mon pyjama avant de revenir dans la chambre Ivan
était déjà allongé avec un livre à la main.
Je
le regardais un peu hésitante. Je ne savais pas dans quel état d’esprit il se
trouvait après l’intervention de David. Il se tourna vers moi me fixa un moment
soupira avant de m’ouvrir les bras et de me faire signe d’approcher. Je ne me
fis pas prier. Je partis direct me loger dans ses bras.
Ivan :
qu’est-ce qu’il y a ?
Moi :
Euh… rien.
Ivan :
je t’ai déjà dit que je n’aime pas quand tu fais ça. S’il y a un truc qui te
tracasse tu me le dis clairement.
Moi :
euh… à propos de ce que David a dit tout à l’heure.
Ivan :
Ah ça !
Moi :
uhumm…
Ivan :
je t’ai déjà dit qu’on ira à ton rythme. Je suis bien conscient que tu as
vraiment souffert avec Arnaud et que tu sois devenu méfiante en ce qui concerne
les relations de couple. Mais je compte bien te prouver par ma patience et mes
actes que je suis le bon pour toi.
Moi :
qu’ai-je fait pour mériter un homme aussi bon que toi !
Ivan
en riant : ne t’inquiète pas. Tu vas bien rembourser quand tu devras
accomplir ton devoir conjugal.
Je
me joignis à son rire. Ivan et moi on n’était pas encore passé à l’acte. La
seule fois où on a voulu essayé j’étais tellement crispée qu’on a fini par
laisser tomber. Mais je sens que je vais
bientôt craquer. Etre tout le temps en contact avec un corps pareil commence
par me faire chauffer le sang.
Il
me fit un smack vite fait et me souhaita bonne nuit. On s’endormit ainsi. Moi
dans ses bras.
Je
m’appretais à quitter le boulot quand je reçu un message de David me disant
qu’il était chez Ivan. Pfff. Je dois maintenant faire un détour pour le
récupérer. Je lui avais pourtant dit de toujours me prévenir à l’avance avant
d’y aller. Mais on dirait que je m’adresse à un sourd.
Je
fus surprise par le spectacle qui s’offrait à moi quad j’arrivai chez Ivan. Ce
dernier était assis au salon en compagnie d’une belle femme au teint chocolaté.
Cette dernière était habillée d’une chemise sans manches enfilée dans une jupe
taille haute qui assise révélait ses cuisses. Ils étaient tellement à fond dans
leur discussion qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Je fis un petit
raclement de gorge pour attirer leur attention.
Ils
se tournèrent tous les 2 vers moi.
Ivan :
ah Nari…
Je
n’avais pas bougé d’un pouce.
Ivan :
tu ne viens pas à l’intérieur ? Tu vas rester sur le pas de la
porte ?
Moi :
je ne vais pas trainer. Je suis juste venue cherché David.
Il
me regarda en haussant les sourcils.
Ivan :
ok. Bon je te présente Ornella. Une amie à moi.
Puis
se tournant vers la Orne machin chose là.
Ivan :
Nella je te présente Anarissa. La maman de David.
C’est
tout ? juste la maman de David ! pas plus ! ok !
Moi :
enchantée.
Ornella :
moi de meme.
David
qui apparemment avait capté ma voix déboula dans le salon déjà prêt à partir
avec Pierre sur ses talons. Tant mieux. Je n’avais aucune envie de m’attarder
ici.
Pierre :
Bonsoir tanti.
Moi :
Bonsoir Pierre. Comment tu vas ?
Pierre :
je vais bien tanti.
Moi :
tu as encore fait quoi comme betise avec ton acolyte ?
Pierre :
hahaha. Rien du tout.
Moi :
ok. On y va alors.
Pierre :
D’accord. Rentrez-bien.
Moi :
merci.
Je
fis un au revoir général laissant Ivan complètement interloqué par mon attitude
et m’en allai avec David.
Le
lendemain j’avais un vilain mal de tete. Je n’avais pas trop bien dormi. Il a
bien fallu que je m’avoue à moi même que mon comportement était dicté par la
jalousie. Mais comment ne pas l’etre en voyant mon homme rire aux éclats avec
une bombe pareille. Je ne sais meme pas qui elle est réellement pour lui. Ah
jalousie quand tu nous tiens ! je ne veux pas perdre mon homme ! ah
ça non !
A la
fin de la journée je décidai de passer chez Ivan sans prévenir ! je ne
savais pas si c’était une bonne idée ou pas. C’était comme si la partie de mon
cerveau qui me faisait résonner était congelé. Je n’arrivais pas à réfléchir en
fait.
Et
ce fut encore le choc quand j’arrivai à destination.
Je
trouvai la Orne machin chose-là en petite culotte et petit haut moulin entrain
de cuisiner je ne sais quoi. Ses cuisses prenaient l’air apparemment.
Moi :
bonsoir !
Elle
me remarqua enfin.
Ornella :
Ah ! c’est toi ! Bonsoir ! comment tu vas ?
Elle
me tutoie pourquoi ? On a élevé les poules ensemble ?
Moi :
je vais bien. Merci.
Et
je tournai les talons en direction de la chambre sans attendre sa réplique. Je
sais que c’est impoli ce que je viens de faire. Mais je ne peux m’empecher
d’etre désagréable.
Apparemment
Ivan n’était pas encore là. Déjà que j’avais quitté le boulot plus tot.
Qu’est-ce
qu’elle faisait là ?
Je
m’assis à meme le sol le dos contre le montant du lit.
Je
ne savais pas du tout comment réagir. J’étais désemparée. Dans mon ancienne
relation je n’avais pas le droit de m’exprimer. Je me contentais de tout subir
en silence. Alors maintenant que dois-je faire ? Qu’est-ce qu’il y avait
entre elle et Ivan ? Au point qu’elle se sente libre de s’y balader à
moitié à poils ?
Je
finis par me rouler en boule et m’endormir au pied du lit. Je pense que ma nuit
sans sommeil avait eu raison de moi.
C’est
cette sensation de regard insistant sur moi qui me fit ouvrir les yeux.
Je
tombai direct sur le regard interrogateur d’Ivan sur moi. Je me redressai
lentement et lui fit face.
Ivan :
qu’est-ce que tu fais allongée par terre ?
Moi :
qu’est-ce qu’elle fait se baladant à moitié à poils ici ?
Ivan :
Qui ? Nella ? Si tu m’avais laissé le temps de te l’expliquer hier tu
le saurais.
Il
tourna les roues de sa chaise roulante et s’éloigna de moi.
Moi :
et maintenant que je te pose la question ?
Ivan :
Elle ne vit pas ici mais en Belgique. Elle doit se rendre en Cote d’ivoire et
elle fait juste une escale de quelques jours ici. C’est pour lui éviter les
frais d’hotel que j’ai accepté qu’elle reste ici.
Avec
Arnaud les premiers coups sont partis parce que je voulais donner mon avis.
Donc je me lève et je pars me placer près de la porte avant de parler. S’il
veut faire quelque chose je partirai juste.
Moi :
et moi je n’ai pas le droit de donner mon avis sur le fait qu’elle reste ?
Il me
regarde genre « qu’est-ce qui t’arrive ? »
Ivan :
tu fais quoi debout près de la porte ?
Moi :
réponds à ma question.
Ivan :
Bien-sur que ton avis compte. J’ai essayé de t’appeler après ton départ. Mais
tu étais injoignable.
Ah
ouais ! mon téléphone doit etre déchargé quelque part dans la nature.
Moi :
ok.
Il
me fixait durant un long moment sans rien dire. Je ne disais plus rien non
plus.
Ivan :
Qu’est-ce qui t’arrive Nari… ?
Moi :
je…je…
Je
ne savais meme pas quoi lui répondre. J’étais meme sensée lui dire quoi ?
que ma capacité à raisonner avait foutu le camp depuis que cette orne machin
chose lui tournait autour ?
Il
s’approcha de moi et me força à s’assoir sur lui.
Ivan :
qu’est-ce qui te tracasse mon bb ?
Et
sans attendre ma réponse il prit mes lèvres dans un long et langoureux baiser.
…. :
Ivan chéri !!
On
fut interrompu par votre Orne machin chose là.
Elle
déboula dans la chambre sans même frapper d’abord.
J’étais
toujours dans les bras d’Ivan et je n’avais aucune intention de bouger de là.
Ivan :
ça c’est quelle manière d’entrer sans frapper Nella ?
Orne
machin chose en faisant une petite moue : désolée ! je ne savais pas
qu’elle était toujours-là.
Ah
bon ??! mieux je ferme ma bouche. Sinon si je réponds-là ! Hum !
Je
voulus me lever parce que la vue de cette femme m’énervait au plus haut point
mais Ivan me bloqua sur lui.
Moi :
il faut que rentre bb.
Ivan :
Non ! tu dors ici !
Il
l’avait dit avec tellement d’autorité que je restai interloquée un moment.
Moi :
mais et David…
Ivan :
le chauffeur ira le chercher me coupa-t-il !
Moi
d’une petite voix : ok bb
Je
remarquai la grimace de mécontentement de Orne machin chose et je ne pus
m’empecher d’éclater de rire. Ivan me lança un regard interrogateur et je
secouai juste la tete.
Donc
tu laisses la Belgique pour venir chercher mari ici ! et dans tout Togo là
c’est mari d’autrui que tu as vu.
Ivan
en se tournant vers Orne machin chose : qu’est-ce que tu veux ?
Orne
machin chose : juste te prévenir qu’on pouvait passer à table.
Ivan :
tu peux manger sans nous. Nous on attendra David pour passer à table.
Orne
machin chose : ok.
Elle
resta là à nous fixer encore.
Ivan :
Autre chose ?
Orne
machin chose : Euh non.
Et
elle repartit comme elle était venue.
Moi :
tu peux demander au chauffeur de faire un détour et de me prendre une pizza au
greenfield ?
Ivan :
pourquoi ? tu ne veux pas manger ce qu’elle a préparé.
Moi :
c’est ce dont j’ai envie et en plus c’est pour toi elle a préparé.
Ivan :
hum. ok.
Je
me dirige vers la douche.
Moi :
je vais me rafraichir un peu.
Ivan :
je peux venir avec toi ?
Moi :
oui si tu veux !
Je
me retournai et me mis à rigoler devant son air surpris. C’est sur qu’il
s’attendait à un non comme d’habitude quand il me posait ce genre de question.
Il
me suivit à la douche et se contenta de me regarder pendant que je prenais ma
douche. Au début j’étais mal à l’aise sous son regard insistant sur mon corps.
Mais je finis par faire avec.
Ivan :
tu as un corps magnifique bb.
Moi :
merci Ivan.
Je
terminai ma douche et m’habillai et parti attendre au salon avec Ivan, Orne machin
chose et Pierre qui nous racontait sa journée à l’école.
David
et ma pizza arrivèrent enfin et on passa à table.
Le
reste de la soirée se passa assez tranquillement meme si je n’aimais pas trop
le regard aguicheur que posait orne machin chose sur Ivan.
Quand
le moment d’aller au lit arriva je fus contente de m’endormir dans les bras de
mon homme.
Le
lendemain au boulot j’étais un peu agitée et nerveuse par la décision que je
venais de prendre. Je passai ma journée un peu tete en l’air. Et quand l’heure
de rentrer arriva j’en fut soulagée.
Quand
j’arrivai je constatai que David avait déjà emballé ses affaires et fait ses
valises.
Moi :
c’est bon ? T’as tout prit ?
David :
oui ! j’avais meme commencé par ranger tes affaires aussi.
Moi :
merci mon bb.
Il
m’accompagna dans la chambre et m’aida pour tout ce qui restait.
On
finissait d’emballer les derniers trucs quand mon téléphone se mit à sonner.
C’était Ivan.
Moi :
allo !
Ivan :
Allo bb ! vous etes où ? je pensais que vous dormirez chez moi
Moi :
on a fait un détour à la maison. On arrive.
Ivan : ok bb. A tout à l’heure.
Moi:
bisous!
Clic !
Moi :
David ! on y va !
On
appela le chauffeur pour qu’il nous aide à charger la voiture. Au début j’avais
protesté quand Ivan a voulu mettre une voiture avec chauffeur à notre
disposition. Mais aujourd’hui j’en étais bien contente.
On
chargea tout et on mit les voiles. Direction chez Ivan.
A
destination…
J’étais
là debout entourée de nos valises et Ivan interloqué devant moi. David avait
tracé direct dans la chambre de Pierre me laissant seule face à la réaction
d’Ivan.
Ivan :
Euh… qu’est-ce qui se passe ? vous avez eu un problème ?
Moi :
euh non… j’emménage juste chez mon homme.
Il
ouvrit grand les yeux.
Ivan :
tu emménages pour de vrai ?
Moi :
Oui ! Si tu es toujours d’accord !
Ivan :
mais bien-sur mon bb.
Et il me fit un grand sourire.
Je
poussai un ouf de soulagement.
Ivan :
suis-moi ! on va commencer par installer tes affaires.
Moi :
ok.
J’avais
déjà plein de choses ici. Donc on ne mit pas long pour installer le reste.
Ensuite je partis faire le diner et on passa à table.
Ce
n’est que quand je fus confortablement installée dans les bras d’Ivan dans le
lit que je posai la question qui me trottait dans la tete.
Moi :
au fait où est ton invitée ?
Ivan :
qui ? Nella ?
Moi :
tu as une autre invitée cachée ?
Ivan :
Hahaha. Non. Elle est à l’hotel.
Moi :
oh ! pourquoi ?
Ivan :
j’avais bien remarqué que sa présence t’indisposait. Et je ne voulais pas qu’on
s’embrouille pour rien.
Oooooh !
je pense que j’ai cette fois-ci trouver le bon. Je me penchai vers lui pour
capturer ses lèvres en un doux baiser. Il reprit la parole quand je consentis à
le liberer.
Ivan :
ne me dit pas que c’est à cause de ça tu emménages !
Moi :
pas exactement !
Ivan :
explique-toi !
Moi :
elle m’a juste aidé à prendre conscience de l’importance que t’avais pour moi.
Du fait que je me suis rendue compte que je te voulais pour moi toute seule et
pour toujours. Je t’aime Ivan.
Il
me fit basculer de sorte que je me retrouvai allongée sur lui et il plongea la
tete dans mon cou.
Ivan
en murmurant : je t’aime aussi Nari.
On
s’endormit ainsi.
*******1
an plus tard*******
Ivan :
tu vois ce que tes enfants ont encore fait ?
Moi :
mes enfants ? quand ils font leurs betises ils deviennent mes
enfants ?
Il
ne répondit pas et reparti comme il était venu.
Je
ne voulais meme pas savoir ce que les 2 acolytes là avaient encore fait. Et je
me remis à découper mes carottes ! on était invité chez Gilles et sa
compagne Miranda et j’avais proposé à cette dernière de l’aider. Meme si
certaines odeurs me mettaient mal à l’aise à cause de mon état dont personne
n’est encore au courant pour le moment.
Quand
tout fut prêt David et Pierre se chargèrent de mettre les couverts et on
s’installa pour manger. Il y avait une bonne ambiance.
Au
moment du dessert je vis comme dans un reve Ivan se lever de sa chaise roulante
et faire de petits pas vers moi en s’appuyant sur la table !
Moi
complètement choquée : Oh mon Dieu !
Il
me regardait en souriant.
Moi :
mais…. Je n’arrivais meme pas à parler.
Quand
il fut tout proche il sortit un petit écrin de sa poche.
Ne
me dites pas c’est ce à quoi je pense ! et il l’ouvrit ! j’étais sans
voix.
Les
larmes se mirent à couler toutes seules.
Gilles :
il n’a encore rien dit et tu pleures déjà ma bs ?!
David
et Pierre se mirent à rire.
Ivan :
Anarissa. Ma Nari à moi. Je ne sais pas si je trouverai les mots exacts pour te
faire comprendre à quel point je t’aime mais je vais essayer quand meme. A
notre première rencontre je n’ai pas vu ce regard méprisant ou de pitié auquel
j’étais devenu habitué depuis que j’étais contraint d’utiliser cette chaise
roulante. Tu m’as vu comme un etre à part entière. Tu as pris le risque de me
faire confiance après tout ce que tu as vécu. Et je t’en suis reconnaissant. Et
je suis heureux de constater que cette expérience ne t’a pas rendue aigrie mais
plus tot mature et sage. Tu m’as accepté moi ainsi que mon fils. Tu me
comprends et me complète. Tu me rends meilleur. En toi j’ai trouvé cette aide
semblable que Dieu a créé pour l’homme. Meme si on a parfois des hauts et des
bas je suis convaincue que tu es ma cote. Je veux t’honorer en faisant de toi
ma femme. Anarissa veux-tu m’épouser ?
Moi :…..
j’ouvris
la bouche pour répondre mais aucun son n’en sortit. J’étais tellement émue par
sa déclaration.
Ivan :
je sais que je suis sensé me mettre à genoux mais…
Je
ne le laissai pas finir sa phrase
Moi :
OUIIIIIIII
J’avais
crié un grand oui et je me suis jeté dans ses bras !
Ivan :
ouuf ! doucement si tu ne veux pas qu’on se retrouve par terre.
Il me
mit la bague au doigt et courba la tete pour me donner un langoureux baiser.
Gilles :
hum hum ! il y a des enfants ici inh ?!
On
se sépara en riant.
Moi :
A mon tour.
Il
haussa un sourcil.
Je
pris sa main et le déposa sur mon ventre.
Moi :
dans 7 mois et quelques jours on accueillera un nouveau membre dans la famille.
Il
plissa les yeux et les écarquilla après quand il percuta le sens de ma phrase.
Donc
vous pensez que nous on ne faisait pas ??!!
Ivan :
NON !
Moi :
SI !
Il
me serra dans ses bras.
Ivan :
Merci de faire de moi un homme comblé et heureux.
Je
pensai à ses années de souffrance avec Arnaud et me dit que tout cela
appartenait au passé maintenant. Je fermai les yeux pour profiter de ce moment
de pur bonheur dans les bras de mon homme et prit la décision de tout faire
pour que ça marche avec l’aide de Dieu !
*******The
End**************