Partie 6

Write by Mari

Partie 6 : eh merde


••••••••••Katy••••••••


Il s'est figé d'abord en voyant ses deux autres femmes puis quand Nathalie s'est évanouie j'ai pu voir son visage se transformer il est redevenu le Karim insensible de ces derniers temps.

-Abdou hurle t-il un de ces hommes de main qui accouru aussitôt et le regard qu'il lui a lancé m'a glace le dos ils ne l'ont pas prévenu et ils vont le payer.

-prenez Nathalie amenez la aux urgences .

Aussitôt dit aussitôt fait il s'est tourné vers Noëlla continuant d'aboyer ses ordres.

-que diable fait tu ici?

-Karim c'est à moi de te demander des comptes qui sont ces femmes ?

-Regardes moi bien dit-il calmement je n'ai aucun compte à te rendre tu comprend ? Tu ne représente rien absolument nada pour moi juste une fille de plus dans mon lit vas retrouver ton Alfred et lache moi les baskets veux tu 

-Et ta fille comment peux tu me dire cela je suis ta femme.

J'ai eu un hoquet de surprise ils ont une fille ensemble, il a fait un enfant à une autre personne que moi , je me suis adossée à la porte pour ne pas tomber je suis là à les regarder ne sachant même que faire ils ont tellement l'air d'un couple normal qui se dispute......

- Ne m'énerve pas davantage je n'ai pas de fille tu me crois bête au point de ne pas savoir que c'est la fille de ton amant et non tu n'es pas ma femme tu ne comprends toujours pas tu es mon esclave je t'ai acheté toi et ta mère aussi c'est elle qui t'a vendu je n'ai qu'une seule femme elle dit il en me désignant et un seul enfant son fils d'ailleurs j'en ai marre tu rentres MOUSSA (un autre de ses hommes) accompagne la à l'aéroport et assure toi que le prochain vol pour Libreville ne la laisse pas ici.

J'en avais assez entendu je me suis retournée me dirigeant vers ma chambre j'ai fermé la porte à double tour sachant qu'il ne tarderait pas à venir me déranger.

Je sais déjà ce que je dois faire mais je me suis assise pleurant un bon coup tout en me promettant que c'est la dernière fois je me dois d'être forte pour mon fils.

Après un moment je me suis levée , j'ai pris le plus grand de mes sacs à main j'y ai mis tous mes papiers et ceux de mon fils , le maximum de liquide que je trouve.

Je le ferme le met dans le panier de linges sales il ne pensera pas à chercher là dans. Au moment où j'ouvrais la porte de ma chambre pour rejoindre celle de mon fils il y a Karim qui essayait lui aussi d'entrer par force puisqu'il toquait depuis tout à l'heure sans réponse de ma part.
Je l'ai toisé en le contournant mais il m'a tiré le bras me forçant à retourner à l'intérieur

-lâche moi dis je en serrant les dents

_pas avant qu'on est discuté tous les deux 

-je n'ai absolument rien tu comprends rien à te dire vas rejoindre tes femmes et lâche moi les baskets 

-C'est toi mon unique épouse

-Ça suffit Karim laisse moi tranquille je dois parler à mon fils n'insiste pas je ne veux pas m'énerver dis je à bout de force 

-tu vas d'abord écouté ce que j'ai à te dire.

-je ne veux pas tu ne comprends pas affirmais je alors qu'une larme roulait sur ma joue pfff et moi qui m'était promis de ne plus pleurer pour ce monstre.

-Que veut tu Karim dis moi que veux tu, que je souffre bravo tu as réussi tu ne pouvais pas faire mieux, que vas tu me dire ou bien tu veux me présenter à ton harem pas besoin j'en ai déjà vu assez. Rien ne peut plus me choquer venant de toi quoi dis moi allez parle attends que t'es un dealer peut être un trafiquant.

Oh mon Dieu c'est pas vrai à l'expression de son visage j'ai su que j'ai vu juste alors que je ne faisais que délirer, je me suis assise sous le poids du choc moi qui disais que rien ne pouvait plus me surprendre venant de sa part. Les yeux hagards, je n'ai même pas senti quand il s'est agenouillé devant moi emprisonnant mes deux mains dans les siennes, ce n'est que quand il a voulu me prendre dans ses bras que je suis sortie de ma torpeur. J'ai bondi en hurlant 

-ne t'avises plus jamais de me toucher compris

-mon amour 

Je ne l'ai pas laissé continuer je me suis emparée du panier à linge en jetant un dernier coup d'œil à la chambre sentant que je n'y reviendrai probablement plus.

-où vas tu ?

-aux dernières nouvelles je suis encore chez moi et ne m'attends même pas pour dormir.

Je suis sortie en claquant la porte et j'ai fermée à double tour celle de la chambre de mon fils dès que j'y ai pénétré.

- maman maman qu'est ce qui se passe tu pleures 

-non mon chéri ce n'est rien ok maman a juste quelques petits problèmes avec papa rien de bien grave maintenant vas me chercher ton sac à dos.

Je lui sorti son pyjama et deux de ses tenues préférés, son nécessaire de toilette, j'y mets aussi deux tenues pour moi que j'avais ajouté dans le panier et le tout est bouclé. Je l'habille chaudement et le chausse et lui remet son sac.

-chéri on doit partir d'accord rien que tous les deux sans que personne ne soit au courant tu vas me suivre en silence sans faire de bruit.

-comme dans le film qu'on a regardé la dernière fois.

-oui comme dans le film.

J'ai fait une rapide prière avant d'ouvrir la fenêtre de sa chambre qui donne sur le jardin, il n'y a personne ouf je le fais sortir en premier avant de glisser moi même lentement au dehors. Il y a une petite porte qui donne directement dehors et avec un peu de chance le gardien qui office là bas est à la cuisine entrain de souper. J'y vais en premier lieu sans les sacs et effectivement il n'est pas là. Je prends mon fils et on court autant que l'on peut même après être sorti de la maison je ne m'arrêtais pas m'attendant chaque seconde à voir surgir derrière moi Karim et ses hommes, je ne me suis arrêté que quand je n'ai plus eu de souffle à quelques centaines de la maison. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie et je sais qu'une telle chance ne se reproduirait pas de sitôt les deux hommes chargés de me surveiller vingt quatre sur vingt quatre sont les deux qu'il a dépeché avec ses deux épouses Abdou et Moussa et comme c'est l'heure du souper la plupart ont déserté leurs postes.

Ce n'est qu'une fois qu'on a atteint la grande route et que nous nous sommes engouffrés dans le premier taxi venu que j'ai commencé à être soulagé .

Le taxi nous a déposé à la gare je ne peux rester sur Dakar Karim connait tout le monde il n'aura qu'à claquer les doigts pour me retrouver.

Le prochain bus part pour Saint-Louis on le prend, une fois à l'intérieur j'inspire profondément . Je tourne définitivement la page Karim demain est un autre jour.

..................................

••••••••••••Noëlla••••••••••••

Je n'ai jamais été aussi humilier de ma vie je ne sais même pas comment je m'y suis prise pour mettre un pas devant l'autre et sortir de cette maison, une fois dans la voiture j'ai éclaté en sanglots moi son esclave moi il m'a acheter Karim ne paie rien pour attendre il va me le payer très chère même et le pire il m'a dit tout cela devant sa femme la seule qui compte je ne peux pas laisser passer ça.


Quand on est arrivé à l'aéroport on nous a averti que le prochain vol pour Libreville est pour demain matin. Ce Moussa là a appelé Karim pour le prévenir et monsieur lui a dit que c'est bien fait pour tous les deux on a qu'a rester à l'aéroport toute la nuit dans ce froid de canard il lui a dit qu'on n'a pas intérêt à bouger.

Ma rage ne cesse de croître et il fait froid, tchuiiip on est assis sur des chaises en attendant le lever du jour alors qu'il n'est que dix huit heures vous y croyez-vous. Pire je porte une toute petite robe avec un profond décolté qui était censé séduire l'autre là mais je vois qu'elle a plutôt de l'effet sur son homme de main ah mais oui la voilà ma solution

Je croise mes jambes ce qui rehausse ma robe et je le vois du coin de l'œil qui avale sa salive, j'ajuste mon decollté et je me colle à lui.

-tu ne trouves pas qu'il fait froid dis je en lui caressant la joue

-heu heu heu si si madame

Je descend ma main jusqu'aux épaules tendus.

- tu aurais besoin d'un bon massage

-oui oui madame

-pourquoi tu ne m'appelles pas par mon nom. Je m'appelle Noëlla ok dis en posant ma main sur la bosse que montre son pantalon.

-mais vous tu fais quoi Noëlla vous êtes la madame de patron patron vas me tuer.

-tu vas le lui dire (il remue la tête) donc il ne saura pas.

Et je l'ai embrassé bien sur qu'il y a répondu les hommes tous les mêmes, un tapotement à l'épaule nous a interrompu, un policier en uniforme.

-excusez moi mais si vous n'arretez pas ce que vous faites je serez obliger de vous arrêter pour atteinte à la pudeur compris.

-oui monsieur l'agent désolé

J'avais une minute oublié qu'on est au Sénégal trop prudes ces gens là.

Je me suis levée et lui ai tendu la main

-tu viens

-mais patron a dit

-laisses patron là ou il est .

Je crois que mon déhanchement en le précédant l'a décidé à me suivre j'ai arrêté un taxi qui nous a déposé à l'hôtel le plus proche, une fois dans la chambre je l'ai poussé sur le lit avant de sauter sur lui. Une fois satisfait il s'est simplement endormi oubliant tout autour de lui comme la majorité des hommes quoi. J'ai fouillé ses poches , pris tout l'argent dont il disposait avant de m'enfuir avec sa veste. Je crois qu'il ne me posera pas trop de problème il aura déjà du mal à sortir de cet endroit puisqu'il n'a plus un sous pour payer les frais d'hôtels.

Je suis camerounaise je ne connais pas la défaite

J'ai pris un autre taxi pour me rendre chez Karim. Je longeais les murs en me demandant comment entrer sans qu'on me remarque quand j'ai vu sa femme accompagné de son fils sortir en douce évidemment que je l'ai suivi on dirait que c'est mon jour de chance aujourd'hui.

Je suis entrée dans le bus à sa suite et j'ai attendu qu'elle s'installe confortablement avant de prendre le siège devant elle. Je me suis tournée vers elle avec un grand sourire.

-tiens tiens comme on se retrouve.

Pour la deuxième fois de la journée, j'ai vu son visage se décomposer.

Bon bonne lecture. 

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Bisous bisous

Mon ex mari et moi