<< Raïssa >> 4ième partie 

Petit à petit, Momo et Raoul se mirent à bouger, mais en douceur pour ne pas la blesser

Momo : << Ha ouais même son anus est doux >>

Raoul : << C’est sa chatte qui est maaal doux, elle est vraiment trop bonne cette fille >>

Raïssa était en train de se faire prendre en sandwich. Une bite dans chacun de ses orifices. De la douleur ? Elle en ressentait, mais du plaisir aussi. C'était bon, elle se sentait vivante et surtout très loin des pensées amères. Elle se focalisait à faire plaisir à ces inconnus qui profitaient de son corps pour satisfaire leurs fantasmes. Deux mâles en chaleur rien que pour elle. Pendant qu’ils la baisaient, ils ne cessaient de la caresser partout où ils le pouvaient. Raoul et Momo changèrent de positions plusieurs fois toujours en prenant soin de la baiser à deux. Cela semblait les exciter de le faire à deux. C’est ainsi qu’ils jouirent tous deux simultanément en Raïssa. Plus tard, Marc se joignit à eux, Raïssa baisa avec eux jusqu’aux environs de 3 h du matin, elle en a tellement joui que tout son corps était engourdi. Pour Raïssa son corps était devenu qu’un objet que les hommes désiraient et durant un moment ils l’ont aidée à se sentir vivante. Même si tout ceci n’était pas réel où était éphémère, néanmoins, ce fut bien. Elle prenait une douche dans la salle de bain et se nettoyait de tous les fluides qu’elle avait sur son corps et dans ses orifices. Elle se demandait si c’était vraiment ce qu’elle voulait ? Et sinon qu’est-ce qu’elle voulait au juste ? Alors qu’il était convenu qu’elle ait 2million500, Raïssa reçut finalement 3 millions. 3 millions pour avoir laissé trois hommes profiter de son corps comme ils le voulaient. Était-ce si mal ? Elle a autant profité d’eux qu’ils ont profité d’elle. Elle a eu du plaisir et de l’argent. Ce n’est pas si mauvais. Raïssa avait de l’amertume, mais pas à cause de ce qui venait de se passer. Elle avait de l’amertume à cause de sa vie en général. Était-ce vraiment cette vie qu’elle voulait vivre ? Elle savait pertinemment que tout le monde ne sera pas heureux dans cette vie, mais pourquoi mériterait-elle d’être malheureuse alors que c'est elle qui a été trahie, tandis que c’est à elle qu’on a tout enlevé, son amour, son innocence et ses rêves. Elle comptait juste vivre comme elle l’entendait. Si elle ne peut avoir de l’amour, un véritable amour, si elle ne peut être heureuse, connaître un véritable bonheur, alors elle ne visera que l’argent et peu importe ce qu'il adviendra d’elle par la suite. Quand elle rentra chez elle, Raïssa avait encore des notifications de Nathan. Il était un peu insistant. Ce dernier voulait juste savoir si elle allait bien, elle répondit brièvement et rentra pour dormir. Le lendemain, elle avait encore une journée de travail qui l’attendait. En arrivant au bureau, alors qu’elle venait tout juste de prendre place à la réception, elle reçut un magnifique bouquet de fleurs.

Sa collègue : << Juuuuuuu Raïssa des , ça vient de qui ?? >>

Raïssa : << Haha je ne sais pas … on dirait il y a une carte >> 

Sur la carte c’était écrit << Si je le pouvais je t’offrirais des étoiles, car rien sur terre n’est digne de magnifier ta beauté… Signé N >>

N comme Nathan présuma Raïssa. Elle offrit le bouquet à sa collègue et continua sa journée comme si de rien n’était. C’était encore une nouvelle journée monotone au boulot.

Par rapport à l’idée qu’elle avait eue lors de sa dernière séance de photos avec Philipe, Raïssa mit son idée à exécution. Elle commença à se créer un Instagram où elle publiait des photos assez osées d’elle en prenant soin de cacher son visage. Rapidement elle eut un certain nombre d’abonnés. Tous des mâles en chaleur qui bavaient sur son corps. Par la suite elle passa au niveau supérieur en créant un snap où elle posterait des contenus plus osés et privés. Rapidement, énormément d’hommes s’abonnèrent à son snap. Raïssa prenait un malin plaisir à se dénuder, à dévoiler son corps dans des positions obscènes toujours en gardant son identité secrète. Elle ne le faisait pas que pour l’argent même si c’était en grande partie pour cela . Mais elle ressentait un certain frisson, une certaine excitation de sentir tellement d’hommes être en chien face à elle, tellement d’hommes fantasmer de lui faire les choses les plus obscènes sans pour autant avoir accès à son corps. Elle adorait discuter avec eux, et savoir ce qu’ils lui feraient s’ils en avaient la possibilité. Raïssa n’avait pas à être amie avec eux, elle savait pertinemment qu’ils étaient tous là parce qu’ils rêvaient de la baiser. Raison pour laquelle elle était sans scrupules à leur offrir du contenu en échange d’un abonnement assez cher quand même. Elle recevait tout le temps des dick pics. Ce n’est pas le fait de voir ces pénis en érection qui lui procuraient de l’effet, c’est plus le fait de savoir que c’est elle qui provoque ce désir. Elle augmenta encore la cadence en proposant des séances de sexe Cam. Par soir, elle pouvait avoir 3 à 5 séances de sexe Cam tant ses abonnés la désiraient. Voir tous ces regards obscènes se poser sur son corps, sur ses formes, sur sa nudité et tous ces commentaires salaces, obscènes qu’on lui disait lui procurait une excitation étrange, mais agréable à son goût. Raïssa se sentait de plus en plus perverse en faisant cela, mais elle avait du mal à s’en détacher. Elle fuyait une réalité qu’elle ne voulait affronter et ce genre de délire lui permettait de penser à autre chose. Mais chaque matin à son réveil, elle devait revenir à la réalité et aller au boulot. Il y a quelques mois, à son travail, il eut l’annonce d’un nouveau directeur. Le jour de la présentation, alors que tous les employés étaient réunis dans une salle de réception, Raïssa sentait les regards de ce nouveau directeur sur elle. Elle les fuyait, mais ses regards étaient un peu persistants. Il s’appelait Nathan. Raïssa ne lui prêtait pas vraiment attention. Il semblait vouloir lover et elle fuyait autant que possible toute relation amoureuse. Nathan se montrait vraiment attentionné et tout, mais Raïssa restait impassible face à ses marques d’attentions et à ses cadeaux. Elle lui avait laissé son numéro et pourtant elle lui répondait à peine quand il essayait de sympathiser avec elle. Quant à ses invitations, elle les refusait toutes. Elle ne le faisait pas froidement, juste qu’elle lui faisait comprendre qu’elle n’était pas prête à avoir une relation amoureuse avec qui que ce soit et surtout pas avec Nathan parce qu’il avait tous les signaux d’alerte d’une relation foireuse. Dans la quarantaine, directeur général donc plein aux as et sans doute imbu de sa personne. Il drague une de ses employées, donc il ne devait sans doute pas être à son premier coup. Et vu sa stature, il devait très certainement être marié. Et s’il y a une chose que Raïssa voulait à tout prix éviter c’est d’être la maîtresse d’un homme. Elle veut bien être le jouet d’un homme le temps d’un soir, mais pas toute une vie. Elle préfère de loin sa liberté et sa vie dépravée plutôt que d’être dans une relation ou elle devrait mettre sa vie en suspend pour un homme qui lui profitera de sa vie avec sa dulcinée. Un jour, elle reçut un message de Nathan qui lui disait avoir organisé une soirée d’anniversaire avec ses collègues et tout. Cette attention surprit Raïssa, elle avait elle-même oublié qu’aujourd’hui était son anniversaire. Le fait que Nathan se soit renseigné sur cela jusqu’au point de lui organiser une fête était une réelle surprise… une agréable surprise. Raïssa était néanmoins réticente à y aller. Personne n’avait encore jamais organisé d’anniversaire pour elle. Elle hésita longtemps avant de répondre à l’invitation de Nathan et finalement elle accepta parce qu’elle se dit que ça serait irrespectueux de sa part que tout le monde vienne pour fêter son anniversaire et qu’elle ne soit pas là elle-même. Et cette solitude dans laquelle elle s’était enfoncée commençait à lui devenir de plus en plus pesante. La fête était pour 19h. Raïssa eut le temps de se maquiller et d’aller s’acheter une chouette robe qui mettrait sa beauté et ses formes en valeur. Elle n'avait pas besoin de forcer pour être au top, mais elle voulait faire un effort spécialement pour ce jour-là. C’était quand même son anniversaire. La fête se déroulait chez Nathan. Il envoya même son chauffeur la chercher. Le chauffeur se gara à l’intérieur d’une grande et belle villa. De toute façon, elle se doutait bien que Nathan était quelqu’un de friqué. En descendant de la voiture, elle fut accueillie par Nathan 

Nathan : << Comment tu vas l’anniverssaireuse ? >>

Raïssa : << Hihi ça va et toi ? >>

Nathan se figea un instant. Qu’est-ce qu’il la trouvait belle. Elle était incroyablement belle. Ses yeux s’enflammaient en la regardant 

Nathan : << Tu es magnifique >>

Raïssa : << Merci, c’est gentil >>

Nathan était aussi bel homme. Dans la quarantaine oui, mais il était frais comme on le dit à Abidjan. Et tout ça amplifiait la volonté de Raïssa de ne pas céder à ses avances, car il avait tout l’air d’être un homme à femmes. Elle le suivit jusqu’au salon. La maison semblait vide comme si les autres n’étaient pas encore arrivés pourtant il était déjà 20h passée. L’air de Raïssa commença à s’attrister. 

Raïssa : << Qu’est ce qui se passe ? Les autres ont annulé finalement ? >>

Nathan : << Euh … à propos de ça, je dois m’excuser. Ne le prends pas mal, mais vu que tu refusais toujours mes invitations j’ai dû utiliser ça comme excuse pour avoir un date avec toi >>

Cette marque d’attention plut énormément à Raïssa. Nathan affichait un air si innocent en lui avouant ça. Il lui dit même que si elle voulait s’en aller finalement, il n’y verrait aucun inconvénient. Sauf qu’en la conduisant vers sa piscine, Raïssa fut fascinée par le décor qu’il avait mis en place pour elle. Il s’était vraiment donné à fond. Nathan avait des gestes vraiment galant. Raïssa avait rarement, voir jamais connu des hommes comme lui. Du moins il n’agissait pas comme la catégorie d’homme dans laquelle Raïssa l’avait classé. Vu que la plupart n’étaient intéressée que par son corps, quand elle refusait deux à trois fois leurs invitations, ils partaient simplement voir ailleurs. Mais Nathan avait insisté sans pour autant en devenir saoulant ni stressant. C’était toujours avec respect qu’il s’adressait à Raïssa. Elle était son employée, mais il la traitait comme son égal chose que peu de patron font quand une de leurs employées refuse leurs avances. Nathan avait même pris soin d’embaucher un chef cuisinier pour la soirée. Il traitait Raïssa comme si elle était sa reine. Pour une fois elle avait l’impression qu’un homme s’intéressait à elle pour autre chose que son corps. Durant toute la soirée, Nathan se montra vraiment de bonne causerie. Il était drôle, charmant, sympathique, attentionné et toutes ces qualités semblaient si naturelles chez lui comme s’il les avait eus depuis toujours. Il était célibataire et sans enfants. Il avait été marié quelques années plus tôt, mais les choses ne se sont pas bien passées entre lui et son ex-femme. Nathan parlait sans artifice, il exprimait les choses comme il le ressentait sans chercher à jouer. Il parlait avec son cœur et cela Raïssa le savait vu qu’elle avait côtoyé tellement d’hommes manipulateurs. Elle savait très bien quand ils jouaient et Nathan ne jouait pas. Après le dîner, il dansa avec elle et même là il s’en sortait vraiment bien. Il était tellement bourré de qualités et cela amplifiait la méfiance de Raïssa. Ce n’est pas possible que cet homme qui semble tout droit sorti d’un conte de fée ait des sentiments pour elle. Ça semblait trop beau pour être vrai. La vie n’avait pas eu de pitié envers elle depuis elle ne sait combien de temps. Elle avait fui tout ce qui était amitié ou amour. Alors pourquoi un homme comme Nathan s’intéresserait à elle ? Elle devenait pensive alors qu’elle baignait ses pieds dans la piscine et cela Nathan le sentit 

Nathan : << Tu m’as intéressée depuis le premier jour que je t’ai vu. Je ne sais pas ce que tu as traversé dans ta vie, mais parfois j’ai l’impression que tu dégages une aura froide… >>

Raïssa : << … >>

Nathan : << Pas froide dans le sens où tu es mauvaise ou à éviter, mais plutôt dans le sens où tu sembles avoir peur d’autrui. Je pourrais te jurer que je ne veux pas te faire du mal, mais ça ne sera que des mots et n’importe quel menteur pourrait t’en dire autant. Ce ne sont que des mots. Permets-moi juste de te le prouver avec des actes. Je ne te demande rien, je ne te demanderais rien, je n’exigerais rien. Ce que je ressens pour toi, c’est pour moi. Je me sens heureux quand je te vois, quand je te parle et aujourd’hui que je peux passer du temps avec toi, je me sens comme au paradis… enfin si cela existe ça doit ressembler à ça >>

Raïssa : << Tu ne me connais même pas, tu ne connais pas mon passé… >>

Nathan : << Ça ne compte pas pour moi. Même si tu étais une associée du diable avant de me connaître, cela ne m’intéresse pas. Tu m’en parleras quand tu le voudras, mais ça ne changera rien à ce que je ressens pour toi. Ce que je ressens pour toi n’est pas quantifiable donc aucun passé ne m’empêchera de te faire vivre un présent radieux et te faire rêver d’un futur encore plus beau >> 

Chacun des mots de Nathan touchait Raïssa au plus profond d’elle. Elle voulait vraiment y croire, peut-être que même quelqu’un comme elle mérite d’être heureuse. Elle se rapprocha de lui et essaya de l’embrasser, mais Nathan esquiva son baiser et l’embrassa sur son front. Raïssa ne comprit pas vraiment son geste . 

Nathan : << Attend je reviens… >>  … À Suivre ….

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