Poème: LYRISME D'AMOUR

Quand je t’aime c’est quand tu m’aimes

Même si pour moi, m’aimer se résume à t’aimer

Quand je t’aime, c’est quand je t’aime

Sans attendre que tu m’aimes

Quand tu m’aimes, c’est moi qui t’aime

Je te déclare ma flamme d’amour

Je te déclame mon lyrique aimant

Si tu le réclames, moi je te le clame

Je t’aime du midi au septentrion

Je t’aime de l’orient à l’occident

Ce lyrisme n’est pas l’expression d’un moi personnel

Ni moins la pression sur l’être, de l’ego

Ou encore l’aspersion d’une litanie sainte

Mais, la présence de ta personne en moi

Oui, la préséance de mon amour pour toi

Prééminence des prééminences,

Tu passes avant toute, et personne avant toi

Passerelle éternelle de mon développement personnel,

Que ferais-je sans toi ?

Encrier de ma presse,

Que serais-je sans toi ?

Je n’ai ni de race, ni de religion,

Mais, je t’aime, toi

Femme du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest

Femme noire, sablée, ébène et ocrée

Je t’aime !

Plus fort on entendra cette onomatopée,

Du bruit de l’eau qui coule,

De la couleur de l’or en fusion,

De la prairie bruissant l’air.

Décapé ou scalpé,

Je chanterai ton amour.

Happé ou maté,

Je revendiquerai ton nom.

Sainte, au corps envoûtant,

Diablesse, à la parole pure,

Je t’aime !

Je te protégerai, mon alouette,

Je te protégerai de la chouette.

Chaque instant que je savoure, t’es dédié

Comme l’oxygène à la respiration.

Fée de mon jardin de roses,

Ange gardien de ma couchette,

Recouvres-moi davantage de ta présence.

Exhales-moi des senteurs naturelles de ton corps.

Douce exhalaison, exotiques senteurs du monde !

Portes-moi à l’autre bord,

Dans les jardins inexplorés de l’amour,

Dans le vestibule du palais de l’amour inouï !

Zotun Joseph