Partie 9

Write by Ornelia de SOUZA

Le regard fixé sur le mur, j'attends impatiemment les informations que j'ai demandé à l'infirmière qui s'occupait des dossiers médicaux. Dix minutes déjà qu'elle avait disparu dans la salle des archives. Dix minutes déjà que j'observais la peinture blanche qui couvrait le mur espérant peut-être trouvé une quelconque imperfection sur laquelle me pencher. L'hôpital était assez calme ce matin mais une fois de plus au lieu de rentrer pour me reposer, j'avais choisi de rester et de m'épancher sur les cas d'anciens patients.

Une voix qui se voulait fluette m'interpella soudainement me faisant lâcher le comptoir et me retourner. Mélaine se tenait devant moi vêtue comme si elle allait à la rencontre d'un illustre prince. Je souris et elle me sourit en retour. Elle pensa sûrement que j'étais ravie de la voir mais je m'étais retenu inextrémiste de me moquer de son accoutrement de grande dame qui dénotait étrangement avec l'image qu'elle m'avait toujours donné d'elle. Elle posa sa main sur la mienne avant de m'adresser un joyeux bonjour.


-Bonjour Mélaine; lui repondis-je. Comment vas-tu ?

-Bien bien! Je peux te faire la bise?


Je levai un sourcil. Je ne nous savais pas aussi proche mais je ne la repoussai pas pour autant. 


-Je suis désolée d'être en retard; continua t-elle.


Merde! J'avais totalement oublié que je l'avais invité à déjeuner la veille. Qu'est-ce qui m'avait pris d'ailleurs ? Je me grattai nerveusement le bout du nez pour me donner une certaine contenance évitant l'oeil perçant de mon interlocutrice qui attendait une réaction de ma part.


-Oui, bien-sûr ! dis-je comme pour me confirmer à moi-même que je l'avais invité.

-Alors on y va? questionna t-elle en fronçant les sourcils.

-Oui, laisse moi juste le temps de...

-Docteur...


L'infirmière était réapparue le dossier en mains. Je me retournai, récupéra la chemise bleu qu'elle me tendait puis je la remerciai.


-Ne me dis pas que tu as encore du travail!

-Non non; répondis-je à Mélaine. Attends moi juste ici! Je vais déposer ce dossier dans mon bureau et je reviens. 


Je ne tardai point et je la rejoignis rapidement pressé d'expédier ce moment en tête à tête. Je lui laissai le choix du restaurant en précisant qu'il ne devait pas être trop loin de l'hôpital au cas où j'aurai une urgence. Elle fit un bon choix et nous nous retrouvâmes assis dans un cadre chaleureux attendant nos plats. Le silence était pesant, du moins de mon côté. Mélaine, elle semblait parfaitement à son aise, me lançant de temps en temps des petits sourires. Je ne savais quoi lui dire. Nos rapports n'étaient pas du tout fluides comme mes rapports avec Inès. Rien n'était naturel.


-Alors content ? demanda t-elle


Question que je jugeai un peu ridicule! Content de quoi? D'être ici avec elle? Il fallait que je lui fasse comprendre qu'elle n'était rien de plus pour moi qu'une ex patiente.


-Oui, ça me fait vraiment plaisir de voir à quelle vitesse mes patients se remettent et reprennent une vie plus ou moins digne.


J'avais détourné le regard avant de prononcer cette phrase honteuse mais je l'avais quand même senti remuer sur son siège. Je crûs un instant que ma phrase lui avait déplut mais sa repartie me démontra le contraire.


-Je suis aussi ravie de te montrer mon évolution parce que après tout tu m'as soigné à un moment donné et je te suis reconnaissante.

-Je...

-J'ai un nouveau travail, un nouvel appartement et...

-Un nouveau travail? la coupai-je un sourire en bordure des lèvres. C'est quoi comme travail?


Elle bugga pendant deux ou trois secondes sûrement à la recherche d'une réponse appropriée mais lorsqu'elle me servit son sourire gênée au lieu de la fameuse réponse appropriée que j'attendais, je compris qu'elle me mentait. Quelle en était la nécessité ? Justement une des raisons pour lesquelles je n'accrochais pas avec elle. Elle était fausse et je le sentais.

Au lieu de plus l'embarrasser, je déviai la discussion sur d'autres sujets sans grande importance pendant qu'on nous servait nos commandes. Pour dissiper le malaise du début de notre rendez-vous, j'occupai le reste du déjeuner avec des sujets plus banales les uns que les autres. Ce stratagème me fit tenir jusqu'à la fin du déjeuner. Lorsque le jeune serveur nous apporta la note, j'en profitai pour lui commander un autre plat, ce qui n'échappa point à la vigilance de ma compagnie.


-Tu as un si gros appétit que ça ? m'interrogea t-elle. Ça ne me dérange pas de rester ici le temps que tu finisses ton second repas. 

-Non non! protestai-je pouffant de rire. Ce n'est pas pour moi mais pour l'un de mes patients.


Ma patiente la plus spéciale, pensai-je. J'avais commandé ce repas dans l'espoir de revivre le délicieux moment de la veille. Inès m'avait agréablement surprise et je ne désirais rien de plus que de revivre ce moment avec elle.

Mélaine ne fit pas plus de commentaires et je lui en fus reconnaissant. En somme, cet petit tête à tête avait plutôt été agréable mais sans plus. Il manquait quelque chose à Mélaine pour que je sois attiré par elle.

Au moment de prendre congé l'un de l'autre, elle me lança une phrase qui me déstabilisa.


-La prochaine fois, c'est moi qui invite!


Je n'émis aucune réaction en premier lieu puis je souris gené ne sachant que répondre mais visiblement mon sourire passa pour un "oui" car elle me posa un baiser sur la joue avant de s'en aller. Je pensais qu'on s'en tiendrait là. Je regrettais de l'avoir invité aujourd'hui. Je me suis sentie manipulé parce qu'elle avait certes changé mais elle était toujours attiré par moi. Je voyais clair dans son jeu. Elle avait feint l'indifférence pour m'attraper dans ses filets et je m'étais laissé faire comme un novice. 

Je soupirai puis je repris immédiatement mes esprits. Direction l'hôpital !


*******

(Carin)

Paisiblement installé dans mon canapé, je sirotais mon jus d'ananas lorsqu'une fois de plus, mes pensées voyagèrent et se posèrent sur Inès. Deux mois s'étaient écoulés depuis son admission à l'hôpital. Nos rapports quand bien même professionnels étaient devenus nécessaires pour moi. J'avais pris l'habitude de lui porter son déjeuner et de la taquiner pendant qu'elle mangeait. Nous avions passé d'excellents moments et je désirais sincèrement amener notre relation sur un autre plan. Et je pensais cela réciproque mais ça faisait trois semaines qu'elle avait quitté l'hôpital et elle ne m'avait plus fait signe de vie. Selon les infirmières, elle était revenu pour ses soins mais jamais elle n'avait demandé à me voir. J'étais un peu en colère parce que j'aurais pu m'intéresser à une autre. Mélaine par ex... Celle là d'ailleurs m'avait surpris plus d'une fois et m'avait obligé à dîner ou à déjeuner en sa compagnie. Plus d'une fois, j'avais pensé que tout serait plus simple si je m'intéressais plutôt à elle qu'à Inès. Tout serait plus simple pour les autres, pour ma mère et mes sœurs, pour la réputation de notre famille mais une fois de plus, mon cœur me poussait vers une femme qui n'était pas aux normes de la société. Je désirais fortement Inès. J'avais rêvé de sa personne dans mon lit à plusieurs reprises. J'avais rêvé de mon corps sur le sien, dans le sien et là je n'en pouvais plus. Il fallait que je la revoie et que je la possède mais avant il fallait que je me calme.

Je me levai et je sortis de la maison pour conduire vers un lieu que je connaissais plus que bien. Moins de dix minutes plus tard, je garai ma voiture devant une maison dans un quartier discret. Le portail de fer était ouvert comme d'habitude et j'entrai. Il s'agissait d'une grande cour commune comportant quatre appartements, deux à chaque côté de la cour. Heureusement, elle était entièrement vide car je n'étais pas désireux de croiser qui que ce soit. Je me dirigeai vers le deuxième appartement à ma gauche et avec mon poing je donnai deux petits coups secs contre la porte. Ils avaient été plus bruyants que je ne l'aurais voulu. Je ne voulais pas alerter le voisinage. Des bruits de pas se firent entendre et la porte s'ouvrit légèrement dévoilant un soleil presque aveuglant. Une superbe albinos à la chevelure d'un blond flamboyant et aux lèvres fortement pulpeuses peintes d'un rouge vif. Elle était saisissante. Sans même un bonjour, je poussai la porte, j'entrai et je lui saisis les lèvres. Elle ne s'opposa pas à mon assaut. Au contraire elle m'offrit ses lèvres que je pris goulûment. Comme si nous menions un combat, nous échouons sur le canapé le plus proche. Sans plus de sommation, j'abandonnai ses lèvres et je saisis ses hanches pour la retourner dans le canapé. Ses mains posées sur le dossier du canapé et ses jambes sur l'assise, elle m'offrit son postérieur qu'elle prit plaisir à balancer. Ma virilité se redressa intéressé par ce qu'elle voyait. Je relevai avec empressement sa jupe découvrant ses fesses blanches bordées par un string de couleur rouge. Slip que j'arrachai ignorant les cris de protestations de celle qui l'avait porté. Je n'avais plus d'obstacles alors je libérai mon membre et je la pris comme un cheval le ferais en grognant. Mes coups de reins étaient violents et ma partenaire y réagissait avec des cris digne d'un mouton qu'on égorgeait. Cela ne me freina pas une seconde. Les voisins aussi ne m'inquiétait plus à cet instant là. Vingt minutes plus tard, je deversai ma semence sur les fesses de ma magnifique jument albinos et je m'effondrai près d'elle sur le canapé. Elle me jeta un de ces regards dont elle seule avait le secret puis elle se leva et se retira dans la douche pour se nettoyer. Elle réapparut moins de cinq minutes plus tard avec un plateau sur lequel était posé un pichet contenant un jus de fruit et deux verres. Je me levai pour l'aider à poser tout ceci sur la table basse et je nous servis. Elle s'assit près de moi et elle me lança le sourire en coin.


-Bonjour!

-Bon...Bonjour! begayai-je mit devant le fait accompli de mes mauvaises manières.

-Ne t'inquiète pas! fit-elle en constatant ma gêne. Cette visite surprise m'a fait du bien, crois moi. Je pensais que tu avais décidé de prendre tes distances pour ne pas souffrir.

-Je n'ai pas dit ça ! Je sais que tu emploies ces mots pour me faire passer pour un faiblard.

-Non, pas du tout. C'est juste que je n'ai jamais rencontré un homme comme toi.

-Et c'est quoi un homme comme moi? questionnai-je un peu vexé. 

-Un homme qui refuse une sex-friend!N'importe qui d'autre aurait sauté sur l'occasion mais pas toi.

-Mais je ne suis pas n'importe qui...

-Ah ça oui! Toi tu es très différent de tout le monde. Alors dis moi quel bon vent t'amène ici?

-Autre que l'envie de ton superbe corps ? fis-je

-Autre que ça... Car je te connais... Je sais que tu ne serais jamais venu pour la forme.


Elle avait raison. Mes sentiments pour cette femme là avaient été si forts que j'avais du mal à la voir sans qu'elle ne soit à moi. Il était clair que jamais elle ne me repousserait physiquement parlant à moins qu'elle ne soit impliqué dans une relation sérieuse. Je pourrais toujours tenir son corps entre mes mains mais son cœur ne m'appartiendrais jamais et cela était bien trop difficile à supporter pour moi. 


-Tout aurait été tellement facile si tu m'aimais Amélie...

-Mais on ne commande pas les sentiments Carin et tu le sais; dit-elle.

-Je sais... À ce propos d'ailleurs, je suis attiré par une autre femme; lui confiai-je

-Ah bon?! s'exclama t-elle le visage s'illuminant à ma grande stupeur.


Je voyais cela pour la première fois. Une femme qui se réjouissait que son ex tourne la page. Je n'arrivais pas à croire qu'Amélie s'était autant détaché de moi.


-De qui s'agit-il? demanda t-elle

-Une patiente...

-Une autre?


Sa question était légitime car elle même avait été ma patiente avant que nos relations ne s'approfondissent.


-Et oui! Mais pas n'importe laquelle. Cette femme est comme toi tu sais? Elle est douce, gentille et vrai. Elle est fragile et innocente même si elle a déjà vécu pas mal d'horribles choses dans sa vie.

-Fragile; murmura t-elle. Comme tu les aimes. Comme moi par le passé...

-Mais ce n'est pas pareil! protestai-je. Je ne ferai pas pareil avec elle.

-Écoute Carin, le schéma se reproduit. Tu choisis encore une femme faible qui ne pourra pas te tenir tête ! Tu vas encore la violenter Carin?

-Je ne te permets pas! criai-je en me levant 

-Je suis ton ami Carin; reprit-elle. Je veux ton bien et pour éviter de succomber à tes pulsions, tu dois t'éloigner de ce genre de femme. C'est primordiale Carin. Rends toi compte que rien de plus que la fragilité de cette femme ne t'attire. Tu veux la posséder pour en faire ce que tu veux. Tu veux...

-Stop Amélie! ordonnai-je. Stop!

-Non, je n'arrêterai pas! Tu ne vas pas faire à une autre femme ce que tu m'as fait. Tu la perdras si tu ne contrôles pas tes pulsions.

-Mais rien n'est pareil Amélie... 

-Tout est pareil mon cher. Personne ne te connait mieux que moi alors écoutes moi je t'en prie.


Non, elle ne comprenait rien. Tout était différent avec Inès et peut-être que je m'étais trompé. Elle n'était sûrement pas heureuse que je tourne enfin la page sinon pourquoi reagirait-elle ainsi? Ma relation avec Inès était totalement différente de la relation que j'avais pu avoir avec Amélie mais je n'allais pas avoir ce débat là. Au contraire, je comptais lui prouver par les actes qu'elle se trompait.


-Très bien! Je prends en compte tes préoccupations Amélie et je te promets de faire attention.


Je m'abaissai et je lui posai un baiser sur les lèvres. L'amitié d'Amélie était important pour moi et je n'allais pas risquer de la contrarier. Maintenant que j'avais assouvie mes envies, je pouvais rendre visite à Inès sans craindre de lui sauter dessus.


-Je dois y aller maintenant!

-Très bien Mr "Je viens-Je me sers-Je pars"! ironisa t-elle

-Bien sûr que non. Tu sais très bien que je t'aime. Je te promets donc de venir te voir et de t'emmener déjeuner ou dîner... Promis! 

Sa moue dubitative m'avait obligé à me répéter mais rien n'était de trop pour convaincre ma nouvelle amie,mon ex amour. 

Je sortis de son appartement, pour rejoindre le mien où je pris une douche et je me preparai rapidement dans le but de rendre visite à l'objet de mon obsession. De mes quelques entretiens à l'hôpital avec la sœur Mina, j'avais réussi à lui soutirer des informations dont son lieu d'habitation alors je savais parfaitement où me rendre. L'endroit n'était pas du tout perdu alors moins d'une heure après ma petite partie de jambe à l'air, je me trouvais devant la porte de l'appartement de la sœur Mina. À cette heure-ci, elle devait être à l'hôpital. Il ne fallait absolument pas que je la croise car je savais qu'elle ne verrait pas mes rapports avec Inès d'un bon œil mais à cette heure-ci, je ne risquais rien.

Elle tardait à ouvrir. Je toquai une seconde fois contre la porte. Cette fois-ci, je n'eus pas à patienter longtemps avant qu'on ne vienne m'ouvrir. Devant moi, se dressait une Inès silencieuse, sûrement étonnée de me voir. 


-Allô la lune, ici la terre! dis-je d'un ton taquin en agitant ma main sous son nez

-Que faites-vous ici? me demanda t-elle sur la défensive

-Wow! m'exclamai-je ne m'attendant pas à cet accueil venant de sa part. Bonjour Inès! Sachez qu'on ne m'a jamais aussi mal reçu de ma vie.


Elle prit la peine de s'excuser avant que je ne lui explique que je l'avais retrouvé grâce à la sœur Mina et que je ne lui demande la permission de rentrer dans l'appartement. Elle hésita un instant mais elle finit par se dégager pour me laisser entrer. L'intérieur était modeste, à l'image de la sœur Mina. J'appréciai un instant le mobilier avant de m'installer dans un fauteuil qui m'avait l'air confortable. Je remarquai à cet moment là qu'Inès m'observait.


-Viens t'asseoir Inès. Si bien sûr, je peux te tutoyer; demandai-je regrettant aussitôt la liberté que je venais de prendre.


Elle ne fit néanmoins pas de remarque et se contenta de s'installer à son tour face à moi le regard fuyant.


-Inès, je ne veux pas vous mettre mal à l'aise... Je voulais juste te voir et te parler.

-Ne vous inquiétez pas docteur; fit-elle

-Non, je te l'ai déjà dit; la repris-je.Tutoie moi et appelle moi Carin. Je vois que maintenant que tu n'as plus besoin de soin,tu ne viens plus à l'hôpital. Et pourtant on s'amusait bien.

-Oui mais maintenant je me suis remise et j'ai d'autres priorités dans la vie. Je ne...


Elle s'arrêta à l'arrivée d'une petite fille. Son regard se balança de la petite fille à moi puis se reposa sur la petite fille.


-Hé petite ! lançai-je à la petite-fille. Qui est-ce? interrogeai-je Inès n'ayant pas obtenu de réponse de la petite fille

-C'est la nièce de la sœur Mina; se hâta de répondre Inès.


Sa réaction n'était pas naturelle mais je n'en fis pas cas. Je l'observai un moment pendant qu'elle scrutait la petite fille.


-Carin, il faut que tu partes maintenant ! lâcha t-elle se retournant vers moi.


Cette femme était tout sauf commode. Je ne comprenais pas ses reactions. Une autre femme à sa plave aurait deja succombé ou aurait tenté de profiter de la situation mais elle non. Une chose etait sûr, j'étais attiré par elle. Je ne savais ni pourquoi, ni comment contrôler cette attirance mais elle me plaisait. En même temps, je n'étais pas non plus comme les autres hommes. La preuve était que j'étais attiré par une femme au visage à moitié défigurée. Ce n'était pas anodin!


-D'accord mais avant je voudrais que vous m'accordiez un rendez-vous ! dis-je évitant le tutoiement que mon interlocutrice n'avait pas encore adopté

-Un... Un quoi? 

-Un rendez-vous; répétai-je

-Non, je n'ai pas le temps ! me lança t-elle sèchement.

-Je vous en prie...


Je ne comptais pas m'en aller sans une réponse positive et je le lui fis comprendre en restant assis. 


-D'accord ; finit-elle par lâcher. Mais pas un rendez-vous. Je promets venir vous rendre visite à l'hôpital.

-Très bien! Ça me va! dis-je en me levant ravi du compromis.


Je me dirigeai vers la porte prêt à m'en aller mais rien ne me garantissait qu'elle viendrait. Je me retournai subitement manquant de la cogner. Elle recula en titubant. Mais quelle idée même de me suivre d'aussi près ?! Cette manière de s'éloigner cependant en disait long sur ses sentiments à mon égard.


-J'espère que vous tiendrez votre promesse!


Sans attendre une réponse, je lui baisai la joue avant de me retirer le cœur pleins d'espoir.


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