Reconquête
Write by Ionesco
Ellyn, dit Frederick en se mettant a genoux devant elle, je te supplie de me pardonner. Je t’ai blessée, je t’ai fait du mal ne voyant pas que je possédais une perle rare. Chérie, s’il te plait, pardonne moi au nom de notre amour. Je ne suis qu’un idiot qui n’a pas su t’apprécier à ta juste valeur. Mais je ne te demande qu’une chance de me rattraper et je te promets que je ne te décevrai pas. J’ai commis des fautes en allant avec ces filles et je reconnais t’avoir trompé et t’avoir menti car je ne voulais pas que tu me laisses en l’apprenant simplement parce que je tiens à toi Ellyn.
Relevant son menton, il lui dit, les yeux dans les yeux et les lèvres tremblantes :
Je t’aime Ellyn. Je suis fou de toi, ma chérie. J’ai déconné, je le reconnais. Mais s’il te plait, pardonne-moi car sans toi ma vie est fade et vide. J’ai regretté mes paroles de cette nuit où tu es venue à la maison, mais trop arrogant et croyant que je n’avais pas tort, je t’ai regardé partir la peine au cœur.
Il lui raconta comment il avait vécu ces mois sans elle et ces relations avec Carène, Aicha et Marilyne.
- Pardonne moi bébé s’il te plait, implora Frederick.
- Je te pardonne Frederick. Mais je ne peux pas revenir avec toi.
- Pourquoi chérie ? Ne me dis pas qu’il y a quelqu’un d’autre que moi dans ta vie car je sais que ce n’est pas le cas. Et je sais que tu m’aimes autant que je t’aime Ellyn. S’il te plait, ne nous fait pas ça et donne-nous une chance s’il te plait.
Frederick avait les larmes aux yeux en prononçant ces paroles
Je suis désolée Frederick. Ma décision est déjà prise et je ne reviendrai pas sur mes mots. Il est préférable que je m’en aille.
Ellyn joignant le geste à la parole, se leva. Frederick de même, mais l’attira vers lui. Sans un mot il posa délicatement ses lèvres sur les siennes comme pour les effleurer puis les prit entre les siennes savourant chaque baiser qu’ils échangeaient. Leurs baisers se firent de plus en plus intenses et Frederick lui dit dans un murmure, le souffle coupé :
- Laisse-moi t’aimer ce soir chérie…
Il l’a souleva de terre et la posa doucement et tendrement sur le divan, s’attelant à déboutonner agilement son chemisier tandis que son autre main parcourait le corps enfiévré de Ellyn. Elle répondait à ses baisers avec audace et envie. Effleurant ces seins, Frederick la sentit frissonner dans ses bras. Celle-ci se lança a l’exploration de son corps et sentir la virilité de Frederick entre ses jambes. Frederick ôta les derniers habits d’Ellyn tandis qu’elle passait les bras autours de son cou. Il la prit et la porta dans la chambre où il la déposa sur le lit.
Frederick contempla sa compagne une dernière fois avant de la posséder et fut surpris de la savoir vierge.
-Ne me fais pas mal, murmura Ellyn à l’oreille de Fred en la mordillant.
-Je ne te décevrai plus chérie, renchérit Fred en la pénétrant plus profondément.
Ils s’aimèrent jusqu’au petit matin et s’endormirent rompus de plaisir et d’amour.
Ellyn se réveilla la première. Elle admira l’homme qu’elle aimait tant puis alla prendre une douche, laissa un mot à Fred et s’en alla. Quand Fred se leva, il comprit qu’Ellyn était partie. Il lu le mot qui disait :<< Merci pour cette nuit magique… Ellyn>>.
Frederick l’appela mais elle ne répondit pas. Plus tard, dans l’après midi, il se rendit chez elle et appris qu’elle était sortie. Il échangea un moment avec M. Amani et rentra déçu. Le soir quand son père l’appela, il lui raconta toute l’histoire au sujet d’Ellyn. M. Foucault prit le numéro d’Ellyn sans rien promettre à son fils. Pourtant dès le lendemain, il l’appela. Ils échangèrent près d’une heure au téléphone avant de réussir à convaincre un temps soit peu Ellyn qui lui promit de reconsidérer sa décision quant a Frederick. Elle s’en confia à sa mère et à Fanie, qui toutes les deux lui conseillèrent de retourner avec celui qu’elle aimait tant, en l’occurrence, Frederick Foucault.
Fanie se chargea d’organiser la rencontre et décida d’inviter Frederick au Chich Kabab, prendre un pot. Quand il arriva, il cru coir Ellyn de dos mais se dit qu’il se trompait surement. Il chercha Fanie mais ne la vit pas, alors décida de s’approcher de cette fille qui lui semblait être Ellyn. C’est ravi qu’il se rendit compte que c’était bien elle.
- Bonsoir, dit Fred.
- Bonsoir.
- Que fais tu assise seule ?
- Je t’attendais.
- Moi ? Je devais voir Fanie ici puisqu’elle voulait me parler.
- Oui, je sais. Au fait, c’est moi qui voulais te voir et te parler.
- Est-ce pour m’expliquer pourquoi tu t’es enfouie l’autre jour ?
Ellyn baissa les yeux devant le regard troublant et brulant de Fred.
- Ton père m’a appelé…
- Oh ! Et qu’a-t-il dit ?
- Frederick… je t’aime… et je veux être avec toi.
Frederick resta abasourdi face à ce qu’Ellyn venait de lui dire. Se reprenant, il se leva lentement. Ellyn le regarda, surprise, croyant qu’il voulait s’en aller.
Ellyn, commença Frederick, je t’aime plus que tout… et je veux être avec toi.
Lui prenant la main, Fred se mit a genoux et lui dit plongeant son regard profond dans le sien :
- Mlle Ellyn Tamaré, voulez vous m’épouser et être ma moitié, pour la vie ?
- Oui, M. Frederick Foucault, je le veux, répondit Ellyn les larmes aux yeux.
C’est sous les applaudissements des autres clients du restaurant que Frederick embrassa fougueusement celle qui allait être sa femme.
Le mariage fut vite organisé car Frederick n’avait qu’une seule envie, être avec sa compagne au plus vite pour qu’elle porte son nom.
Un mois plus tard, en la présence des deux familles réunies, des amis, des proches et des connaissances, Frederick et Ellyn se dirent oui à l’hôtel communal de Cocody pour les civilités puis en la paroisse de Sainte Cécile du Vallon. Après avoir célébré leur union en la résidence Foucault à la riviera golf, les jeunes mariés s’éclipsaient pour retrouver leur nid douillet. Frederick porta sa femme pour lui faire franchir le seuil de leur demeure sis à Marcory résidentiel et ne la posa que dans la chambre.
- Tu as refais le décor de la maison chéri ? demanda Ellyn.
- Pas vraiment. Quelques petites retouches au niveau de la chambre pour te faire une surprise.
- J’adore, mon chéri. Mais je t’adore encore plus toi.
- Je suis fou de toi bébé… ferme les yeux s’il te plait.
- Déjà ?
- Ben oui ! Et ce n’est que le début, chérie.
Frederick posa dans le creux de la paume de sa femme les clés d’une voiture, une Hyundai Santa Fe blanche et la guida vers la fenêtre vitrée qui donnait sur le parking avant de lui permettre d’ouvrir les yeux.
-C’est à toi mon amour, lui dit-il en lui mordillant le lobe de l’oreille. Tu peux ouvrir les yeux maintenant.
Ellyn ouvrit les yeux et regarda la clé posée dans sa main puis la voiture exposée dans le garage avec des rubans rouges. Elle sourit et se tourna vers son époux et mari.
- Merci trésor. Tu es adorable, lui dit-elle avant de l’embrasser amoureusement. J’ai aussi une surprise pour toi, amour, fit-elle malicieuse.
- Ah bon ! Laquelle ? demanda Frederick.
- J’attends un petit Foucault depuis près d’un mois.
- Merci chérie, dit Fred en serrant son épouse tout contre lui. C’est le plus beau cadeau qu’on mais fait en ce plus beau jour de ma vie. Je t’aime ma chérie. Mille fois merci chérie.
- Merci à toi aussi chéri, répondit Ellyn les larmes aux yeux tant elle était heureuse.
- Tu crois qu’on peut faire en sorte que ce soit des jumeaux ?
- Noooon, on ne peut plus rien.
- Moi je crois que si et je vais m’y mettre dès maintenant dit Fred en la portant vers le grand lit, la couvrant de baisers.
Fin