Prologue.

Write by Dalyanabil



Je me retourne encore sur mon lit, je n’ai pas besoin de regarde l’horloge pour savoir que dans moins d’une demi-heure ma belle-soeur vas venir me chercher pour le petit déjeuner, je le sais parce d’habitude à cet heure je l’aide à le préparer. Mais aujourd'hui n’est pas un jour comme les autres pour moi, aujourd'hui j’ai pris une décision complètement irrationnel, folle, que mes frères, ni ma soeur d’ailleurs n’approuverais. 


Aujourd’hui je me sens mal aussi bien physiquement que psychologiquement. Non je vous rassure je n’ai rien, d’après mon médecin qui est aussi mon frère j’ai complètement récupéré, mais je me sens comme si un camion m’avait roulé dessus. je dois trouvé le moyen de m’échapper, du moins à l’attention de ma famille pour quelques heures, j’ai besoin de réponses et aucun d’eux n’est prêt à m’en donner. Pour eux je suis trop jeune, j’ai juste envie de crie trop jeune pour quoi? Assister au presque assasinat de mon père par ma mère? D’avoir grandis en détesté par mon frère et ma soeur sans jamais savoir pourquoi? D’avoir été élevé par ma tante et loin de ma famille à cause de ma mère? D’avoir presque été tué par ma mère?


A ce que je sache je suis un membre à part entier de cette famille et aucun ne veut me dire quoi que ce soit. Alors j’ai décidé d’allez les chercher moi-même.


« Samia. Samia… » Comme je ne lui donne pas de réponse elle entre et viens jusqu’a mon lit « ma chérie tu vas bien? »


Je lève mes yeux remplies de larmes vers elle « hum. » Ma poitrine me brûle tellement que si j’ouvre la bouche pour parler je vais me mettre à sangloter.


Elle soupire et s’assoie à côté de moi, sans un mot prend ma main dans les siennes et me regarde avec compréhension, amour et tellement de compassion. Jamila est la femme de mon demi-frère Tariq mais jamais je n’ai eu avec elle la même relation qu’avec la femme de mon autre frère. Dés les premiers instant elle m’as traité comme une soeur beaucoup diront que notre écart d’âge n’y est pas étranger mais je n’y crois pas. Grâce à mon père je sais que quand on est quelqu’un de bien on le reste malgré les hauts et bas de la vie. Et elle, est la personne la plus pure que je connaisse, mon frère à tirer le gros lot avec elle et à cause de ça j’ai pu avoir un aperçu de ce qu’est une relation saine entre deux soeurs pouvait ressembler. J’ai pu l’avoir.


Je me sens mal de ne pas devoir lui dire toute la vérité même si je sais qu’elle me couvrira auprès des autres. Mais elle et ‘’T’’ viennent à peine de se retrouver et le retour définitif d’Asma n’as pas du tout facile pour elle. je me refuse à lui cause plus de soucis que nécessaire. « Pourquoi je ne me sens pas mieux pour autant? Pourquoi ça fait mal? Pourquoi… » Les mots se bloque dans ma gorge et je suis pris de tremblement.


« C’est ta mère. » Ce n’est pas un reproche, ni un constat. Juste un fait. « Je m’inquiéterai si tu te sentais bien, »elle marque une pause, se rapproche encore de moi « Je dois t’avouer que ces derniers jours j’ai eu peur qu’a force de tout refoulé et de faire croire à tout le monde que tu vas bien. Tu ne me laisse pas t’aider. »


Je suis remplie d’un froid polaire, elle me regarde « ok je vais te faire un thé, et dire aux autres de te laisser tranquille aujourd’hui. » Elle est déjà debout quand je la retiens.


« J’ai besoin de sortir d’ici. »


« Pour allez où? » Son regard alarmé me dit qu’elle sait très bien où. Le silence s’éternise entre sans que nous ne nous quittions du regard. Le sien est inquiet et le mien décidé. Elle soupire et quand elle acquiesce de la tête le soulagement m’envahir. Je ne me savais même pas nerveuse avant de le formule à haute voix devant elle. « Ok mais pas maintenant, il est trop tôt. Tu vas d’abord manger après seulement on vas en reparler. »


Deux heures plus tard nous n’en avons pas reparler mais plutôt mis sur pied un plan d’attaque me permettant de trompé la vigilance de mes frères, ma soeur, Ma’a et le gardien ou devrais-je du garde du corps que ‘’T’’ nous à tous plus ou moins impose pour notre sécurité. Avec tout ce qui s’est passé je trouvé ça plutôt raisonnable de sa part.


Ce n’est pas encore les heures de visite mais quand le gardien me voit et grâce au billet de 10.000,00 Fcfa que je lui remet il me laisse passé sans m’enregistre. Je toque.


« Je ne sais pas qui vous êtes mais je ne veux voir personne. »


Sa voix est nasillarde, glaciale et à peine humaine. As t-elle été toujours comme ça? M’as t-elle jamais aimé? Même un tout petit peu? Je rassemble tout mon courage avant de lancé d’une voix que j’espère neutre « même pas moi? »


‘’Tariq’’


Je viens de remettre ma nièce à sa mère, mais remarque quand même la mine alarmée de Hamed qui viens de se poster juste à l’entrée. Après un coup d’oeil vers moi il est ressortir, Yaya aussi l’as remarqué il est assis juste à côté d’Arouna et se contente de me faire un signe de tête. Ma famille s’est habitué à la présence d’Hamed et de Malick mais je dois être discret sinon je vais me faire repère. J’invoque un coup de fil urgent à passer et me dirige vers mon bureau.


Quand j’entre Hamed est debout et m’attends. « C’est quoi le problème. » 


D’une voix atone. « Samia est à la prison. » 


« QOUI? »                                                                                                                                                                                                                                                                                                          


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