Quand les Souvenirs resurgissent part 2

Write by Kossilate

Chapitre 28 : Quand les souvenirs ressurgissent (part2)


-        Pourquoi me fuis tu ainsi ?? demanda Raïssa en me se débarrassant de son masque.

 

je sentais chaque membre de mon corps se tendre et se remplir de colère contenue. Je fixai tant bien que mal mon attention sur les fleurs et les arbustes taillés de façon ingénieuse et raffinée. J’ essayai de reconnaître au parfum, les diverses variés de fleurs présentes mais rien n’y fit. J’étais tout bonnement traumatisé par la présence de la jeune femme et cela ne lui échappa pas. Raïssa est de ces femmes sures d’elles et conscientes de leur pouvoir de séduction. Du haut de son mètre soixante dix, rehaussé par des escarpins à n’en point finir, elle avait cette attitude hautaine des personnes riches et aux nombreuses relations. Bien malgré moi, je dois avouer qu’en dehors de sa beauté, cette attitude que je déplore aujourd’hui était ce quelque chose qui m’avait attiré vers elle comme le papillon vers la flamme. Malheureusement, comme ce dernier je finis par me brûler. Désirant échapper aux flots de sentiments qui me submergeaient, je me levai de mon siège et décidai de retourner dans la salle de bal.

-        J’ai dit que je voulais te parler Wil et je n’ai pas encore changé d’avis, objecta t elle en me retenant par le poignet.

 

-        Raïssa, je n’ai rien à te dire, hier, aujourd’hui ou demain. Je t’ai une fois donné l’occasion de t’expliquer mais tes arguments étaient tout sauf convaincants alors si tu voulais bien me laisser je t’en serai gré, déclarai je le plus calmement possible avant de libérer mon poignet de la prison de sa main.

 

-        Wil, ne parle pas ainsi. Tu sais que toi et moi, c’est unique. Je regrette de t’avoir trompé car oui je l’ai fait. Je me rends compte aujourd’hui de mon erreur. Tu es celui que j’aime, le seul qui me comble, le seul qui m’accepte tout entière, répondit elle tandis que je remettais mon masque en place.

 

-        Alors nous y voilà ?? c’est qu’une question de sexe et de caprice n’est ce pas ?? tu me veux de nouveau donc tu dois m’avoir. Bref, chérie oublie moi car j’en ai fait de même avec toi. Tu dis que toi et moi c’était unique hein, c’était tout aussi unique que toi et chacun de mes amis.

 

-        Wil…., susurra t elle en adoptant aussitôt un comportement séducteur.

 

Comprenant que les supplications n’avaient pas d’effet, elle avait adopté une autre méthode. J’étais déçu de moi en voyant celle dont je me disais amoureux. J’avais envie d’exploser de crier mon dégoût d’elle, mais un regard dans sa direction me fit comprendre qu’elle n’attendait que ça. M’entendre dire des obscénités l’avait toujours émoustillée mais je ne voulais pas me prêter de nouveau à ses jeux malsains.

 

-        Raïssa, cela fait près de trois ans que je ne t’ai pas vu et je ne m’en porte que mieux. Alors si tu voulais bien me laisser continuer sur cette pente et éviter de me gâcher la soirée plus que tu ne l’as déjà fait, je te serai éternellement reconnaissant, suppliai je après avoir pris un gros bol d’air

 

Sans en attendre plus, je fis demi tour et me dirigeais vers la sortie des jardins. Mais c’était sans compter la ténacité de la jeune femme. Ni une, ni deux, elle vint me m’obstruer le passage et descendit le zip de sa robe.

 

-        Si tu ne veux pas m’écouter je te montrerai alors, affirma t elle tandis que sa robe glissait pour laisser entrevoir une lingerie assortie blanche qui contrastait avec le noir ébène de sa peau. 

 

D’où nous nous trouvions, nous étions cachés des invités présents à l’extérieur de la villa, elle n’avait donc pas à craindre d’être vue même si je doutais que cela la dérangerait plus ce que cela.

-        Chéri, cria une voix dans mon dos.

Avant que je ne puisse me rendre compte de ce qui se passait, je sentis un corps se presser au mien et une bouche prendre possession de la mienne.  Je fus tellement surpris que je ne sus immédiatement comment réagir.

 

-        Je suis là pour vous aider donc mettez y du votre, murmura l’apparition contre mes lèvres avant de reprendre le baiser.

 

Cette fois ci, je ne me fis pas prier et je rendis chaque coup de langue, chaque mordillement. Je prenais un plaisir presque animal à embrasser dette inconnue dont le corps se calquait au mien comme dans un puzzle. Mes mains s’aventurèrent même à se poser sur la naissance des fesses de la jeune femme. Celles ci étaient si douce et tendre à travers le tissu fin du robe, que j’en eu une semi érection. Mais que m’arrivait il ? eus je le temps de penser avant que Raïssa ne brise ma bulle.

 

-        Qui êtes vous ?? demanda t elle toujours à moitié nue et en toisant la jeune femme toujours pendue à mon cou.

 

-        La véritable question est qui êtes vous et que faites vous à moitié nue en face de mon homme. 

 

-        Votre homme ?? demanda mon ex consternée.

 

-        Oui mon homme, répéta la jeune femme en daignant enfin lancer un regard à Raïssa qui n’avait toujours pas la décence de se rhabiller.

 

-        C’est impossible, ironisa Raïssa. Wil est à moi et à personne d’autre. Ça fait trois ans qu’on a rompu et il ne sait mis avec personne donc je repose ma question qui est vous ?? demanda t elle de nouveau en essayant en vain de maitriser le petit tremblement de sa voix.

 

-        Je suis Lyne. La fiancée de Wil. Celle avec qui il vous a oublié et avec qui il compte construit son futur. Maintenant cessez de jouer les gamines pourries, rhabillez vous et restez loin de mon homme si vous tenez à votre face de poupée enrichie en botox, asséna Lyne sans se departie de son sourire tout droit sortie d’une production disney.

 

Tout comme Raïssa je restai bouche bée devant la tyrade de ma supposée compagne. Nous ne nous attendions certainement pas à ça. Mais à la différence de cette dernière cette situation ne m’inspirait pas de la rage ou une sensation de perte.  Elle me donnait plutôt envie d’éclater de rire devant la tête décomposée de mon ex.

 

-        Chéri, je comptais te faire une surprise en venant. Alors si nous allions danser et profiter de cette soirée  loin des mauvais esprits ?? proposa Lyne en me regardant d’un air amoureux tellement convaincant que j’aurai pu m’y tromper.

 

Ayant peur d’éclater de rire si je venais à parler, je me contentais de tendre la main à ma compagne et de la laisser me guider or des jardins laissant une Raïssa en sous vêtements, dépitée et qui criait.

-        Wil, je suis là seule faite pour toi.

 

-        Toutes vos ex sont si mauvaises perdantes, me lança la jeune femme quand nous fûmes à une distance raisonnable de la concernée.

 

Je ne pris par la peine de répondre car c’était plus une affirmation qu’une question. Et d’autre part, j’étais bien trop occupé à admirer la femme à mon bras. Pas très grande, elle devait jouer dans les mètres soixante huit mais sa silhouette svelte et élancée lui faisait en paraître plus avec l’aide non sous estimable de ses escarpins classiques noirs. Son teint caramel se fondait dans une robe bogolan évasée et fendue sur le côté. Son masque noir fait exclusivement de dentelle captivait l’attention par ses lignes fines et voluptueuse qui n’étaient pas sans rappeler ses lèvres pulpeuses et pleines peintes d’un rouge mat, la seule couleur vive dans tout son accoutrement. 

 

-        Continuez à me regarder ainsi et la deuxième partie de notre comédie se passera aussi bien que la première, dit elle en me montrant ses dents d’une blancheur exquise.

 

-        Quel deuxième partie ?? demandai je perdu alors qu’elle déclinait la coupe de champagne que je lui tendais.

 

-        Non merci, déclina telle avant de prendre un verre de jus de fruits bio. Mon aide n’était pas gratuite, annonça t elle en parcourant la pièce du regard.

 

-        C’est-à-dire ?? questionnai je en fronçant les sourcils

 

-        C’est-à-dire que j’ai joué votre fiancé il y a deux minutes et j’attends que vous en fassiez de même dans les quatre à trois secondes à venir, expliqua t elle comme si elle me donnait la météo 

 

-        Mais qu’est ce que vous racontez ???

 

-        Mettez votre main dans le creux de mon dos et regarda moi comme un homme regarderait un chèque d’une centaines de milliards, débita t elle en plaquant de nouveau sur son visage son sourire venu tout droit d’une production Disney.

 

-        Je ne comprends pas …., commençai je avant d’être coupé par un coup de pied.

 

-        Faites juste ce que je vous demande. Je vous explique après. 

 

Mettant ma fierté et ma douleur de coté, je m’exécutai et j’allai même plus loin.

 

-        Vous allez me payer ce coup d’escarpins, murmurai je dans le creux de son oreille comme un amoureux le ferai à celle dont il est éprise.

 

-        Vous pourrez me faire payer tout ce que vous voulez lorsqu’on en aura fini, dit elle en me regardant dans les yeux.

 

Phrase simple, formulée de façon simple mais qui trouva un écho là où il ne fallait pas faisant naître des idées pour le moins catholiques dans ma tête. Idées qui furent atténués par la venue d’un homme près de ma compagne que je tenais toujours dans le creux des reins.

 

-        Lyne, je me demandais où tu étais passé.

 

-        Mon fiancée m’as fait une surprise. Il a lui aussi été invité au bal mais ne m’en avait pas parlé. Wil chéri, je te présente  Arnold, mon collègue, Arnold  je te présente mon fiancé Wil.

 

Arnold et moi, nous passâmes des civilités usuelles et nous contentâmes de nous défier du regard. 

-        Je ne savais pas que tu t’étais déjà fiancé, déclara Arnold sans détacher son regard du mien.

 

-        Lyne n’a pas besoin de divulguer nos projets d’avenir à ses collègues de travail, monsieur Arnold, répondis je à la place de Lyne en faisant un sourire carnassier à mon interlocuteur.

 

-        Je ne suis pas juste son collègue de travail. Il y a un mois encore cette place que vous revendiquez était la mienne, répliqua le sombre idiot devant moi.

 

-        Comme vous l’avez dit c’était il y a un mois. Il faut essayer plusieurs paires avant de trouver chaussure à son pieds.

 

-         ……

 

-        ok ! Les mecs on c’est qui a gagné le concours de testostérone alors nous on va y aller n’est ce pas chéri, lança Lyne qui avait du mal à cacher sa jubilation

 

-        oui bébé, dis je en posant un baiser sur ces lèvres. On a beaucoup de choses à rattraper depuis mon voyage. Monsieur Arnold, c’est toujours un plaisir de rencontrer les collègues de travail de ma tendre, déclarai je en appuyant sur les mots collègues et tendre.

 

-        Vous avez été parfait, s’exclama Lyne une fois devant l’entrée de la villa. 

 

-        Ce fut un plaisir de vous rendre la pareille mais vous me devez toujours un verre, dis je en lui souriant.

 

-        Pourquoi ????

 

-        Pour le coup d’escarpins bien sur. Et c’est vous qui payez.

 

-        Hahahah ! je vous le dois bien, fit elle en me tournant le dos. Suivez moi je choisis le bar.

 

-        Ok ! Laissez moi  dire à ma sœur et mon hôte que je m’en vais, répondis je toujours devant la maison.

 

-        Vous avez dix minutes, cria Lyne en se dirigeant vers le parking.

 

-        Pourquoi me fuis tu ainsi ?? demanda Raïssa en me se débarrassant de son masque.

 

je sentais chaque membre de mon corps se tendre et se remplir de colère contenue. Je fixai tant bien que mal mon attention sur les fleurs et les arbustes taillés de façon ingénieuse et raffinée. J’ essayai de reconnaître au parfum, les diverses variés de fleurs présentes mais rien n’y fit. J’étais tout bonnement traumatisé par la présence de la jeune femme et cela ne lui échappa pas. Raïssa est de ces femmes sures d’elles et conscientes de leur pouvoir de séduction. Du haut de son mètre soixante dix, rehaussé par des escarpins à n’en point finir, elle avait cette attitude hautaine des personnes riches et aux nombreuses relations. Bien malgré moi, je dois avouer qu’en dehors de sa beauté, cette attitude que je déplore aujourd’hui était ce quelque chose qui m’avait attiré vers elle comme le papillon vers la flamme. Malheureusement, comme ce dernier je finis par me brûler. Désirant échapper aux flots de sentiments qui me submergeaient, je me levai de mon siège et décidai de retourner dans la salle de bal.

-        J’ai dit que je voulais te parler Wil et je n’ai pas encore changé d’avis, objecta t elle en me retenant par le poignet.

 

-        Raïssa, je n’ai rien à te dire, hier, aujourd’hui ou demain. Je t’ai une fois donné l’occasion de t’expliquer mais tes arguments étaient tout sauf convaincants alors si tu voulais bien me laisser je t’en serai gré, déclarai je le plus calmement possible avant de libérer mon poignet de la prison de sa main.

 

-        Wil, ne parle pas ainsi. Tu sais que toi et moi, c’est unique. Je regrette de t’avoir trompé car oui je l’ai fait. Je me rends compte aujourd’hui de mon erreur. Tu es celui que j’aime, le seul qui me comble, le seul qui m’accepte tout entière, répondit elle tandis que je remettais mon masque en place.

 

-        Alors nous y voilà ?? c’est qu’une question de sexe et de caprice n’est ce pas ?? tu me veux de nouveau donc tu dois m’avoir. Bref, chérie oublie moi car j’en ai fait de même avec toi. Tu dis que toi et moi c’était unique hein, c’était tout aussi unique que toi et chacun de mes amis.

 

-        Wil…., susurra t elle en adoptant aussitôt un comportement séducteur.

 

Comprenant que les supplications n’avaient pas d’effet, elle avait adopté une autre méthode. J’étais déçu de moi en voyant celle dont je me disais amoureux. J’avais envie d’exploser de crier mon dégoût d’elle, mais un regard dans sa direction me fit comprendre qu’elle n’attendait que ça. M’entendre dire des obscénités l’avait toujours émoustillée mais je ne voulais pas me prêter de nouveau à ses jeux malsains.

 

-        Raïssa, cela fait près de trois ans que je ne t’ai pas vu et je ne m’en porte que mieux. Alors si tu voulais bien me laisser continuer sur cette pente et éviter de me gâcher la soirée plus que tu ne l’as déjà fait, je te serai éternellement reconnaissant, suppliai je après avoir pris un gros bol d’air

 

Sans en attendre plus, je fis demi tour et me dirigeais vers la sortie des jardins. Mais c’était sans compter la ténacité de la jeune femme. Ni une, ni deux, elle vint me m’obstruer le passage et descendit le zip de sa robe.

 

-        Si tu ne veux pas m’écouter je te montrerai alors, affirma t elle tandis que sa robe glissait pour laisser entrevoir une lingerie assortie blanche qui contrastait avec le noir ébène de sa peau. 

 

D’où nous nous trouvions, nous étions cachés des invités présents à l’extérieur de la villa, elle n’avait donc pas à craindre d’être vue même si je doutais que cela la dérangerait plus ce que cela.

-        Chéri, cria une voix dans mon dos.

Avant que je ne puisse me rendre compte de ce qui se passait, je sentis un corps se presser au mien et une bouche prendre possession de la mienne.  Je fus tellement surpris que je ne sus immédiatement comment réagir.

 

-        Je suis là pour vous aider donc mettez y du votre, murmura l’apparition contre mes lèvres avant de reprendre le baiser.

 

Cette fois ci, je ne me fis pas prier et je rendis chaque coup de langue, chaque mordillement. Je prenais un plaisir presque animal à embrasser dette inconnue dont le corps se calquait au mien comme dans un puzzle. Mes mains s’aventurèrent même à se poser sur la naissance des fesses de la jeune femme. Celles ci étaient si douce et tendre à travers le tissu fin du robe, que j’en eu une semi érection. Mais que m’arrivait il ? eus je le temps de penser avant que Raïssa ne brise ma bulle.

 

-        Qui êtes vous ?? demanda t elle toujours à moitié nue et en toisant la jeune femme toujours pendue à mon cou.

 

-        La véritable question est qui êtes vous et que faites vous à moitié nue en face de mon homme. 

 

-        Votre homme ?? demanda mon ex consternée.

 

-        Oui mon homme, répéta la jeune femme en daignant enfin lancer un regard à Raïssa qui n’avait toujours pas la décence de se rhabiller.

 

-        C’est impossible, ironisa Raïssa. Wil est à moi et à personne d’autre. Ça fait trois ans qu’on a rompu et il ne sait mis avec personne donc je repose ma question qui est vous ?? demanda t elle de nouveau en essayant en vain de maitriser le petit tremblement de sa voix.

 

-        Je suis Lyne. La fiancée de Wil. Celle avec qui il vous a oublié et avec qui il compte construit son futur. Maintenant cessez de jouer les gamines pourries, rhabillez vous et restez loin de mon homme si vous tenez à votre face de poupée enrichie en botox, asséna Lyne sans se departie de son sourire tout droit sortie d’une production disney.

 

Tout comme Raïssa je restai bouche bée devant la tyrade de ma supposée compagne. Nous ne nous attendions certainement pas à ça. Mais à la différence de cette dernière cette situation ne m’inspirait pas de la rage ou une sensation de perte.  Elle me donnait plutôt envie d’éclater de rire devant la tête décomposée de mon ex.

 

-        Chéri, je comptais te faire une surprise en venant. Alors si nous allions danser et profiter de cette soirée  loin des mauvais esprits ?? proposa Lyne en me regardant d’un air amoureux tellement convaincant que j’aurai pu m’y tromper.

 

Ayant peur d’éclater de rire si je venais à parler, je me contentais de tendre la main à ma compagne et de la laisser me guider or des jardins laissant une Raïssa en sous vêtements, dépitée et qui criait.

-        Wil, je suis là seule faite pour toi.

 

-        Toutes vos ex sont si mauvaises perdantes, me lança la jeune femme quand nous fûmes à une distance raisonnable de la concernée.

 

Je ne pris par la peine de répondre car c’était plus une affirmation qu’une question. Et d’autre part, j’étais bien trop occupé à admirer la femme à mon bras. Pas très grande, elle devait jouer dans les mètres soixante huit mais sa silhouette svelte et élancée lui faisait en paraître plus avec l’aide non sous estimable de ses escarpins classiques noirs. Son teint caramel se fondait dans une robe bogolan évasée et fendue sur le côté. Son masque noir fait exclusivement de dentelle captivait l’attention par ses lignes fines et voluptueuse qui n’étaient pas sans rappeler ses lèvres pulpeuses et pleines peintes d’un rouge mat, la seule couleur vive dans tout son accoutrement. 

 

-        Continuez à me regarder ainsi et la deuxième partie de notre comédie se passera aussi bien que la première, dit elle en me montrant ses dents d’une blancheur exquise.

 

-        Quel deuxième partie ?? demandai je perdu alors qu’elle déclinait la coupe de champagne que je lui tendais.

 

-        Non merci, déclina telle avant de prendre un verre de jus de fruits bio. Mon aide n’était pas gratuite, annonça t elle en parcourant la pièce du regard.

 

-        C’est-à-dire ?? questionnai je en fronçant les sourcils

 

-        C’est-à-dire que j’ai joué votre fiancé il y a deux minutes et j’attends que vous en fassiez de même dans les quatre à trois secondes à venir, expliqua t elle comme si elle me donnait la météo 

 

-        Mais qu’est ce que vous racontez ???

 

-        Mettez votre main dans le creux de mon dos et regarda moi comme un homme regarderait un chèque d’une centaines de milliards, débita t elle en plaquant de nouveau sur son visage son sourire venu tout droit d’une production Disney.

 

-        Je ne comprends pas …., commençai je avant d’être coupé par un coup de pied.

 

-        Faites juste ce que je vous demande. Je vous explique après. 

 

Mettant ma fierté et ma douleur de coté, je m’exécutai et j’allai même plus loin.

 

-        Vous allez me payer ce coup d’escarpins, murmurai je dans le creux de son oreille comme un amoureux le ferai à celle dont il est éprise.

 

-        Vous pourrez me faire payer tout ce que vous voulez lorsqu’on en aura fini, dit elle en me regardant dans les yeux.

 

Phrase simple, formulée de façon simple mais qui trouva un écho là où il ne fallait pas faisant naître des idées pour le moins catholiques dans ma tête. Idées qui furent atténués par la venue d’un homme près de ma compagne que je tenais toujours dans le creux des reins.

 

-        Lyne, je me demandais où tu étais passé.

 

-        Mon fiancée m’as fait une surprise. Il a lui aussi été invité au bal mais ne m’en avait pas parlé. Wil chéri, je te présente  Arnold, mon collègue, Arnold  je te présente mon fiancé Wil.

 

Arnold et moi, nous passâmes des civilités usuelles et nous contentâmes de nous défier du regard. 

-        Je ne savais pas que tu t’étais déjà fiancé, déclara Arnold sans détacher son regard du mien.

 

-        Lyne n’a pas besoin de divulguer nos projets d’avenir à ses collègues de travail, monsieur Arnold, répondis je à la place de Lyne en faisant un sourire carnassier à mon interlocuteur.

 

-        Je ne suis pas juste son collègue de travail. Il y a un mois encore cette place que vous revendiquez était la mienne, répliqua le sombre idiot devant moi.

 

-        Comme vous l’avez dit c’était il y a un mois. Il faut essayer plusieurs paires avant de trouver chaussure à son pieds.

 

-         ……

 

-        ok ! Les mecs on c’est qui a gagné le concours de testostérone alors nous on va y aller n’est ce pas chéri, lança Lyne qui avait du mal à cacher sa jubilation

 

-        oui bébé, dis je en posant un baiser sur ces lèvres. On a beaucoup de choses à rattraper depuis mon voyage. Monsieur Arnold, c’est toujours un plaisir de rencontrer les collègues de travail de ma tendre, déclarai je en appuyant sur les mots collègues et tendre.

 

-        Vous avez été parfait, s’exclama Lyne une fois devant l’entrée de la villa. 

 

-        Ce fut un plaisir de vous rendre la pareille mais vous me devez toujours un verre, dis je en lui souriant.

 

-        Pourquoi ????

 

-        Pour le coup d’escarpins bien sur. Et c’est vous qui payez.

 

-        Hahahah ! je vous le dois bien, fit elle en me tournant le dos. Suivez moi je choisis le bar.

 

-        Ok ! Laissez moi  dire à ma sœur et mon hôte que je m’en vais, répondis je toujours devant la maison.

 

-        Vous avez dix minutes, cria Lyne en se dirigeant vers le parking.

 

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