Partie 8 : Le gala de l'année

Write by Mayei

Partie 8 : Le gala de l'année 

...Léna Hamza...

Je suis sortie les pieds tremblants. Je ne sais pas ce qui m'arrive quand ce monsieur est dans mon environnent immédiat. Il arrive à m'exaspérer au plus haut point. Comment quelqu’un peut susciter autant d’antipathie. 

J’ai conscience de lui parler pas comme on parle à un patron mais je n'arrive pas à me Controller. Je sais que je ne vais pas faire long feu dans cette entreprise si continue de lui parler de la sorte. 
J'avais toutes mes affaires en main mais au lieu de me diriger vers mon bureau j’ai rebrousser chemin vers le bureau de monsieur Thalmas.

Moi : tata Liliane je peux rentrer il est seul ?

Liliane : tu es nouvelle ici mais je t'aime déjà. Personne ici ne m'appelle tata.

Moi : pourtant tu es une jolie tata 

Liliane : lol rentre il est seul

J'ai tapé deux coups avant de pousser la porte et de rentrer. 

Mr Thalmas : qu'est-ce que vous voulez encore ?

Moi : monsieur je tenais à m'excuser pour la façon dont je me suis adressée à vous il y'a moins d'une minute. Mes mots ont dépassé ma pensée. 

Mr Thalmas : bien vous pouvez disposer 

Vous voyez ce genre de personne. C’est à peine s'il a levé le nez de son dossier pour me regarder lui présenter mes excuses. Je sortais quand il se remis à parler 

Mr Thalmas : mademoiselle Hamza, c’est seulement votre premier jour et vous avez déjà commis une erreur. Il ne vous reste plus que deux autres erreurs et c’est la porte 

Moi : bien monsieur 

Je suis sortie le cœur haut dans la poitrine jusqu'à mon bureau. J’ai pris mes marques et quelques photos que j'ai envoyées à Sarata et Didi. 

Je suis restée au boulot jusqu'à 18 heures. Mickaël est passé me chercher en bas de mon immeuble et nous sommes rentrés tous les deux à la maison. J'étais contente de retrouver ma fille et mes parents LOL. 

Mickaël : mais maman la nourriture c’est comment ?

Maman : est-ce tu vois Tristan ici ?

Mickaël : c’est encore quel discours ça encore ?

Papa : mais elle a posé une question et tu lui réponds par une question. Est-ce que tu vois Tristan ici ?

Mickaël : non ?

Maman : et pourquoi ?

Mickaël (se grattant la tête) : parce qu'il a sa femme 

Moi : krkrkrkrkrkrk

Maman : tu ris ? Bientôt ce sera ton tour 

Papa : laisse ma fille tranquille 

Moi : bien 

Papa : ça tombe bien même que tu sois là. J’ai reçu une invitation pour un gala auquel je ne pourrai assister donc tu vas y aller avec Léna 

Mickaël : et c’est quand ?

Papa : ce samedi 

Moi : je n'ai rien à faire en tout cas 

Mickaël : ok il n’y a pas de soucis 

...Nathalie Obame...

Quand on dit que les enfants garçons finissent par tuer leurs mères c'est la pure vérité. Parmi toutes les filles bien du Gabon Karl ne pouvait pas en choisir une ? Mais non il fait qu'il aille en Côte d'Ivoire me prendre une. Que c'est quoi ? Le teint clair ? Il y en a plein ici au Gabon. Les grosses fesses ? Il y en a énormément. La beauté ? Ma petite Marjorie la dépasse assez. Non non et non ! Ce n'est pas devant moi que ce mariage se fera. Ils vont vivre où ? Dans quelle culture mes petits enfants seront éduqués ? 

Octave : tu penses à quoi encore et tu bouge la bouche comme ça ?

Moi : ce ne sont pas les conneries de ton fils Karl ?

Octave : Karl ? Qu'est-ce qu'il a fait ?

Moi : Sarata c'est ce qu'il a fait 

Octave : madame Obame tu exagères. Ton fils l'aime c'est tout. Tu je ne vois pas comment il est heureux et épanoui avec elle 

Moi : pardon va loin avec ton bruit. Épanoui c'est ce qu'on mange ? Hans et Steve ont des épouses gabonaises pourquoi ne peut-il pas suivre leur exemple ? C'est la nourriture ivoirienne que Mon fils va passer son temps à manger ? 

Octave : tu ne trouves pas que tu exagère ? Tu prends une toute petite histoire pour en faire un tolet national. Calme-toi depuis quand la différence de nationalité empêche une union ? De plus si elle veut elle apprendra à faire les mets de chez nous donc arrêtes avec la mauvaise foi 

Moi : hum...

Octave : je vais au travail avec soir 

Moi : bonne journée 

S'il croit qu'il a réussi à me faire changer d'avis comme ça il se trompe clairement. 
Je me suis bien mise comme à mon habitude et après plusieurs tours devant le miroir je suis descendue. J'avançais quand j'ai entendu Sharon parler avec sa sœur 

Sharon : j'ai faim Kimy

Kimy : mais descends voir Brigitte

Sharon : elle ne pourra pas faire ce que je veux manger 

Kimy : et c'est quoi que tu veux manger ?

Sharon : la sauce que Sarata a fait quand elle était la

Kimy : oyooooo comment ?

Sharon : chuuuuut ! Ne le dis pas à maman s'il te plaît mais après quand tout le monde est monté en chambre, je suis passée par la cuisine me servir un peu. Ça sentait tellement bon que je ne voulais pas passer à côté de ça...c'était un pur délice

Kimy : à qui le dis tu ? J'ai moi même fait un tour dans la cuisine. Sha la fille me plait, elle parait douce et gentille mais à cause de maman on doit se montrer méchante.

Sharon : hum...c’est fatiguant je te dis

J'ai quitté Les lieux c'était trop pour moi. Mes propres filles se moquent de moi sous mon nez à cause de cette fille quelconque. Mais elle saura, elle verra. Ces deux petites dans leur chambre la aussi je ne m'inquiète pas au moins je sais qu'elles me craignent et qu'elles feront toujours ce que je dirait même si dans le cœur ce n'est pas ça. Je ferai comme si je n'ai jamais rien entendu de ce qu'elles ont dit. 

Moi qui allait m'installer au salon, j'ai dû retourner dans ma chambre pour passer un coup de fil important. 

Juliette : allo madame Obame 

Moi : comment tu vas madame N'dong ?

Juliette : je suis là oh, toujours dans ma monotonie. J'attends impatiemment de voyager sur Dubaï dans les jours qui viennent 

Moi : ah mais c’est bien ça ! Comment va Marjorie ?

Juliette : elle est sortie tôt ce matin. Mais dis-moi, elle m’a fait le compte rendu sur ta belle fille 

Moi : Belle fille ? Où et quand ? je ne savais pas que j’avais une belle fille. 

Juliette : kekrkrkrkrkrkrkr 

Moi : ne ri pas Juliette. Je t’appelle justement pour ça. Il faut que Marjorie parte un peu en vacance sur Paris...

Juliette : hum je vais dire quoi à son père pour ça ? et le billet d’avion ?

Moi : tu doutes que je ne peux pas prendre le billet dès aujourd’hui ? trouve seulement ce que tu dois dire à son père et moi je me chargerai du reste.

Juliette : d’accord je te reviens alors

Moi : à tout à l’heure

Je mets tous mes espoirs sur Marjorie. Elle vient d’une famille immensément riche bien que Juliette soit la femme la plus pingre que je n’ai jamais rencontrée. Je ne veux pas que mes petits enfants aient le sang mélangé par n’importe qui.

...Cécile Kassoum...

Je rentre de l'anniversaire de la fille de Audrey comme ça. J’ai laissé Kenny Chez elle car quand ils se retrouvent entre cousins comme ça c'est difficile de les séparer. En tout cas courage à Audrey c’est elle qui devra gérer tout ceci et toute seule. Ces enfants peuvent se montrer turbulents quand ils le veulent. 

J’ai regagné ma maison et après une bonne douche, me suis glissée dans mon lit toute seule. Il était à peine 20h30 mais c’est comme ça à chaque fois que Samuel part en mission. Nous sommes tellement attachés l'un à l'autre que ça devient difficile de se passer de lui. Il me manque terriblement quand il part comme ça. C’est décidé la prochaine fois qu'il part je pars avec lui. Je laisserai Kenny avec ses grandes mères ou au pire des cas il viendra avec nous.

Je pensais à tout ceci quand Bintou s'est mise à m'appeler 

Moi : allo Bintou 

Bintou : madame Kassoum c'est comment tu es déjà couchée ?

Moi : oui oh ! Mon mari me manque 

Bintou : tu es grave toi. Tu te comportes déjà comme les vieilles femmes alors que tu es toute jeune. Viens on part se faire un show

Moi : hum Bintou...

Bintou : ne joues pas les rabat joie s'il te plaît. Viens ce sera intéressant, mon cousin vient d'arriver il nous prendra en charge 

Moi : Bintou tu sais que je suis mariée...

Bintou : ok oh c’est nous qui sommes célibataires. Je te laisse si jamais tu changes d'avis fais moi signe

Elle raccroche sans même me laisser en place une. C'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas sortie me déchaîner un peu sur les pistes de danse. Les choses sont parties tellement vite entre mon mariage et ma vie de mère. Mais aujourd'hui Kenny n'est pas avec moi et mon mari est loin. Je m'ennuie à en mourir. Si je sors ça ne tuera personne. Néanmoins j'avertirai mon mari. 

J'ai lancé au moins cinq fois son numéro mais il ne décrochait pas. Il doit être vraiment fatigué après ce voyage. Tant pis je lui fais un message dans lequel je lui laisse des mots coquins puis appelle Bintou pour lui dire que je serai de la partie. Son cousin passera me chercher. 

J'ai opté pour une robe moulante de couleur noire. J'ai rehaussé avec tes talon aiguilles de couleur rouge et un rouge à lèvre rouge vif. J'ai lâché mes cheveux et ajouté quelques bijoux légers. Je prenais mon sac quand Bintou me signala qu'ils étaient en bas. 

Je suis sortie en prenant la clé de chez moi avant de monter à l'arrière de cette voiture. 

Bintou : tu es toute belle Cécile 

Moi : merci tu n'es pas en reste non plus 

Bintou : je te présente mon cousin Sidik...Sidik je te présente ma collègue pour ne pas dire ma patronne Cécile 

Moi (lui tendant la main) : enchantée 

Il saisi la main que je lui tenais et la garda plus longtemps que la normale avant de dire d’une voix suave forçant la séduction 

Sidik : enchanté 

Après les présentations il démarra puis s'arrêta là où nous étions sensés passer la soirée. Je m'attendais à une discothèque mais c'était plutôt un lounge super class avec des lumières apaisantes et tout. Nous prenions place dans un endroit un peu à l'écart. 

Nous avons passé la commande des boissons puis Bintou s'excusa prétextant qu'elle devait aller à la rencontre de quelqu'un. 

Gênée, je me suis enfoncée encore plus dans mon fauteuil. 

Sidik : je ne mords pas Cécile...

Moi : je n'ai pas dit le contraire 

Sidik : vous êtes vraiment belle...et ne me laissez pas indifférent 

Moi (outrée) : je suis une femme mariée et de surcroît mère d'un petit garçon. Je trouve cela non seulement déplacé mais aussi irrespectueux de votre part. 

Sidik : est-ce parce que vous êtes mariée que je ne dois pas être en mesure de dire ce que je pense ?

Moi (fouillant dans mon sac) : je crois que je vais chercher à rentrer (sortant de l'argent de mon sac) vous ajouterez ceci à la facture 

Je me suis levée décidée et il n'a pas cherché à me retenir ce qui m’a fait un grand bien. J'ai trouvé Bintou devant la porte accompagnée de je ne sais qui 

Bintou : oh Cécile tu t'en vas déjà ?

Moi : oui merci pour la soirée

Bintou : mais on vient tout juste d'arriver 

Moi : ça ne fait rien, on s'appelle passe une belle soirée 

Bintou : mais attend au moins que mon cousin te dépose 

Moi (agacée) : non ça ira Bintou je peux très bien me débrouiller.

Je me suis dégagée délicatement de son étreinte pour ne pas la frustrer et me suis dirigée sur le pas de la route afin de héler un taxi. Je lui ai indiqué là où je partais et après avoir été d'accord sur le prix il a conduit jusqu'à me déposer chez moi.

Je regrettais même d'avoir été hors de mon lit si douillet. Voilà que je vais devoir me démaquiller, passer sous la douche encore une fois avant de sombrer dans les bras de Morphée. 

Après ma douche, émoustillée dans mon peignoir je m'apprêtais à rejoindre ce grand lit quand mon téléphone crépita. J'ai pensé automatiquement à mon mari et un large sourire se dessina sur mon visage. Je ne pris même pas le temps de regarder le numéro que je décrochais avec hâte 

Moi : allo chéri 

"Je peux vous dire que j'adore cette appellation" 

Cette voix n'était pas celle de mon mari 

Moi : c’est qui ?

"Vous avez quittez les lieux précipitamment je me devais de vous s'appeler et m'assurerez que vous étiez bien rentée"

Moi : écoutez Sidik, je devine aisément que c’est votre cousine, Bintou qui vous a remis mon numéro et ce sans mon consentement. Je vous conseille de l'effacer dès que cet échange prendra fin et de ne plus tenter à me joindre" 

"Pourquoi ? avez vous peur de quelque chose ?"

"JE SUIS UNE FEMME MARIÉE"

"MAIS VOUS ME PLAISEZ TOUJOURS AUTANT"

Je lui raccrochais au nez avant de poser mon téléphone loin de moi. Demain je parlerai à Bintou. 

...Léna Hamza...

Mickaël : Léna tu es sérieuse là ? On est sensé être là-bas à 20 heures, il est 19h35 tout de même 

Moi (ouvrant la porte) : c'est bon je suis prête

Mickaël : pffff ce n’est pas possible...

Moi : ah j’ai dis que j'étais prête non, pourquoi tu t'énerves encore ?

Mickaël : tu n'es même pas belle en plus

Moi : ça ne fait rien Mickaël 

Maman : vous avez bientôt fini là ? 

J'ai suivi Mickaël qui marchait déjà loin. Je n'ai jamais vu quelqu'un qui est aussi impatient que lui. À cause de lui j’ai l'impression d'avoir bâcler mon maquillage pour une cérémonie si importante. Je l'ai rejoint dans la voiture et il a démarré sur les chapeaux de roues. Il gardait le silence les yeux rivés sur la route 

Moi : un grand frère ne se fâche pas contre sa petite sœur 

Mickaël : tu sais que j'ai horreur du retard. On va se faire voir en se faufilant au milieu de tout le monde pour pouvoir rejoindre notre place.

Moi : tu verras que nous ne serons même pas les seuls à être en retard  

Mickaël : ce n'est pas une raison...

J'ai préféré me taire pour ne pas le chiffonner encore plus. Au cours de la soirée il descendra d'un cran. 

Ma semaine à moi n’a pas été de tout repos. Bien que ce soit le moment de l’apprentissage, et de l'adaptation monsieur Thalmas s'est lui même chargé de poser des piles de documents sur ma table. Selon lui je devais en prendre connaissance et faire un résumé des situations présentes. Je crois que sur 8 cas j'ai déjà fais au moins quatre que je lui ai présenté. J'attends lundi pour avoir son retour sur chaque rapport. 

À notre arrivée, Mickaël a donné la clé au Vallet et nous sommes rentrés. La dame devant nous a donné le numéro de notre table et nous a demandé si nous voulions participer à la dance de clôture. J’ai dis tout de suite oui parce que les tickets achetés pour la dance seraient aussi versés pour l’association. C’est un peu comme une tombola je crois. Chacun a son ticket et un tirage sera fait. 

Notre table était bien devant, du coup on devait passer entre les tables ce qui était hors de questions pour Mickaël. La première table que nous avons vue nous avons pris place. De plus il n'y avait aucun nom montrant que c'était réservé 

"Bonsoir messieurs dame "

Mickaël : bonsoir monsieur 

Moi (dépassée) : bonsoir monsieur Thalmas 

Mr Thalmas : mademoiselle Hamza ?

Monsieur Thalmas, aussi imbu de sa personne, assister à ce genre d'événements pour des actions caritatives ? Il doit bien y avoir erreur quelque part 

Moi : Mickaël je te présente mon patron monsieur Thalmas 

Mickaël : enchanté...Mickaël Adjoumani 

Mr Thalmas : enchanté (fronçant un sourcil) je connais un monsieur Sébastien Adjoumani

Mickaël (souriant) : mon père 

Mr Thalmas (souriant) : ravi de faire votre connaissance 

Donc ce monsieur souri ? Qui l'aurait cru ? Il a pourtant toujours le visage serrer. Il va vieillir avant l'âge il verra. La soirée s'est déroulée comme il était inscrit sur le programme. Le président de l'association a parlé et j'étais positivement surprise de voir que c'était monsieur Ohouot. J'ai compris en même temps pourquoi monsieur Thalmas était lui aussi présent. Il est sûrement là pour soutenir son ami sinon avec son air hautain et ses attitudes de parvenu il ne se serait jamais trainé de lui même dans ce genre d'événement. 

On a assisté à des ventes aux enchères de tableaux, d'argenterie etc. pour prélever des sous pour l'association. Mickaël a misé mais monsieur Thalmas rien. J'ajoute l'avarice à ses défauts 

Monsieur Ohouot : comme toujours pour clôturer la cérémonie Nour allons passer à notre traditionnelle danse de couples. Cette année cependant nous avons glissé un petit jeu. Je vais vous demander à tous de faire sortir, pour ceux qui ont acheter, les petits tickets. Nous tirerons cinq couples juste au hasard donc regardez votre numéro. 

J'ai fais sortir le mien. Les quartes couples ont été sélectionné 

Monsieur Ohouot : il ne reste plus que Le dernier couple (prenant un ticket au hasard) 004175 

Moi (tout doucement) : Mickaël c'est moi 

Mickaël : mais si c'est toi lèves toi ou bien tu veux que je te tire pour y aller ?

Sous les applaudissements des gens je me suis levée jusqu'à la piste. 

Monsieur Ohouot (me reconnaissant) : mademoiselle Hamza nous allons maintenant choisir votre cavalier...ce sera le numéro 861003

De la où j'étais je voyais monsieur Thalmas se lever et se diriger vers moi. Mon estomac s'est attaché. Moi danser avec ce goujat ! Mon patron ! C'est à dire qu'il faut toujours que quelque chose d'étrange se passe dans ma vie. Pourquoi ai-je voulu participer à cette danse ?

Monsieur Ohouot a demandé à ce que la musique soit jouée. Monsieur Thalmas quant à lui m’a attirée vers lui et m’a tenue fermement dans le bas du dos. Son geste était brusque et surtout viril. Il me dépassait assez j'avais l'impression d'être toute petite. 

Mr Thalmas : détendez vous, nous ne sommes pas au travail. Vous pouvez poser votre tête sur ma poitrine ça ajoutera surement de la beauté à notre danse 

Moi : pour rien au monde je ne voudrai poser ma tête sur votre poitrine puis quoi encore 

Mr Thalmas : comme je l'ai dit détendez vous. Moi aussi pour rien au monde je n'aurai dansé avec vous. Il serait même impensable, qu'en vous croisant sur une voie, je me retourne pour vous contempler. Vous n'êtes ni mon genre ni de mon goût, même pour un plan cul vous ne feriez pas l’affaire. Juste pour cette danse je fais un effort monumental heureusement que ça ne durera que quelques minutes...

Pour la première fois je ne savais que répondre à ce monsieur. J'ai reçu ses mots comme de violents coups. Je ne savais pas ce qui me choquait en fait : ce qu'il me disait en tout ou le fait qu'il blessé mon orgueil de femme.

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