Prologue: Best Friends for Life

Write by Bidzime

 

Prologue : The Best Friends for life

   

*Eden Ekomie

 

Le professeur d’histoire : qui peut me rappeler quelle est l’année de la première guerre mondiale ?

Moi, levant la main : 28 juillet 1914 monsieur

Le professeur : bien mademoiselle Ekomie et qui peut me dire l’une des causes de cette guerre ?

Moi, levant encore la main : l’assassinat de l'archiduc-héritier François-Ferdinand d'Autriche le 28 juin 1914 dans la ville de Sarajevo

Le professeur : c’est exact mademoiselle Ekomie, une autre cause ? dit-il en regardant toute la classe

Moi, levant encore la main : monsieur le

Le professeur me coupant la parole : pas vous mademoiselle ! Vous avez déjà assez pris la parole. Laissez aussi les autres répondre, vous n’êtes pas seule dans cette salle il me semble et les autres ? dit-il en passant encore un énième regard sur toute l’assistance

Moi, baissant simplement mon bras un peu gênée : …

Caroline, l’une de mes condisciples : il faut toujours qu’elle se fasse voir celle-là, toujours à montrer qu’elle est la plus intelligente alors qu’on sait qu’elle ne vaut même pas mieux, pffff…murmure-t-elle dans mon dos, méprisante à l’égard de ses copines.

Mais moi j’ai pu l’entendre puisqu’elle est assise juste derrière moi avec sa bande.

Le professeur : mademoiselle Ngourembet

Caroline se redressant : monsieur ?

Le professeur : je vous écoute, puisque vous semblez connaitre la réponse…alors ?... Je vous écoute ?

Caroline : …

Le professeur : les examens vous devez les passer dans quelques semaines et vous en êtes encore là ?? Au lieu de rester concentrer sur vos études vous passez votre temps à perturber la salle pour des futilités en sachant très bien que vos résultats depuis le début de l’année sont plus qu’inquiétants.  Êtes-vous consciente  que vous passez le baccalauréat cette année ?

Caroline :…

Le professeur regardant de nouveau caroline : mademoiselle que ce soit la première et la dernière fois que vous ouvrez votre bouche pour raconter des conneries est ce que c’est clair ?

Caroline : oui monsieur, je suis désolée 

Le professeur la regarde d’abord un court instant avant de la lâcher du regard et revenir à la question d’origine : une autre cause de la première guerre mondiale ? C’est vous que j’attends ou bien vous voulez que nous fassions une interrogation surprise

A ce moment toute la classe se met à protester timidement mais nous sommes sauvés de justesse car nous entendons la sonnerie se faire entendre nous signifiant ainsi que le cours est terminé.

Le professeur en entendant l’alarme : c’est votre jour de chance aujourd’hui mais n’oubliez pas de relire le cinquième chapitre sur la guerre froide et je reviendrais sur la première guerre mondiale, donc vous avez intérêt à me la maitriser !  crie-t-il à notre attention

Mais plus personne ne l’écoute. Tous ce que nous voulons c’est juste sortir de cette salle et ce cours stressant, avec le professeur que nous avons, qui dure depuis 3heures. Franchement on n’en peut plus. Chacun range ses affaires rapidement pour certains et calmement, sereinement pour d’autres comme moi. Je finis de ranger tranquillement mes affaires et me dirige vers la porte de la salle, lorsque je sens mon téléphone vibrer dans mon sac me signifiant que j’ai reçu un message

« Dominique : on se prend une glace tout à l’heure ? »

En lisant ce message, je souris aussitôt. Bien sûr que ça me fera plaisir d’aller prendre une glace surtout avec le cours que je viens de terminer, j’ai besoin de déstresser. Je lui écris un message où je lui réponds que je suis partante avant d’être bousculé brusquement par derrière faisant ainsi tomber mes affaires au sol

Caroline, me toisant : les conneries comme ça, tchiup !

Je ne lui dis rien et la laisse simplement partir avant de pousser un soupir et m’accroupir pour ramasser mes affaires, puis je finis de sortir de ma salle de classe et l’établissement. Je traverse la route tranquillement et me rend direct sur la plage qui est face à mon lycée pour m’assoir sur un arbre échoué sur la rive où j’attends patiemment ma seule et meilleure amie Dominique

Je m’assois tranquillement et attend qu’elle sorte de son cours qui doit finir normalement d’un instant à l’autre. Je me prénomme Eden et j’ai 18 ans. Je suis en classe de terminale et les examens du bac auront lieu dans quelques semaines alors il faut que je sois concentrée

Je pense que aujourd’hui c’est le dernier jour où je m’autorise à me balader avec ma copine car il faut que je bosse dure pour avoir une bourse d’études pour continuer à l’étranger. Mes parents m’ont fait la promesse que si j’arrivais à avoir une très bonne note voir même la meilleure à l’examen, ils mettront les moyens pour que je continue à l’étranger car pour eux, il est hors de question que leur deuxième fille fasse ses études supérieures au pays en connaissant les conditions d’études qui sont de plus en plus pénibles.

Mon père Joseph Ekomie a toujours été un père très strict à l’instar de sa femme, ma mère Amandine. Mais sauf que mon père contrairement à ma mère, il peut souvent se montrer plus conciliant et compréhensif car ma mère elle est très difficile. Vraiment difficile et souvent ça devient pénible.

 Ils ont toujours veillé à ce que je sois la meilleure des meilleurs avec ma grande sœur et ils ont réussi, car ma sœur Divine et moi nous avons toujours été les premières en tout et pour tout. Nous avons tellement grandi dans ce cadre que pour nous c’est devenu quasi impossible de perdre, en nous retrouvant à la seconde place. Première place et rien d’autre. Toujours la première place.

Mais au bout d’un moment je me rends compte que cela peut devenir oppressant, étouffant. Car oui, c’est vrai que nous devons avoir de meilleurs résultats pour être toujours à la tête mais cela implique que nous devons nous focaliser rien que sur les cahiers et l’école. On ne peut sortir, ou avoir des amis pour s’amuser, rien de tout ça…mais depuis que j’ai rencontré ma meilleure amie Dominique il y a 2 ans, on peut dire que je vois les choses différemment maintenant. Dominique, agée de 19 ans, on peut dire qu’elle est un vrai bout en train.

Déjà il faut souligner que elle et moi nous ne sommes pas du même milieu de vie. Elle, elle est issue d’une famille TRES aisée dont les parents ont les moyens contrairement à moi. Mes parents ne sont pas pauvres, loin de là. Nous avons une vie décente calme et paisible. Mais notre différence de milieu n’a jamais été un problème entre Dominique et moi. Je pense même que mes parents lorsque ils ont appris que je m’étais lié d’amitié avec elle, ils n’ont pas du tout hésité à m’encourager de toujours marcher avec elle mais que je devrais toujours être concentré sur mes études car bien que nous soyons amis, elle et moi n’avons pas les mêmes chances de réussir. Tandis que Dominique a déjà un avenir tracé grâce à ses parents et ben moi je dois me battre 5 fois plus. Enfin ce sont mes parents qui pensent comme ça, moi non. Dominique c’est mon amie et je ne veux pas que mes parents me poussent à rentrer en compétition avec elle.

Je continue d’être dans mes pensées lorsque je remarque que juste en face de moi il y a un monsieur qui se promène avec son chien, très imposant,  au bord de l’eau mais ce dernier a une peur bleu de l’eau vu la manière dont il fuit à chaque fois qu’une nouvelle vague se rapproche d’eux tirant ainsi son maitre. Le spectacle est très drôle et je me mets à rire doucement devant cette scène juste hilarante.

A ce moment, en jetant un coup d’œil à ma droite, je vois un jeune homme qui a l’air de me prendre en photo. Enfin je ne suis pas vraiment sur mais vu la manière dont il braque son appareil vers moi, je ne sais pas…il est à quelque pas de moi et je le regarde faire puis je lui souris avant de lui dire bonjour d’un signe de la main. Le jeune homme réalisant que je l’ai remarqué cesse de me filmer et s’approche de moi timidement

Lui : bonjour…

Moi, le regardant un peu intriguée : bonjour…ça vous arrive souvent de filmer les gens sans leur consentement ?

Lui : du tout…enfin oui mais ce n’est pas pour des mauvaises raisons. Il s’empresse d’ajouter…j’étais en train de faire les cent pas et puis je vous ai vu assise l’air ailleurs et l’expression de votre visage m’a un peu intrigué avant de vous voir rire alors j’ai voulu l’immortaliser. Vous avez un très joli sourire.

Moi, un peu déroutée par le compliment : merci…mais sinon pourquoi vous faites ça, c’est-à-dire filmer les gens?

Lui : je ne sais pas vraiment…disons que j’aime ca…immortaliser des moments, les expressions qui se reflètent sur le visage des gens et même les expressions de la nature car la nature s’exprime aussi tu sais. Me dit-il avec un sourire

En l’écoutant je me rends compte que j’ai en face de moi un passionné de la photographie. Je le regarde et me rends compte qu’il est très beau avec son tatouage sur l’épaule vu qu’il porte un haut démembré. Je lui donnerais peut être 25 ans à tout casser

Lui ; je suis désolé de vous avoir pris en photo comme ca

Moi : oh non ce n’est rien…à condition que vous me promettiez de ne pas utiliser mon image pour des choses louches et ne jamais la publier nulle part

Lui : ok…dit-il simplement en venant s’assoir a cote de moi

Il y a un long silence entre nous alors j’en profite pour le regarder du coin de l’œil. Si il est vrai que je le trouve beau, beaucoup beau même d’ailleurs, je ne peux m’empêcher d’être intriguée par les tatouages qu’il a ici et là sur la partie supérieure de son bras gauche.

Moi au bout d’un moment : sinon comment tu t’appelles ? je lui demande tout en essayant de déchiffrer ses tatouages

Aussitôt que je le dis que nous sommes interrompus par un autre jeune homme qui plonge sur lui par derrière et ce par surprise

Le nouvel arrivant : mon cher Olivier, donc comme ça, ça revient au pays, même pas dire aux gens. Tu es vraiment un enfoiré toi !

Je les observe les deux et comprends qu’ils se connaissent bien, très bien même vu la manière  dont « Olivier » alias le photographe se met à rire aux assauts du nouvel arrivant. Je le vois se lever pour se tourner vers le nouvel arrivant avant de le prendre dans ses bras pour une longue accolade

Olivier se détachant de lui pour le regarder tout heureux : alors très cher monsieur Remanda comment tu vas mon ami ? Toi aussi tu es revenu au bled pour les vacances? Mais depuis quand ?

Remanda : oh, je suis arrivé il y a trois jours déjà. Mais toi tu es un cachotier hein. Tu reviens au pays même pas me dire ?

Olivier : oh , c’est un passage éclair, je dois retourner dans bientôt et je ne veux pas que ça se sache et surtout de toi car tu allais commencer à me tirer dans tous tes coups et chill, je ne suis pas là pour ca

Remanda semblant être offusqué: quoi ? mais je pensais que j’étais ton meilleur pote et puis même si je t’emmène groover ça fait quoi ?

Olivier : rien,  c’est vrai tu es mon meilleur pote, je suis désolé

Son ami prend d’abord le temps de l’observer avant de s’attarder sur son bras

Remanda : je vois que plus le temps passe, plus tu agrandis tes tatouages. Ton père voit ça ? Que va-t-il penser si il apprend que son fils chéri s’est encore marqué la peau ? dit-il en souriant

Olivier imperturbable : franchement je n’ai que faire de ce qu’il puisse penser ou dire en ce qui me concerne…en tout cas bref, qu’est-ce que tu fais là alors ?  lui demande-t-il intrigué

Remanda : ah je dois voir une petite-là qui apprend à ce lycée. Dit-il en pointant du doigt mon lycée sans se retourner

Olivier rigolant : mince Christopher !  Toi tu ne comprends pas avec l’affaire de sortir avec les lyciennes ?

A ce moment-là, je comprends qu’il s’appelle Christopher Remanda

Christopher : mais elles sont trop bonnes ces petites. Si tu vois la fille dont je te parle elle a un de ses boules, tu me comprendrais et puis c’est toi qui peux me parler de la sorte alors que je te vois en charmante compagnie. Dit-il en me regardant. Bonjour belle demoiselle a qui ai-je l’honneur ?

Moi : je…

Je m’apprêtais à répondre lorsque j’entends Dominique crier mon nom derrière moi

Je me retourne et je la vois nous regarder tous les trois intriguée

Dominique se rapprochant de nous et me regardant : qu’est-ce que tu fais avec mon frère ?

Moi, ne comprenant pas : ton frère ?

Elle se rapproche encore plus de nous et je la vois saluer les deux gars

Dominique : bonjour…alors Christopher quoi de neuf ? Tu es là depuis quand ?

Christopher : 3 jours mais par contre je ne savais pas que ton frère était là, même pas me dire. Dit-il en tenant olivier par les épaules

Dominique : ah comme tu peux le constater il est aussi la…et puis c’est ton ami non ? Lui-même il allait finir par te le dire

Puis Dominique me prend la main et me tire prête à partir

Dominique : bon on va vous laisser fêter vos retrouvailles entre amis, au revoir

Christopher l’arrêtant : oh c’est comment ?

Dominique, s’arrêtant pour le regarder : quoi ?

Christopher : mais tu ne nous présentes même pas à ta copine aka

Dominique : bon, je vous présente Eden. Eden ? Voici mon grand frère Olivier et son meilleur ami Christopher

Christopher : enchanté Eden, joli prénom et heureux de te rencontrer

Moi : enchantée. Je leur dis en les regardant à tour de rôle

Dominique : bon on s’en va, on a nos choses à faire. Dit-elle en se remettant à me tirer

J’ai à peine le temps de prendre mon sac à dos et leur dire au revoir que nous quittons déjà le sable de la plage pour nous retrouver sur le goudron

Dominique : donc comme ça tu as rencontré mon frère et son ami ?

Moi : je ne savais même pas que c’était ton frère. Je lui dis en regardant derrière moi pour croiser le regard d’Olivier qui me regardait fixement et intensément au côté de son ami

Son regard m’a fortement intriguée alors gênée qu’il est remarqué que je me suis retourné pour le regarder,  je me tourne de nouveau et monte rapidement dans le taxi que Dominique venait d’arrêter

   

*Olivier Nguema

   

Christopher à cote de moi : oh le petit coquin… et moi qui pensais que tu n’étais pas intéressé par les lycéennes

Moi, me libérant de son bras posé le long de mes épaules : je ne sais pas de quoi tu parles. Je lui dis en récupérant mon appareil qui était délicatement posé là ou jetais assis tout à l’heure

Christopher c’est mon ami depuis le collège. Cela fait plus de dix ans que nous sommes amis et depuis que nous avons eu le bac il y a bientôt 4 ans on ne se voit maintenant que pendant les grandes vacances soit dans nos pays d’études ou bien au pays comme maintenant ou on vient voir nos parents et amis.

Moi, je suis Olivier Nguema ou Rogoula pour certains mais je préfère mon premier nom. J’ai 22 ans et ça fait déjà plusieurs semaines que je suis arrivé du Ghana ou je fais mes études supérieures.

Christopher : mens moi bien, tu penses que je ne t’ai pas vu comment elle t’a regardé tout de suite là ? C’était quoi ce regard tout de suite alors que vous vous êtes échangés ?

Moi faisant semblant de nettoyer mon appareil photo : …

Christopher : sinon Eden là c’est une bombe hein, tu as vu sa poitrine et son boule ? je te parie qu’elle est encore vierge

Moi : parle avec respect s’il te plait. Tu sais que je n’aime pas quand tu parles d’une femme de manière aussi vulgaire

Christopher : oui mais là, il s’agit d’une fille. Dit-il avec un sourire coquin

Moi levant les yeux au ciel juste dépassé : pfff…tu es incorrigible. Je lui dis en commençant à marcher

Christopher  me suivant : eh attends-moi… donc la meuf ne te plait pas ? dit il en marchant à mes cotes

Moi : comment elle va me plaire alors que ça ne faisait même pas une heure que je la rencontrais ?

Christopher : ok, donc je comprends que c’est non

Moi : parlons d’autres choses s’il te plait, alors tu es arrivé il y a trois jours c’est ça ?

Puis on se met à parler d’autres choses…

 

*Eden Ekomie

 

Dominique et moi nous entrons dans le glacier ou l’air climatisée du restaurant nous fait un bien fou vu la chaleur qu’il y a dehors. Nous nous dirigeons vers le comptoir ou est présenté plusieurs parfums de glace. Chacune donne sa commande et on nous sert aussitôt. Lorsque nous sommes servis nous nous dirigeons sur une table et commençons à manger nos glaces tranquillement

Dominique : alors comment était ta journée aujourd’hui ?

Moi, sans entrain : comme d’habitude

Dominique, me regarde pendant un moment : cette salope de Caroline t’a encore emmerdé ?

Moi : bof…je lui dis de manière évasive

Dominique serrant déjà les poings énervée : Eden pourquoi tu ne me laisses pas refaire le portrait à cette salope ? Pourquoi tu la laisses te traiter de la sorte ?

Moi, la regardant : parce que elle n’en vaut pas la peine. Et puis pourquoi gaspiller notre temps pour ce genre d’individu alors que nous devons rester concentrés sur nos examens ? Ça ne sert à rien. Ce n’est que de l’énergie gaspiller inutilement alors que dans quelques semaines nous ne nous reverrons plus jamais

Dominique poussant un soupir excédé : toi franchement tu me fatigues avec tes comportements de grand-mère de 70 ans. Je savais que tu allais me répondre de la sorte. Moi à ta place, j’aurais déjà réglé cette affaire depuis

Je ne lui réponds plus et me contente de lui sourire avant de remanger ma glace.

Moi : tu ne m’avais pas dit que ton frère était revenu de voyage…

Dominique : Demi-frère

Moi, ne comprenant pas : tu dis ?

Dominique : olivier c’est mon demi-frère. C’est le premier et unique fils que mon père a eu quand il était plus jeune

Moi : ah ok…

Depuis que nous nous connaissons elle ne m’avait jamais parlé de ce détail a proprement parlé. En fait je me rappelle que Dominique m’avait simplement dit qu’elle était fille unique de ses parents. Au fil du temps je remarquais qu’elle ne parlait pas vraiment de sa famille mais bon je ne me suis pas attardé plus que ça.

Dominique au bout d’un moment : avec lui, nos relations avec le reste de la famille c’est très compliqué

Moi : comment ça ?

Dominique : c’est quelqu’un de très difficile…mon père est parti le récupérer chez sa mère cela fait plus dix ans, quand celle-ci décédait d’un cancer du sein je crois, et malgré toutes ses années il n’arrive toujours pas à s’intégrer malgré tout ce que nous avons pu faire pour qu’il puisse faire partie de notre famille. Je pense que papa aurait dû le laisser là où il était, ça aurait été mieux pour tout le monde…il est très réservé mais surtout difficile

Moi : difficile … ? Je l’ai trouvé plutôt sympa et gentil…

Dominique me regardant : gentil ? Au fait Comment vous avez fait pour vous retrouver ensemble ?

Je me mets à lui raconter comment on s’est rencontré de manière brève

Dominique : ah oui…lui et sa passion de la photographie. Je pense que c’est l’une des raisons pour laquelle il est bizarre dans la maison. En fait mon père ne comprend pas pourquoi il reste collé à cet appareil et cela crée de grandes disputes entre eux et ça plombe toujours l’ambiance à la maison. Depuis qu’il est revenu pour les vacances, tout le monde est tendu à la maison car on sait déjà que papa et lui c’est toujours les clashs à tout bout de champ. Dit-elle avant de pousser un soupir juste dépassé

A ce moment je lui prends sa main en signe de réconfort

Moi : tout ira bien

Dominique : oui tout ira bien quand j’aurais mon bac et me casserai d’ici. Ils pourront enfin s’entretuer dans la maison sans que je sois la…plus que quelques mois et bye bye le Gabon

Moi, lui souriant : tu es grave

Dominique : au fait à quel niveau de tes démarches de la France ?

Moi : j’ai déjà tout fait, on attend maintenant que j’aille au rendez-vous en espérant que j’ai une préinscription rapidement pour aller déposer le dossier à l’agence des bourses et stages

Dominique : ne t’en fais pas tout ira bien. Rassure moi tu as bien sélectionné la ville que je t’ai dit n’est-ce pas ?

Moi : oui oui

Dominique : ok, ce sera trop cool que nous soyons tous les deux dans la même ville et la même maison…ah au fait la ville dont je te parle et où je serais aussi, c’est même là-bas que Christopher apprend aussi

Moi : Christopher ? C’est qui ?

Dominique : l’ami de mon frère que tu as rencontré tout à l’heure à la plage

Moi : ah d’accord…donc il vit aussi là-bas ?

Dominique : oui oui, au moins il pourra nous aider tu vois un peu ?

Moi : oui c’est vrai

Puis Dominique se met à frétiller et tapoter des mains justes excitées

Dominique : bientôt la liberté ma copine, on pourra s’amuser, faire du shopping ensemble comme des folles, nous deviendrons inséparables. Dit-elle avec les yeux pleins de joie et de bonne humeur que cela en devient contagieux

Puis, On se met à parler de nos futures vies en France ensemble avec les étoiles pleins des yeux

     

Alors les amis ? des kifs et des commentaires pour l’encouragement ;)

LE COEUR A SES RAISO...