Partie 8

Write by Malachie officiel


J’étais coincé, je ne disais que ma vérité, rien que ma vérité, mais personne ne me croyais.

- Vous êtes seule à savoir où se trouve votre fille.

- Écoutez moi monsieur. Ce que je vous dis est la vérité. Oui c’est vrai j'entretiens une relation avec lui, mais a un moment nous nous sommes fâché et séparé, je ne pouvais donc pas laissé ma fille sans Père, c’est a ce moment que ma secrétaire me l'a recommandé.

- Il m'a été reporté qu'il y'a de cela 5 mois que vous avez demandé à un certain Alex d’être le Père de votre fille, a quoi es ce que vous jouez exactement.

- Je suis fatiguée de cette déposition sans tête ni queue. Le plus important c’est ma fille, arrêtez un peu avec les questions bizarres et tachez de retrouver ma fille.

- Nous avons besoin de toute ces réponses.

- J'AI déjà tout dit.

- Non. Nous ne voulons pas perdre notre temps. Vous savez où es ce que votre fille se trouve…

- Quoi ? Moi ? 

J'AI éclaté en pleure. 

- J'ai signé un contrat avec lui, j'ai signé un contrat pour éviter ce genre de situation…

- Vous n'avez pas été vigilante. 

- Trouvez ma fille je vous en prie.

- Nous y travaillons, mais c'est compliqué et aussi votre histoire est louche. Je n'ai jamais entendu une chose pareille. Payé quelqu’un pour qu'il joue le rôle de Père pour votre fille.

- Je ne savais quoi faire.

- Espérons seulement que ce voyou ne lui fera aucun mal

- Ma fille…

Daniel est entré dans la salle et m'a trouvé en pleure. Il m'a enlevé et m'a amené avec lui. J’étais fragile, je ne réfléchissais plus normalement, mon cœur était meurtri.

- Nous allons retrouver Chloé je te le promets.

- S'il te plaît trouve ma fille.

- Je le ferai .

Puisque je n’étais pas encore guéris de ma maladie, j'ai chuté. Pendant que je mourrai, les gens racontaient des histoires, au yeux de tous j’étais coupable, ils me condamnaient tous.

Deux jours passé et sans aucune trace de ma fille. 

- Mon cœur tiens bon, je te promets de la retrouver.

- Ma fille…

- Je vais la retrouver. Pour l'instant j’ai besoin que tu tiennes bon. Promet moi.

- J'aurais du me marier pour assurer sa sécurité, j'aurais du être plus sage, une promesse m'a détruite.

- C'est la vie…

Une semaine déjà et rien, la police n'avait rien trouvé, Daniel également, les autres non plus. Couché sur mon lit d’hôpital, je voyais ma vie s'envoler. 

La police estimait la probabilité pour que ma fille soit encore en vie à 10% au vu de l’insécurité et tout les fléaux qui habitaient la ville. Je voulais mourir, je n'avais plus aucune raison de vivre.

- Maria tiens bon s'il te plaît.

- Donne moi une seule raison pour laquelle je vais vivre.

- Je suis là, je t'aime, tu ne peux pas m'abandonné, sinon je ne pourrai pas tenir le coup.

- Ma fille…

- J'ai encore espoir, je garde espoir. Prions plus, seul Dieu a le dernier mot.

- Il m'a oublié.

- Non.

- Où est alors ma fille ?

J'avais fait tout genre de promesse à Dieu s'il me rendais ma fille, je ne pourrai pas vivre dans ce monde sans elle.

Un soir, Daniel est arrivé à l'hôpital et nous avons passé un peu de temps ensemble, il est parti et mon équipe aussi est arrivé, ils sont également partie au environ de 20 heures. Daniel devait revenir pour me garder la nuit, mais il n'est plus revenu. Au environ de 23h, mon téléphone a sonné. Un numéro inconnu 

- Allô…

- Bonsoir mademoiselle Maria. Comment vas l'hôpital ?

- Allô, qui es ce ?

- C'est Gislain 

J'ai sauté du lit d'hôpital

- Gislain où es ma fille ?

- Avec moi. 

- Ramène la moi s'il te plaît. 

- Allô maman…

C’était la voix de ma fille. J'AI éclaté en pleure

- Mon bébé. Je suis désolé…

- Nous sommes en vacances…

- Comment tu vas ? Tu es où ? Tu…

- Ça suffit Maria. Passons au négociation. D'abord tu ne dis à personne que je t'ai appelé, ensuite tu prépares 20 millions de francs CFA et enfin tu m'envoies l'argent et je te rends ta fille.

- Okay 

- La vie est dure Maria. Très dure.

- C'est vrai. Je vais vous donnez l'argent.

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Gislain me demandais 20 millions pour me rendre ma fille, pour moi l'argent n’était pas un problème. pour elle, je pouvais même donner ma vie. Je n’arrivais pas a comprendre comment avec toute la considération que je l'accordais il m'avait joué ce coup. Au final, ce n'est plus évident de faire confiance aux gens. A peine terminé avec l'appel, Daniel est entré. Lorsqu’il m'a vu, il était surpris par mon humeur, non seulement j’étais assise au lit, mais je souriais.

- Bonsoir mon amour.

- Bonsoir Daniel

- Tu vas plutôt bien ce soir

- Un peu.

- Je suis surpris

- Ok

- J'AI essayé de te joindre et tu étais déjà occupé, je peux savoir avec qui tu parlais au téléphone. M'a-t-il demandé

- Tu as duré, j'ai cru que tu ne viendras plus.

- Les embouteillages…

- Tu m'as gardé quoi ? Je meurs de faim

- Tu es différente ce soir Maria.

- Je suis heureuse

- Chloé… es ce qu'elle a été retrouvé ?

Je l'ai regardé dans les yeux, la bonne humeur qui m’habitait était de taille. Je ne pouvais pas me garder de parler

- Ils ont trouvés Chloé ? Dis moi que c’est ça.

- Approche un peu s'il te plaît.

Il s'est approché de moi et s'est assis au lit.

- Je suis là Maria

- Approche encore.

Il s'est encore approché

- Je suis là. 

- Je vais te dire quelque chose , promet moi de ne dire à personne.

- Promis princesse.

- Gislain m'a appelé tout à l’heure. J'AI parlé à ma fille. je suis très fière

- Où es t'elle ? Qu'est-ce qu’il fait ? Il faut mettre la police en garde, ce n'est pas bien de garder une telle information…

- Il veut 20 millions pour me rendre mon bébé.

- Espèces de voyous…quel enfoiré… 

- Ce n’est pas grave, je vais le lui donner, ma fille avant tout…

- Il faut qu’on soit prudent… je n'ai pas beaucoup d'argent, mais je pourrais au moins te complété 2millions

- Non. Ne t'inquiètes pas.  

- C'est compliqué…

- Il a dit que si j'en parle à quelqu’un, je ne reverrai plus jamais ma fille.

- Viens dans mes bras.

Je me suis réfugié dans ses bras

- Comment tu te sens Maria ?

- Soulagée, je me sens tellement bien. J'AI parlé à ma fille…

- Je t'ai dit d'avoir foi en Dieu…

- Oui, je suis fière de lui,

- C'est loin d’être terminé …

- Je sais, mais nous sommes proche de la fin… avait je répondu en souriant

- Quand nous aurons pris Chloé, ça te dit un voyage loin de tout…

- Tu dois travailler. Tu as déjà suffisamment fait…

- Juste pour échanger les idées, je vais demander la permission…

- Trouvons d'abord Chloé…

- D'accord, je comprends que tu ne veux pas.

- Je veux. Mais je veux aussi te protéger. Tu as déjà beaucoup de problème au travail à cause de moi, et…

- Une seule semaine… Chloé pourrait changer d'idée et toi aussi. Tu es déjà assez stressée

- Okay. Je vais y réfléchir.

- Ce n'est pas une réponse.

- D'accord. J'accepte.

- Tu veux qu'on aille où ?

- Avec toi j'irai n'importe où . Sauf en France…

- Hahaha. Tu retrouves peu à peu ton sourire.

Le lendemain, Gislain m'a appelé et m'a indiqué comment l’échange s'effectuera. Ce fut un succès, j'ai compris par là qu'il était un professionnel dans le vol d'enfants.

La police m'a interrogé et j'ai dis la vérité, j'ai dis que c'est parce que j'avais peur de perdre ma fille que j'ai tout gardé pour moi.

Ma fille était saine et sauve, elle n'avait rien, j’étais surprise.

- Nous avons voyagé maman, c’était trop bien.

Ne voulant pas apeuré ma fille, je n'ai rien dit si ce n'est de ne plus jamais voyagé sans moi quelque soit la personne.

Deux jours après, Daniel est arrivé et a remis en question le voyage.

- Tu as déjà oublié le voyage. Où tu as changé d'avis…

- Non. Mais j’ai besoin d'un peu de temps pour reprendre le contrôle de mes entreprises. 

- J'ai compris.

- Tu es fâché. 

- Non. Je ne suis pas fâchée.

- Je sais que j’ai promis de voyager avec toi, mais sérieusement je ne peux pas à l'instant.

- D'ACCORD

- Tu es fâché.

- Je t'ai dit non. Il faut que j’aille maintenant.

- Tu viens à peine d'arriver.

- Oui, mais je pars.

- Écoute Daniel..

- Je suis pressée. On en reparle une autre fois.

- Okay. A plus alors.

Deux jours passé et je n'avais aucune nouvelle de Daniel, il ne m'appelait plus, ne prenait pas mes appels et répondais aux messages en disant qu’il est très occupé. Je n’étais pas prête a le perdre alors j’ai demandé conseil à Danie, ma femme de ménage.

- Je pense qu’il n’est pas fâché pour le voyage.

- Pourquoi alors ?

- Parce que c'est normal que tu veilles d'abord à prendre soin de tes entreprises

- Il se dit sûrement que je ne l'accorde pas une grande importance.

- Tout dépend aussi de la manière dont tu lui a demandé de patienter. Sinon ta demande est logique, nous ne sommes plus à l’époque où on abandonne tout pour suivre un homme et ça il le sait.

- Je ne veux pas le perdre.

- Je sais. S'il t'aime il ne partira pas, mais si tu fais erreur, tu perdras le contrôle de tes entreprises.

- Qu'est-ce que je fais alors.

- Va le voir, discute avec lui comme deux personnes normales et trouvez quoi faire.

- J'AI juste besoin d'un mois pour me relever

- Va le voir

- Okay. Merci.

Malgré tout le travail que j'avais pour la soirée, j'ai résolu de l'a passé avec lui

Ne sachant pas s’il serait à la maison ou pas, j'ai envoyé un message.

- Bonsoir mon cœur, comment tu vas ? Tu es à la maison, je voulais venir pour qu'on discute.

Une dizaine de minutes plus tard, il m'a répondu.

- Non. Je suis au travail. Et je n'ai pas envie d’être perturbé. A plus.

Il ne voulait plus de moi, je le ressentais dans ces propos. Malgré sa réponse, j’ai pris la route avec mon chauffeur puisque j’étais encore convalescence pour rouler plus de deux heures.

.....À SUIVRE....
UN PÈRE POUR MA FILL...