Pour une surprise...

Write by RIIMDAMOUR

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J'étais dans le taxi en route pour la maison d'un des proches amis de papa, mon œil et mon poignet me tançaient douloureusement à chaque mouvement que faisais. Saleté d'Anastasie!

Malgré tout la bonne humeur qui m'accompagnait depuis le matin ne me quitta pas, mais je commençais à stresser. Cela faisait bientôt un an que Tonton Khadim ne m'avait pas vu et je m'inquiétais de la réaction qu'il pourrait avoir en me voyant débarquer sans prévenir. Surtout avec tout ce qui s'était passé, enfin...tout ce que j'avais fait. Je détestais cette sensation; devoir me sentir coupable de choses que je n'avais pas faites. Tout était la faute de cette oiselle de malheur! Safiètou!

Moi qui pensais que ma haine pour cette vieille folle avait atteint son paroxysme, la petite douleur au niveau de ma poitrine me détrompais. Je détestais cette femme chaque jour un peu plus, le fait de la voir gaspiller l'argent de mon père en des fêtes, des toilettes...

Tout ça me devenait insupportable. Et ce qui me limait le cœur, c'est qu'elle me narguait: elle se pavanais devant moi dans des robes de créateurs qu'elle ne portait jamais deux fois, elle changeait de voiture tous les deux mois, et les bijoux qu'elle portait autour de son cou et ses doigts valaient au moins un an de salaire d'un sénégalais moyen.

Ses fêtes étaient plus des banquets qu'autre chose, elle en organisait au moins deux à trois fois par semaine, invitant toujours les personnes les plus en vues du pays. 

Le pire de tout, c'était ses amants. A 45 ans Safiètou ne se gênait pas pour coucher avec des hommes, des garçons plutôt de mon âge. Dès fois je l'entendais la nuit, gémir, crier, ahaner sans plus de pudeur de que ça. Pour moi ceci était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, c'était juste inacceptable. En tant que veuve, elle devait avoir un comportement exemplaire , et par respect pour mon défunt  père elle aurait au moins dû faire preuve de discrétion.

Le taxi s'arrêta devant une maison à la façade décrépie. J'allai dire au chauffeur qu'il s'était trompé de maison, mais une petite plaque fixée au mûr capta mon attention.

* villa Sokhna Diarra, n°206*

C'était bien la maison de Tonton Khadim! Je descendis du taxi perdue, les idées se bousculant dans ma tête.

*Mon Dieu! Que s'est-il donc passé pour que cette maison tombe en ruines? *

Une petite voix dans ma tête me souffla que Safiètou y était pour quelque chose, mais je la fis taire en me convainquant que Safiètou ne pouvait pas être à l'origine de tous les maux de la terre. Elle n'était quand même pas une sorte de diablesse

Je poussait doucement la porte en fer forgé qui n'était pas fermée et je fus stupéfaite du spectacle qui s'étalait devant mes yeux.

Une jungle hostile se dressait maintenant là où j'avais laissé, il y avait à peine un an, un joli jardin plein de fleurs. Une mauvaise herbe haute d'environs  un mètre cachait la vue de tout ce qui se trouvait derrière elle. Heureusement pour moi que l'allée de pierre qui conduisait vers l'intérieur de la maison était dégagée et propre. Je regardais autour de moi ébahie, tout en avançant doucement. 

J'essayais de comprendre ce qui avait bien pu se passer pour que cette maison dépérisse autant, mais je ne trouvais rien qui puisse expliquer le spectacle désolant auquel je faisais face. 

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NDA

# Sincèrement désolée! Je sais que cette partie est trop courte mais j'implore votre compréhension! 

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