PLUS DE JOIE !

Write by Bobby21

Esso, un garçon, un jour venait d’acheter du pain et une boîte de sardines à manger parce qu’il avait très faim. Il pleuvait des cordes lorsqu’il sortit de l’épicerie ; et il n’avait nulle part où s’abriter pour se faire son sandwich à manger. Pour éviter que son pain ne devienne excessivement mouillé, il le mit sous son manteau imperméable à l’eau qu’il portait. Allant son chemin en cherchant un endroit où il pourrait enfin s’abriter et déguster son casse-croûte, il rencontra une de ses connaissances, Hadès, qui également cherchait à s’abriter. A deux maintenant, ils cheminaient.  Esso avait toujours la main sur son paquet sous son manteau. Après des centaines de mètres de marche infructueuse, la faim commença sérieusement à le parcourir mais la présence de sa connaissance désormais l’empêchait de sortir le pain et la sardine. « Un pain pour nous deux, cela reviendrait à trop peu pour moi », se dit-il. Mais à un moment, il se dit : « Autant partager ce pain avec Hadès et calmer un peu cette faim plutôt que de mourir de faim avec un pain sur moi ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Dès qu’il sortit le pain, la pluie s’arrêta. Après avoir divisé le pain en deux morceaux ; au hasard, il remit la plus grande partie à Hadès qui était tellement content car lui aussi avait faim et celui-ci le remercia infiniment. Ils poursuivirent leur cheminement sous cette pluie tapante. Esso se contenta donc de sa petite portion de pain en gardant la boite de sardines dans sa poche. De toute évidence, il n’aurait pas pu garnir le pain avec. Plus loin sur leur chemin, et ayant déjà fini leur casse-croûte, les deux piétons tombèrent sur un grand carrefour. Là, Esso aperçut au loin Sysy, qui était arrêtée de l’autre côté de la rue, avec des ami(e)s. Il les rejoint avec Hadès. Sysy tenait un paquet à emporter.

  • Qu’y a-t-il dans ton sac ? demanda Esso d’un air taquin
  • Un sandwich qu’on m’a offert.
  • Et tu ne le manges pas ?
  • Non, je n’ai pas vraiment faim. Tu le veux ? 
  • Oui bien sûr, avec plaisir.

Elle lui remit illico, un emballage en aluminium dans lequel logeait le sandwich. Il le proposa à nouveau à Hadès, mais celui-ci était repu avec la grande portion du pain qu’il venait de manger. A sa grande surprise, il réalisa au premier bout de ce sandwich dans sa bouche, qu’il était excellement bon par son mixte de viande hachée, poulet, merguez et légumes. 

Après avoir fini de manger le sandwich, Sysy lui tendit un paquet de madeleines également. Il eut un petit moment de réflexion intérieurement : aurais-je pu manger ce doux sandwich si j’avais mangé le pain tout seul ? Aurais-je encore sur moi cette boîte de sardine qui pourra me servir plus tard si je n’avais pas sorti ce pain pour le partager ? Pourquoi Sysy spontanément m’a-t-elle offert tout cela alors que j’hésitais à faire de même avec Hadès ? Se demanda-t-il. Il eut honte de son comportement et de l’attitude qu’il a eu au départ avec Hadès, il regretta. 

Dans la vie, nous faisons continuellement face à ces situations où il nous arrive d’avoir du mal à partager le peu que nous avons. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Donner à celui qui n’en a pas, à ceux qui sont dans le besoin est une noble vertu que nous ne devons jamais cesser de cultiver. Ne dit-on pas d’ailleurs, qui donne aux pauvres prête à Dieu ? Cette histoire est réelle et vraie, Esso aurait pu être vous. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Partagez cette histoire avec vos proches et autour de vous.

LE PAIN DE LA JOIE