Pas d'équivoque
Write by Iriselom
Chap 35: Pas d'équivoque
YV: Ok, laisse moi te demander une chose insolite. Mattia, tu pourrais me serrer dans tes bras s'il te plait? Ça m'a manqué.
Moi: Okayyyyy!
Elle est venue s'engouffrer dans mes bras grand ouverts. Je l'ai serrée contre moi et me suis laissé envahir par son parfum.
Apaisant!
Je pense que nous sommes restés comme ça pendant au moins 3 minutes puis elle s'est dégagée.
YV: Merci Mattia.
Moi: Mais de rien! Ça m'a fait du bien à moi aussi.
YV: Donc tu me commandes les choses quand?
Moi: Krkrkr!! Passe toi même les commandes, moi je m'occuperai de tout ce qu'on doit faire à Lomé.
YV commençant à lister avec ses petits doigts: C'est à dire chercher le lieu, superviser les travaux, récupérer les choses au port et faire de la publicité.
Moi: Je pourrais aussi te recruter du personnel, ou même commencer à coiffer les gens le temps que tu arrives.
YV: Krkrkr!! Tchip!! Pourquoi pas? Tu m'as trouvé la maison?
Moi: Je voulais même t'en parler, j'aimerais que les filles habitent un peu dans ma maison. J'ai commencé les recherches mais je pense que ce serait mieux de construire si tu veux vraiment t'installer. Dans un premier temps, vous pourriez habiter chez moi.
YV: Et ta copine? Ça ne va pas la déranger?
Moi: Pourquoi? Elle n'habite pas là bas. La maison est vide toute la semaine, je n'y vais que le week-end. C'est surtout pour ça que je trouve bête que vous louiez une autre maison.
YV: Parle d'abord avec ta personne, je ne veux pas de problèmes.
Moi: Nous sommes en train de parler de mes filles là, il n'y aura aucun problème.
YV: Ok. Bon commandons en même temps sur internet.
Elle est trop une exploiteuse et j'aime ça. Tous les hommes aiment se sentir "intelligemment" exploités parce que ça donne l'impression d'être indispensable pour la personne, ça booste notre ego et nous rendons mieux.
Nous avons passé toute la journée sur ses commandes et n'en n'avions même pas écoulé le 1/10 quand les filles sont rentrées.
Nous avons mangé et regardé un film ensemble.
Le lendemain à 13h, je suis assis dans un restaurant de Seattle avec Roger.
Roger: Je veux rentrer aussi.
Moi: Rentre!
Roger: Tu ne veux pas savoir pourquoi?
Moi souriant: Non Roger mais je suis sur que tu vas me le dire.
Roger: You are too good-looking!
Moi: Ah moi j'étais déjà mignon avant. Ça va ici? Et ta famille?
Roger: Tout le monde va bien par la grâce de Dieu. J'ai eu des échos de ton projet, I take my hat off to you!
Moi: Ahahah! Merci bro, j'avoue que les résultats ont été au delà de mes expectatives.
Roger: Ta femme m'a dit qu'elle compte rentrer avec les enfants!
Moi: Oui c'est mieux. On vit mieux là bas.
Roger: J'espère que ça va vous aider à vous réconcilier.
Moi interloqué: Il n'en a jamais été question.
Roger: Je sais mais penses y! C'est une bonne femme qui plus est la mère de tes enfants, je ne sais pas ce qu'elle t'a fait mais il serait temps que tu lui pardonnes. Une deuxième chance!
Moi: Roger, laisse moi en paix. Tu viens quand à Lomé? Même pour des vacances.
Nous avons passé 3 heures ensemble et nous sommes donnés rendez-vous pour le diner.
J'ai eu le temps d'emballer mes effets personnels en les triant par importance. Ce qui m'intéressait encore pris, j'ai fait don des autres choses en les mettant dehors.
Je suis rentré sur Aberdeen, vendredi midi. Les filles, YV et moi sommes allés à Orlando au Magic Kingdom (parc d'attractions) et y avons passé le week-end.
J'ai appelé Selom tous les jours pour avoir de leurs nouvelles, il commence son examen lundi. J'ai envoyé un message aussi bien à lui qu'à Tania pour leur dire bonne merde.
Le lundi soir, je suis reparti sur Lomé et suis arrivé mardi nuit.
Après avoir pris une douche et appelé YV, maman et Léon, j'ai appelé Selom pour savoir comment s'était passée la première journée d'examen. Rien de particulier, ils ont juste fait musique par contre demain ils auront histo-géo et français.
Je ne veux pas l'appeler parce que je meurs d'envie de la voir. Je ne saurais dire non si elle me demandait de passer.
Vers minuit, je reçois un appel d'elle.
{
Magnim: Bonsoir, tu as fait bon voyage?
Moi: Oui merci, comment vas tu?
Magnim: Si ça t'intéressait, tu m'aurais appelée. Tu as eu le temps d'appeler Selom.
Moi: Je ne voulais pas te déranger, je suis arrivé un peu tard. Je t'aurais appelée demain matin.
Magnim: ... Comment se portent tes filles?
Moi: Très bien merci.
Magnim: J'ai trouvé une maison enfin c'est Rhoda qui l'a trouvée. Je dois aller la visiter demain matin, tu pourras venir avec moi?
Moi: Si tu veux. Tu y vas à quelle heure?
Magnim: Je dois être là bas à 9:30.
Moi: Ok, je viendrai te chercher. Bonne nuit Magnim.
Magnim: Merci. Bonne nuit à toi aussi.
}
Passant par le salon après ma séance de work out matinale, je remarque son sac dans mon fauteuil. Elle est donc quelque part dans la maison.
Je vais prendre ma douche et une fois habillé, la trouve au salon.
On dirait qu'elle a maigri, elle a une chemise toute simple et des jeans. Elle se lève pour venir me faire la bise.
Moi: Je pensais que je devais passer te chercher?
Magnim: C'est vrai mais tu m'as tellement manqué que je n'arrivais plus à tenir en place en plus je voulais te préparer le petit déjeuner.
Moi prenant place à table: Fallait vraiment pas, je me serais débrouillé ou au maxi je pouvais même venir le prendre chez toi.
Magnim: Tu as dit que tu n'aurais plus mis les pieds chez moi.
Moi: Ça c'était avant, je suis même venu la dernière fois.
Magnim: Qu'est ce qui a changé, Mattia? Non laisse tomber!
Bonne idée!
Moi: Qu'est ce que tu nous as concocté?
Après le petit déjeuner, nous nous sommes rendus à son rendez-vous.
Elle voulait qu'on y aille avec sa voiture, elle veut apparemment revenir ici après.
Magnim: Tu as des choses à faire? Sinon je peux passer la journée ici.
Moi: Non ça me va.
Il paraît que la maison est à Avedji, nous l'avons trouvée sans trop de tracas en suivant les indications de l'agent immobilier.
La maison est neuve et vraiment belle. Elle est libre immédiatement en plus, Magnim a donné son accord.
J'ai pris une carte de visite de l'agent et nous sommes partis.
Magnim: Mattia, je dois passer au marché.
Moi: Tu en as pour combien de temps?
Magnim: 30/45 minutes au maximum. Tu veux manger quelque chose de particulier?
Moi: Non. Si tu n'as pas besoin de moi au marché, tu pourrais me déposer chez maman s'il te plait?
Magnim souriant: Non je n'ai pas besoin de toi.
Moi: Pourquoi tu souris?
Magnim: Je me rappelle que tu voulais aller visiter le marché d'Accra. Tu ne veux pas visiter le notre aussi?
Moi: Je connais déjà, je suis né et ai grandi ici, tu sais?
Magnim: Hum hum et c'est quand la dernière fois que tu t'y es rendu?
Moi: Hahaha, surement il y a une vingtaine d'années.
Magnim: C'est bien ce que je me disais!
On arrive devant chez maman.
Magnim: Je viens la saluer.
Moi: Si tu veux.
C'est Astrid (la fille qui vient aider dans les tâches ménagères) qui est venue nous ouvrir.
Astrid: Mia Woezon (Soyez les bienvenus)!
Nous: Yoo!!
Moi: Comment vas tu? Et ma petite chérie?
Astrid: Nous allons bien, venez, Mamaa est sur la terrasse.
Apparemment, Astrid était en train de lui arranger les tresses.
J'ai pris ma petite Sepopo dans mes bras, c'est la fille d'Astrid.
Magnim: Bonjour maman!
Moi: Bonjour maman!
Maman: Ça va? Toi madame, je suis fâchée. Jamais tu ne viens me voir!
Magnim: Oh pardon maman, je vais venir plus souvent.
Maman: Humm. Comment vont mes enfants?
Magnim: Ils vont bien maman. Moi je vais y aller, je voulais juste te saluer.
Maman: Mais tu vas où? Attends! Astrid est allée ramener à boire.
Magnim: D'accord je dois aller au grand-marché.
Astrid est revenue et lui a servi du jus d'ananas.
Maman: Astrid, Viens me finir les cheveux, comme ça Magnim va te laisser au grand-marché. Ça ne te dérange pas Magnim?
Magnim: Non pas du tout.
Astrid: Tata, je finis dans 5 minutes.
Mamaa: Quelles cinq minutes? Fais moi bien la tête hein! Selom, tu as bien voyagé? Comment vont les petites?
Moi: Bien maman.
Astrid revenant avec un miroir: Mamaa, regarde.
Maman: C'est bien hein! Merci.
Magnim: Oui c'est vraiment très bien fait. Tu as appris où Astrid?
Astrid: Toute seule tata, je fais aussi les tissages, même le maquillage.
Maman: C'est vrai, elle est très douée.
Magnim: Je vois ça.
Astrid est allée se changer et est revenue dire à Magnim qu'elle est prête.
Elles sont parties en laissant Sepopo.
Maman: Vous avez des problèmes?
Moi: Non pourquoi?
Maman: Je te connais Selom! Se mettre ensemble, c'est accepter de faire des compromis et toi tu as un sérieux problème avec les compromis. Ne fais pas souffrir la fille inutilement.
Moi: Donc mon cœur à moi est en acier? Il n'y a que les autres qui souffrent? C'est plutôt elle qui me fait souffrir.
Maman: Krkrkr! Selom, laisse moi! J'ai déjà parlé.
Une heure après, Magnim est rentrée avec Astrid et nous avons pris congé.
Nous sommes rentrés à la maison, elle s'est changée; elle avait un sac dans sa voiture.
Elle s'est enfermée dans la cuisine et en est sortie juste pour me servir un plat de canapés.
Puis nous avons mangé du riz avec une sauce tomate au saumon frais, je me suis régalé.
Elle est retournée à la cuisine et n'en sort plus.
J'ai bien envie de faire une sieste, moi.
Je passe la tête dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine.
Elle est très concentrée en train de préparer des tonnes de choses.
Moi: Tu fais quoi? On a une fête?
Magnim: Non, c'est pour toi. Tu peux manger ça ici ou aller à la ferme avec. Comme ça, tu ne devras pas chaque fois aller à la cantine de la ferme.
Moi: Ok. Bon je vais m'étendre un peu.
Magnim: D'accord.
Je sens un corps frais dans les draps, je sais que c'est Magnim; je n'ouvre même pas les yeux.
Elle se recroqueville contre moi et met sa tête sur mon torse. Je passe un bras autour d'elle et me rendors.
Quand je me réveille et je la trouve endormie avec un bras et une jambe sur moi. J'essaie de me dégager mais elle me serre encore plus fort.
Je dois la réveiller, je la secoue un peu puis l'appelle.
Elle ouvre les yeux, s'étire langoureusement faisant glisser les draps et révélant ses seins lourds.
Magnim: Il est quelle heure?
Moi: Tu devrais te couvrir, Magnim.
Elle se hissant sur moi: Et si je n'ai pas envie de me couvrir? Tu veux savoir de quoi j'ai envie?
Moi: Non Magnim, descends!
Elle commence à bouger les fesses et donc à se frotter au traitre qui est déjà prêt sous mon boxer.
Moi: Magnim, regarde moi.
Elle me regarde.
Moi: Je ne voudrais pas qu'il y ait d'équivoque. Je n'attends plus rien de toi et tu ne devrais pas non plus attendre quelque chose de moi. Venir me faire à manger ou me faire l'amour, n'y changera rien. C'est toi qui vois mais je voudrais que ce soit clair. Penses y et fais moi savoir.
Je vois ses yeux se remplir de larmes.
Pu... Qu'est ce qu'elle ne comprend pas?
Je la soulève pour la mettre de côté et me dirige vers la salle d'eau.
Je reviens la trouver déjà vêtue.
Moi: Les enfants rentrent à quelle heure?
Magnim: Ils sont chez les parents, le centre d'examen de Selom est à 50 mètres de chez eux et maman a voulu garder Abi, cette semaine.
Moi: Ok.
Magnim: Bon je vais y aller.
Moi: D'accord.
Je l'accompagne à sa voiture, elle monte dans sa voiture et s'en va.
Elle va faire quoi chez elle si ses enfants ne sont pas là?
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression d'être un salaud.
Peut être ferais je mieux de mettre fin à tout ça, moi même?
Demain!
À 23h, je reçois un message.
[
Magnim: Je suis d'accord.
Moi: Pour?
Magnim: Continuer à te faire à manger et te faire l'amour.
Je peux sentir tout le plasma de mon sang faire une course effrénée pour aller se loger dans mon bas-ventre.
Moi: Ok mais plus de larmes.
Magnim: Ok. Je voudrais l'exclusivité.
Moi: Non.
]
Elle ne répond plus.
Ça n'engage qu'elle. Elle se pense trop futée, le beurre et l'argent du beurre!?