QUATRIÈME CHAPITRE : LA DISPARITION

Write by Lady bv2g

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Le Jour se leva, les pompiers continuèrent à éteindre les dernières flammes de feu qui c’était répandit au niveau du pavillon proche du bâtiment où la soirée avait lieu, les voitures du parking ne cessèrent de s’enflammer, les ambulanciers partagèrent l’oxygène aux jeunes étouffés et des torchons imbibés d’eau pour ceux ou celles qui se trouvaient autour de la scène.

Lorsque l’incendie fit nettement calmer, La police débuta l’inspection des lieux et les habitants quittèrent peu à peu les alentours après avoir passés une nuit lugubre. L’inspecteur Asaph était chargé de cette affaire incendiaire, il se rendit immédiatement sur les lieux dès qu’il fût averti.

A son arrivé, il commença par demander à ces officiers tous les rapports qui furent fait durant les 12 heures passées, au chef pompier d’apporter son diagnostic et il finit par s’adresser à l’une de ses collègues si les interrogatoires furent faits.

Suite aux évènements précédentes il devint suspicieux, certes, l’enquête fut suspendue car faute de preuves, le crime était remarquablement maquillé et cet incendie éveilla des soupçons à l’égard de ces chers HABITANTS DE TCHEUMENVILLE.

Après des heures de vadrouilles sur les lieux, chaque officier donna son compte rendu ainsi que le chef pompier qui déclara « -L’incendie a été déclenché par la fuite d’un réservoir d’essence. 

-En conclusion aucun indice ne prouvant un acte criminel, vous n’avez pas trouvé quelque chose qui aurait allumé le feu ? » Répliqua l’inspecteur Asaph en s’adressant à tout son personnel très embarrassé ; Sa collègue répondit « -Non inspecteur on suspecte l’un des gamins qui se serait débarrassé de sa cigarette au mauvais moment et mauvais endroit.

-Oui très bon hypothèse et si c’était autre chose ? marmonna-t-il »

Il se rendit sur la scène de l’explosion, s’approcha de chaque véhicule calciné, tourna autour de chacune d’elles ensuite l’un des officiers l’apercevant de loin tourner en réflexion s’approcha et dit « inspecteur c’est ce véhicule le déclencheur de l’incendie »

Par la suite l’inspecteur Asaph essaya de se faufiler sous cette dernière, aperçu un étui en or pas très carbonisé mais avait du mal à identifier les initiales marquées, il remit à cet officier, lui demanda d’apporter ceci au Laboratoire pour une meilleure visibilité, et ça devrait rester confidentiel car personne ne doit être au courant de cette découverte.

De l’autre côté de la scène de l’incendie, Les journalistes de la ville et d’ailleurs faisaient leur apparition, installaient leurs matériels à l’attente de la déclaration du chef de la police ou de l’inspecteur Asaph mais aucun d’eux ne voulurent faire une déclaration pour éviter d’apeurer la population sans éléments de preuves concrètes.

Vieira, abasourdit c’était allongé sur les bancs de l’hôpital à l’entrée de la chambre d’Alexandre, se sentait responsable de ne pas avoir pu l’aider, Elda la mère d’Alexandre était couchée au chevet du lit de son fils, tandis que Anastasie préoccupée, marchait en va et vient dans le couloir où sa fille c’était allongé pour apaiser son esprit, elle passa un coup de fil à la maison pour donner des nouvelles à son mari Rotin ensuite alla chercher du café pour sa fille et la mère d’Alexandre.

 Au retour pour la chambre d’hospitalisation une infirmière l’interpella sans prêter attention elle luit dit « Madame voici les résultats d’analyses de votre fils le médecin passera pour vous expliquer en détails la prescription » ; elle voulut l’interrompre mais l’infirmière pressée, continua son chemin.

Elle entra dans la chambre, donna le pot de café et les résultats d’analyses à Elda qui l’ouvrit sur le coup.

Anastasie s’approcha de sa fille, la caressa tendrement les cheveux pour la réveiller puis elle dit « -Tient ton café ma chérie 

-Merci maman »

Lorsque la mère d’Alexandre lut ces résultats tout ébahi dit « C’est inconcevable mon fils ne prend aucun stupéfiant, comment se fait-il qu’il puisse avoir une aussi grande dose dans le sang ? »

Anastasie ne comprit pas, elle lui demanda de passer le résultat pour le lire car avait fait des études biologiste à ses années universitaires, elle lut et se rendit compte qu’en effet c’était bien ça alors se mit à interroger calmement sa fille :

-Ma chérie dit moi aviez-vous abusé de la soirée d’hier ?

-Je ne vois pas là où tu veux en venir maman

-Est-ce que vous aviez eu recourt aux stupéfiants hier soir ?

- Bien sûr que non maman tu sais que je ne toucherai jamais à l’une de ces choses

-Et mon garçon l’as-tu vu en prendre ? S’il te plait je veux la vérité dit Elda tout effondrée

-Non madame je vous assure qu’on était tous ensemble et aucun geste déplacé n’a été fait ajouta vieira

Elda, les yeux larmoyants, sortit marcher dans le couloir de l’hôpital, pendant ce temps Anastasie continua de converser avec sa fille qui l’affirma que rien ne s’était passé. Sa mère n’étant pas convaincu cessa de parler et garda cela à l’esprit.

Des minutes plus tard, le médecin généraliste qui s’occupait du cas d’Alexandre, entra dans la chambre pour examiner son patient ensuite expliqua à Elda en détails les résultats et qu’il devrait le signaler à la police car ce genre de stupéfiants font partit de la liste contestable par l’état. Anastasie qui était auprès d’Elda la tenait très fort de peur qu’elle s’effondre à nouveau et essaya de la calmer du mieux qu’elle pouvait.

 

 

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Deux jours passèrent, l’enquête était toujours ouverte, les journalistes campaient devant le poste de police dans l’espoir d’avoir un interview et peu souvent devant le lycée où l’incendie avait eu lieu avec le même but Néanmoins Le directeur de l’école avait pris des mesures répressives face à cela et avait demander aux élèves de ne pas répondre aux questions.

L’école avait repris son court, les habitants de TCHEUMNVILLE vaquaient à leurs devoirs journaliers le cœur alourdi suite aux sinistres évènements car au dernier nouvelle le jeune garçon Alexandre ne s’était toujours pas réveillé du coma.

Vieira verte d’inquiétude passa chaque soir après les cours à l’hôpital où sa mère passa la prendre pour rentrer à la maison.

Le Diagnostic du jeune garçon fut remis à l’inspecteur Asaph qui ne le trouvait d’aucune utilité à la vue de l’état d’Alexandre qui était sans amélioration mais il avait fait des interrogatoires à son entourage qui rendait un bon témoignage à son égard car c’était un élève exemplaire qui n’avait jamais été mêlé aux jeux audacieux suite à cela il décida d’attendre le réveil de ce dernier pour plus éclaircissement.

Par ailleurs, Glycane qui avait mis en œuvre ce désastre, était déçue par la tournure des choses, car se disait en éloignant Alexandre sa meilleur amie reviendrait auprès d’elle, mais cela accentua son attention à l’égard d’Alexandre.

Effarée par la situation elle décida d’épauler sa copine pour en tirer profit et surtout pour ne guère éveiller les soupçons.

Un soir, les deux jeunes copines se réunirent chez Vieira pour faire leurs devoirs ensemble, vieira était devenu peu bavarde depuis la nuit de l’incendie et ça agaçait Glycane ; qui pour rompre le silence lui demanda :

-Pourquoi te préoccupes-tu autant de sa situation ?

Etonnée de cette question vieira répondit d’un ton très serré

-Parce que c’est mon ami et des amis ça se soutien

-Désolé c’était juste pour savoir

-Pourquoi tu n’es jamais passé lui rendre visite pourtant c’est aussi ton ami

-Tu sais très que je ne le porte pas à cœur en plus c’est un camarade pas un ami

-Mais là n’est pas la question Glycane il est dans un cas critique sur un lit d’hôpital  dit-elle larmoyante

 Vieira accourut aux toilettes pour se calmer, claqua la porte derrière elle sans toutefois laisser Glycane y pénétrer, Anastasie sortit soudainement de sa chambre lorsqu’elle entendit le vacarme que les deux jeunes filles faisaient à côté, voyant l’action de sa fille elle demanda à Glycane de l’expliquer la situation mais cette dernière fit la sourde oreille en gardant son calme.

Elle ne cogna pas à la porte, entendit patiemment devant celle-ci que sa fille en sorte ; Quelques minutes après s’être enfermer vieira Sortit des toilettes, aperçu sa mère à l’entrée et la rassura que tout allait bien.

Anastasie n’étant pas rassurer, douta de la franchise de Glycane et devint de plus en plus soupçonneuse à son égard.

Elles terminèrent leurs devoirs en le silence et Glycane comprit qu’elle perdait peu à peu sa meilleure amie.

Madame Soutte fut mise au courant de l’état d’Alexandre par sa fidèle amie commère, qui lui dévoila la cause du coma en faisant allusion à une surdose d’amphétamine, mentionna que ce jeune homme était l’ami de vieira et même de sa sombre jeune voisine Glycane. Stupéfaite de cette information, elle songea à l’attitude de Glycane ces derniers temps car avait l’habitude de faire le mur et se rendre à la pharmacie sous une fausse ordonnance pour se procurer des psychotropes.

Elle était la seule à savoir cela, car même les parents de Glycane ignoraient cette infraction, pour éviter les préjugés elle décida de surveiller de plus près celle-ci.

Les parents adoptifs de Glycane méconnaissaient véritablement leur fille adoptive.

Un beau matin alors que sa mère faisait le rangement dans la chambre de Glycane, elle découvrit de nombreuses boites à pilules vide sous le lit, puis une fausse ordonnance dans l’une des poches de ses vêtements, soucieuse de ces trouvailles, elle rendit compte en soirée à son époux lors de son retour au domicile ; Ils en discutèrent en chuchotant pendant que Glycane dormait dans sa chambre

Son mari lui dit :

-Penses-tu qu’on devrait appeler le centre d’adoption?

-Si on les appelle ils nous la reprendrons dit-elle en sanglotant

-Mais tu as vu le nombre de boites qu’il y’avait sous ce lit en plus nous n’étions pas au courant de son état mentale

Glycane suivit le bruit se dirigea vers leur porte étroitement ouverte et écouta la suite de leur conversation

« -Crois-tu qu’elle soit déranger ajouta-t-il

-Non chérie elle a besoin d’attention, qu’on s’occupe d’elle et si on rapporte ceci au centre on trahira sa confiance je crois que le mieux serait de lui parler et écouter ce qu’elle a à dire

-Tu as certainement raison on doit avoir une sérieuse conversation tous les trois »

La fillette repartit sur la pointe des pieds dans sa chambre et fit semblant d’être endormit lorsque son père passa lui baiser le front. Après qu’il soit sorti, directement elle ouvrit les yeux et songea à une solution qu’elle doit établir sinon elle devra être renvoyée à l’orphelinat Catherine où les enfants sont plus mal traités que les animaux.

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Ce matin-là alors que la mère d’Alexandre commençait à perdre espoir, L’hôpital l’appela pour lui annoncer le réveil de son fils, sous l’effet d’une joie immense elle oublia de raccrocher le téléphone et accourut sur les lieux.

 Dans le même temps le médecin responsable du dossier d’Alexandre avait fait signe à la police pour leur mettre au courant de l’état de celui-ci, donc à cet instant l’inspecteur Asaph se pointa immédiatement à l’hôpital dans le but d’un rapide interrogatoire pour essayer d’avancer sur l’enquête.

Alexandre étourdit ne comprit pas ce qui l’arriva et pourquoi il fut interné, le médecin fit un examen pour l’orienter et l’expliquer la situation tandis que Elda était heureuse de voir son fils revenir à la vie.

Arrivé sur les lieux, L’inspecteur Asaph expliqua à sa mère qu’il ne pouvait plus attendre une minute de plus car ils ont besoin du témoignage d’Alexandre pour poursuivre l’enquête, en plus on suspecte une tentative d’empoisonnement ou une surdose de drogue, les faits ainsi établit elle comprit que son fils pourrait être victime de ces actes et qu’il serait pour son intérêt de laisser l’inspecteur faire son interrogatoire si jamais elle veut savoir la vérité.

L’inspecteur s’approcha du lit où était couché Alexandre, pris place sur le fauteuil qui se trouvait près du lit et se présenta avant de commencer à lui poser les questions

-Bonjour Alexandre je suis l’inspecteur Asaph je suis très heureux de te savoir tirer d’affaire et je reconnais qu’il est prématuré de ma part de me présenter ainsi mais c’est pour ton bien et le nôtre si tu acceptais de répondre à quelques questions en rapport à la soirée de votre école.

-D’accord monsieur j’essayerai

-Te souviens-tu de la nuit du bal ? Ou de quelque chose d’étrange qui s’est passé cette nuit-là ?

-Oui, évidemment que je m’en souvienne puisque j’y étais avec vieira est-ce qu’elle va bien ?

-Oui mademoiselle vieira se porte bien mais je veux en savoir plus sur cette soirée peux-tu m’en dire plus ?

-Je me souviens qu’on s’amusait dans la salle, j’ai voulu souffler un peu j’ai pris vieira avec moi nous sommes allés marcher sur le parking ensuite j’ai senti mon estomac brulé de l’intérieur puis je me suis écroulé

-tu te souviens de l’incendie ?

-Non monsieur

-as-tu déjà eu recourt aux stupéfiants ? Ou à d’autres drogues ?

-Non monsieur pourquoi ?

-Car on a trouvé une très grande dose de stupéfiants dans ton sang

-Non monsieur je vous jure que je n’en consomme pas et par rapport à l’incendie je n’ai rien ressentit est-ce qu’il y’a eu des blessés ?

-Oui quelques-uns de tes camardes ont eu de petites éraflures mais rien de bien grave, dit moi ce jour tu as remarqué sur le parking une personne en train de fumer une cigarette ou en possession d’un briquet ?

-Non monsieur je crois que nous étions seul sur le parking ce jour, les autres étaient à l’arrière sur le terrain en train de se faire une partie c’est tout ce dont je me souviens

-D’accord merci pour ta coopération je te tiendrai au courant si on a encore besoin de toi .Tiens ma carte si d’autres souvenir te revienne.

Il remercia Elda sortit de la salle tout embarrassé car ne comprenait pas comment un briquet pouvait être sur le lieu de l’incendie sans y avoir de fumeur. « Il songea à l’interrogatoire faite avec vieira et remarqua que les réponses concordaient néanmoins n’était pas convaincu des réponses car on ne peut pas se retrouver à l’hôpital par inadvertance, quelque chose m’a échappé ».

Vieira appris la nouvelle comme tous ces camarades en plein milieu de cours lorsque le proviseur passa l’information à travers l’interphone du lycée, s’y rendit directement après ses cours ; Glycane tenait à voir d’elle-même si cela était vrai, Vieira tout enjoué ne s’occupait plus de sa meilleure amie « car une fois de plus le parasite faisait son apparition se dit Glycane en elle-même ».

Les parents de vieira, après une longue journée passée au boulot la rejoignirent dans la soirée pour rendre visite à Alexandre, discutèrent longuement, puis voyant l’heure s’écrouler à une vitesse assez rapide décidèrent de rentrer en déposant Glycane sur leur chemin.

Arrivée chez elle, Glycane n’entre pas par la porte principale, préféra emprunter le passage du jardin, madame Soutte assise près de la vitre qui donnait directement un accès visuel sur l’espace jardinière de la maison voisine où habitait glycane, la vit qui déterrait quelque chose dans leur jardin entre les rosiers qui entouraient leur clôture.

Elle prit ses petites lunettes déposées sur sa petite table près de la fenêtre où elle avait l’habitude de faire sa lecture Pour mieux voir ce que sa Mégère de petite voisine entreprenait dans ce jardin elle aperçut entre ses mains deux boites de pilules pleines.

Très intrigué, elle s’assit dans son fauteuil, retira ses lunettes, fit une moue et songea à avertir la police mais tergiversait sur ce que pouvait être ces pilules car « ça pouvait être des médicaments pour pallier à un malaise qu’elle ignorait, mais qui cache des médicaments sous la terre dans un jardin si cela est anodin songea-t-elle ».

Au final elle décida de ne point avertir la police sans avoir élucider cette affaire elle-même.

 

                                                                                       

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Le Laboratoire scientifique légale après avoir eu à faire des heures de tests et de re vérifications, envoya les résultats d’analyses certifiés au poste de police par un coursier qui le remit à l’officier qui se trouvait à l’accueil, qui à son tour le remit à l’inspecteur en chef de l’enquête Asaph alors qu’il venait à peine d’entrer dans son bureau.

Il s’assit rapidement, pour ouvrir l’enveloppe qui contenait les résultats d’analyses, lu attentivement, ensuite remarqua que les initiales marquées sur le briquet ; il se dit « je l’ai déjà vu quelque part »,

Il appela l’un des officiers et demanda « qu’on lui cherche la Boutique des antiquités de cette ville », l’officier appelé, répondit « -mais inspecteur, il y’en a plusieurs dans cette ville. 

-dressez moi donc une liste des boutiques des antiquités qui se trouvent dans un périmètre de 30 mètres du lycée, car l’une de ces boutiques a vendu ce briquet à l’un des habitants de cette ville et ceci peut-être la clé du mystère dit-il avec conviction ».

La mère de glycane appela glycane au salon pour avoir une sérieuse discussion avec elle. Elle descendit de sa chambre, la rejoignit au salon sans se douter de la suite des évènements, dès qu’elle prit place, sa mère commença à parler et lui dit :

-je ne vais pas aller pas quatre chemins et je veux la vérité pourquoi prends-tu des psychotropes ?

-tu as fouillé dans mes affaires ?

-là n’est pas la question, j’attends une réponse jeune demoiselle

-je ne peux plus avoir une vie privée dans cette maison, faut que tu te permettes d’entrer dans ma chambre et que tu fouilles dans mes affaires et la meilleure tu m’accuses injustement de toute façon elle ne m’appartienne pas.

-je te signale qu’ici c’est ma maison et tu vis sous notre toit que ça te plaise ou non, j’ai le droit de savoir ce que ma fille fait, Alors pour qui sont-elles ?

-je ne vais pas dévoiler le secret d’une amie

-mais on peut venir en aide à cette amie, c’est très dangereux pour la santé si on l’utilise à forte dose et à mainte reprise, est-ce que ses parents sont au courant de ces faits ? et je veux un nom glycane sinon c’est toi qui sera recevra une punition, car si ton père rentre tu sais comment ça va se terminer alors dit le moi maintenant.

-pourquoi devrais-je être punit pour une chose que je n’ai pas faite, en plus je ne fais que rendre service à une amie qui est dans le besoin, vous m’avez toujours apprise à être là pour les autres.

-c’est tout à fait honorable de ta part de venir en aide à l’une de tes amies, mais là on parle d’une personne qui se drogue fais-tu la différence ? alors dit moi à qui il appartient ces boites de pilules on pourra certainement l’aider.

-c’est pour Vieira Anderson elle l’utilise lorsqu’elle est stressée et personne n’est au courant à part moi.

-j’ai appris que le jeune homme Alexandre avait été drogué par des médicaments semblables à ceux-ci tu penses que ça pourrait-être elle à l’origine ?

-bien sûr que non !! s’exclama-t-elle ave une montée de colère, comment peux-tu poser des allégations pareilles sur ma meilleure amie ce n’est pas un monstre, elle a juste certains troubles mais cela s’améliore depuis qu’elle les prend.

-d’accord je comprends et je retire ce que j’ai dit, mais tu sais que je me trouve dans une délicate position car faudrait que j’en parle avec ces parents.

-non !! surtout pas sinon ils vont l’a renvoyé au centre de désintoxe et c’est tellement immonde

-mais qu’est-ce que tu me racontes là ? très stupéfaite de ses réponses, elle commença à avoir des doutes sur ce qu’elle lui racontait.

-en faite vieira est comme moi, c’est pour ça qu’on s’entend si bien, tu sais elle est passée par des moments très difficile et je pense que ces médicaments lui permettent de se calmer.

Sa mère s’arrêta un court instant et commença à etre suspicieuse, à l’égard de celle-ci bien qu’elle cherche à couvrir sa copine pourquoi est-elle si protectrice et furieuse ? songea-t-elle, alors elle répliqua

-dans tous les cas il faudrait que j’aie une conversation avec la mère de vieira.

Conversation clôturée, la mère se leva et se dirigea vers la cuisine pour prendre de l’eau car n’en revenait pas de ce qu’elle venait d’entendre.

Glycane resta quelques instants dans le canapé, soupira en croyant qu’elle avait berné sa mère mais commença à paniquer par rapport à la situation qui commençait à se corser.

 

 

Les jours passèrent, la police était active à la quête d’informations et finalement l’un des officiers de polices trouva la boutique d’antiquité où avait été acheté le briquet trouvé sur le lieu de l’incendie, alors il s’empressa de contacter l’inspecteur Asaph par son interphone qui était aussi en train de faire du repérage de son côté.

Dès qu’il eut l’information, il se rendit immédiatement sur les lieux pour interroger le marchand de ladite boutique, très âgé mais doté d’une grande mémoire d’acier.

Il entra dans la boutique le vit au comptoir s’approcha de lui fermement et dit :

-bonjour monsieur, je suis l’inspecteur Asaph de la police du comté chargé d’enquêter (en lui présentant sa plaque de policier) sur l’incendie qui a eu lieu au lycée de TCHEUMENVILLE, vous avez certainement entendu parler de cet incident.

-oui mais je ne savais qu’une enquête avait été ouverte, alors qu’est-ce que vous me voulez ? j’ai déjà tout dit à votre collègue officier.

-oui j’ai lu vos réponses mais j’aimerai vous en poser d’autres

-d’accord je suis prêt à vous répondre tant que je n’aurai pas d’ennuie car j’ai ma prostate qui n’est plus la même ces derniers temps.

-n’ayez crainte cela va prendre quelques minutes, ce briquet doré marqué des initiales YS c’est vous qui l’aviez vendu ?

-donnez-moi juste une seconde que je vous vérifie ça monsieur

Quelques minutes après, le vieil homme revint du bureau d’archive où était stockée tout le répertoire de sa boutique avec une autre pièce similaire au briquet présenté par l’inspecteur qui vit une totale ressemblance et dit

-ce qui veut dire que vous l’aviez bien vendu à une personne ?

-oui monsieur, je crois que j’aie même encore son reçu, c’était une jeune dame très charmante qui voulait faire plaisir à son mari à l’occasion de son anniversaire.

-merci monsieur c’est très généreux de votre part puis-je vous emprunter ce reçu qui sera dorénavant une nouvelle pièce à condition et vous la remettre après résolution de l’enquête ?

-oui monsieur tenez le voici

L’inspecteur lu l’adresse marquée sur le reçu « MONSIEUR BOUCHARD NUMERO DE RUE 5 VILLA 3 » et dit « encore un grand merci à vous et courage pour votre prostate ».

Le vieil homme hocha la tête de bas en haut et continua à lire son journal sur le comptoir, tandis que l’inspecteur très satisfait de cette découverte prit son véhicule et retourna au poste de police pour clarifier certains points.

 

Par ailleurs Madame Soutte avait pour coutume de prendre son thé seule au salon en dégustant un bon roman policier d’où son amour à la pêche aux informations.

 Elle avait fait quelques petites enquêtes sur Glycane auprès de ses anciennes collègues d’infirmières qui avait révélé que cette jeune fille souffrait de la paranoïa mais l’hôpital ne l’avait jamais su, de ce fait ceci n’était pas mentionné dans son dossier d’adoption.

Lorsque cette dernière eut ces informations, cela confirmait l’étrangeté de Glycane et les soupçons qu’elle avait récolté durant ces derniers jours à l’égard de celle-ci, ensuite lorsqu’elle parcourra le dossier médical de Glycane, elle vit les psychotropes qui lui avait été interdit dans le temps car c’est à cause de ces derniers qu’elle était mentalement instable.

Tout d’un coup elle se souvenue qu’on avait retrouvé chez le jeune homme qui avait été hospitalisé une forte dose de ces psychotropes, puis elle fit le rapprochement entre l’empoisonnement de ce jeune homme et les psychotropes, se dit qu’elle devait d’abord en parler aux parents de Glycane pour expliquer les faits avant de se rendre à la police.

Alors elle passa un coup de fil voulant fixer un rendez-vous avec madame Ralau, ne se doutait pas que glycane pouvait être dans la maison.

Le téléphone sonna à plusieurs reprises, le temps que glycane descendit pour répondre, direct l’appelle tomba sur le répondeur « bonjour madame RaLau c’est à propos de votre jeune fille adoptive, j’aimerai vous parler d’une découverte récemment faite à son sujet et je pense que ceci pourrait vous intéresser, en plus il se pourrait qu’elle puisse avoir été pour qu’elle chose dans l’empoisonnement de son camarade Alexandre » le bipeur se coupa et le message s’enregistra.

Glycane entendu le message à distance s’empressa tout d’abord de le supprimer pour éviter que ses parents ne l’écoutent, très énervé par ce qu’elle venait d’entendre, elle guetta de la fenêtre du salon qui montrait un aperçu de la maison de madame Soutte, pour voir si cette vieille dame était chez elle, aperçu les rideaux de sa maison s’agités sous l’effet du vent et la vit raccrocher le téléphone, réfléchit comment faire taire cette vieille mémère une fois pour toute qui avait à son grand étonnement découvert son secret .

 

Glycane connaissait par cœur comment madame Soutte fonctionnait, car après des années de voisinage elle avait appris sur les habitudes de cette dernière.

Alors ce jour-là, elle attendit que madame Soutte s’en dorme car c’était l’heure de sa prise de somnifères, elle regarda sur sa montre et calcula l’heure à laquelle le somnifère devait faire effet, ensuite elle se rendit chez madame Soutte, entra tout en se faufilant par la porte de derrière qui était toujours précocement ouverte et menait directement à la cuisine, puis marcha sur la pointe de ses pieds pour entrer dans la chambre de celle-ci.

Elle ouvrit étroitement la porte, vit qu’elle était déjà endormie, réfléchît sur une stratégie d’action et dès qu’elle aperçut qu’elle était immobile, se rapprocha du lit silencieusement prit un coussin près d’elle et le posa sur sa figure longtemps pour bloquer sa respiration ; madame Soutte se débattit de toute ses forces mais malheureusement sa force n’égalait plus à celle de sa jeunesse, finit par manquer d’oxygène et se meurtrir.

La jeune fille descendit du lit et songea comment elle devait faire par la suite, elle écrivit une lettre d’adieu pour maquiller son meurtre à un suicide.

Elle s’assura que personne ne rodait autour et ressortit sur ses pas.

 

 

                                                                                      5

 

Les jours suivants, la mort de madame Soutte n’avait pas encore été découverte, l’enquête suivait son court, mais les habitants de TCHEUMENVILLE devenaient de plus en plus effrayés par ce qu’ils apprenaient aux informations.

Une journaliste avait rapporté que « la police avait trouvé certains éléments sur le lieu de l’incendie qui laissait croire à un incendie volontaire et par rapport au jeune garçon qui aurait fait une surdose de stupéfiants ceci était due à un empoisonnement ».

 Cette information fit paniquer toute la ville, mais les plus paniqués étaient les officiers car le chef de la police n’était pas responsable de cette divulgation et commença à se douter d’une fuite d’informations au sein de son équipe. L’inspecteur Asaph continua dans ses recherches et se rendit compte qu’il y’avait plusieurs résidents qui se nommait bouchard, vivait dans la même rue et même villa.

Le week-end était les jours les plus gaies de cette ville, car certains habitants organisaient des vides greniers, les supermarchés offraient des réductions au plus grand acheteur et les manèges étaient bordés d’enfants.

Anastasie comme chaque week-end, aimait se rendre au supermarché pour profiter de ces réductions, elle avait pour coutume d’y aller avec Vieira mais celle-ci avait prévue autre chose ; donc cette fois-là elle devait se dépatouiller toute seule.

Lorsqu’elle se rendit au plus grand supermarché de la ville, elle aperçut de loin la mère de glycane, s’approcha d’elle pour la saluer, ensuite lui proposa de faire chemin ensemble, les deux femmes ne s’étaient pas revues depuis l’incident qui avait eu lieu dans la maison de la famille de glycane. Elles discutèrent et parlèrent de leur routinière vie.

Madame Ralau, alors qu’elle avait récemment eu une discussion avec glycane, se souvint qu’elle devait en parler avec Anastasie et bondit sur cette occasion pour entamer le sujet.

Elle lui dit de façon anodine

-comment va vieira ?

-elle se porte à merveille, après toutes ces secousses je crois qu’elle essaie de rester forte et du coté de Glycane ça se passe bien ?

-oui elle aussi essaye de voiler son chagrin pour avancer et depuis cet incident j’ai noté un petit changement car ces derniers jours elle a recommencé à s’ouvrir à moi.

-je suis très heureuse pour toi

-tu sais avoir un enfant adoptif n’a pas toujours été facile

Anastasie très ahurit l’interrompit et répliqua

-excuse-moi glycane est ta fille adoptive ?

-Vieira aussi ? retorqua Ralau

Elles s’arrêtèrent, se rangèrent dans un coin pour laisser le passage puis Ralau ajouta

-tu sais, il n’y a aucune honte d’avoir un enfant adopté, surtout lorsqu’elle a recours aux psychotropes.

Directement Anastasie l’interrompit et retorqua sur un ton farouche « vieira n’est pas une fille adoptée c’est ma propre chair et mon sang, cette histoire de psychotropes je ne sais pas où tu l’as entendu mais ça ne vient pas d’elle, je parie que c’est cette madame Soutte qui l’a encore ouvert cette fois »

Ralau resta sans voix pendant quelques instants puis Anastasie ajouta 

-j’ignorais complètement que glycane était adoptée

-mon mari et moi suite au désespoir de ne pas avoir un enfant, on a opté pour une adoption, c’est le choix le plus difficile pris dans notre couple, son entrée dans nos vies a été une avalanche de problèmes, rares ont été les moments de bonheur mais tu sais une adolescente n’est pas toujours facile à vivre, on se dit que c’est une crise passagère mais hélas !! et je crois qu’elle m’a mentit car c’est elle qui m’a raconté cette histoire, récemment j’ai découvert de nombreuses boites vides sous son lit, elle m’a juré que cela venait de Vieira, dire que j’étais soulagé pour une fois elle s’ouvre à moi. Répliqua Ralau toute larmoyante.

Anastasie s’approcha d’elle la prit dans ses bras, essaya de la calmer tendrement ensuite dit « ce n’est pas de ta faute il faut en parler avec son prescripteur ou son médecin pour vérifier sur son dossier d’adoption s’ils n’ont pas omis de le mentionner » ; « oui tu as certainement raison » dit-elle tout effondré.

Elles continuèrent leur chemin, firent leurs courses distinctes, essayèrent d’oublier la conversation, et firent des commentaires sur les petits potins de la ville pour se moquer.

Les heures passèrent, le coucher du soleil s’approcha, les commerçants remballèrent leurs marchandises, les vides greniers débarrassèrent les routes et chacun d’entre eux retournèrent dans leurs maisons respectives.

Dès son retour elle s’était précipitée d’en informer son mari qui sous la colère, décida de renvoyer glycane à l’orphelinat le temps d’éclaircir la situation, ils décidèrent de le lui dire lors du diner.

A table, Ralau avait concocté un merveilleux repas malgré la désastreuse nouvelle qu’elle avait appris durant sa rencontre avec Anastasie, la jeune fille n’était pas encore mise au courant. Lors du diner Ralau dit à glycane :

« Ton père et moi avons pris la décision de te renvoyer au foyer, car on a découvert que tu nous as mentit sur les boites de médicaments trouvées sous ton lit, nous sommes très déçus par ton comportement, en plus nous avons eu à relire ton dossier et il n’est marqué nulle part que tu es malade ou tu as besoin d’un traitement de ce genre, donc demain tu y retourneras le temps qu’on obtienne des réponses à nos questions par le foyer d’adoption »

Glycane resta calme pendant une minute, ne dit point mot son regard se vida car elle se replongea dans ses pensées et se vit encore une fois de plus rejetée, abandonnée par une famille et délaissée par une amie. Suite à cela, elle décida d’abréger ses souffrances.

Par ailleurs, la famille Anderson avait terminé de diner, la table débarrassée, les assiettes lavées et la prière avant d’aller se coucher faite, ensuite ils se dirent bonne nuit et chacun alla dans sa chambre respective ; Anastasie encore ahurit sur l’information qu’elle avait eue, était restée très calme durant la soirée, alors Rotin lui demanda « est-ce que tout va bien chérie ? » elle hocha la tête, termina de porter sa nuisette, ensuite elle répliqua :  

-j’ai fait une découverte aujourd’hui certainement rien de drastique mais écoute un peu ça glycane est une fille adoptée

-pour de vrai ? dit-il d’un ton ébahit

-oui ça t’étonne aussi en plus sa mère a fait allusion aux médicaments auxquels glycane aurait recours et moi je m’inquiète par rapport à vieira qui ne semble pas être au courant de tout ça

-si elle n’est pas au courant c’est mieux que cela reste ainsi après tout nous-même nous n’en savons pas autant en plus ce n sont pas nos affaires.

Ils changèrent de sujet de conversation, puis éteignit la lumière pour s’endormir.

Glycane attendit patiemment que tout le monde s’endormit, elle descendit silencieusement, prit le produit toxique qui servait de tuer les souris dans la cave, rangé dans l’un des compartiments de la cuisine, elle le remua avec le pot de glace qui était destiné à ses parents car durant la nuit l’un d’eux avait pour habitude de descendre chercher le pot de glace après leurs ébats sexuels pour reprendre de l’énergie.

Dès qu’elle eue à bien remuer, elle remit dans le réfrigérateur et retourna dans sa chambre. Quelques minutes après elle entendit Ralau descendre chercher le pot de glace pour elle et son mari, ensuite remonta dans la chambre avec cela ; le couple se mit à le savourer sans détecter l’once d’un changement de gout et quelques minutes plus tard ils se mirent à s’étouffer à tour de rôle, ils ignoraient comment cela pouvait se produire, c’est à ce moment que le mari huma la glace et sentit une odeur de poissons pourris mais il était déjà trop.

 Aucun d’eux n’a eu le temps d’atteindre le téléphone qui était rangé sur la commode près de leur porte d’entrée. Glycane entendit qu’ils appelèrent au secours se rendit dans la chambre et admira le spectacle dès qu’elle sentit qu’ils ne respiraient plus elle les abandonna sur le lit et réfléchit où elle allait mettre les corps sans éveiller de soupçons.

Elle songea à les enterrer dans le jardin, mais vue son poids elle savait qu’elle n’y arriverait pas toute seule, alors elle décida de les cacher dans la glacière de la cave.

Le jour suivant l’inspecteur Asaph bien qu’il eût fait le tour de chaque maison portant le nom de Bouchard, il n’obtenu aucune réponse suspecte, cependant il manquait une dernière maison qui était la famille de glycane dont il n’avait pas encore visité, il prit la direction qui menait à leur propriété.

Arrivée sur les lieux il frappa à la porte, attendit plus d’une minute et se demanda s’il y’avait une personne, glycane étant cachée dans sa chambre ne fit aucun mouvement brut en espérant qu’il s’en aille, puis il resonna encore, fit le tour de la maison et là elle se mit à paniquer car elle n’avait pas fermé la porte de la cave, elle se précipita à l’extérieur et dit « bonjour inspecteur » d’un sursaut il retorqua « bonjour fillette »

-comment sais-tu que je suis inspecteur ?

-j’ai entendu parler de vous auprès de mes camarades en plus on vous voit passer au journal

-d’accord je vois où sont tes parents ?

-ils ont voyagé très tôt ce matin pour des affaires je ne saurai mieux vous expliquer

-sais-tu comment je pourrai les joindre ? c’est pour une enquête en cours, comment appelles-tu ?

-je me nomme glycane et non je ne sais pas comment les joindre

-ils t’ont laissé toute seule ainsi ?

-je ne suis plus un enfant et je compte aller passer quelques jours chez une amie le temps de leur absence

-d’accord je vois, pendant que nous y sommes as-tu déjà vue ce briquet entre les mains de tes parents ?

-désolé non pourquoi ?

-il se pourrai que ce soit ce briquet qui ait créée l’incendie à votre lycée

Elle resta tranquille pendant un court instant, ses yeux commençaient à clignoter et frottait ses paumes de mains, l’inspecteur remarqua le changement d’humeur et l’angoisse qui envahit la petite glycane mais ne dit point mot.

Par ailleurs, c’était la journée du poker organisé par quelques voisines de la cité dont madame soutte était la principale initiatrice, c’était une occasion pour elles de faire des potins sur le voisinage et d’amples connaissances les unes sur les autres avec une once d’hypocrisie et de jalousie entre elles.

Lorsque sa fidèle amie alla chez elle pour se rendre à leur réunion comme il était de coutume, elle remarqua de loin les fenêtres qui étaient farouchement ouvertes car elle savait que son amie avait pour habitude de tout fermer pour sa sécurité, puis étant plus proche vit au travers de ces fenêtres qui montraient un aperçu du salon qu’aucun rangement n’a été fait depuis la dernière fois qu’elles étaient ensemble.

Toujours dans l’embarras, elle se mit à sonner plusieurs fois, constata que personne ne répondit et se dit que peut-être elle s’était endormie en oubliant leur réunion du jour, cria son nom à maintes reprises, mais en vain.

Soucieuse de ce silence inhabituel, regarda autour d’elle et aperçut de loin l’inspecteur Asaph qui était en train de sortir de la propriété de la maison de glycane pour entrer dans sa voiture et se mit à crier « - inspecteur venez vite je crois que mon amie a des ennuis 

-allez calmez-vous madame elle habite où votre amie

-juste là en face

-certainement elle n’a pas sa prothèse auditive c’est certainement rien de grave

-madame Soutte ne porte aucune prothèse c’est l’une des personnes dotées d’une aura très fine »

Ils se dirigèrent devant la porte de madame Soutte sonna à plusieurs reprises

« Je vous l’avais bien dit, elle ne répond pas » marmonna-t-elle

Il continua à l’appeler à voix haute, fit le tour de la maison et dit « je vais maintenant défoncer la porte pour entrer madame Soutte »

Il entra, sa main posé sur son fusil, il marcha à petit pas, continua à avancer et entra dans chaque pièce en appelant son nom, ensuite il entra dans la chambre, vit son corps étalé sur le lit, dit d’une voix haute « appelez !! les secours », entre temps il fit une inspection, remarqua la lettre déposée sur la table de chevet, la pris et mit dans la poche interne de sa veste car se méfiait de ses collègues officiers, ensuite il toucha le corps pour dater le décès et compris que cette dernière est morte il y’a plus de 24h .

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