Quand le passé revient au galop

Write by Opale



***Lagos, Nigeria***


       **Angela Porquet**


Les filles(applaudissant et criant) : un bisou ! un bisou ! un bisou ! 


      Ces filles sont insortables. Est-ce qu’elles sont seulement au courant que nous sommes dans la demeure d’un homme de Dieu ? Quant à moi, je suis si heureuse ! Je n’aurai jamais cru que je pouvais être aussi heureuse. Moi qui étais hier au plus bas. C’est un ange que l’Eternel a envoyé dans ma vie, Brad n’est pas seulement mon amoureux. Il est aussi ce bouffer d’oxygène dont j’avais besoin pour éclore. De ses doigts il essuie mes larmes de joie puis il m’aide à me mettre debout après qu’il se soit levé. 


Brad(caressant ma joue) : t’es tellement belle mon ange ! (se baissant à mon niveau)  je peux ? 


        Avant même que je ne réalise la profondeur de sa question, je sens ses lèvres mouillées écrasées contre les mienne. Un frison me parcoure l’échine. Je n’ai pas trop eu le temps de savourer le goût qu’a ses lèvres car c’était juste un smack rapide et bref. Je ne m’en offusque pas d’ailleurs car je sais que c’est à cause des personnes âgées présentes. Pas grave je me rattraperai.


Cris de joie : ouwouhouuuuuu !!  


     En un rien de temps nous sommes envahis par les filles. Pendant que les félicitations fusent de partout.


Jess(regardant la bague) : Wahoo c’est jolie….C’est du diamant ! 


Amira(m’enlaçant) : félicitations ma poupée ! 


Moi (souriante) : merci ma chérie…


Amira(admirant ma bague) : c’est une perle ! Brad ne fait pas dans la dentelle hein !  Kieuu ! C’est du 18 carat de chez Cartier ! 


     Nous rions toutes, pendant que Brad reçoit aussi les félicitions de ses parents. Nous n’avons pas le temps de bien discuter parce que Joyce vient me chercher pour me présenter à d’autres membres de la famille ainsi qu’aux invités. 


Mémé(me prenant dans ses bras) : mes félicitations ma filles, il était temps ! 


Moi(souriant) : merci mémé et aussi merci pour ta présence. C’était une surprise réussit.


Mémé(souriant) : oh de rien ma fille( à voix basse) en faite je suis venue voir mon fils. C’est ainsi que j’ai embarqué les filles avec moi.


Moi : oh ! d’accord.


Maman Oyedepo (joyeusement) : à table ! 


   Nous nous dirigeons tous vers la salle à manger sous la directive de la maitresse de maison. La table est pleine à craquer. Mon bébé, toujours aussi galant me tire la chaise.


Brad(bisou sur l’oreille) : ça va toi ? 


Moi(souriant) : oui


C’est le patriarche papa Oyedepo qui bénit le repas. Après quoi le service commence sous l’œil avisé de maman Oyedepo. Ce fut un vrai festin. Mes papilles se sont réjouis avec l’egousi soupe. Un vrai régale. Une chose entrainant une autre, nous avons ouvert le bal des festivités. J’ai même eu droit à me changer pour mettre les vêtements de fête des nigérians. Un mini mariage vraiment. Arrivé à un certain moment de la soirée, nous nous sommes éclipsés dans le bureau de papa pour un entretient riche en conseil et en enseignement. Nous avons longuement discuté puis il a fait une prière de bénédiction pour notre couple en nous oignant de l’huile d’onction.


Moi(le regardant) : papa, je peux vous demander un truc svp ? 


Papa(souriant) : si tu veux que je te réponde favorablement, tu arrêtes de me vouvoyer.


     Sa réplique nous fait pouffer de rire…


Moi : euh…d’accord…euh en faite je voudrais que ce soit toi qui me baptise. Je veux passer par les eaux de baptême entre tes mains.


Brad(me regardant) : t’en es sure chérie ? T’as même pas encore finis les cours et tout ! 


Moi : oui…et ma décision a été mûrement réfléchie(regardant papa) alors qu’en dites vous…euh enfin qu’en dis tu papa ? 


      Il sourit avant de prendre la parole en joignant ses deux mains en signe de prière sous son menton.


Papa : il n’y a pas de soucis ma fille. Mais pour ça vous allez devoir prolonger votre séjour sur Lagos. Tu peux toujours continuer le cours de baptême après. Ça ne gâche rien surtout que l’Eternel regarde l’état de ton cœur et non le protocole. Même Jésus n’a pas eu besoin de cours avant de se faire baptiser. Les cours c’est dans un soucis de connaissance et d’enseignement sur les bases de la christianité et bien d’autres. Mais n’empêche, je prendrai le contact de l’homme de Dieu qui te suis afin de le prévenir pour ne pas qu’il y est des incompréhensions.


Moi(soufflant) : merci papa.


 Papa : oh, je t’en prie ma fille. Et à présent qu’en dites vous du fait que nous rejoignons la fête ? 


Moi : je suis d’avis.


  Nous sommes tous sortis du bureau rejoindre la fête. Nous avons passé un très bon moment, c’était génial.

   

Le lendemain, nous étions  tous dans cette gigantesque église aux allures d’un stade. Mon Dieu ! On aurait dit que nous étions dans un autre monde où la joie, la célébration et l’adoration tourne autour d’une seule personne qui n’est d’autre que YAHAVE SHEDOU ( le Dieu de Justice). C’était un autre level. Je crois que chez ces chrétiens, chaque dimanche est perçu comme un jour de fête. Bien plus que le jour du nouvel an. C’est incroyable mais plaisant de voir comment les hommes adorent et louent leur Dieu avec un dévouement aussi immense et intense.


   Les jours qui ont suivis nous étions tous plongés dans une atmosphère de prière et de manifestation du Saint Esprit. Nous ne ratons aucune occasion pour élever nos prières vers le trône de ce Dieu plein de compassion et d’amour. Je pense même que c’est une retraite spirituelle que nous faisons.


Amira : je peux te voir une minute ma puce ? 


Moi(posant mon verre de jus) : bien sur ! 


    Je m’excuse auprès de Grace et de Joyce avant de me tenir debout et rejoindre Amira.


Moi : alors qu’est ce que tu voulais me dire miss Porquet ? 


Amira : en faite il n’y a rien de grave. Je voulais juste t’informer que les funérailles d’oncle Bernard se sont bien déroulés.


Moi(étonnée) : ok et tu y étais ? 


Amira : oui


Moi(me passant la main dans les cheveux) : et je peux savoir pourquoi ?  Stp ? 


Amira : j’ai pas de raison particulière à ça, je voulais juste y être.


Moi (les bras croisés sur ma poitrine) : non mais t’es pas sérieuse Amira !  Te retrouver aux obsèques d’un sorcier ?  Sans me tenir informer ?  Wahoo ! 


Amira : je voulais faire amende honorable au nom de nous toutes et surtout remercier Marcellin pour son geste rien d’alarmant ! 


Moi(sur un ton nerveux) : non mais je rêve ! Depuis quand t’es ami avec ce Marcellin dis moi !  Je te rappelle qu’il n’a fait que nous rendre ce qui nous revenait de droit. Je ne savais pas que tu avais une telle capacité à oublier toutes les crasses que ces personnes nous ont faites subir ! 


Amira : tout ceci est loin derrière nous Angel…


Moi( la coupant) : loin derrière nous parce que ce n’est pas toi qui t’es faite battre et violée dans ce minable mariage dans lequel j’étais enfermée…


Amira : Angela, tu sais très bien que ce n’est…


Moi(sur les nerfs) : non, ça ne passe pas du tout Amira, je refuse que tu te lies d’amitié avec ces personnes même s’ils font partir de la famille Porquet. Je ne veux pas avoir un quelconque lien avec eux. Et puis si tu veux savoir ? J’suis déçue que tu y soit allée.


Amira :  Angela ! 


Moi (sec): Non, je ne digère pas du tout ton geste ! 


Brad(accourant) : hey ! Qu’est qui se passe ici ? 


Moi (vénère): demandes le lui ! 


     Je continue mon chemin  sans leur prêter plus d’attention. Ça me fait trop mal qu’elle veuille faire de l’amitié avec ce Marcellin, pff ça me gonfle. Comment ose t’elle ?  Non, non et non la pilule ne passe pas du tout ! 


   Je me dirige direct dans la cuisine pour me servire un verre d’eau.


Mémé : tu veux quelque chose ma chérie ? 


Moi : oui un verre d’eau.


Mémé : laisses moi te servir mais tu m’as l’aire tendue…tiens ! 


     Je saisis le verre d’eau qu’elle me tend en le vidant au goulot…ouf ! ça fait du bien dit donc ! 


Moi(la regardant) : tu vas quelque part ? 


Mémé : oui je vais rendre visite à mon fils ton future beau père ! 


Moi : je peux venir avec toi ? 


Mémé : bien sure si tu veux.


Moi : laisses moi prendre mon phone et mon sac…je reviens.


     Quelques minutes plus tard nous étions en voiture pour aller voir le vieux Okonkwo.


Mémé : papa(Oyedepo) m’a dis qu’il est à la clinique de son médecin soignant à Victoria Island.


Moi : j’espère qu’il va mieux


Mémé : c’est ce que nous allons vérifier mon enfant…j’espère vraiment que ça va ! 


         **Bradley Okafor  Davis**


     Etant en communication dans l’arrière cours, je suis attiré par la voix de mon Ange. Au début je ne prêtais pas grande attention à leur conversation mais ce sont  quelques bribes de nervosité dans la voix qui m’ont alerté.


Moi(regardant Amira) : elle a l’aire très remonté hein ! 


Amira : je ne sais pas ce qui lui prend franchement ! 


Moi : qu’est ce qui s’est passé ? 


Amira : ta meuf m’en veut parce que je lui ai dis que j’ai assisté aux funérailles de notre oncle Bernard.


Moi : et elle n’a pas apprécié je suppose.


Amira : clairement !  Mais je comprend son ressentis vis à vis de ces gens et surtout par rapport à ce qu’elle a subi…(soupirant) normalement, je ne devais pas avoir de contact avec eux mais tu connais très bien la raison qui animé mon geste.


Moi(me passant nerveusement la mains sur le visage) : je suis désolé, je ne voulais  pas créer des mal entendus entre vous en t’envoyant là-bas.


Amira : pas grave. Je parlerai avec elle lorsqu’elle se calmera. S’il y a bien une chose dont je me réjouit c’est que les préparatifs sont sur de bonnes voies. Dis, tu ne crois pas qu’il est grand temps de lui dire ? 


Moi : oui, cette idée me trottait à l’esprit depuis peu. Je vais tout lui dire et je te remercie beaucoup pour ton coup de main. Tu m’as été d’une grande aide tu sais !  


Amira(souriant) : nous sommes une famille Brad, si tu continue de me remercier ainsi, ça ne va pas le faire


Moi :  bon je vais apprendre dès à présent à retirer le mot merci de mon vocabulaire.


    Ma réponse nous fais rire tous les deux.


Amira : mon frère, mieux tu pars calmer ta go parce que là elle est très en boule et surtout contre moi.


Moi : ok, je vais lui parler je reviens.


Amira(rejoignant les filles) : sans faute ! 


    Je me dirige direct dans sa chambre mais elle n’y est pas. Je descends en cuisine rien. Je lance son numéro et ça sonne dans le vide. Ok, elle est fâchée mais pas à ce point quand même ! 


Moi sms : baby où es-tu ? 


    Des minutes passent sans que je ne reçoive aucune réponses…je lui envoie encore d’autres messages sans rien…je commence sérieusement à avoir les nerfs la…à vrai dire je suis inquiet.


Moi : Angela ne va quand même pas me dire qu’elle est autant en colère ? 


Un cuisinier(m’accostant) : grand frère Bradley ! 


Moi(faisant volteface) : oui


Le cuisinier : euh excusez moi le grand. Mais je crois vous avoir entendu chercher votre fiancée ! 


Moi : oui c’est le cas.


Le cuisinier : étant à la cuisine je l’ai entendu dire à votre grande mère qu’elle l’accompagnait.


Moi(intéressé) : savez vous où est ce qu’elles sont allées ? 


Le cuisinier : je ne sais pas trop mais je voudrais vous informer qu’elle est en compagnie de votre grand-mère et que vous ne devez pas vous inquiéter.


Moi(hochant de la tête) : ok, merci bien pour votre coup de main.


Le cuisinier : je vous en prie.


     Il part pendant que ma pression redescend un tout petit peu. Je suis un peu rassuré du fait qu’elle soit avec mémé. Mais où est-ce qu’elles sont allées ? Je ne sais pas. Sans plus attendre je lance le numéro de mémé mais son téléphone sonne dans le vide. De quoi augmenter ma frustration.


Moi(jurant) : bonté divine !

  

    Pour passer le temps, je vais rejoindre les filles pour taper la causerie. Faut pas suivre, c’est une vrai tempête d’inquiétude à l’intérieur. J’ai pas envie d’alarmer tout le monde. Du coup lorsqu’elles me questionnent je dis tout simplement que leur sœur a accompagné mémé voir certaines amies.


      Cinq heures plus tard


Assis dans la cours, j’attends patiemment pendant que pratiquement toute la maisonnée dort. Je discutais tout à l’heure avec le gardien mais mon cœur n’y étant pas j’ai préféré venir ruminer dans mon coin. J’avise l’heure et il est 23h42…


Moi(jurant) : fais chier ! 


    Quelques vingt minutes plus tard, une voiture fais son entrée dans la concession. Je me lève aussi tôt avec un regard impassible. J’espère que ce sont elles ! Je l’espère franchement.


         ***Angela Porquet***


Mémé : vraiment je suis heureuse que tu m’ai accompagné.


Moi(descendant) : oh c’est rien.


       Dès que je mets les pieds au sol, j’entends net


Brad (les bras croisés derrière le dos avec un calme apparent) : d’où viens tu ? 


Moi (la main sur le cœur) : oh !  Tu m’as fais peur namour.


 Brad(sec) :  je crois t’avoir posé une question Porquet ou je me trompe ?


       Je voulais m’avancer vers lui pour lui donner un baiser mais le gars recule.


Brad (nerveux) : je veux une réponse et maintenant.


       Seigneur le type affiche un regard impassible. Tout ceci ne présage rien de bon. Je crois que mon chéri est grave fâché, rien qu’à la tonalité de sa voix, mon cœur commence à battre d’une manière désordonnée.


Mémé (accourant) : qu’est ce qu’il y a Brad ? 


Brad (la voix grave) : vous ne croyez pas que j’ai besoin de savoir d’où vous venez ? 


Mémé(rire jaune) : oh je suis désolée mon fils, c’est moi qui l’ai amené avec moi à victoria  Island voir ton père…


Brad(grondant) : quoi ? Comment oses tu amener ma fiancée voir ce monstre et sans m’en informer en plus. Vous avez vu l’heure ? Rends moi les clés de la voiture stp !


Mémé : stp Brad, je suis désolée. Tu as totalement raison…je suis responsable de tout ceci. Ne lui en tiens pas rigueur stp !


Bradley(sec) : je veux que tu me rende les clés. J’ai pas besoins que tu ajoutes d’autres choses.


Moi (me triturant les doigts) : stp bébé, te fâche pas ! 


Bradley( sec) : à toi j’ai pas encore donné la parole donc tu tais.


Cette phrase m’a refroidi direct. Et j’ai encore plus peur. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Le gars est très en colère et la tonalité de sa voix ainsi que les traits de sont visages sont très méconnaissable. Mon cœur bat fort car je suis convaincue que je vais passer un sal quart d’heure. Il lui arrache les clés puis m’ordonne de monter.


Moi (septique) : euh bébé !


Brad(tranchant) : j’ai dis, tu montes ou je vais le faire moi-même.


     C’est avec la peur au ventre que je remonte dans cette voiture d’où je venais de descendre tout à l’heure. En vérité j’ai peur…très peur.


Mémé(pas rassurée) : doucement avec elle stp mon bébé.


Brad (la regardant) : toi et moi on discutera à mon retour. Il y a certaine pilules qui ne passent pas et tu es au courant. Tu vas m’expliquer avec quel courage tu es allée voir ton monstre de fils avec ma future femme.


Mémé(choquée) : oh Brad !


Il lui lance un regard froid en faisant un rictus mauvais avant de me rejoindre dans la voiture. Il bloque les portières et fais monter les vitres.


Brad(mettant le contact) : mets ta ceinture.


    Je m’exécute la main tremblante. Le gardien nous ouvre le portail. Il fait la manœuvre pour que nous sortons de la concession.


Bradley ( la main sur le volant) : je t’ai appelé.


       C’est en ce moment précis que je me souviens que mon phone est au fond de mon sac et sous silence….pff je suis cuite !


Moi : pardon chéri…mon téléphone était dans mon sac à main et sous silence


Brad(sarcastique) : non ma chérie, les pardons ça sera pour plus tard. On ne va pas aller vite en besogne.


      Sa réplique est suivis d’un long silence. Il roule pendant prêt de dix minutes puis il se gare juste derrière l’église où se trouve un mini stade de basket. L’endroit est éclairé et plutôt joli. Oh Angela ! Tu es dans pain et c’est toi qui trouve les choses jolies…pff !


Bradley( me regardant droit dans les yeux) : tu peux me dire stp pourquoi tu étais remontée contre Amira ?


Moi : figures toi bébé qu’elle est partie au funérailles d’oncle Bernard sans m’informer. Pourtant elle sait très bien ce que ces gens nous ont fait endurer. Je considère cela comme une trahison.


Brad (arquant un sourcil) : ah bon ? Vraiment ? (pouffant) laisse moi rire(rictus mauvais) ne crois tu pas que c’est exactement la même chose que tu viens de faire en allant voir mon géniteur sans me tenir au courant ?


Moi(secouant négativement la tête) : non chéri ce n’est…


Brad(me coupant) : tu te tais quand je te parle et tu m’écoute très bien. Dis mois en quoi est-ce que ce que tu viens de faire est différent de l’acte de ta sœur ? Non seulement tu pars voir un monsieur auquel je ne t’es jamais présenté. En plus on t’appel et ça sonne dans le vide. Et tu oses t’amener à une heure indue(grondant) j’ai horreur qu’on me prenne au dépourvu, ok. Je refuse qu’on me prenne pour un con. Depuis que nous nous connaissons t’ai-je une fois présenté mon géniteur ? 


Moi (me triturant les doigts) : non…non bien sure que non. Ecoutes moi baby..


Brad(tonnant) : non, toi tu m’écoutes. Je ne veux plus que tu joues ainsi avec la corde sensible Angela. Si j’ai été exilé à Abidjan, c’est bien à cause de cet homme. Si aujourd’hui je n’ai plus de mère et que ma cadette se souvient à peine du visage de ma maternelle c’est bien à cause de ce monsieur(la voix grave) depuis le début de cette relation je n’ai jamais cessé de te répéter combien de fois cet homme m’a fait souffrir. As-tu idée de ce qu’a été ma vie avec ce monsieur ? Tu es la première à t’emporter contre ta sœur du fait qu’elle soit allée aux obsèques d’un oncle qui t’as fait du mal mais tu es celle qui commet les même actes. Comment veux tu que je passe rapidement sur les actes de ce type alors qu’il est difficile pour toi d’oublier ce qu’un mort t’a fait.


Moi(coulant les larmes) :….je suis désolée baby…j’ai pas mesuré l’ampleur de mes actes…


Brad(les yeux éjectés de sang) : la logique aurait voulu que tu m’ informe au préalable avant de t’en aller même si tu ne faisais qu’accompagnée ma grand mère. Mémé peut aller voir son fils autant de fois que ça lui chantera parce que c’est son enfant. Mais toi tu es mienne et mes peines, mes douleurs sont sensées être tiennes….saches Angela que je ne suis pas du tout content de toi. Et la Cerise sur le gâteau c’est qu’on t’appelle mais rien. Silence radio. Tu ne répond ni au messages…ni aux appels. Ça veut dire quoi ? Tu me dis que ton phone était dans ton sac mais je peux croire le contraire puisque tu es capable de me faire des coups dans le dos…


Moi(pleurant) : pardon bébé…je suis désolée. C’était pas fait exprès. Je voulais juste me vidée la tête après mon clash avec Amira…stp ! Tu sais très bien que je ne ferai jamais un truc dans l’optique de te blesser.


Brad(sec) : mais c’est ce que tu viens exactement de faire. Tu viens de me blesser. Ça fait combien de jours que nous sommes ici ? Mais je n’ai jamais mentionné le besoin de voir mon géniteur. Il fallait toi pour me faire savoir que j’ai un géniteur qui git sur un lit d’hôpital ? Bravo Porquet. Tu crois être plus humaine que qui ? Moi ? 


Moi(pleurant) : pardon chéri…ne dramatise pas stp ! Tu sais très que ce n’était pas mes intensions.


Brad (la voix grave) : alors tes intentions c’étaient quoi alors ? Expliques moi un peu. Je veux savoir comment ma fiancée a le courage d’aller voir un homme qui n’a pas manqué de vouloir me sacrifier sur un autel sanguinaire. Comment celle avec qui je compte partager mes vieux jours trouve le courage pour aller voir un homme qui a scotomisé je ne sais combien de jeune garçon en leur volant leurs Etoiles. Je veux savoir comment tu fais pour aller voir l’homme qui a assassiné ma mère sous mes yeux. Tu veux savoir la dernière, ce type n’a eu que ce qu’il méritait parce qu’il était de mèche avec ta tante Gisèle pour me nuire et te nuire aussi. L’Eternel n’a fait que les frapper. Tu ne vas quand même pas me dire que tu ne savais pas où vous alliez et que grand-mère t’a tiré de force pour y aller ?


Moi(la main sur la bouche hébétée) : oh! Brad stp…je suis désolée (pleurant) je m’excuses vraiment…


     Il me lance un regard pas du tout commode puis démarre la voiture.


Brad(sec) : je te dépose…j’ai sommeil.


      C’est avec le cœur lourd que nous arrivons à la maison. Durant tout le trajet mes larmes n’ont pas cessé de couler. Je m’en veux tellement. Je ne sais pas quoi dire. Lorsque nous descendons de la voiture, il verrouille les portière puis se dirige dans la maison sans me jeter un seul regard. 


Moi : Seigneur ! Angela qu’est ce que tu as fait ?



  *** Paris, France***


         **Avery Michel**


   

Moi(sortant du bloc) : ouf ! Merci Seigneur !


       Je me dirige direct dans la salle d’attente pour informer la famille de la patiente. Ses parents doivent mourir d’inquiétude à l’heure qu’il est. C’est vrai que bien souvent il es difficile de patienter lorsqu’on a un parent qui est au bloc opératoire mais je pense qu’il est encore plus difficile d’entendre la décision qui ressort dudit bloc. Car croyez moi les nouvelles ne sont pas toujours bonnes. Mais dans le cas d’espèce nous pouvons rendre grâce car tout s’est bien passé.


Moi : la famille Leroy


     Père, mère et autres se tiennent debout. Avec des traits d’inquiétude sur le visage. Ils s’avancent vers moi. Ils sont tous suspendus à mes lèvres en me lançant des regards interrogateurs.  


La mère : des nouvelles docteur ?


Moi : oui, l’opération s’est bien déroulé


        Ils soupirent tous de soulagement.


Le père(excité) : quand pourrons nous la voir ?


Moi : lorsqu’elle sera admise dans la salle de réanimation. Elle a besoin de beaucoup de repos. Après deux heures elle sera déjà réveillée. Une infirmière viendra vous chercher pour les visites. 


La mère : merci docteur pour vos efforts.


Moi : rendez grâce à Dieu car c’était pas du tout évident. Bon je vous laisse.


   Ils hochent tous de la tête avant que je ne les quitte. Je pars dans mes toilettes pour me prendre une douche et troquer ma tenue d’opération contre mon habillement ordinaire. Le tout complété de ma blouse. Assis dans mon bureau j’ausculte encore quelques patients. Avant de ranger mes effets pour me diriger au parking. 


Moi par sms : « salut beauté »

Lissa : « bonsoir mon cœur, tu m’as grave manqué »

Moi : « tu me manque grave mais j’ai la dalle. T’es où là »

Lissa : «  au bureau »

Moi : «on peut se faire un restau ce soir ? »

Lissa : « tranquille, j’suis partante »

Moi : « à toute, je passe te chercher »

Lissa : « bisou, je t’aime »

 

     Comme réponse, je lui envois un cœur. 


Moi(secouant la tête) : les choses de l’amour.


   Voix : bonsoir Avery !


      Je lève ma tête de mon phone pour voir la personne qui prononce mon nom d’une façon aussi personnelle.


Moi(la regardant) : Aïcha ! Mais qu’est ce que tu fais ici ?


Aïcha (large sourire) : je voulais te faire une surprise.


Moi(arquant un sourcil) : surprise ? Mais t’aurais dût m’appeler…regardes, je suis sur le point du départ la !


Aïcha : mais je peux toujours t’inviter à manger un bout.


Moi(regard désolé) : ça ne va pas le faire car j’ai un rendez vous avec quelqu’un tout à l’heure.


Aïcha( de mauvaise grâce) : c’est encore cette fille qui n’en veux qu’à ton argent c’est ça ? Les filles dans son genre, je les connais. Moi je suis ton amie depuis toujours Avery. Pourquoi t’obstine tu à leur accorder plus d’importance qu’à moi ? N’ai-je pas la carrure qu’il faut pour te plaire? Ne suis-je pas assez belle ? 


       Pause ! Non mais cette fille disjoncte carrément la ! 


Moi(la fixant) : attends un peu. Dis moi stp depuis quand est-ce qu’il est question de (crocher avec mes doigts) « se plaire entre nous »


Aïcha (avec un soupçon d’audace) : Avery, depuis la fac tu m’as toujours plût. Je t’ai toujours aimé. Et je vaut mille fois que ces minables filles arrivistes auxquelles tu t’attache tant. Je suis médecin gynécologue à 28 ans. J’ai le goût du raffinement. J’ai mon propre cabinet. En plus je suis belle…


Moi(très sec) : ma meuf m’a briefé un peu ton comportement exécrable à son endroit lors de son rendez vous avec toi mais j’ai voulut laissé couler parce pour moi c’était une chose de fille. Raison pour laquelle je ne t’ai pas appeler pour te passer un savon. Mais là je crois que l’occasion m’ai royalement donné.(la voix grave)  jamais, je dis bien jamais tu n’ouvriras ta grande bouche pour porter des propos injurieux sur ma meuf, ok. Tu es directrice de cabinet mais tu ne rivalise guère avec elle. Parce qu’il ne s’agit pas ici de beauté extérieur et de compte en banque ou de statut sociale mais de la beauté du cœur. Moi Avery, je suis un fanatique de la simplicité. J’ai une sainte horreur des filles imbue de leurs personnes et qui pettent plus haut que leurs culs en faisant de la méchanceté gratuite. Tu as un cabinet mais pas de mec parce que tu es trop orgueilleuse. Un conseil, il faut essorer ton cœur car il a emmagasiné trop de saletés. Ça fera peut être de toi une personne un peu éligible pour avoir un mec. On ne reçoit que ce que l’on donne.


   Je la dépasse pour monter dans mon véhicule en étant très remonté. Non mais pour qui elle se prend ? Pour la reine Elisabeth 2 ? (pouffant) mon œil oui ! Je mets la radio pour me changer un temps soit peu les idées. Je conduis la voiture prudemment jusqu’à ce que j’arrive à l’entreprise de Steeve. Je monte direct  dans son bureau. 


Moi(entrant) : alors mec !


Steeve( me regardant à travers ses lunettes) : dis moi qui tu es venu voir au juste ? Ta petite princesse ? 


Moi(prenant place) : soit sérieux un jour ça ne te tuera pas tu sais ! 


Steeve(fronçant le visage) : c’est moi ou t’as l’aire tendu ? 


Moi(me massant les tempes) : et tu ne crois pas si bien dire mon pote. Figures toi que Aïcha vient de m’enrager mais grave quoi ! 


Steeve(regard interrogateur) : tu parle de quelle Aïcha au juste ? Celle de la fac ?  Mon ex plan cul ? 


Moi(les yeux ronds) : ah bon, t’as couché avec ? 


Steeve : oui, c’était pas quelque chose de très sérieux et tout.


Moi (blasé) : toi t’es pas croyable ! T’as besoin d’un bain de purification sérieux. Donc quand tu me rendais visite dans ma chambre du campus c’était pour te taper mes amies ? 


Steeve(pas sérieux) : c’est pas de ma faute si j’suis un tombeur ! En plus les filles qui font des études de médecine bossent tellement qu’il faut souvent leur donner quelques coups de bite de temps à autre. La preuve, elle a un cabinet de gynéco à son actif today.


Moi : du genre, tu as fais un exploit ?  Bref, je disais que je viens de lui dire certaines vérités car la fille pense que je suis un fanatique de connerie.


Steeve : qu’est ce qui s’est réellement passé ? 


Moi : j’ai conduis Lissa à son cabinet pour une histoire de contraceptif et tout mais elle a pris ma meuf en paria en lui jetant des propos désobligeant au visage. Vu que c’est une amie de longue date j’ai pas voulut faire d’amalgame. J’ai laisser couler. Mais force est de constater qu’aujourd’hui elle se déplace elle-même pour venir à l’hosto et se permettre de dénigrer ma meuf sans manquer de se lancer des fleurs et tout. Tu y crois toi ? 


Steeve : elle te drague ? 


Moi : appelles ça comme tu veux mec, ça m’importe peu. Ce qui me désole c’est qu’elle a carrément baissé dans mon estime. 

      

Steeve(pouffant) : vraiment les femmes ont un incroyable talent.


Moi : tu peux me donner à boire ? J’ai soif.


Steeve : je n’ai que de l’eau gazeuse ici.


Moi : je prends.


   Il se lève, va ouvrir son mini frigo puis me lance la bouteille que je rattrape au volet. Je me désaltère sans aucune autre forme de procès.


Moi : Lissa et moi allons nous faire un restau ce soir, je t’invite.


Steeve : qu’est ce qu’un célibataire comme moi irait chercher à un rendez vous entre amoureux ? 


Moi : t’abuses, t’es célibataire justement parce que ça te plait bien. Si non tu serais casé depuis un moment. Ce ne sont pas les meufs qui te manquent. Bon si tu veux tu peux envoyer un sms à une pour ne pas te sentir trop seule. Ça fait un moment qu’on ne se voit plus.


Steeve (pianotant son phone) : bah c’est de ta faute si on ne se voit plus. Ma sœur ivoirienne t’a complètement tourné le cerveau.


Moi : au dernière nouvelles, t’as jamais mis les pieds sur la terre de tes ancêtres…


Steeve(pouffant) : j’irai à ta dot mon pote. Tu vois Dieu ne fais pas les choses aux hasard.


Moi (riant) : t’es fou !  


Steeve (riant) : nous sommes dans la même case (posant son phone sur la table) voilà Yu est prête à venir ? 


Moi(perdu) : comment ça Yu (you) ? C’est une asiate ? 


Steeve : bah oui mec, il faut gouter à toutes les sauces.


Moi (riant) : tu manque pas de bol toi. Et puis fais attention à ce qu’elle ne soit pas informée de tes multiples conquêtes si non mon pote tu recevras la bastonnade du Kungfu , du Wing Shu et que sais-je encore ! 


Steeve(riant) : t’inquiètes, elle est trop mordue. Et même si ça arrive, tu seras là pour soigner mes plaies.


Moi(secouant la tête) : t’as vraiment peur de rien hein ! 


        Nous éclatons de rire tout en continuant la causette. Vers les 19h nous descendons tous au parking. Sa Yu l’attendait au parking. Elle est plutôt jolie mais pas plus que ma meuf (rire). Nous sommes montés chacun dans sa caisse en direction d’un restaurant de la place. 


Moi(l’embrassant) : ça va toi ?


Lissa(riant) : oui maintenant que je te vois…ça été ta journée ?


Moi : yup ! Même s’il y a des gens qui voulaient me la gâcher ! 


Lissa : ah bon ?  Une de tes opération s’est mal passée ? 


Moi : du tout et je rends grâce à Dieu pour ça. Aïcha m’a rendu visite today.


Lissa(se réajustant dans son siège) : quoi ? La gynéco super mal polie qui en pince pour toi la ? 


Moi : exactement, elle est venue me dire de vive voix tous ce qu’elle t’avait dite…


Lissa(ébahie) : non mais quelle culot ! 


Moi : je ne te le fais pas dire. 


     Je lui conte alors tout ce qui s’est passé…


Lissa : Wahoo !  Tu as vu ?  Mes soupçons étaient vrai.


Moi : tu avais parfaitement raison mon cœur. En tout cas j’espère qu’elle a pigé tous ce que je lui ai dis (portant sa main à mes lèvres) je t’aime ! 


Lissa(me donnant un baiser sonore) : moi aussi.


Nous continuons tranquillement notre soirée sans stresse en étant bien détendu.


Steeve(à Lissa) : ici tu es ma belle mais au bureau je suis ton bosse donc déstresse miss Porquet.


Lissa : ça sera un peu compliqué mais je vais m’y faire.


      Nous passons près de deux heures à discuter de tout et de rien. C’était cool.


Steeve(me checkant) : c’était génial, il faut qu’on retente l’expérience.


Moi(taquin) : d’abords il faut que tu fidélise une meuf…


Steeve (se grattant la tête) : pas faut…bon je verrai ça, ciao ! 


Nous : ciao !  (me tournant vers Lissa)  alors tu passes la nuit avec moi hein ! 


Lissa : c’est une affirmation ou une question ? 


Moi(riant avec les mains sur ses hanches) : bah les deux on ne sait jamais.


       Elle pouffe de rire…


Inconnu( frôlant Lissa) : excusez moi ! 


     Nous lui cédons le passage. 


Lissa(apeurée) :oh Seigneur !  Il m’a fichu une de ces trouille ! 


Moi : on monte en voiture donc ? 


Lissa : je préfère…


       Un silence plane dans la voiture…


Moi(soupirant) : Lissa ce n’était qu’un passant ! 


Lissa : n’empêche que le passage de ce type a laissé un sentiment d’insécurité en moi…


Moi(arquant un sourcil) : à ce point ? 


      Elle hoche de la tête….


Moi : ok, donc tu vas passer la nuit avec moi ? 


Lissa : c’est mieux.


          **Quelques semaines plus tard**


Mon boss et mes collègues(chantant) : Joyeux anniversaire !!!? 


Moi(émue) : wahoooo !! Merci beaucoup ! 


Avery(s’avançant vers moi) : HBD mon amour pour tes 27 piges. Je peux faire ça ? 


Moi : pas ici stp ! 


     Il ne tiens pas compte de mes protestations et se saisit de mes lèvres pour un long et langoureux baiser. 


Avery ( à haute voix) : pas besoin de vous faire un dessin hein…elle est mon amoureuse.


         ( cris de joies et d’applaudissement)


Avery(riant) : fais un vœux ! 


Moi(à voix basse) : je veux porter ton bébé


       Puis je souffle mes bougies. Après quoi nous partageons tous le gâteau dans la bonne humeur même si certaines personnes étaient ébahis par ma relation avec Avery.


Daniel : Joli couple ! 


Moi(touchée) : merci ! 


       Il me tend un petit paquet…


  Moi : oh c’est mignon ! 

  

Daniel : c’est pour ça que sont fait les amis.


      Vu que c’était la pause, nous reprenons le boulot après pendant que mon chéri rentre à la maison…mais non oh il a fait demi toure.


  Avery(m’embrassant) : tu me manque.


Moi(le poussant hors de mon bureau) : allez dehors…oust ! 


Avery(me donnant un dernier baiser) : je t’aime


Moi : je t’aime encore plus mon cœur.


Avery : je t’attends.


     C’est après ces mots qu’il consent enfin à quitter mon bureau. Vraiment ce type est intraitable. J’ai reçu les messages des filles aussi. Elles sont mimi. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur. Ma journée se poursuit sans embrouille jusqu’à l’heure de ma descente.


Avery sms : « Désolé bébé, je pourrai pas venir te chercher. Un p’tit empêchement de dernière minute »


Moi sms : « pas grave, je prendrai un tram »

 

       Je me joins donc à certains de mes collègues pour rentrer. 


Inconnu(me frôlant) : HBD ! 


Moi( la main sur le cœur) : Seigneur !  Le même type ! 


        C’est avec la peur au ventre que j’attends ce tram et de me rendre chez mon chéri. C’est quoi ces conneries ? Malgré que le quartier d’Avery soit très sécurisé, j’ai cette désagréable impression qu’on me suis. De quoi me plonger dans une anxiété nulle autre pareille. Après maintes efforts  je me retrouve enfin dans l’appartement d’Avery. Force était de constater que le séjour est plongé dans le noire. J’allume donc.


Moi(surprise) : mais chéri qu’est ce qui se passe ? 


Avery(avec un verre entre les mains) : sextape, drogue, nude…qu’est-ce que je ne sais pas d’autre sur toi, dis moi.


Moi(la gorge sèche) :….Seigneur ! Nolan ! 


       Je veux m’avancer vers lui mais mes pas deviennent très lourds tout à coup.


Avery (le regard froid) : tu sais je pensais que tu étais différente…ça fait mal Porquet.


Moi(pleurant en me mettant à genoux) : pardon mon cœur….pardonne moi


Avery (sec) : arrêtes de m’appeler chéri…je n’ai jamais coucher avec les putes auparavant. Et dire que je t’ai aimé (pouffant) que dis-je je t’aime.


            Ce qu’il dis me blesse tellement. Mon Dieu !  Mon monde s’effondre ! Dans un élan d’espoir je tente de me rapprocher plus de lui en voulant le toucher.


Avery( me criant dessus) : ne me touche pas (se levant)  et n’oublies pas de fermer la porte derrière toi.


  Sans plus me prêter de l’attention il se dirige vers sa chambre me laissant seule avec mes vieux souvenirs  Je suis foutu oh. Jésus comment cela a pût bien m’arriver. Je regrette tellement ce passé. Nolan, je te maudis. Ça me brule ici…. Je pleure tout mon saoul sans qu’Avery ne sorte. Moi qui croyais être sortis de l’auberge, je crois que je viens de rencontrer le prédateur qui m’a finis. Nolan m’a finis….il m’a finis. Putain ça fait mal ! 



     Bonne lecture les chros, bisous.


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